Nodier Charles – Trésor des Fèves

Dans l’Homme et la fourmi – un conte écologiste avant la lettre – ou dans Sibylle Mérian, l’auteur met à profit son savoir d’entomologiste pour nous donner une leçon de modestie ou nous rappeler que dans la nature la réalité dépasse de loin la fiction !
Nodier n’oublie pas non plus qu’il est bibliothécaire et bibliophile. Dans le Bibliomane, il nous entraîne à sa suite dans une errance érudite à travers divers lieux de Paris parsemés de livres, où il accompagne Théodore, une épave atteint du « typhus des bibliomanes », qui collectionne les livres, non pas pour leur contenu, mais pour leur reliure ! Et il nous fait rencontrer au long de ce périple toute une galerie de personnages, plus ridicules les uns que les autres, qu’il peint à grands traits en exerçant de façon savoureuse sa verve satirique.
Le dernier texte, Polichinelle, s’apparente plutôt à une réflexion, satirique mais aussi politique, sur Guignol et le théâtre de marionnettes vus comme un miroir.

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