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samedi 10 mars 2018

FÉVAL Paul – Livres Audio !

                  FÉVAL Paul – Livres Audio                


FÉVAL, Paul – Contes De Bretagne

Donneuse de voix : Christiane-Jehanne | Durée : 5h 45min | Genre : Contes

Hortensia
Ce recueil Contes de Bretagne se compose :
- d’une Introduction, Job-Misère :
« Ceux qui ont voyagé par les sentiers étroits, mêlés, croisés, qui se coupent, qui se bifurquent, qui se replient sur les landes du pays de Redon, comme le volumineux et bizarre paraphe d’un garde-notes de l’ancien régime, ont pu rencontrer parfois le vieux Jobin de Guer, que les bonnes gens de l’Ille-et-Vilaine appellent indifféremment Job-Misère ou Job le Rôdeur.
[...]
Ce n’est pas un mendiant. Il ne demande rien.
[...]
Les paysans lui offrent une botte de foin dans la grange, l’été ; l’hiver, un coin de la salle commune et place à table.
Il paie cela en histoires racontées aux veillées… »
- Et de trois contes :
Le Joli Château
Nous sommes dans les environs de Dinan.
« Il était une fois un gentilhomme qui avait nom M. de Plougaz. Il était seigneur de Coquerel, Coatvizillirouët, Kerambardehzre et autres lieux. Son château de Coquerel était bien le plus beau qu’on pût voir à dix lieues à la ronde et même plus loin. On en parlait en Bretagne et aussi à Paris… »
Anne des Îles.
Ceci se situe en mer d’Iroise, la Pointe du Raz, les îles de Sein et d’Ouessant offrent leur décor grandiose.
« Il y a bien longtemps, près du lieu où fut bâtie la ville d’Audierne, au département du Finistère, en Bretagne, il y avait un village dont on ne sait plus le nom. Ses dernières maisons touchaient à la grève et baignaient dans le flot le galet de leurs murailles quand venaient les grandes marées d’équinoxe. D’un côté du village était la mer, de l’autre la lande : la lande aride comme la mer, immense comme elle… »
La Femme blanche des marais.
Nous voici près de Redon et de Malestroit, la rivière de l’Oust, affluent de la Vilaine, est le théâtre des agissements d’une bien étrange Femme blanche.
« C’est, dit-on, une noble châtelaine, madame Ermengarde de Malestroit, qui revient visiter de nuit ses anciens domaines, et glisse, sans radeau ni barque, sur les eaux tranquilles des marais de l’Oust. Elle est grande, belle, majestueuse. Son corps est souple et ondule avec grâce au souffle de la brise. Sa longue chevelure se déploie et l’entoure comme un vaste manteau… »
Des notes insérées informent de quelques croyances ou coutumes bretonnes.
Illustration : Photo personnelle « Hortensia ».
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Introduction.

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FÉVAL, Paul – Les Habits Noirs

Donneur de voix : Gustave | Durée : 86h 43min | Genre : Romans

Paul Féval
Paul Féval (1817-1887) est l’auteur de plus de 200 volumes, dont de nombreux romans populaires édités en feuilletons, qui rivalisèrent avec ceux de Balzac ou Alexandre Dumas. Dans la tradition des mystères urbains, Les Habits noirs sont une œuvre monumentale contant la lutte de divers héros en bute à une société secrète. La peinture sociale est ici effacée au profit de l’aventure.
Le premier épisode, le plus connu, a été diffusé en feuilletons par l’ORTF dès 1967 : c’est celui du fameux brassard ciselé, qui fait accuser l’armurier André Maynotte, lequel va poursuivre une vengeance digne de Monte-Cristo. D’autres suivent cependant, pas toujours dans l’ordre chronologique, mêlant une même galerie de personnages à de nouvelles figures.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FÉVAL, Paul – Les Habits Noirs (Tome 1)

Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 20h 28min | Genre : Romans

Les Habits noirs
Auteur à succès notamment connu pour Le Bossu, Paul Féval a écrit le cycle des Habits noirs qui donnera lieu à 8 titres. Grand roman-feuilleton, il tient le lecteur en haleine du début à la fin.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FÉVAL, Paul – La Ville-Vampire

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 5h 20min | Genre : Romans

Paul Féval - La Ville-vampire
Les vampires de La Ville-vampire symbolisent les forces du mal dans nos sociétés. Leurs pouvoirs et leurs attributs tiennent du délire (dons d’ubiquité, de dédoublements, de métamorphoses) dans ce roman qui est une caricature de la conception du fantastique de la romancière anglaise Ann Radcliffe (ici personnage surnommé « Elle » ou « Anna ») qui ne pouvait s’empêcher de donner une explication rationnelle à tous les événements étranges qu’elle décrivait. Dans La Ville-vampire, Paul Féval, tout au contraire, crée un monde quasi surréaliste dans lequel la logique n’a aucune place. Tout dans ce pastiche est grotesque et grand-guignolesque. L’humour est féroce et l’imagination « hénaurme » comme aurait dit Flaubert…
Attention ! Mr Goelzi est peut-être tout près de vous !
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FÉVAL, Paul – Le Médecin Bleu

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 46min | Genre : Nouvelles

Le Médecin bleu
Un épisode de la guerre des Chouans. En l’année 1794, le citoyen Saulnier est médecin en Bretagne ; on l’appelle Le Médecin bleu à cause de ses opinions républicaines et les Chouans du pays le tolèrent parce qu’il est compétent professionnellement et que Sainte, sa fille, est objet de respect et d’amour de la part de tous. Une nouvelle insurrection se produit qui détruit tous les liens familiaux et amicaux dans ce coin perdu près de Redon.
« Elle avait nom Sainte, et entrait dans sa quatorzième année ; mais ceux qui ne la connaissaient point, en voyant son enfantin sourire et la candeur angélique de son front, lui auraient donné deux ans de moins. Parfois, pourtant, quand elle était loin de la foule, et qu’elle donnait son âme à cette rêverie que souffle la solitude, on aurait pu voir son grand œil bleu s’animer sous les cils à demi-baissés de sa paupière. [...] En Bretagne, où tout est matière à superstitieux pressentiments, ce nom de Sainte et la précoce mélancolie qui assombrissait aussi parfois, sans motif, ce radieux visage d’enfant, semblaient un présage de mort prochaine. Quand elle passait, les paysans se découvraient, et les femmes tiraient leur plus belle révérence. »
Paul Féval a revu et corrigé la première version de sa nouvelle, après sa conversion au catholicisme en 1876, ce qui pourrait expliquer la surabondance des grands sentiments et la fin mélodramatique de cette histoire.
Écouter un extrait : Chapitres 01 à 04.

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FÉVAL, Paul – La Mort De César

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Nouvelles

César
Une histoire patriotique bretonne opposant, en 1793, une famille de Ci-devant à une troupe de soldats républicains.
Le début : « Afin que le lecteur n’aille point se fourvoyer, nous dirons tout de suite que notre héros, à part son trépas malheureux, n’a rien de commun avec le vainqueur de Pharsale. [...] Il eût été réellement fort difficile de trouver un plus beau chien que César, – car César était un chien. »
La fin : « Quand un visiteur s’étonne, le vieux Lapierre s’empresse de saisir l’occasion, et raconte comment César vainquit en combat singulier un limier de la Convention, et fut assassiné par un républicain, à l’instar de son homonyme impérial. »
La Mort de César.
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FÉVAL, Paul – Claire, Ou La Tapisserie

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 25min | Genre : Nouvelles

Claire, ou La Tapisserie
Une histoire crédible et sérieuse… qui tourne à la farce et où tout finit bien (1878).
« Quand il abaissa son flambeau, les moindres détails de la tapisserie étaient gravés dans sa mémoire. [...]
La lune se cacha derrière un nuage ; tout rentra dans l’obscurité. Raymond était brave jusqu’à exagérer l’audace ; en outre, imbu des doctrines de l’époque, il croyait en Dieu tout au plus et se moquait volontiers de ce qui n’est pas matériellement explicable. Pourtant il passa plusieurs heures, l’épée à la main, immobile contre le lit, pour se tenir le plus loin possible de la fantastique apparition. Au bout de ce temps, il ouvrit doucement la fenêtre, et sautant dans le jardin, respira bruyamment comme un homme débarrassé d’un écrasant fardeau. »
Claire, ou La Tapisserie.
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FÉVAL, Paul – Le Bossu

Donneuse de voix : Plume | Durée : 23h 40min | Genre : Romans

Épée
Fin du 17e siècle. Le règne de Louis XIV touche à sa fin. Non loin des Pyrénées, à Caylus-Tarrides, Henri de Lagardère, jeune soldat écervelé mais virtuose de l’épée découvre un complot visant à attirer le duc Philippe de Nevers dans un traquenard et à le tuer ainsi que la fille qu’il a eue avec Aurore de Caylus, fille du seigneur local. Lagardère se range aux côtés de Nevers mais il ne peut empêcher un mystérieux individu masqué de frapper le duc à mort. Il réussit cependant à sauver la petite fille et s’enfuit en Espagne. Vingt ans plus tard, Lagardère est de retour à Paris, bien décidé à venger Nevers et à rendre à sa fille son nom et sa position dans le monde. L’assassin de Nevers, Philippe de Gonzague, est devenu un seigneur puissant et prêt à tout pour mettre la main sur l’héritage de Nevers. Il est entouré d’une cour d’hommes dévoués corps et âmes, dont un bossu bien énigmatique.
L’œuvre la plus connue de Féval est un pur roman de cape et d’épée empli de grands sentiments et d’actions chevaleresques, servi avec le style plein d’ironie et une galerie de personnages secondaires dont les pitreries donnent une vraie tonalité humoristique au récit.
Illustration : Épée de la salle militaire au musée saint Rémi, photo de G. Garitan (licence Cc-By-Sa-3.0).
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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Tous nos livres audio gratuits pour Paul Féval :


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FEUILLET Octave – Livres Audio !

            FEUILLET Octave – Livres Audio            


FEUILLET, Octave – Honneur D’artiste

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 5h 20min | Genre : Romans

Honneur d'artiste
Extrait : « Si la Révolution nous a enlevé nos privilèges et même nos tètes, elle n’a pu nous enlever les bénéfices de ce que vous appelez, je crois, l’atavisme… c’est-à-dire, en vieux français, la qualité d’un sang qui s’est distillé et raffiné dans nos veines de génération en génération pendant cinq ou six cents ans… C’est ce sang-là, mon cher maître, qui se révolte, malgré nous, quand on le mélange avec du sang… plus jeune… plus pur peut-être, – mon Dieu je ne dis pas le contraire… – mais qui, enfin, n’est pas de la même essence ni du même azur… En conséquence, ce n’est pas l’usage aujourd’hui, plus qu’avant la Révolution, qu’une fille noble épouse un industriel… un savant… un écrivain… un artiste, fussent-ils du premier mérite… On voit peut-être quelquefois des femmes titrées épouser des poètes ou des artistes… mais ce sont des princesses étrangères !… En France, la chose est à peu près sans exemple… et n’allez pas supposer, mon cher monsieur Fabrice, que cette exclusion ait le moindre côté blessant pour ceux qui en sont l’objet… personne au monde n’aime et ne goûte plus que nous les poètes et les artistes… Nous en faisons avec le plus grand plaisir ornement de nos tables, l’intérêt et l’agrément de nos salons… mais nous ne les épousons pas !… »
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FEUILLET, Octave – Julia De Trécœur (Version 2)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 2h 30min | Genre : Romans

Julia de Trécœur
Extrait :
« Elle releva sa traîne, qui la gênait, et pria sa mère de la fixer avec des épingles. Pendant ce temps, elle s’occupait elle-même activement : il y avait sur la cheminée et sur les consoles des vases remplis de fleurs et de verdure ; elle y puisait de ses mains alertes, et, posée devant une glace, elle piquait et entrelaçait pêle-mêle dans ses cheveux magnifiques des fleurs, des herbes, des grappes, des épis, tout ce qui venait sous ses doigts. La tête chargée de cette couronne épaisse et frissonnante, elle vint se placer au milieu du salon.
- Allez, mon ami ! dit-elle à M. de Moras.
Il joua la tarentelle, qui débutait par une sorte de pas de ballet lent et solennel que Julia mima avec ses airs souverains, déployant et reployant comme des guirlandes ses bras d’almée ; puis, le rythme s’animant de plus en plus, elle frappa le parquet de ses pas rapides et redoublés avec la souplesse sauvage et le sourire épanoui d’une jeune bacchante : brusquement elle termina par une glissade prolongée qui l’amena toute palpitante devant M. de Lucan, assis en face d’elle.
Là, elle fléchit un genou, porta d’un geste soudain ses deux mains à ses cheveux, et, secouant en même temps sa tête penchée, elle fit tomber sa couronne en pluie de fleurs aux pieds de Lucan, en disant de sa plus douce voix, sur le ton d’un gracieux hommage :
- Monsieur ! »
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FEUILLET, Octave – Un Mariage Dans Le Monde

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 3h 48min | Genre : Romans

Un mariage dans le monde
Extrait : « Vous avez cru être, monsieur, un mari modèle, et à beaucoup d’égards vous en étiez un : je vous rends cet hommage ; mais vous aviez pourtant avec la foule banale de vos confrères un point commun, c’était de vous faire une idée très nette des devoirs que le mariage imposait à votre femme, et une idée très vague de ceux qu’il vous imposait à vous-même. Le mariage n’est pas un monologue : c’est une pièce à deux personnages. Or vous n’aviez étudié qu’un rôle, et ce n’était pas le vôtre. Vous êtes trop sincère, monsieur, pour ne pas convenir que votre conception personnelle du mariage était simplement celle-ci : ajouter aux douceurs habituelles de votre vie un accessoire agréable dans la personne d’une femme honnête et gracieuse qui ornât votre maison, qui perpétuât votre nom et vous apportât enfin, sans trop vous déranger, un supplément de confort et de respectabilité. Vous vous êtes beaucoup préoccupé, comme tout votre sexe, de trouver à Paris, en province, en Chine, cette femme merveilleuse qui devait faire tous les sacrifices et n’en exiger aucun. Vous ne l’avez pas trouvée, et personne ne la trouvera, car cet oiseau rare que vous rêvez tous, – la femme d’intérieur, – suppose un oiseau plus rare encore, – c’est un homme d’intérieur. »
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FEUILLET, Octave – Le Curé De Bourron

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 30min | Genre : Nouvelles

Galerie de Diane, Librairie du Château de Fontainebleau
« Cette année-là (1869), précisément, l’empereur (Napoléon III) et l’impératrice devaient passer à Fontainebleau toute la saison d’été. Quand Leurs Majestés apprirent que le bibliothécaire (Octave Feuillet) était campé en garçon dans son vaste appartement, elles eurent l’extrême bonté de le faire inviter à s’asseoir chaque jour à leur table. Je profitai pendant près de trois mois de cette bonne grâce souveraine, et il m’est resté de cette intimité quotidienne un fonds de souvenirs d’une douceur et d’une tristesse incomparables. Ces souvenirs étaient écrits au jour le jour. Le moment n’est pas venu, s’il doit venir jamais, de les livrer au public qu’il me soit permis seulement d’en détacher un épisode, parmi les moins intimes. »
Le Curé de Bourron est l’histoire sans prétention de la mention de deux souvenirs indépendants : le rôle de Feuillet comme intermédiaire pour faire obtenir au brave curé Pougeois de Bourron (près de Fontainebleau) quelques rouleaux d’or pour l’édition de son manuscrit et surtout le plaisir pour l’auteur de rappeler sa familiarité éphémère avec l’Empereur et l’Impératrice.
Il note naïvement d’ailleurs « Comme un vieillard que je suis maintenant, je me suis laissé entraîner par mes souvenirs, et me voilà loin du curé de Bourron. J’y reviens. »
Illustration : Galerie de Diane, Librairie du Château de Fontainebleau, par Sebastien Bouthillette (licence Cc-By-Sa-3.0).
Le Curé de Bourron.
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FEUILLET, Octave – La Petite Comtesse (Version 2)

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 3h 27min | Genre : Romans

Petite Comtesse
Georges, provisoirement à la campagne, écrit à son ami Paul ses journées, son travail dans les ruines d’une abbaye, et sa piquante rencontre avec une petite Comtesse originale.
« […] J’ai trente-cinq ans, et il ne suffit plus, Dieu merci, du coup d’œil plus ou moins bienveillant d’une femme pour troubler la sérénité de mon âme. »
Il lui faudra, en effet, trop de temps, hélas, pour comprendre qu’il en est amoureux.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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FEUILLET, Octave – Histoire D’une Parisienne

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 3h 2min | Genre : Nouvelles

Histoire d'une Parisienne
C’est l’histoire d’un « ange », bien élevé par sa mère mais mal marié par sa mère.
Cette histoire commence et se termine ainsi :
« Il serait excessif de prétendre que toutes les jeunes filles à marier sont des anges ; mais il y a des anges parmi les jeunes filles à marier. [...] La conclusion de cette histoire trop véritable est que, dans l’ordre moral, il ne naît point de monstres : Dieu n’en fait pas ; – mais les hommes en font beaucoup. – C’est ce que les mères ne doivent pas oublier. »
Écouter un extrait : Première Partie.

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FEUILLET, Octave – Monsieur De Camors

Donneuse de voix : Christine Treille | Durée : 8h 49min | Genre : Romans

Monsieur de Camors
« Le matérialisme n’est une doctrine d’abrutissement que pour les sots ou pour les faibles : assurément je ne lis dans son code aucun des préceptes de la morale vulgaire, de ce que nos pères appelaient la vertu ; mais j’y lis un grand mot qui peut suppléer à bien d’autres, l’honneur, c’est-à-dire l’estime de soi. Il est clair qu’un matérialiste ne peut être un saint ; mais il peut être un gentilhomme, c’est quelque chose. Vous avez d’heureux dons, mon fils ; je ne vous connais qu’un devoir au monde, c’est de les développer largement et d’en jouir avec plénitude. Usez sans scrupule des femmes pour le plaisir, des hommes pour la puissance, mais ne faites rien de bas. »
Monsieur de Camors saura-t-il, auprès des femmes qu’il aime et des hommes dont il use, préserver cet honneur ? C’est ce que ce roman d’Octave Feuillet, « le Musset des familles », écrit en 1867, nous raconte avec beaucoup de sensibilité et de magnifiques portraits.
Écouter un extrait : Introduction.

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FEUILLET, Octave – La Petite Comtesse

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 3h 45min | Genre : Romans

Château du Rozel
L’héroïne de La Petite Comtesse, œuvre publiée en 1857 un an avant Le Roman d’un jeune homme pauvre est une jeune veuve évaporée, à l’air dévergondé, aimant être courtisée et danser, et ne semblant pas capable d’éprouver une passion véritable et de devenir une épouse sérieuse.
Le roman est constitué de 8 lettres écrites du 15 septembre au 18 octobre, du château du Rozel par Georges à son ami intime Paul B. à qui il ne cache rien et fait confidence de ses relations avec « la petite comtesse ». C’est l’évolution des sentiments des deux cœurs qui est le sujet de ce texte mi-romantique, mi-réaliste, écrit dans le style élégant et discret d’Octave Feuillet, spécialiste de la psychologie féminine comme l’attestera aussi Julia de Trécœur.
« – Mon cœur a éclaté, Paul ; je lui ai dit tout, ma passion, mes regrets, mes remords ! J’ai couvert de baisers ses mains tremblantes, son front glacé, ses cheveux humides… J’ai répandu dans sa pauvre âme brisée tout ce que l’âme d’un homme peut contenir de tendresse, de pitié, d’adoration ! Elle a su que je l’aimais ; elle n’a pu en douter !
Elle m’a écouté avec ravissement.
- C’est maintenant, m’a-t-elle dit, c’est maintenant qu’il ne faut pas me plaindre. Jamais je n’ai été si heureuse de ma vie. Je ne méritais pas cela… Je ne puis rien souhaiter de plus… rien espérer de mieux… je ne regretterai rien. »
Et le drame se termine comme Roméo et Juliette ou Tristan et Yseult.
Écouter un extrait : Chapitres 01 à 03.

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