Stevenson Robert Louis – Olalla, Will du Moulin
Stevenson Robert Louis – Olalla, Will du Moulin : Des histoires d’amours déçues, des rencontres et des coups de foudre font battre les cœurs mais le destin n’est pas au rendez-vous.
Un jeune officier en convalescence rencontre Olalla : « ses yeux s’emparèrent des miens et s’y cramponnèrent, et nous lièrent ensemble comme deux mains jointes. » Mais, dans ce manoir espagnol délabré, au milieu d’un paysage âpre et brûlant, et dans l’étrangeté de cette famille princière recluse, son amour pour Olalla se heurtera à la clairvoyance sacrificielle de cette dernière. Une atmosphère de dissimulation où des tableaux d’ancêtres, des miroirs ternis et des hurlements dans la nuit reflètent les mystères de l’hérédité.
Will, après avoir rêvé d’un « ailleurs » à découvrir, s’est résigné à rester dans les montagnes, à l’écart des bruits du monde, dans un moulin devenu relais fréquenté par les voyageurs, les touristes et les soldats. Y séjourne quelques temps, Marjory, la fille du pasteur : « je n’ai jamais aimé personne autant que vous », réalise Will. Mais sera-t-il capable d’envisager une vie à deux ? Finalement, c’est une autre maîtresse qui l’emmènera, à la fin du chemin… Un texte tendre et lucide sur le fil de la vie.