Rechercher dans ce blog

samedi 26 décembre 2015

Quand l’armée US tente de détruire les vestiges du passé...!

Quand l’armée US tente de détruire les vestiges du passé


La Plaine des Jarres est une région du nord du Laos, remarquable par la présence de champs recouverts d'imposantes jarres de pierre antiques, dont la signification et l'origine ne sont pas élucidées. Elle s'étend sur une superficie d'environ 1 000 km2.
Les principaux champs de jarres sont situés dans la province de Xieng Khouang, sur un plateau autour de Phonsavan. Ce plateau a une altitude moyenne de 1 200 mètres, c'est là que se rencontrent les principales concentrations de jarres.
Ce secteur a été parmi les régions les plus bombardées par l'aviation américaine durant la guerre du Viêt Nam : plus 500 attaques aériennes par mois selon le programme Rolling Thunder (tonnerre ininterrompu), chiffres tirés des Pentagon Papers, soit une attaque toutes les huit minutes pendant neuf ans selon le journaliste Fred Branfman qui a dénoncé ce pilonnage inutile dans son livre.
Branfman a prouvé, cartes à l'appui, que la plaine des jarres n'était pas sur le trajet de la Piste Hô Chi Minh qui servait aux Nord-Vietnamiens à ravitailler en armes les combattants du Sud.


Au total, c'est plus d'une soixantaine de sites différents qui sont disséminés sur la zone de la plaine des Jarres dont le centre est au Laos, les principales concentrations comptant jusqu'à 250 unités. Mais on trouve aussi des sites similaires, bien que moins spectaculaires, sur le plateau de Korat en Thaïlande et en Inde du Nord.
Actuellement, des démarches sont en cours pour classer la Plaine des Jarres dans la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, et des campagnes de déminage sont menées par des organisations internationales.
Seuls trois sites sont ouverts au public, dont Thong Hai Hin, avec 250 jarres pesant de 600 kilos à 6 tonnes.
Les jarres sont disposées par groupes, sans alignement visible. Elles sont de différentes tailles, de un à trois mètres de hauteur, mesurant jusqu'à près de huit mètres de circonférence, pesant de 500 kg à plusieurs tonnes pour les plus grandes (qui peuvent contenir jusqu'à dix hommes debout). Elles ont été taillées dans des blocs de roches monolithiques provenant de la région : calcaire de grès, et parfois granits. Elles sont parfois à demi enterrées.


On trouve aussi quelquefois, près de certaines d'entre elles, un disque de pierre ayant pu servir de couvercle. Leur forme est assez simple, souvent cylindrique, plus rarement angulaire, les jarres ne présentent aucune décorations ni inscriptions. Aucun autre vestige architectural ou d'habitat antique n'est présent dans la région, laissant les jarres sans contexte archéologique.
La carrière de grès d'ou proviennent les jarres est à des kilomètres. La datation est extrêmement floue quant à la mise en place des jarres : les estimations vont de -4000 av JC à 800. Et le peuple qui en est à l'origine est totalement inconnu !
La première étude archéologique des sites a été réalisée vers 1930 par Madeleine Colani de l'École française d'Extrême-Orient. Elle entreprit des fouilles sur plusieurs jarres, ainsi que dans une grotte située non loin du site 1 et dotée d'une cheminée naturelle, dans laquelle furent découverts d'importantes traces de feu et des ossements humains calcinés.
Elle émit alors l'hypothèse que cette grotte aurait été un incinérateur naturel lors des funérailles, et que les cendres auraient ensuite été conservées dans les jarres. Malheureusement, les éléments de datation des os retrouvés dans la grotte ou près des jarres sont très étalés dans le temps, et ne permettent pas de tirer de conclusions précises.


Les travaux de Madeleine Colani restent une base pour les archéologues qui cherchent à percer le mystère de la Plaine des Jarres, parmi lesquels Marcello Zego. Celui-ci émet l'hypothèse que ces mégalithes, accompagnées d'objets de bronze et de fer, pourraient être des monuments funéraires, œuvres des premiers occupants indochinois d'une civilisation située entre celle des aborigènes Kha et cambodgienne.
La communauté scientifique ne peut encore donner que des explications conjecturelles quant à la datation de ces jarres de pierre, sur une période allant de 5000 av. J.-C. à 800 ap. J.-C, et il existe plusieurs théories sur leur destination : urnes funéraires, stockage de nourriture ou d'eau, cuves à fermentation pour la production d'alcool, etc.
Aucune n'explique le nombre de ces mégalithes pesant entre 600 kg et 6 tonnes, ni la manière dont ils ont été amenés sur les cinq sites de la plaine alors que le grès dans lequel ils sont taillées provient de la chaîne de montagnes située entre Luang Prabang et Xieng Khouang, et encore moins comment ces ‘’jarres’’ géantes ont été creusées et taillées si parfaitement ! Les légendes locales sont innombrables.
Et l’on peut légitimement se poser la question suivante : pourquoi la plaine des jarres, qui n'était pas sur le trajet de la Piste Hô Chi Minh, est ainsi l’une des régions les plus bombardées par l'aviation américaine durant la guerre du Viêt Nam : plus 500 attaques aériennes par mois, soit une attaque toutes les huit minutes pendant neuf ans ??
Je n’ai bien sur pas la réponse …hélas, mais c’est comme si à l’évidence l’on souhaitait faire disparaitre de la surface de la Terre quelque chose de gênant, qui n’avait rien à voir avec le conflit et l’ennemi !


Cet ‘’effacement’’ de ce site de la surface de la planète, tenté par les US est un échec, comme le fut d’ailleurs la plus importante campagne de bombardements aériens intensifs de la guerre du Viêt Nam effectués par l'USAF, l'US Navy et la Force aérienne du Sud-Viêt Nam avec l’Opération Rolling Thunder !
Cette opération est devenue la plus importante bataille air / sol menée durant la guerre froide et la plus difficile menée par l'US Air force depuis la Seconde Guerre mondiale lors des bombardements sur l'Allemagne. L'opération a d'ailleurs nécessité autant de bombes qu'il en est tombé sur toute l'Europe de l'Ouest lors de la Seconde Guerre mondiale.
En 1968, Rolling Thunder est déclaré comme un échec stratégique, n'ayant pu venir à bout de ses objectifs prévus. 506 avions de l'US Air Force, 397 de l'US Navy et 19 du Corps des Marines ont été perdus au cours de ces opérations.
Les pertes vietnamiennes sont quant à elles importantes, puisque 52 000 soldats et 182 000 civils furent tués lors de bombardements. Plus tard, un rapport de la CIA dressera un bilan très sévère : Rolling Thunder a sa place comme l'opération la plus ambitieuse, la plus coûteuse et la plus inefficace de l'Histoire !


Cette catastrophique opération à tous les niveaux, faut-il le souligner eut court entre le 2 mars 1965 et le 1er novembre 1968, soit pratiquement 4 ans ! Quatre années de bombardements aériens intensifs !
Pendant la guerre américaine au Vietnam (1954-1975), la province de Quang Tri a été la plus bombardée. Selon des données, 83% de sa superficie, soit 3.866 km², a été bombardée ou minée (taux national : 21%).
Les Jarres elles, sont toujours là, mais le sol du Vietnam lui est truffé de bombes non explosées et surtout de mines…
Plus de 40 ans après la fin de la guerre, les civils vietnamiens meurent ou sont blessés quotidiennement par des engins explosifs. Au total, plus de 45.000 personnes sont mortes depuis 1975 à cause de bombes ou de mines, selon le Vietnam.
D'après le ministère vietnamien de la Défense, il y aurait environ 6,6 millions d'hectares de terres recelant des mines… il faudra 300 ans pour déminer le territoire vietnamien !
Quels secrets voulait-on cacher, supprimer ? Quels secrets cachent ces ‘’Jarres’’ ? Des artéfacts ressemblant à des vestiges de quelques géants anciens ayant foulés la planète en des temps reculés !


On sait aujourd’hui, ou l’on devrait savoir, qu’à chaque guerre qu’ont menées ou que mènent les US partout dans le monde, ils tentent à chaque fois de piller, ou détruire des sites qui n’ont aucune relation avec le conflit, et/ou l’ennemi en question, cela est valable pour tous les pays visés ! Comme nous l’avons vu en Irak, en Afghanistan, au Vietnam, au Laos, en Syrie etc etc…
Par exemple, souvenons-nous en 2014 après un « tweetclash » épique avec Glenn Greenwald et 72 heures de suspense, Wikileaks décidait de dévoiler le nom du pays entièrement mis sur écoutes par la NSA, et le pays mystère mis sur écoute par la NSA était… l’Afghanistan.
Or, de bien étranges évènements eurent court en Afghanistan en 2010, selon une rumeur de l'époque, souvenons-nous….
Cette rumeur veut qu'un rapport commandité par le premier ministre russe Vladimir Poutine et réalisé par le SVR fasse état de déplacement suspect de grands chefs occidentaux en urgence sur la zone de guerre afghane.


En effet après la visite surprise de B. OBAMA le 03/12/2010, c'est David Cameron le premier ministre britannique qui a fait une visite surprise le 07/12/2010 suivi par le président Sarkozy le 08/12/2010 qui s'est rendu sur place alors qu'il était en visite officielle en INDE. Son déplacement s'est fait sous escorte US. Il est ensuite retourné officiellement en Afghanistan sous le prétexte de rencontré Karzai aux alentours du 23/12/2010.

Dans cet intervalle de temps, ce fut au tour de la chancelière allemande de se rendre sur place le 18/12/2010. De son coté, Luis José Zapatero et Dmitri Medvedv se sont également rendu en Afghanistan de façon totalement inattendue en décembre 2010 alors qu'ils étaient eux aussi en visite officielle en Inde.
Qu'est ce qui peut être important au point de faire venir de façon totalement inattendu les plus grands dirigeants de ce monde en Afghanistan ?

La version officielle retiendra que ces chefs d'Etats sont venus apporter leurs soutien à leur troupes sur le terrain ainsi qu'apporter leur soutien à Karzai. Mais est-ce bien la seul raison ? Il se pourrait bien que non…
Ce rapport russe fait également état d'une découverte faite dans une grotte afghane par le staff scientifique US dépêché sur place qui serait à l'origine de ces visites surprises.
Toujours d'après ce rapport, qui semble corroborer à présent par des rapports des services secrets chinois, indiens et surtout iraniens, il semblerait qu'une équipe de scientifiques américains ai découvert dans une grotte d'une région reculé de l'Afghanistan, une étrange machine emprisonnée dans une sorte de bulle de gravité première, confinée dans un champ électromagnétique tel que décrit par Albert Einstein dans sa théorie des champs unifiés (il semble d'ailleurs que ce champs ai provoqué la disparition de nombreuses personnes dans cette région comme ce fut le cas en 1943 lors de l'expérience de Philadélphie et c'est ce qui aurait suscité la curiosité des scientifiques us).


On peut, à juste titre, se demander si effectivement ces informations sont à prendre aux sérieux ou pas. Cependant en cherchant un peu, on se rend compte que les nazis dans les années trente effectuaient des recherches en Afghanistan pour trouver des vestiges des descendants de Mu.

Ont-ils trouvé quelque chose ? Cela reste une énigme. Néanmoins, on peut se demander si les avancées technologiques des nazis en matière d'aéronautique à la fin du conflit mondiale n'ont pas un rapport avec tout cela.
La guerre contre l’Afghanistan s'inscrit dans la « guerre contre le terrorisme » déclarée par l'administration Bush à la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington.
Le 31 décembre 2014, l'OTAN met fin à son engagement en Afghanistan après 13 ans de guerre, et laisse le pays dans le chaos, avec plus de 20 000 civils innocents tués, et plus de 12 700 tonnes de bombes larguées sur l’Afghanistan par l’US Air Force.
Vimana, artéfacts Sumérien, Jades géantes, île de pâques, Pôles Sud et Nord, abysses océanique, l’armée US est sur tous les fronts pour tenter de récupérer ou détruire les mystérieux anciens vestiges du passé, pourquoi ?
La plaine des Jarres géantes quant à elle, conserve toujours ses secrets…






Prométhée délivré !

Prométhée délivré


Le mythe de Prométhée est aussi universel que celui du Déluge, auquel il est d’ailleurs relié. Ce créateur est présent dans toutes les cultures, son histoire est la même, seul son nom change.

En Inde, le créateur s'appelle Manu

En Amérique, il est Quetzalcoatl, Kukulcan ou Viracocha. La tradition dogon du Mali l’appelle Nommo. En Inde, son nom est Manou. Dans la Genèse, on l’appelle Elohim et l’encyclopédie assyrienne le nomme Enki. Dans tous les cas, c’est notre créateur, et la plupart du temps, il utilise l’argile. Son nom désigne non pas un seul individu, mais un groupe. Il apporte la culture, la science et la civilisation. Il prêche le pacifisme et la générosité. Il vit sur terre mais aussi dans un monde du ciel, ou au-dessus du ciel.

Et il est de même nature que nous, car il nous a fait a son image et à sa ressemblance. Tout juste mesure-t-il quelques mètres en plus et possède-t-il de nombreux pouvoirs qu’il a omis de nous donner

Prométhée, et les nombreux pouvoirs qu'il a omis de nous donner

Quant à notre père Prométhée au sang bleu, il veille sur le destin de ses créatures humaines. Un cadeau de son oncle rancunier, le puissant Zeus, va lui donner du fil à retordre. Prométhée va devoir gérer l’arrivée dans ce monde de brutes de la toute première humaine, la belle Pandore… Une querelle l’oppose à son oncle Zeus qui se débarrasse de lui en l’envoyant couvert de chaînes sur les montagnes de l’Oural. Exit Prométhée, Zeus a les mains libres.

Trois Titans se partagent l’univers par tirage au sort. Zeus obtient le ciel, Poséidon la mer, et Hadès le monde souterrain.  Zeus et sa cour séjournent sur Olympos, le Mont Olympe, d’où leur nom les Olympiens. Dans ce paradis artificiel ils connaissent une félicité parfaite, alternant banquets et parties fines, se gorgeant de nectar et d’ambroisie au son de la lyre d’Apollon accordée, n’en doutons pas, en fa dièse. L’Olympe, avec le règne de Zeus, devient un séjour divin interdit aux humains et gardé par les Saisons.

Au son de la lyre d'Apollon, toujours accordée en fa dièse

Que viennent faire ici les Saisons ? Avant le premier déluge, quand la Terre était calée dans le plan de l’écliptique, il n’y avait pas de saisons sous nos latitudes où régnait un éternel printemps. Avec Zeus commence le monde tel que nous le connaissons, et l’année rythmée par les quatre saisons. Voilà pourquoi le récit mythique fait des saisons les gardiennes de l’Olympe. Et voilà pourquoi les hommes ignoraient encore cette nouveauté que Prométhée dut leur enseigner.
Fini l’éternel printemps, fini les cueillettes abondantes, la pénurie revient chaque hiver. Il faut trouver une solution à ces disettes à répétition. Soudain va démarrer, sur différents points de la planète, et sur une grande échelle, l’agriculture de l’âge de bronze. C’est ce que raconte Hercule, son taureau et ses pommes d’or. Ainsi rien n’est gratuit dans le récit d’un mythe. Aucun détail n’est insignifiant. L’apparition des Saisons, gardiennes de l’Olympe, est la signature d’une ère nouvelle, celle de Zeus-Dieu, et la fin de l’âge d’or…
Barque à sec à Loguivy, Bretagne

Les âges ont passé. Sont venus les hommes de la race de bronze, qui délaissent les dieux et pratiquent la guerre. Parmi eux, Hercule se distingue par sa grande force. Il accomplira douze travaux, autant d’exploits que seul un demi-dieu pouvait accomplir. Il va même libérer de ses chaînes le Titan Prométhée, qui interviendra ensuite auprès de Zeus pour sauver un peu de sa progéniture. En effet, fatigué des hommes de bronze et de leurs luttes incessantes, Zeus décide de les exterminer et déchaîne un déluge.

Pyrrha est seule dans sa barque.

Le déluge aura lieu, tous les humains mourront. Mais Prométhée délivré est parvenu à fléchir le grand Zeus. Sont épargnés deux justes, Deucalion, fils de Prométhée, et Pyrrha, fille d’Epiméthée et de Pandore. Il pleut pendant neuf jours et neuf nuits : de la Terre noyée n’émerge que le mont Parnasse. Les dieux, prévoyants, s’étaient tous réfugiés sur les plus hauts sommets. Lorsque Zeus ordonne aux eaux de se retirer, Deucalion et Pyrrha sont seuls dans leur barque sur la terre déserte.

Une voix se manifeste, leur ordonnant de jeter par-dessus leurs épaules les os de leurs mères. D’abord effrayés par une telle impiété, ils comprennent qu’il s’agit de pierres, qui sont les os de la Terre, mère universelle. Les pierres que lance Deucalion deviennent des hommes, celles jetées par Pyrrha des femmes. La Terre est repeuplée par les ancêtres des peuples grecs, les races dorienne et éolienne, les Achéens et les Ioniens. La mythologie rejoint l’histoire.

Si Prométhée vit encore, soyez sûr qu'il veille sur nous




L’Atlantide selon Platon !

L’Atlantide selon Platon 

Le philosophe grec Platon est notre première source d’information sur l’Atlantide. Voici un résumé de ce qu’il en dit dans le Timée :

Poséïdon, père d'Atlas, fondateur de l'Atlantide. Sculpture à Copenhague.

« L’océan Atlantique était navigable en ce temps-là ; car, face au détroit que vous autres Grecs appelez « les colonnes d’Héraklès » s’étendait une île plus vaste que la Libye du Nord et l’Asie réunies ; de là, il était possible aux voyageurs de gagner les autres îles, puis de ces îles la totalité du continent qui, de l’autre côté, entoure l’océan. Là-bas s’étend un océan véritable, et la terre qui l’entoure peut être appelée continent au plein sens du terme. » Ne dirait-on pas la description d’une île proche de l’Amérique ?

Le   philosophe grec Platon est le premier auteur à évoquer<br /><br /><br /><br /><br />
ce continent   perdu. Les Egyptiens le connaissaient sous le nom d'Amenta. Platon   l'appelle l'Atlantide.

Ce continent était-il connu de tout temps ? « Or, sur cette île de l’Atlantide, existait une confédération de rois, puissance énorme et merveilleuse, qui avait de l’importance sur l ‘île ainsi que sur beaucoup d’autres îles, et sur certaines parties du continent ; de plus, à partir des terres situées à l’intérieur du détroit, ils régnaient sur la Libye jusqu’à l’Egypte, et sur l’Europe jusqu’à la Toscane ». 

On notera que le plan de Poséidopolis décrit par Platon reproduit fidèlement le dessin de la croix celtique. De là à penser que la croix celtique est un pur souvenir de Poséidopolis, je franchis ce pas sans souci

Dans plusieurs livres, Platon mentionne l’Atlantide, ainsi nommée d’après le titan Atlas, fils du Ciel et de la Terre et frère du Temps.  Il évoque sa capitale Poséidopolis, ainsi nommée d’après son fondateur le dieu Poséidon, l’égal de Zeus. Voici sa description :  « Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l’entrée du canal du côté de la mer. » 

On notera que le plan de Poséidopolis décrit par Platon reproduit fidèlement le dessin de la croix celtique. De là à penser que la croix celtique est un pur souvenir de Poséidopolis, il n’y a qu’un pas que je franchis sans souci. Quant aux rabougris nazillons qui s’imaginent que la croix celtique justifie leur idéologie merdeuse, ils se préparent une lourde déconvenue.

Platon,

Dans le Timée, Platon raconte comment les Athéniens défirent les troupes atlantes. Et dans un autre dialogue, le Critias, il décrit l’imposante Atlantide, son port, ses palais et ses lois. Alléchant propos. Hélas, la fin du Critias est manquante. Personne ne sait si Platon a laissé le manuscrit inachevé, ou si la fin s’est perdue depuis lors. Les hellénistes sont persuadés que Platon a inventé l’Atlantide, mais les philosophes en doutent : Platon n’est pas coutumier du fait.

D’ailleurs il n’est pas le seul à en parler : ce continent disparu hantait la mémoire des anciens Egyptiens, qui l’appellaient Amenta et le situaient loin vers l’ouest. Platon est plus précis. Pour lui, cette île de la taille d’un continent occupait toute la partie centrale de l’océan Atlantique. Ses sommets émergés seraient Madère, les Canaries, les Açores et les Bermudes. La mer des Sargasses se serait formée suite à son engloutissement, à l’emplacement qu’elle occupait avant de s’abîmer au fond de l’océan.

La dorsale atlantique

Toutefois, si le continent décrit  par Platon avait existé, à l’endroit où il le situe, c’est à dire en plein Atlantique, les fonds marins en auraient conservé la trace. Or, au centre de l’Atlantique, on ne trouve qu’une dorsale, chaîne sous-marine dont les sommets émergeants sont les Açores et d’autres îles, dont l’Islande. D’origine volcanique, les dorsales sont un élément clé de la tectonique des plaques. Ces montagnes en formation parcourent le fond de tous les océans.

Aux dires des géologues, il n’y a pas de possibilité que la dorsale atlantique ait pu s’entrouvrir pour avaler un continent. Pourtant il existe de fortes présomptions que des terres aient été englouties dans l’Atlantique. Ainsi en 1898 « le câble transatlantique d’Irlande à Terre-Neuve se rompit au fond de l’océan par trois mille mètres de fond, à huit cents kilomètres au large des Açores. On envoya immédiatement sur les lieux un navire spécialisé pour remonter le câble et le réparer.

Sur un tesson de poterie, rêver d'un labyrinthe, ou bien de la capitale d'Atlantide, conforme à la description de Platon…

C’est alors qu’en draguant le fond pour retrouver le câble, le grappin remonta du fond de la mer un échantillon de roche qui n’aurait jamais dû se trouver là. Cette roche était en effet de la tachylite, une sorte de lave vitrifiée qui ne peut se cristalliser qu’à l’air libre mais jamais sous l’eau. Or la tachylite se désintègre dans l’eau de mer en moins de 15.000 ans, donc la montagne sous-marine était émergée il y a moins de 15000 ans. » Ce volcan est-il une partie de l’Atlantide engloutie ?

Si beaucoup ont mis en doute la parole de  Platon, beaucoup d’autres l’ont pris au sérieux. Proclus déclare : « La fameuse Atlantide n’existe plus, mais il n’est guère possible de douter qu’elle existât jadis. » L’historien Strabon écrivait, en se référant aux travaux de Poseidonius : « Il est fort possible que l’histoire concernant l’île d’Atlantide ne relève pas de l’imagination. » S’agissant de localiser le continent disparu, les hypothèses les plus invraisemblables ont été avancées au cours des siècles.

Le détroit de Gibraltar

La dernière en date situe le continent englouti au ras du détroit de Gibraltar, les colonnes d’Héraklès pour Platon. C’est la thèse du géologue français Jacques Collina-Girard, qui a découvert un haut fond au large du Cap Spartel, juste au débouché du détroit de Gibraltar. Selon lui, ce haut fond était découvert avant la montée des eaux qui a marqué la fin de la dernière glaciation. Il aurait alors formé une île de quatorze kilomètres sur cinq. Trop petit ! Et trop proche des colonnes d’Héraklès. 
Bien essayé, mais il faut chercher encore. Pas de malaise, depuis Dogger Bank dans la mer du Nord jusqu’à la mer de Chine, depuis le golfe du Mexique jusqu’à l’île de Pâques, toutes les localisations ont été proposées pour l’Atlantide. Pierre Benoît l’imagine enfouie sous les sables du Sahara. Barjavel la situe sous les glaces du Pôle Sud. Jules Verne et Jacobs la voient au fond des mers, dans une vaste caverne souterraine. Chacun veut apporter sa pierre à l’édifice, tant est fort le mythe d’une civilisation glorieuse.

L’Atlantide n’est pas perdue, elle gît quelque part au fond de notre inconscient collectif où elle semble règner pour toujours. Peut-être parce que c’est arrivé plus d’une fois ? D’où les vestiges, un peu partout, qu’on retrouve sous les flots, les glaces ou les sables : Santorin, Dogger Bank, Massif de l’Atlas, Antarctique, Pays Yoruba, Takla-Makan, golfe du Mexique, océan Indien, Pacifique…

Telle la capitale de l'Atlantide, que Platon appelle Poséidopolis, cette vue d'artiste nous montre une ville aux canaux concentriques, comme Amsterdam




Le cacao, l'aliment des dieux !

Le cacao, l'aliment des dieux !


Le cacao a une histoire bien remplie et a toujours occupé une place importante dans les sociétés et civilisations qui l’ont utilisé.

Rapide retour sur son histoire...


Le cacaoyer commença à être cultivé sur les terres du Mexique par ceux que l’on pense avoir été les premiers humains à déguster le cacao sous forme de boisson, les Olmèques (1500 à 400 av. J.-C.). Sa culture s’est ensuite étendue aux populations Mayas et Aztèques. La fève a été utilisée de plusieurs façons: comme unité monétaire, comme perception d'impôts ou encore comme offrandes. Sa consommation sous forme de boisson est restée un privilège réservé aux classes supérieures mais ses vertus revigorantes et réconfortantes étaient dès lors déjà connues.


Ce n’est qu’au XVIème siècle que le cacao est découvert par les espagnols et suit ensuite son expansion à travers tout l’Europe.
À l’origine, le chocolat était utilisé pour ses vertus médicinales, comme Anthelme Brillat-Savarin le disait: «Qu’est-ce que la santé? C’est du chocolat!».
Ce sont les Européens qui ont commencé à mélanger le cacao avec du sucre raffiné pour le rendre moins amer et s’adapter aux goûts des Occidentaux. Nous savons maintenant que le sucre réduit les propriétés médicinales du cacao, c’est pourquoi il est préférable de le consommer le plus noir possible et au mieux cru.
Mais quelles sont alors ses propriétés?


La fève de cacao mûre contient plus de 200 substances favorables à la santé. En plus de contenir du magnésium, du fer, de la vitamine C, le cacao contient:
- de la théobromine
Ce composé chimique est le principal ingrédient stimulant du cacao si non-torréfié. Il a un effet doux et stimulant durable ayant une action positive sur l’humeur et rendant légèrement euphorisante. Ce composé est également lipolytique, en d’autres termes, le cacao nous aide à brûler les graisses, alors allons-y gaiement!
- des anti-oxydants
Le cacao est l’une des sources les plus riches en anti-oxydants en se plaçant devant le vin rouge, le thé vert, les baies d’Açaï et même les baies de Goji!

Ces dix dernières années, des études ont démontré que la consommation de cacao cru ou de chocolat noir peut jouer un rôle important sur notre santé à bien des niveaux. Il est en effet reconnu entre autres comme tonique du coeur et relaxant musculaire grâce à son haut taux de magnésium.
- Jeunesse
Le flavanol, un anti-oxydant contenu dans la fève, aide à garder nos cellules jeunes! C’est un composé combattant les radicaux libres responsables du vieillissement de nos cellules, c’est pourquoi il est bon d’avoir un régime riche en anti-oxydants et le cacao nous y aide!
Santé du cerveau


En plus d’être délicieux, le cacao aide à maintenir notre mémoire et notre capacité de concentration en favorisant le flux sanguin cérébral.


- Santé du cœur
Les flavanols, parmi toutes leurs autres qualités, ont la particularité de maintenir la tension artérielle et la circulation sanguine à des niveaux réduits, ils font également baisser le taux de «mauvais cholestérol», aident à diminuer les risques de formation de caillots et améliorent l’élasticité des vaisseaux sanguins.


- Santé de la peau


En favorisant le flux sanguin, les anti-oxydants aident à une meilleure hydratation de la peau qui lui apportent élasticité et éclat. Selon une étude effectuée par le Dr. Williams en 2009 (University of the Arts, London), une consommation régulière de chocolat aux propriétés préservées (cru) confère à la peau des propriétés photoprotectrices donc protégerait votre peau des rayons UV. Mangez du chocolat et faites-vous des masques faciaux au cacao cru, vous serez resplendissants(es)!

Les anti-oxydants sont en effet la star du cacao mais d’autres composés sont également actifs et bénéfiques pour nous:

- L’anandamine
Avez-vous déjà participé au cours Les mystères du chocolat cru chez Crudessence? Après 3 heures de dégustations, tout le monde sort du cours complètement euphorique et disons-le... un peu «high»! Rien d’illégal, on vous l’assure! La coupable: l’anandamine, une molécule qui influence le contrôle émotionnel et vous donne ce sentiment de bonheur!

Aphrodisiaque!

Et oui, c’est bien connu, le chocolat est bon pour beaucoup de choses mais c’est également un aphrodisiaque puissant! En effet, le cacao stimule les organes reproducteurs et comme il est vasodilatateur il permet aux hommes une force accrue dans les ébats amoureux. On ne se demande plus pourquoi le chocolat est offert pour la St-Valentin...


Source : https://www.crudessence.com



Les gardiens du rocher de Sigirîya !

Les gardiens du rocher de Sigirîya


Sigirîya, appelé aussi Simhagîri, rocher du lion, est un site archéologique majeur, ancienne capitale royale du Sri Lanka. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO et se situe dans le centre du pays à 160 kilomètres de Colombo.

Avant les aménagements de Kassapa, le site avait déjà été occupé comme le montrent des graffiti retrouvés dans une grotte, ainsi que le bouddha couché de treize mètres datant du IIe siècle av. J.-C.

Cet immense rocher culminant à 370 mètres de hauteur et aux parois abruptes joue le rôle d'impressionnantes murailles !
Sigirîya abrite la forteresse palais du roi Kassyapa, qui vint s’y réfugier à la fin du Ve siècle après avoir tué son père et chassé son frère du royaume. Perchée au sommet d’un gigantesque monolithe rouge, cette forteresse a servi de décor à une des scènes d’Indiana Jones…
Les ‘’gardiens’’ des lieux…
Ces fameux gardiens, ne mesurent que quelques centimètres, mais ils sont des milliers, des centaines de milliers, ces gardiens ce sont des frelons !


Lorsque le visiteur se trouve sur la terrasse de la face ouest, il lui suffit de regarder en l'air, environ 70 mètres au-dessus, sur le côté ouest-nord-ouest de la paroi, pour voir d'énormes masses brunes collées à la paroi. Il s'agit d'essaims géants de frelons, dont le plus gros mesure plus de 7 mètres de haut sur 3 de large. De temps à autre, les frelons attaquent…
Les ‘’gardiens’’ des lieux attaquent généralement avant le dernier niveau, juste avant l’ascension entre les pattes du lion…


Une nuée de centaines de milliers d'insectes noircit le ciel et assaille les visiteurs d'où l'utilité des cages grillagées qui servent de refuges aux touristes et aux guides lors d'une telle attaque. Celles-ci sont assez fréquentes, mais aucun décès ni accident grave n'est jamais survenu depuis l'ouverture du site aux touristes.

Le gouvernement cinghalais, à plusieurs reprises, a tenté d'exterminer ces essaims. À grand renfort d'insecticide et de répulsif, tous les essaims et les frelons furent détruits une première fois. L'année suivante, ceux-ci s'étaient reconstitués, encore plus gros et le nombre de frelons s'était accru d'autant. Et ceci deux années de suite !
Depuis, les autorités ont décidé qu'il était inutile de tenter de déloger ces hôtes à la mauvaise réputation et que le mieux à faire était de les laisser tranquilles. Il fut alors décidé d'installer des cabanes grillagées pour protéger les visiteurs et les locaux en cas d'attaque.
La légende ne tarda pas à naître, les frelons sont considérés par les Cinghalais comme les gardiens de Sigirîya et lorsqu'ils attaquent c'est que ceux qui veulent monter ne sont pas les bienvenus.


Le système d'irrigation du site de Sigirîya est particulièrement complexe et avancé pour l'époque (Ve siècle), le réservoir qui alimente le réseau est situé à plus de dix kilomètres du site et la canalisation souterraine qui permet l'acheminement de l'eau débouche seulement 50 centimètres plus bas que le niveau du réservoir, soit une pente de 1 sur 20 000.

Il est cependant avéré que les Cinghalais furent toujours d'excellents techniciens et en avance de plusieurs siècles au niveau des systèmes hydrauliques et d'irrigations. Les jets d'eau de Sigirîya sont emblématiques de ce savoir, à titre de comparaison les premiers jets d'eaux à Versailles ne furent inaugurés que plus d'un millénaire après ceux de Sigirîya.

L'autre particularité est l'acheminement de l'eau au sommet du rocher, soit plus de 350 mètres au-dessus du niveau du réservoir. Par un ingénieux système de citerne et de différence de pression, l'eau n'avait besoin d'aucune intervention humaine pour jaillir au sommet dans la grande citerne qui alimentait tout d'abord la piscine, puis l'eau s'écoulait dans une autre citerne plus petite qui alimentait jardins et bâtiments.