FERNÁN CABALLERO – Livres Audio
FERNÁN CABALLERO – La Mouette
« Quand le premier ouvrage (La Gaviota – La Mouette) de l’auteur de Lágrimas (Un ange sur la terre) parut, en Espagne, cette publication fut accueillie par le public avec un enthousiasme universel. Voici comment s’exprimait un des critiques les plus compétents de la presse espagnole, D. Eugenio de Ochoa, en terminant un article consacré, dans le journal La España, à l’examen de la Gaviota :
C’est la première lueur d’un beau jour, le premier fleuron de la couronne poétique qui ceindra le front d’un Walter Scott espagnol.
C’est la première lueur d’un beau jour, le premier fleuron de la couronne poétique qui ceindra le front d’un Walter Scott espagnol.
Dans le prologue que Fernán Caballero a placé en tête de la Gaviota, il a déterminé admirablement le point d’où il est parti et le but moral qu’il se propose dans ses ouvrages :
« En composant cette œuvre légère, dit-il, nous n’avons pas eu l’intention de faire un roman, mais de chercher à donner une idée exacte, véritable, de l’Espagne, des mœurs de ses habitants, de leurs caractères, de leurs habitudes.
Nous avons voulu esquisser la vie intime du peuple, dans la haute et la basse classe, peindre son langage, ses traditions et ses légendes. Ce que nous avons recherché, avant tout, c’est de peindre, d’après nature et avec la plus scrupuleuse exactitude, les objets et les personnages mis en scène.
Notre ambition a été de donner une idée, aussi exacte que possible, de l’Espagne et des Espagnols. »
« En composant cette œuvre légère, dit-il, nous n’avons pas eu l’intention de faire un roman, mais de chercher à donner une idée exacte, véritable, de l’Espagne, des mœurs de ses habitants, de leurs caractères, de leurs habitudes.
Nous avons voulu esquisser la vie intime du peuple, dans la haute et la basse classe, peindre son langage, ses traditions et ses légendes. Ce que nous avons recherché, avant tout, c’est de peindre, d’après nature et avec la plus scrupuleuse exactitude, les objets et les personnages mis en scène.
Notre ambition a été de donner une idée, aussi exacte que possible, de l’Espagne et des Espagnols. »
Ce programme, Fernán Caballero l’a religieusement et admirablement rempli dans toutes ses œuvres. »
A.M. Préface de Lágrimas, Un ange sur la terre.
Traduction : Teotimo T. (1882).
FERNÁN CABALLERO – Demi-Poulet
Il existe plusieurs versions de ce conte, qu’on trouve dans plusieurs langues.
Cette version est extraite du roman La Mouette de Fernán Caballero, auteure espagnole du XIXe siècle, dont un autre ouvrage, Un ange sur la terre, se trouve dans la bibliothèque de Littératureaudio.com.
Une grand-mère raconte cette histoire à ses petits-enfants :
« Il y avait autrefois une belle poule qui vivait fort à l’aise dans une ferme, entourée de sa nombreuse famille dans laquelle on pouvait remarquer un petit poulet difforme et estropié. C’était justement celui que sa mère aimait le plus. Les mères sont toujours ainsi. »
Traduction : Teotimo T. (1882).
FERNÁN CABALLERO – Un Ange Sur La Terre
Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 10h 28min | Genre : Romans
À bord du vaisseau qui les emmène de La Havane en Espagne, lors d’une tempête, la mère de la petite Lágrimas (Larmes) meurt et l’enfant se retrouve seule avec son père, le dur et cruel Don Roque. Dès lors l’existence de la jeune fille sera marquée par la souffrance physique et morale, due à son trop tendre caractère et sa grande sensibilité…
Ce qui pourrait paraître un mélodrame dans la plus pure tradition du XIXème est en fait pour Fernán Caballero (pseudonyme de l’auteure Cecilia Böhl de Faber y Larrea (1796-1877)) une trame pour nous offrir une succession de scènes de moeurs, et pour peindre, plutôt que des héros de roman, des portraits de la vie réelle. Même si son discours moral semble aujourd’hui un peu désuet, elle n’a pas son pareil pour décrire la vie quotidienne andalouse et mettre en scène des personnages pittoresques – souvent très drôles – mais tellement humains : la paysanne pleine de bon sens, le nouveau riche et l’avare endurci ou encore les étudiants en pleine vie de bohème…
Où l’on découvrira que le safran n’était pas, en 1853, un condiment apprécié par tout le monde…
Où l’on découvrira que le safran n’était pas, en 1853, un condiment apprécié par tout le monde…
Traduction : Alphonse Marchais (XIXème siècle).
Illustration : Julio Romero de Torres (1874–1930), La Siesta.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire