FÉVAL Paul – Livres Audio
FÉVAL, Paul – Contes De Bretagne
Donneuse de voix : Christiane-Jehanne | Durée : 5h 45min | Genre : Contes
Ce recueil Contes de Bretagne se compose :
- d’une Introduction, Job-Misère :
« Ceux qui ont voyagé par les sentiers étroits, mêlés, croisés, qui se coupent, qui se bifurquent, qui se replient sur les landes du pays de Redon, comme le volumineux et bizarre paraphe d’un garde-notes de l’ancien régime, ont pu rencontrer parfois le vieux Jobin de Guer, que les bonnes gens de l’Ille-et-Vilaine appellent indifféremment Job-Misère ou Job le Rôdeur.
[...]
Ce n’est pas un mendiant. Il ne demande rien.
[...]
Les paysans lui offrent une botte de foin dans la grange, l’été ; l’hiver, un coin de la salle commune et place à table.
Il paie cela en histoires racontées aux veillées… »
« Ceux qui ont voyagé par les sentiers étroits, mêlés, croisés, qui se coupent, qui se bifurquent, qui se replient sur les landes du pays de Redon, comme le volumineux et bizarre paraphe d’un garde-notes de l’ancien régime, ont pu rencontrer parfois le vieux Jobin de Guer, que les bonnes gens de l’Ille-et-Vilaine appellent indifféremment Job-Misère ou Job le Rôdeur.
[...]
Ce n’est pas un mendiant. Il ne demande rien.
[...]
Les paysans lui offrent une botte de foin dans la grange, l’été ; l’hiver, un coin de la salle commune et place à table.
Il paie cela en histoires racontées aux veillées… »
- Et de trois contes :
Le Joli Château
Nous sommes dans les environs de Dinan.
« Il était une fois un gentilhomme qui avait nom M. de Plougaz. Il était seigneur de Coquerel, Coatvizillirouët, Kerambardehzre et autres lieux. Son château de Coquerel était bien le plus beau qu’on pût voir à dix lieues à la ronde et même plus loin. On en parlait en Bretagne et aussi à Paris… »
« Il était une fois un gentilhomme qui avait nom M. de Plougaz. Il était seigneur de Coquerel, Coatvizillirouët, Kerambardehzre et autres lieux. Son château de Coquerel était bien le plus beau qu’on pût voir à dix lieues à la ronde et même plus loin. On en parlait en Bretagne et aussi à Paris… »
Anne des Îles.
Ceci se situe en mer d’Iroise, la Pointe du Raz, les îles de Sein et d’Ouessant offrent leur décor grandiose.
« Il y a bien longtemps, près du lieu où fut bâtie la ville d’Audierne, au département du Finistère, en Bretagne, il y avait un village dont on ne sait plus le nom. Ses dernières maisons touchaient à la grève et baignaient dans le flot le galet de leurs murailles quand venaient les grandes marées d’équinoxe. D’un côté du village était la mer, de l’autre la lande : la lande aride comme la mer, immense comme elle… »
« Il y a bien longtemps, près du lieu où fut bâtie la ville d’Audierne, au département du Finistère, en Bretagne, il y avait un village dont on ne sait plus le nom. Ses dernières maisons touchaient à la grève et baignaient dans le flot le galet de leurs murailles quand venaient les grandes marées d’équinoxe. D’un côté du village était la mer, de l’autre la lande : la lande aride comme la mer, immense comme elle… »
La Femme blanche des marais.
Nous voici près de Redon et de Malestroit, la rivière de l’Oust, affluent de la Vilaine, est le théâtre des agissements d’une bien étrange Femme blanche.
« C’est, dit-on, une noble châtelaine, madame Ermengarde de Malestroit, qui revient visiter de nuit ses anciens domaines, et glisse, sans radeau ni barque, sur les eaux tranquilles des marais de l’Oust. Elle est grande, belle, majestueuse. Son corps est souple et ondule avec grâce au souffle de la brise. Sa longue chevelure se déploie et l’entoure comme un vaste manteau… »
« C’est, dit-on, une noble châtelaine, madame Ermengarde de Malestroit, qui revient visiter de nuit ses anciens domaines, et glisse, sans radeau ni barque, sur les eaux tranquilles des marais de l’Oust. Elle est grande, belle, majestueuse. Son corps est souple et ondule avec grâce au souffle de la brise. Sa longue chevelure se déploie et l’entoure comme un vaste manteau… »
Des notes insérées informent de quelques croyances ou coutumes bretonnes.
Illustration : Photo personnelle « Hortensia ».
FÉVAL, Paul – Les Habits Noirs
Paul Féval (1817-1887) est l’auteur de plus de 200 volumes, dont de nombreux romans populaires édités en feuilletons, qui rivalisèrent avec ceux de Balzac ou Alexandre Dumas. Dans la tradition des mystères urbains, Les Habits noirs sont une œuvre monumentale contant la lutte de divers héros en bute à une société secrète. La peinture sociale est ici effacée au profit de l’aventure.
Le premier épisode, le plus connu, a été diffusé en feuilletons par l’ORTF dès 1967 : c’est celui du fameux brassard ciselé, qui fait accuser l’armurier André Maynotte, lequel va poursuivre une vengeance digne de Monte-Cristo. D’autres suivent cependant, pas toujours dans l’ordre chronologique, mêlant une même galerie de personnages à de nouvelles figures.
FÉVAL, Paul – Les Habits Noirs (Tome 1)
Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 20h 28min | Genre : Romans
Auteur à succès notamment connu pour Le Bossu, Paul Féval a écrit le cycle des Habits noirs qui donnera lieu à 8 titres. Grand roman-feuilleton, il tient le lecteur en haleine du début à la fin.
FÉVAL, Paul – La Ville-Vampire
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 5h 20min | Genre : Romans
Les vampires de La Ville-vampire symbolisent les forces du mal dans nos sociétés. Leurs pouvoirs et leurs attributs tiennent du délire (dons d’ubiquité, de dédoublements, de métamorphoses) dans ce roman qui est une caricature de la conception du fantastique de la romancière anglaise Ann Radcliffe (ici personnage surnommé « Elle » ou « Anna ») qui ne pouvait s’empêcher de donner une explication rationnelle à tous les événements étranges qu’elle décrivait. Dans La Ville-vampire, Paul Féval, tout au contraire, crée un monde quasi surréaliste dans lequel la logique n’a aucune place. Tout dans ce pastiche est grotesque et grand-guignolesque. L’humour est féroce et l’imagination « hénaurme » comme aurait dit Flaubert…
Attention ! Mr Goelzi est peut-être tout près de vous !
Attention ! Mr Goelzi est peut-être tout près de vous !
FÉVAL, Paul – Le Médecin Bleu
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 46min | Genre : Nouvelles
Un épisode de la guerre des Chouans. En l’année 1794, le citoyen Saulnier est médecin en Bretagne ; on l’appelle Le Médecin bleu à cause de ses opinions républicaines et les Chouans du pays le tolèrent parce qu’il est compétent professionnellement et que Sainte, sa fille, est objet de respect et d’amour de la part de tous. Une nouvelle insurrection se produit qui détruit tous les liens familiaux et amicaux dans ce coin perdu près de Redon.
« Elle avait nom Sainte, et entrait dans sa quatorzième année ; mais ceux qui ne la connaissaient point, en voyant son enfantin sourire et la candeur angélique de son front, lui auraient donné deux ans de moins. Parfois, pourtant, quand elle était loin de la foule, et qu’elle donnait son âme à cette rêverie que souffle la solitude, on aurait pu voir son grand œil bleu s’animer sous les cils à demi-baissés de sa paupière. [...] En Bretagne, où tout est matière à superstitieux pressentiments, ce nom de Sainte et la précoce mélancolie qui assombrissait aussi parfois, sans motif, ce radieux visage d’enfant, semblaient un présage de mort prochaine. Quand elle passait, les paysans se découvraient, et les femmes tiraient leur plus belle révérence. »
Paul Féval a revu et corrigé la première version de sa nouvelle, après sa conversion au catholicisme en 1876, ce qui pourrait expliquer la surabondance des grands sentiments et la fin mélodramatique de cette histoire.
FÉVAL, Paul – La Mort De César
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Nouvelles
Une histoire patriotique bretonne opposant, en 1793, une famille de Ci-devant à une troupe de soldats républicains.
Le début : « Afin que le lecteur n’aille point se fourvoyer, nous dirons tout de suite que notre héros, à part son trépas malheureux, n’a rien de commun avec le vainqueur de Pharsale. [...] Il eût été réellement fort difficile de trouver un plus beau chien que César, – car César était un chien. »
La fin : « Quand un visiteur s’étonne, le vieux Lapierre s’empresse de saisir l’occasion, et raconte comment César vainquit en combat singulier un limier de la Convention, et fut assassiné par un républicain, à l’instar de son homonyme impérial. »
FÉVAL, Paul – Claire, Ou La Tapisserie
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 25min | Genre : Nouvelles
Une histoire crédible et sérieuse… qui tourne à la farce et où tout finit bien (1878).
« Quand il abaissa son flambeau, les moindres détails de la tapisserie étaient gravés dans sa mémoire. [...]
La lune se cacha derrière un nuage ; tout rentra dans l’obscurité. Raymond était brave jusqu’à exagérer l’audace ; en outre, imbu des doctrines de l’époque, il croyait en Dieu tout au plus et se moquait volontiers de ce qui n’est pas matériellement explicable. Pourtant il passa plusieurs heures, l’épée à la main, immobile contre le lit, pour se tenir le plus loin possible de la fantastique apparition. Au bout de ce temps, il ouvrit doucement la fenêtre, et sautant dans le jardin, respira bruyamment comme un homme débarrassé d’un écrasant fardeau. »
La lune se cacha derrière un nuage ; tout rentra dans l’obscurité. Raymond était brave jusqu’à exagérer l’audace ; en outre, imbu des doctrines de l’époque, il croyait en Dieu tout au plus et se moquait volontiers de ce qui n’est pas matériellement explicable. Pourtant il passa plusieurs heures, l’épée à la main, immobile contre le lit, pour se tenir le plus loin possible de la fantastique apparition. Au bout de ce temps, il ouvrit doucement la fenêtre, et sautant dans le jardin, respira bruyamment comme un homme débarrassé d’un écrasant fardeau. »
FÉVAL, Paul – Le Bossu
Fin du 17e siècle. Le règne de Louis XIV touche à sa fin. Non loin des Pyrénées, à Caylus-Tarrides, Henri de Lagardère, jeune soldat écervelé mais virtuose de l’épée découvre un complot visant à attirer le duc Philippe de Nevers dans un traquenard et à le tuer ainsi que la fille qu’il a eue avec Aurore de Caylus, fille du seigneur local. Lagardère se range aux côtés de Nevers mais il ne peut empêcher un mystérieux individu masqué de frapper le duc à mort. Il réussit cependant à sauver la petite fille et s’enfuit en Espagne. Vingt ans plus tard, Lagardère est de retour à Paris, bien décidé à venger Nevers et à rendre à sa fille son nom et sa position dans le monde. L’assassin de Nevers, Philippe de Gonzague, est devenu un seigneur puissant et prêt à tout pour mettre la main sur l’héritage de Nevers. Il est entouré d’une cour d’hommes dévoués corps et âmes, dont un bossu bien énigmatique.
L’œuvre la plus connue de Féval est un pur roman de cape et d’épée empli de grands sentiments et d’actions chevaleresques, servi avec le style plein d’ironie et une galerie de personnages secondaires dont les pitreries donnent une vraie tonalité humoristique au récit.
L’œuvre la plus connue de Féval est un pur roman de cape et d’épée empli de grands sentiments et d’actions chevaleresques, servi avec le style plein d’ironie et une galerie de personnages secondaires dont les pitreries donnent une vraie tonalité humoristique au récit.
Illustration : Épée de la salle militaire au musée saint Rémi, photo de G. Garitan (licence Cc-By-Sa-3.0).