ELIOT George – Livres Audio
ELIOT, George – Le Moulin Sur La Floss
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 21h 46min | Genre : Romans
La famille Tulliver et ses deux enfants, Tom et Maggie, mènent une vie simple et heureuse au moulin de Dorlcote, sur les bords de la Floss, mais une série de malheurs – causés par le tempérament bouillant et coléreux du meunier – va bientôt s’abattre sur la famille et la réduire à la misère. Le roman analyse surtout l’impact des ces épreuves sur Tom, très proche de sa cadette, mais conscient de sa supériorité masculine, et Maggie, enfant puis adolescente un peu fantasque et indisciplinée, très sensible, fort intelligente et soucieuse de son indépendance. Tom forcera Maggie à interrompre sa relation d’amitié amoureuse avec Philip Wakem, le fils de celui que leur père tient pour responsable de sa ruine. Un second écart de conduite, bien plus grave que le premier, lui vaudra non seulement de perdre l’amour de son frère bien-aimé, mais d’être mise au ban de la société. Tandis que celle-ci exalte les valeurs familiales, elle voue à l’échec toute tentative d’émancipation féminine.
Le dénouement spectaculaire du roman n’a cessé depuis sa parution en 1860 – un an avant Silas Marner et onze ans avant Middlemarch – de diviser la critique et les lecteurs, et si Le Moulin sur la Floss n’est pas le meilleur roman de George Eliot, il demeure le plus lu, et Proust l’admirait beaucoup.
Le dénouement spectaculaire du roman n’a cessé depuis sa parution en 1860 – un an avant Silas Marner et onze ans avant Middlemarch – de diviser la critique et les lecteurs, et si Le Moulin sur la Floss n’est pas le meilleur roman de George Eliot, il demeure le plus lu, et Proust l’admirait beaucoup.
Traduction : Alexandre-François D’Albert-Durade (1804-1886).
ELIOT, George – Silas Marner
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 8h 14min | Genre : Romans
Publié en 1861, Silas Marner est de tous les romans de George Eliot le plus court et, en apparence, le plus simple. Cependant, par le biais d’une histoire qui ressemble à un conte de fée, il présente l’expression la plus concentrée de sa morale et une tentative hautement sophistiquée de traduction des valeurs religieuses traditionnelles en termes purement humains. George Eliot avait perdu la foi de son enfance, mais néanmoins, cette oeuvre témoigne d’ « une sorte d’ordre supérieur, de providence puissante qui fait de notre mal l’instrument incompréhensible de notre bien » (Marcel Proust), et efface la perte de l’or par le gain de l’amour.
Le roman conte l’histoire de Silas Marner, un tisserand d’une ville du nord de l’Angleterre, qui est ignominieusement exclu de sa communauté religieuse très sectaire pour avoir été faussement accusé de vol. Plein d’amertume, il renie sa foi en Dieu et part s’installer dans le lointain village rural de Raveloe, dans les Midlands où, fuyant ses semblables, il ne vit que pour son travail et sombre dans l’avarice. Jusqu’au jour où son trésor lui est volé et, un peu plus tard, une petite fille aux cheveux d’un blond éclatant apparaît mystérieusement dans son humble chaumière…
Traduction : Auguste Malfroy (18?-19?).
ELIOT, George – Middlemarch (Livres 5 À 8)
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 16h 15min | Genre : Romans
Le second volume de Middlemarch continue de dérouler lentement les vicissitudes de la vie des deux couples précédemment mis en vedette. Le sinistre Casaubon meurt, léguant à Dorothée son énorme fortune, mais par le biais d’un testament-piège destiné à assurer la séparation définitive de Dorothée et de Ladislaw. Le docteur Lydgate, en butte à l’hostilité de ses confrères et abandonné par nombre de ses patients, connaît de graves problèmes d’argent qui l’obligent à s’endetter. Loin de le soutenir dans cette épreuve Rosemonde, sa femme, se détache égoïstement de lui en l’accablant de reproches, et n’a qu’une idée en tête : quitter Middlemarch. Elle souffre du départ de leur ami Ladislaw, qu’elle imagine secrètement épris de sa personne. Pour sa part, un troisième couple, mieux assorti, celui de Fred Vincy et de Mary Garth, parviendra en vainquant bien des obstacles à contracter un mariage heureux. Une quatrième intrigue se profile avec l’apparition inopinée d’un certain Raffles, une vieille connaissance du banquier Bulstrode. Après l’avoir fait chanter pour lui extorquer de l’argent, il déclenche un énorme scandale en mourant dans des conditions suspectes, qui achèvent de ruiner la réputation de Lydgate, non sans avoir au préalable révélé l’origine criminelle de la fortune de Bulstrode et dévoilé l’identité, jugée peu recommandable, des parents de Ladislaw.
Middlemarch souligne la condition peu enviable des femmes à la période pré-victorienne. Elle est néanmoins acceptée et jugée normale, par les intéressées, exception faite de Dorothée (et dans une certaine mesure Rosemonde), dont l’intelligence et la grandeur d’âme suscitent l’admiration de tous, mais dont l’indépendance d’esprit est sévèrement jugée par ses proches et l’opinion publique en général.
Middlemarch souligne la condition peu enviable des femmes à la période pré-victorienne. Elle est néanmoins acceptée et jugée normale, par les intéressées, exception faite de Dorothée (et dans une certaine mesure Rosemonde), dont l’intelligence et la grandeur d’âme suscitent l’admiration de tous, mais dont l’indépendance d’esprit est sévèrement jugée par ses proches et l’opinion publique en général.
J’ai pensé que ceux d’entre vous qui connaissent l’anglais auraient plaisir à entendre deux extraits du roman en version originale. Vous trouverez à la fin de la liste des fichiers mp3 le premier chapitre et la conclusion (durée : 41min).
Traduction : M.-J. M. (1890).
ELIOT, George – Middlemarch (Livres 1 À 4)
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 16h 31min | Genre : Romans
Middlemarch, paru en 1871-1872, est considéré comme l’un des grands chefs-d’oeuvre de la littérature anglaise, voire de la littérature mondiale. Ce long roman de George Eliot (pseudonyme masculin de Marian Evans (1819-1880)), comporte des intrigues multiples, mais expose surtout les difficultés de deux couples. Dorothée Brooke, jeune fille belle et intelligente mais un tantinet naïve, épouse par idéalisme Edouard Casaubon, pasteur rigide et pédant, de vingt-sept ans son aîné, dont elle souhaite ardemment assister les savantes recherches sur l’origine commune des mythes anciens. Cette union mal assortie tourne vite au désastre, mais Dorothée trouve du réconfort auprès du jeune Will Ladislaw, un petit-cousin de Casaubon. Par dépit, ce dernier va s’ingénier à contrecarrer cette amitié naissante et semblera prendre un plaisir quasi sadique à humilier et à torturer moralement sa jeune épouse, longtemps docile et soumise mais qui finira cependant par regimber. De son côté, Rosemonde Vincy, fille du maire de Middlemarch et célèbre pour sa beauté, jette son dévolu sur Tertius Lydgate, jeune et ambitieux médecin récemment installé dans la ville, lequel succombe à son charme et ne tarde pas à l’épouser. De nombreux chapitres de ce premier volume décrivent en outre les préoccupations de Fred Vincy, frère de Rosemonde, qui ayant interrompu ses études mène une vie oisive et dissipée en attendant, espère-t-il, d’hériter de la fortune considérable et des terres d’un vieil oncle en fin de vie, Pierre Featherstone, qui feront de lui un vrai « gentleman » et le dispenseront de choisir une profession.
Les vies de ces personnages, et de bien d’autres, ont pour toile de fond les bouleversements politiques et sociaux d’une période clé de l’histoire d’Angleterre, à savoir les deux années précédant la grande Réforme de 1832, qui allait étendre quelque peu le droit de vote et permettre enfin à de grands centres tels que Birmingham et Manchester d’être représentés au Parlement.
Les vies de ces personnages, et de bien d’autres, ont pour toile de fond les bouleversements politiques et sociaux d’une période clé de l’histoire d’Angleterre, à savoir les deux années précédant la grande Réforme de 1832, qui allait étendre quelque peu le droit de vote et permettre enfin à de grands centres tels que Birmingham et Manchester d’être représentés au Parlement.
Traduction : M.-J. M. (1890).