GOGOL Nicolas – Livres Audio
GOGOL, Nicolas – La Place Ensorcelée
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 30min | Genre : Contes
Les Veillées du hameau près de Dikanka (1832) est un recueil d’une douzaine de contes dont le dernier, La Place ensorcelée est une « histoire véritable racontée par le Sacristain de l’église de ….ski ». Elle a pour héros des tchoumaks (voituriers pour ramener sel ou poissons) qui un jour rencontrent leur vieil ami grand-père dans une bachtane (plantation de melons, pastèques, concombres), font la fête dans un kouren (cabane en chaume), se régalent de galouchki (boulettes de pâte cuite) et pourraient honorer la table d’un Pan (seigneur polonais). Le grand père danse une Kozatchka, perd un peu la tête et fait la rencontre de Satan, vrai sujet du conte « histoire véritable ».
Et Gogol… rigole bien de cette histoire russe.
Traduction : Henri Chirol (1899).
GOGOL, Nicolas – La Nuit De La Saint-Jean
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 55min | Genre : Nouvelles
« Ainsi, le croiriez-vous (Dieu et la sainte Vierge me renient, si cela n’est pas), un jour je parlais de sorcières devant des gens et, parmi eux, il s’est trouvé un luron qui ne croyait pas aux sorcières », dit le conteur…
On est contraint d’y croire en écoutant une desVeillées de l’Ukraine, racontée par un sacristain : La Nuit de la Saint-Jean, histoire vraie de sorcières à rapprocher de La Missive perdue.
Ce récit de Nicolai Gogol a été la principale source d’inspiration du compositeur russe Moussorgski pour son poème symphonique Une nuit sur le mont Chauve.
Traduction : Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936).
GOGOL, Nicolas – La Brouille Des Deux Yvan
Une histoire rocambolesque, picaresque, enlevée, loufoque, d’une absurdité épatante.
Dans la superbe bourgade de Mirgorod « une rue à droite, une autre à gauche » , Yvan (le premier) convoite l’admirable fusil de son excellent ami Yvan (l’autre). Et patatras ! C’est la brouille, que l’intrusion d’une truie, au tribunal, ne va pas arranger…
Traduction : Henri Mongault (1888-1941).
GOGOL, Nicolas – La Missive Perdue
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes
La Missive perdue de Gogol est le dernier des quatre contes du premier tome des Soirées du hameau près de Dikanka (1832), appelées aussi Veillées d’Ukraine, signées par le moujik « éleveur d’abeilles » Roudly Panko.
« Eh bien ! que vais-je donc vous raconter ? ça ne vient pas tout de suite à l’esprit. Ah !oui ! je vais vous dire comment les sorcières
jouèrent avec mon grand-père au dourak. Seulement je vous prierai, messieurs, de ne pas me troubler par des questions, autrement
il en sortirait un salmigondis impossible à servir. »
Précision : Le jeu de dourak est un jeu de cartes où le perdant reste « dourak », c’est-à-dire « crétin, imbécile ».
« Eh bien ! que vais-je donc vous raconter ? ça ne vient pas tout de suite à l’esprit. Ah !oui ! je vais vous dire comment les sorcières
jouèrent avec mon grand-père au dourak. Seulement je vous prierai, messieurs, de ne pas me troubler par des questions, autrement
il en sortirait un salmigondis impossible à servir. »
Précision : Le jeu de dourak est un jeu de cartes où le perdant reste « dourak », c’est-à-dire « crétin, imbécile ».
Traduction : Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936).
GOGOL, Nicolas – Viï
« Viï est une création colossale de l’imagination populaire. On appelle ainsi chez les Petits-Russiens le chef des gnomes, dont les paupières pendent jusqu’à terre. Toute cette nouvelle est une tradition populaire. Je n’ai rien voulu y changer et je la rapporte presque dans la simplicité même où je l’ai entendue raconter. » (Note de Gogol.)
Trois gaillards, étudiants en théologie, philosophie et rhétorique, quittent le séminaire de Kiev, à la fin de l’année scolaire. Perdus dans la plaine ukrainienne, ils trouvent refuge dans la maison d’une vieille femme.
Traduction : Henri Mongault (1888-1941).
GOGOL, Nicolas – Ménage D’autrefois
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 5min | Genre : Nouvelles
« Je ne puis oublier deux petits vieux du siècle passé : ils ne sont plus de ce monde, hélas ! mais la pitié me gagne et j’éprouve toujours au cœur un serrement bizarre en songeant que si le sort m’amène quelque jour devant leur domaine abandonné, je découvrirai peut-être au lieu de chaumières un monceau de décombres, un marécage à la place de l’étang, et sur l’emplacement de leur demeure une douve envahie par les ronces… et rien de plus. Oui, il me suffit d’y penser pour que je me sente triste, affreusement triste à l’avance. »
Et c’est le souvenir émouvant d’Athanase Ivanovitch et de Pulchérie Ivanovna qui est la matière de Ménage d’autrefois où abondent belles descriptions et riches commentaires sur la vie rurale en Russie au temps de Gogol.
Traduction : Henri Mongault (1888-1941).
GOGOL, Nicolas – Les Âmes Mortes
Narrant sur un ton comique les aventures d’un petit escroc dans la Russie provinciale des années 1820, le roman est aussi une troublante dénonciation de la médiocrité humaine, de toutes les tares de la Russie tsariste (corruption de l’administration, misère et ignorance absolues de la paysannerie, oisiveté de la noblesse, etc.)
Le mot « âme » désignait, en Russie, les serfs mâles. C’est le nombre d’âmes qui déterminait la valeur d’une propriété ainsi que l’impôt foncier dont le propriétaire était redevable. Comme les recensements n’étaient effectués que tous les cinq ans, les serfs morts « vivaient » parfois des années dans les registres de l’état ; et les propriétaires payaient un impôt sur ces âmes mortes. Cette absurdité du système avait donné à des escrocs l’idée d’une arnaque au crédit foncier. (Wikipédia)
Traduction : Ernest Charrière (1805-1865).
GOGOL, Nicolas – La Calèche
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 32min | Genre : Nouvelles
Ce n’est ni le Gogol déprimé, ni le mystique maladif qui écrit La Calèche, mais l’humoriste qui nous divertit avec cette amusante histoire où l’alcool joue un rôle déterminant
« À peine assis, il trouva devant lui un verre de punch que, par distraction, il avala d’un trait. Après avoir fait deux robres, il trouva sous sa main un nouveau verre de punch, que, par une nouvelle distraction, il avala également, non sans avoir déclaré :
« Vraiment, messieurs, il est grand temps de me retirer. » [...]
On servit le souper. Les vins n’y furent point épargnés, bien entendu, et Tchertokoutski, qui avait une bouteille à sa droite et une autre à sa gauche, se vit parfois obligé presque inconsciemment de remplir son verre. »
« Vraiment, messieurs, il est grand temps de me retirer. » [...]
On servit le souper. Les vins n’y furent point épargnés, bien entendu, et Tchertokoutski, qui avait une bouteille à sa droite et une autre à sa gauche, se vit parfois obligé presque inconsciemment de remplir son verre. »
Traduction : Henri Mongault (1888-1941).
Illustration : Boris Kustodiev (1878-1927), La Calèche.
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