Nodier Charles – Jean-François les Bas-Bleus
Nodier Charles – Jean-François les Bas-Bleus : Besançon, 1793. Jean-François Touvet est la risée des enfants de la rue d’Anvers. Surnommé “Jean-François les Bas-Bleus” en raison de la couleur des bas qu’il porte avec son haut-de-chausse, il parle de manière inintelligible, mélange les mots et passe pour un fou. Incapable de répondre aux questions les plus anodines, il excelle en algèbre, en géométrie, en astrophysique et prédit les événements les plus dramatiques qui auront lieu loin de là. Est-ce un somnambule, un fou, un Cagliostro ?
Charles Nodier (1780-1844) a été le centre du mouvement romantique à Paris entre 1824 et 1830. Alliant une grande sensibilité à une imagination riche, il témoigne dans cette nouvelle d’une tendresse pour ce qu’on appelait alors les fous ou simples d’esprit. Son intérêt pour les rêves – le sommeil est l’état le plus lucide de la pensée – le conduit à écrire des contes où le fantastique se mêle à l’émotion et à l’humour. “En attendant, je n’ai pas renoncé à raconter des histoires auxquelles je suis souvent le seul à croire.”
Jean-François les Bas-bleus est suivi de cinq contes du même recueil : Baptiste Montauban, Paul ou la Ressemblance, Lidivine, La Combe de l’Homme mort, Les Fiancés.
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