Autrefois, la Mékerra
« Autrefois, la Mékerra » est un récit romancé qui, sur fond de parler pied-noir - le pataouète - arrache au passé des souvenirs qui s'entrechoquent, s'emboîtent et se traduisent par une série d'anecdotes écrites comme des « nouvelles » et une galerie de portraits souvent truculents, toujours hauts en couleur.L'auteur tente ici de recréer le « climat » du Sidi-Bel-Abbès de son enfance heureuse au bord de la Mékerra, l'oued traversant sa ville...
Le sang de la liberté
Carnet de guerre tenu par un caporal fourrier pendant la Première Guerre mondiale. Il raconte les combats auxquels il a participé (Verdun, Chemin des Dames, etc.) et témoigne du quotidien des soldats sur le front et dans les tranchées.
Mythe et images de la Légion étrangère
La Légion étrangère est créée par le roi Louis-Philippe en 1831. Tour à tour héros mythique infiniment romantique et mercenaire sans foi ni loi, les deux images du Légionnaire dans l'imaginaire du public évoluent parallèlement. A travers l'étude de la presse, de la littérature, de la chanson et du cinéma, l'auteur étudie l'évolution de la manière dont le public imagine la Légion étrangère, le légionnaire et l'interaction qu'il existe entre ces représentations et l'image que l'institution souhaite donner d'elle-même.
Snorri: Fils de Viking
Voulez-vous connaître la beauté des fjords, la vie rude et forte des Vikings ? Suivez le destin de Snorri, Viking de douze ans ! Petit-fils d'Ivar, chef du peuple de Lade, le garçon voit sa vie basculer : Harald aux beaux cheveux, ambitieux, assoiffé de pouvoir, veut la place d'Ivar. A n'importe quel prix ! Que vont devenir Snorri et ses amis, la jeune Freydis, dans cette lutte fratricide où révolte et guerre riment avec exil et puissance ? Des mers froides du Nord aux doux rivages de France, Snorri tient son cap, pour être le digne fils du Viking ! Bruno Robert, chef scout-marin, nous livre un récit remontant aux origines de la région qu'il aime tant, la Normandie !
Chronique D'un Voyage Dans Le Rif Marocain
Il s'agit d'un récit de voyage le long du RIF Marocain en 2009. Ce témoignage sincère et spontané brosse un portrait des gens rencontrés et relate les sensations éprouvées le long de cette cote encore sauvage du Maroc.
Médium Et Somnambule...
Une petite fille somnambule déambulant la nuit sur les terres d'un Marquis, un radiateur fou qui poursuit un chat, une comtesse errant sans fin dans son manoir de Châteauvieux, le tremblement de terre d'Izmir en Turquie ressenti en direct à Nice, une pendaison dans l'Ariège, une maladie diagnostiquée au travers d'un tableau, parler l'araméen et débiter à toute allure des équations mathématiques pendant le sommeil... Sans oublier une expérience de télépathie sous contrôle médical pour la télévision... Les nuits de Graziella ne sont vraiment pas de tout repos, ses journées non plus d'ailleurs ! Si vous aimez l'insolite raconté avec humour, ce livre vous plaira, d'autant plus que ces histoires sont rigoureusement authentiques.
Salade de Méduse: Polar baroque
Un cadavre mutilé est découvert sur la plage d'Antibes, c'est celui du conservateur du musée Grimaldi, où un vol de tableaux a été commis. Une série de disparitions vient compliquer les choses, et de vieilles histoires boueuses, datant de la guerre d'Indochine, remontent à la surface (comme le fameux hold-up de la banque de Saïgon, jamais élucidé).En parallèle, les dieux et monstres oubliés de l'antique Ligurie se réveillent et interviennent dans la vie des hommes, actionnés par une secte mystérieuse qui ourdit un complot cosmique.Au bout du compte, la seule question qui vaille d'être posée est la suivante : l'inspecteur Godard et le commissaire Job, aidés du moine-médecin taoïste Liao Dang, sauront-ils sauver le Monde de l'invasion programmée des images virtuelles ?. Au fil d'une écriture du XXIème siècle, mêlant prose polardesque et poésie, l'auteur prend le lecteur par la main et l'emmène jusqu'à l'improbable rivage de l'océan du rêve, « au grand bal des constellations ». Il n'en reviendra pas.
La Ville noire
Au " Trou-d'Enfer ", les usines de coutellerie et de papeterie usent le prolétariat dans un vacarme assourdissant. Mais un ouvrier habile et intelligent peut espérer quitter la fournaise de la vallée pour gagner la ville haute, là où la bourgeoisie coule des jours plus aisés. C'est le cas d'Etienne Lavoute, dit Sept-Epées, fier travailleur qui rêve de s'accomplir loin de la servitude des hauts fourneaux. Mais il doit composer avec l'amour qu'il porte à Tonine, car la jeune papetière n'a, elle, qu'un désir : soulager la misère des prolétaires. La Ville noire est, en 1860, un des premiers romans du XIXe siècle à situer ses personnages et son intrigue au cœur du monde du travail, un quart de siècle avant Germinal, d'Emile Zola.
Les Rapegons de Sainte-Victoire
Lumières étourdissantes, saveurs épicées, vents capricieux, senteurs éphémères, cigales agaçantes... Nous voici au milieu des garrigues, face à la plus féerique des montagnes : Sainte-Victoire. Dans un style imagé et alerte saupoudré de mots de chez lui, l'auteur nous régale de quelques-uns des moments qui ont émaillé son enfance insouciante puis son adolescence. En le suivant dans ses escapades et ses descriptions, nous nous immisçons au cœur de la nature et découvrons son village. Avec tendresse et pudeur, il nous fait partager ses passions, ses bonheurs, ses chagrins... Les principaux personnages ayant jalonné son parcours servent de prétexte à des moments d'émotion, à des anecdotes croustillantes, jusqu'à la rencontre de la " Parisienne ". Parallèlement, il nous détaille les traditions d'une région de plus en plus érodée par les assauts extérieurs. Avant que le souffle de cette belle et ancienne " Provincia Romana " ne s'évanouisse ou que son âme ne soit irrémédiablement dénaturée, Michel Bernascolle vous propose une balade à travers " sa Provence ". Prenez un moment pour cheminer à ses côtés dans les paysages cézanniens. Vous reviendrez l'esprit ragaillardi et les chaussettes serties de " rapegons ".
C'est arrivé un jour, Volume 1
Victime d’un accident, Françoise Moreau est dans le coma, mais elle reste consciente. Déclarée morte, elle assiste impuissante à son propre enterrement...
En 1915, le Capitaine Marchal reçoit une lettre qui lui a été adressée en 1798 par Napoléon Bonaparte...
À Sonora, le soleil tape sur les têtes en ce mois d’août 1970. Le Shérif est appelé au secours par monsieur Weble, terrorisé par un serpent qui a fait son apparition dans la lunette des toilettes...
La princesse Tovarov, échappée de la Russie révolutionnaire, ruinée, se souvient avoir acheté dix-sept ans auparavant une maison à Monaco pour y organiser, un soir de nouvel an, le bal du « demi-monde ».
Le Mystère de Pompéi
64 après JC : Labius, talentueux peintre romain, se rend à Pompeï afin de décorer la nouvelle demeure d'un riche magistrat, L. Suedius Vicarius. Ce dernier s'efforce de relever la ville après le tremblement de terre de 62 qui a ravagé la cité. Comme beaucoup de patriciens, il souhaite faire orner les murs de sa villa par l'un des artistes les plus célèbres et les plus novateurs de l'empire.
Labius se met au travail, peignant de somptueuses fresques dans la résidence de son hôte. Mais d'étranges événements viennent troubler la vie de la cité. Une série d'agressions d'une rare violence sont commises contre des représentants du pouvoir de Rome dans cette colonie, tandis que des slogans hostiles à la cité de Romulus fleurissent sur les murs lézardés.
Malgré des signes inquiétants, Labius se laisse gagner par la douceur de vivre et le climat généreux de la petite métropole. Mais, surtout, il est envoûté par la belle Romula Popidia, une élégante patricienne, dont l'intérêt pour les roches et la montagne qui surplombe la ville étonne les pompéiens.
Alors que les années passent et que Labius s'établit à Pompéi, la mystérieuse organisation secrète continue d'agir dans l'ombre, allant toujours plus loin dans l'escalade de la violence. Cette fois, c'est un questeur de l'empire, L. Ceius Mortemus, qui est assassiné. Qui sera la prochaine victime ? Comment réagira l'empereur Néron ? Tandis que le mystère s'épaissit, le Vésuve, qui domine la cité, semble agité par les colères du dieu Vulcain.
J'ai vécu le surnaturel
Comment dialoguer avec les morts, revivre sa naissance,retrouver son alimal-totem ou visiter ses chakras?
Marc Menant nous livre ici, dans un style direct, sans tricherie, le récit de son enquête menée pendant plusieurs mois au contact des médiums, magnétiseurs, chamans, guérisseurs et autres tenants du surnaturel. Il a ainsi pu mesurer les étonnantes capacités radiesthésiques des sourciers et des magnétiseurs, sans négliger les immersions dans les domaines de la voyance, du spiritisme et de la réincarnation.
Pour cette démarche authentique, Marc Menant n'a pas hésité à jouer lui-même le rôle de cobaye, ce qui est une première dans le domaine de l'irrationnel. Sous le regard de Jacques Mandorla, il s'est prêté au jeu de ses interlocuteurs au risque de découvrir sur lui des vérités insoupçonnées...
Treize expériences inédites qui plongent le lecteur dans l'univers mal connu et souvent méprisé du surnaturel et l'invitent à porter un regard neuf et critique sur les phénomènes du paranormal.
La Petite Fadette
Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre "besson". Après "La Mare au diable" et "François le Champi", c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorche. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
Juliette et le paysan rouge
Le récit nous plonge au cœur d'un village du vignoble bordelais. Dans l'enthousiasme de l'après-guerre, une jeune adolescente, Juliette Delfour, prisonnière des coutumes, a résolu de s'instruire. Elle affronte les difficultés inhérentes à sa condition, mais encore à l'hostilité déconcertante de son père vigneron, militant communiste, soldat en réserve de la révolution. La situation se complexifie sous l'influence de personnages à la fois déterminés et ambigus, Jean Le Garlic, partagé entre la générosité et le rêve, Barrière, le chef admiré qui subjugue le paysan rouge et Marguerite Delfour, l'épouse effacée qui se révèle gardienne de la mesure et du bon sens. Les relations entre les communistes, le voisinage et la famille se trament dans la quotidienneté sur la scène rurale, mais l'irruption d'un militant étranger crée de nouvelles interrogations. Dans le conflit entre la tradition souveraine et l'utopie d'un changement glorieux, Juliette et le paysan rouge vivent des épreuves qui, au lieu de les réduire, affermissent leur position et génèrent un lourd secret pour chacun d'eux. Pourtant, les contradictions les plus douloureuses s'allègent de clins d'œil à la comédie humaine. Délivreront-ils la jeune impatiente de connaître et du bonheur d'aimer ? L'histoire se termine peu après la mort de Staline ; elle rapporte comment les mots d'ordre de Moscou parviennent au fond de la campagne française et comment ils sont interprétés pour soutenir l'exercice du militantisme. Le rappel des événements politiques accompagne les attitudes retenues ou détournées que l'auteur s'attache à éclaircir dans un domaine de recherche voilé par le goût ou la raison du secret. Françoise Espagnet oriente son regard vers ceux que bien souvent l'histoire n'appréhende que par masses. Elle en extrait des individualités qui, détournant les soumissions, parviennent à s'affirmer au prix d'un combat tenace, silencieux pour les uns, ouvert pour d'autres. Toute similitude avec des personnes existantes ou ayant existé n'est qu'imagination ou hasard.
Au camp de Bizerte: Journal d'un Juif tunisien interné sous l'Occupation allemande, 1942-1943
Même si la situation des juifs de Tunisie durant la Seconde Guerre mondiale ne peut se comparer au sort de leurs coreligionnaires vivant dans l'Europe hitlérienne, eux aussi eurent à subir, dès le 30 novembre 1940, la discrimination raciale et l'injustice. Avec l'arrivée sur le sol tunisien des troupes d'occupation allemandes en novembre 1942, la situation s'aggrave considérablement. 6 décembre : les responsables de la communauté sont informés du fait que la population juive va être soumise au travail obligatoire. Jacob André Guez a 24 ans lorsqu'il est arrêté puis transféré au camp de Bizerte, le plus important des camps de travail de Tunisie, où il sera retenu prisonnier jusqu'à son évasion. Chaque jour de détention, il note sur de petits bouts de papier ce qui deviendra son journal de captivité. Retrouvé récemment, non modifié, ce témoignage a conservé toute son authenticité.
Les prodigieuses batailles du bailli de Suffren
Le dernier récit maritime de Paul Chack, publié en 1944 dans une édition de prestige, eut une existence éphémère dans le contexte de l'époque. Il constitue pourtant la digne suite de Marins à la bataille, réédité en 2001 par le Gerfaut, où l'auteur promettait, après que Suffren fut devenu commandant des forces navales dans l'océan Indien: " Et ce sera l'immortelle campagne des Indes, menée de février 1782 à juin 1783. " Voici donc, dans une collection accessible à tous les lecteurs, Les Prodigieuses Batailles du bailli de Suffren, enfin exhumées d'un profond oubli, ce qui leur confère un parfum d'inédit. À Madras, Provédien, Négapatam, Trincomalé, Goudelour, Suffren éparpille les Anglais dont la supériorité navale met pavillon en berne. Pour les Français, les choses sont entendues si l'on devait retenir un marin parmi les héros grâce auxquels, à défaut de marine constante, nous eûmes nos heures de gloire, ce serait Suffren, bailli de l'ordre de Malte, personnage truculent, brossé avec une verve dont on ne retrouvera l'équivalent que plus tard chez... Frédéric Dard. Ventru, cramoisi, hirsute, pittoresque et gueulard, le franc-parler du Provençal évoquant " les Ponantais, les mange-beurre et les reste-à-terre " ne nous démentira pas : " Les pisseurs d'encre et les briqueurs de parquet de Versailles vont gueuler à mes chausses. Je vois d'ici la lettre, coup de pied au cul emmiellé de politesses ! " Pourtant les Ponantais ainsi rabroués n'en voulurent pas au gaillard indiscipliné, car sept bâtiments portèrent successivement son nom. Aujourd'hui, il y a pratiquement toujours un Suffren sur l'eau pour honorer la mémoire du grand marin.
Les Petits Secrets de la Pension Mimosas: Antoine chez les mamies
Antoine, un garçon de douze ans, passe un été extraordinaire dans une pension pour personnes âgées, où sa mère officie en tant que concierge. Avec Mme Collonge, la terrible gouvernante, Sandrine, la jeune et jolie infirmière et, surtout, son amie, la vieille et sage Mme Jacot, Antoine en apprendra plus sur la vie que s'il avait fait le tour du monde. L'histoire est racontée par le jeune héros sur un ton frais, parfois cru, souvent tendre. Riche en anecdotes, péripéties et rebondissements, entre larmes et fous rires, de petites tragédies en épisodes cocasses, le récit porte un éclairage chaleureux sur le temps qui passe, sur la vie et sur la fin de vie. Inspiré par les propres souvenirs de l'auteur, qui effectua jadis de nombreuses missions en tant qu'aide-soignant dans un EAIS, ce récit constitue un bel hommage aux aînés et une passerelle entre les générations.
La Suisse peut-elle se défendre seule ?
Un petit pays, qui manque de matières premières et importe une grande partie de ses biens de consommation, et ne supporterait donc pas un blocus étanche, peut-il se défendre seul contre un envahisseur puissant et déterminé? Par ailleurs, la neutralité est-elle compatible avec des conversations d’états-majors, officieuses ou officielles, visant à une collaboration militaire avec un Etat tiers, dans l’hypothèse d’une invasion de la Suisse? Cette question récurrente depuis les guerres de Bourgogne sous-tend la crise que l’armée suisse connaît aujourd’hui. Les réponses de l’auteur se veulent celles que pourrait donner un homme d’Etat ou encore un haut responsable militaire, et non celles d’experts ou de juristes préoccupés de couper les cheveux en seize ou par leur carrière.
Richard de Confignon: chevalier de cœur et d'épée
Voix d'outre-tombe sortie d'un manuscrit médiéval miraculeusement préservé, le chevalier Richard de Confignon se confie avec générosité et sincérité pour évoquer, à la veille de sa mort survenue en 1391, sa vie, ses joies, ses peines, ses espoirs et ses déceptions. Son récit conte sans détours sa jeunesse, ses années d'apprentissage, les guerres, qui l'amenèrent à combattre tant au service régulier des comtes de Genève et de Savoie que comme croisé, les parties de chasse, les ambassades, les intrigues de cour et même les enquêtes policières qu'il eut à mener. " L'épervier du Genevois ", surnom du chevalier aime tout autant 'narrer ses amours, ses amitiés, qu'évoquer ses ennuis financiers, la maladie et la mort. Cette autobiographie constitue un témoignage foisonnant et poignant de la vie quotidienne d'un chevalier au coeur du XIVe siècle. Une véritable épopée qui nous entraîne des forêts giboyeuses du Salève aux champs de bataille de la Turquie, des austères châteaux alpins aux salles resplendissantes du Louvre.
L'héritage de Lacuzon
Dans une auberge cachée au fond d'une combe jurassienne, un musicien retrouve l'inspiration et devient ce qu'il avait toujours rêvé d'être. Au même endroit trois siècles et demi plus tôt, un jour de 1636, son destin est révélé à celui qui va devenir le plus grand héros de la résistance franc-comtoise contre l'envahisseur français au XVIIe siècle. Ce roman raconte les combats de Lacuzon et ses compagnons contre les puissantes armées de Louis XIII et de Louis XIV, les souffrances oubliées de la Franche-Comté et, de nos jours, le combat d'un homme pour tenter de comprendre l'incompréhensible. A des siècles de distance des destins se recoupent.
La Gentiane: L'aventure de la fée jaune
Qui n'a pas admiré, au cours d'une promenade en été, les hampes majestueuses des gentianes jaunes qui peuplent à profusion les pâturages d'altitude ? Pourtant ce ne sont ni la majesté de la plante ni la beauté des. fleurs qui intéressent l'homme, mais sa partie cachée, la racine. Depuis des temps immémoriaux, cette racine a été reconnue pour ses propriétés thérapeutiques tant en Chine qu'en Orient ou en Europe. Progressivement, elle a quitté l'officine des pharmaciens pour conquérir le palais des gourmets avertis, offrant sa saveur inimitable aux liqueurs, apéritifs et digestifs, puis aux préparations culinaires. Mais, à aucun moment et quel que soit l'usage que l'on en fait, la gentiane n'a perdu ses vertus thérapeutiques. Mieux : la pharmacie et la médecine d'aujourd'hui confirment l'observation empirique des anciens et lui découvrent de nouvelles applications. Ce livre raconte l'histoire de la gentiane jaune, une plante mythique au même titre que l'absinthe, l'anis ou le quinquina. Elle est aussi un véritable phénomène de société intimement associée, depuis le milieu du XIXe siècle, au démarrage et au développement de la réclame, puis de la publicité dans toute l'Europe.