Anet Claude – Mayerling

En 1930, ces événements sont encore présents à la mémoire de bien des gens. Confronté à sa mort prochaine, l’auteur nous livre de ce drame une chronique de journaliste, sans fioriture, presque sèche, d’une écriture courte et brisée, composée de tableaux, où, par touches successives, transparait la passion qui unit l’archiduc et sa maîtresse, amants prêts à tout pour être ensemble et ne jamais se quitter ! À l’urgence d’écrire de l’auteur correspond la fébrilité de cette passion, elle aussi sans issue. Sans avoir l’air d’y toucher, dans un rythme narratif épuré, Claude Anet nous propose un roman où la mort de ces Romeo et Juliette modernes est étouffée par la préservation des convenances et la raison d’État… et qui vaut mieux que ses adaptations cinématographiques ! Claude Anet meurt, lui, d’une septicémie généralisée en janvier 1931…

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