BAZIN René – Livres Audio
BAZIN, René – La Barrière (Version 2)
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 5h 56min | Genre : Romans
Le roman présente à la fois le cheminement d’un jeune aristocrate anglais qui se convertit au catholicisme et le rôle de la foi dans la formation d’un couple. Il s’agit donc des barrières dressées par la foi, entre le croyant et son milieu ou son (futur) conjoint.
Extrait : « - Nous ne sommes pas les chrétiens que nous paraissons être. Quand toutes nos fantaisies sont satisfaites, nos ambitions préservées ou pourvues, notre fortune à l’abri, ce qui subsiste de la religion qu’on a sacrifiée à tout cela, nous l’appelons religion, christianisme, principes. Quelle est la vérité qui n’a pas été attaquée, chez nous, en effet, et quelle est celle qui a été sérieusement défendue ? Elle est belle, notre religion, mon pauvre ami ! elle est respectable !
- Elle est celle de bien d’autres. J’ai travaillé, voilà mon rôle, pour vous qui me le reprochez aujourd’hui !
- Religion de façade ; religion du dimanche dont on fait bon marché pendant la semaine ; religion de jour, dont on ne se souvient pas la nuit. »
- Elle est celle de bien d’autres. J’ai travaillé, voilà mon rôle, pour vous qui me le reprochez aujourd’hui !
- Religion de façade ; religion du dimanche dont on fait bon marché pendant la semaine ; religion de jour, dont on ne se souvient pas la nuit. »
BAZIN, René – La Terre Qui Meurt (Version 2)
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 4h 11min | Genre : Romans
Témoignage poignant de la vie paysanne à l’entrée du XXe siècle, dans le merveilleux marais vendéen secret et mystérieux.
Extrait :
« Un coup de fouet fit plier les reins à la jument de flèche ; les quatre bœufs baissèrent les cornes et tendirent les jarrets ; le soc, avec un bruit de faux qu’on aiguise, s’enfonça ; la terre s’ouvrit, brune, formant un haut remblai qui se brisait en montant et croulait sur lui-même, comme les eaux divisées par l’étrave d’un navire. Les bonnes bêtes allaient droit et sagement. Sous leur peau plissée d’un frémissement régulier, les muscles se mouvaient sans plus de travail apparent que si elles eussent tiré une charrette vide sur une route unie. Les herbes se couchaient, déracinées : trèfles, folles avoines, plantains, phléoles, pimprenelles, lotiers à fleurs jaunes déjà mêlées de gousses brunes, fougères qui s’appuyaient sur leurs palmes pliées, comme de jeunes chênes abattus. Une vapeur sortait du sol frais surpris par la chaleur du jour. »
« Un coup de fouet fit plier les reins à la jument de flèche ; les quatre bœufs baissèrent les cornes et tendirent les jarrets ; le soc, avec un bruit de faux qu’on aiguise, s’enfonça ; la terre s’ouvrit, brune, formant un haut remblai qui se brisait en montant et croulait sur lui-même, comme les eaux divisées par l’étrave d’un navire. Les bonnes bêtes allaient droit et sagement. Sous leur peau plissée d’un frémissement régulier, les muscles se mouvaient sans plus de travail apparent que si elles eussent tiré une charrette vide sur une route unie. Les herbes se couchaient, déracinées : trèfles, folles avoines, plantains, phléoles, pimprenelles, lotiers à fleurs jaunes déjà mêlées de gousses brunes, fougères qui s’appuyaient sur leurs palmes pliées, comme de jeunes chênes abattus. Une vapeur sortait du sol frais surpris par la chaleur du jour. »
BAZIN, René – De Toute Son Âme
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 7h 22min | Genre : Romans
La lumière de la Loire, présente et vivante à travers ce roman, contraste avec les pages sombres et réalistes de multiples cadres de vie d’hommes et de femmes, autour des années 1880. Or, ce poids si lourd de douleurs physiques et morales est allégé, voire supprimé, par la féminité rayonnante d’Henriette qui, rentrée chez elle, écrivit sur le cahier gris cette seule ligne : « De toute son âme ! » René Bazin exprime ici, comme dans toute son œuvre littéraire, son affirmation de la place essentielle de la femme dans la Cité et la force entraînante de son action face au mal. L’écrivain, observateur-peintre, nous fait revivre l’ardente quête, en cette fin du XlXe siècle, du monde ouvrier pour atténuer sa lourde peine. « Henriette Madiot » – premier titre retenu par l’auteur de ce roman social – rayonne de lumière et de joie profonde car son âme n’est qu’offrande et rédemption.
BAZIN, René – La Barrière
La Barrière est un roman de René Bazin, paru en 1910.
Marie a été élevée avec son cousin, Félicien. Ils sont tombés amoureux l’un de l’autre et désirent se marier. Mais Marie souhaite un foyer chrétien, et Félicien semble avoir perdu la foi.
Reginald est un aristocrate anglais, élevé dans la religion de l’Église anglicane. Il est tenté de se convertir au catholicisme, ce que n’admet pas son père, fidèle à son roi, à sa patrie et à sa religion.
Il s’agit des barrières dressées par la foi entre le croyant et son milieu, et entre des fiancés, lorsque l’un des deux veut un mariage chrétien.
« Je me suis mis dans un cas que je redoutais depuis ce matin : je vous ai déplu. Mais je me devais à moi-même, avant tout, d’être un homme sincère, et de ne pas faire un geste qui ne correspondît pas à ma pensée. Or, j’ai changé. Je ne me sens plus attaché par le lien de la foi commune à notre Église. Ne craignez pas que j’invective contre ceux qui lui demeurent fidèles. Beaucoup me sont trop chers. Mais affirmer une foi que je n’ai plus, faire un geste, oui, même un geste qui serait faux, et formuler un vœu de perpétuité, quand rien, dans ma pensée, n’y correspond, je ne le puis pas ! »
BAZIN, René – Donatienne
La vie est difficile pour les paysans, en Bretagne, au 19ème siècle. Chez les Louarn, métayers du Clos de Ros Grignon, c’est la misère, malgré le travail acharné quotidien. Les dettes s’accumulent.
Pour éviter la saisie de leurs pauvres meubles, Donatienne quitte son mari et ses trois enfants et va se placer comme nourrice à Paris, espérant aider financièrement sa famille.
Mais Paris est une ville si fascinante, avec son luxe, l’argent gagné et dépensé facilement, l’amoralité des autres domestiques, surtout pour une jolie jeune femme qui n’a connu que le travail et les privations, dans un petit village breton.
Pourra-t-elle résister à l’enivrement de Paris ?
Que vont devenir son mari et ses enfants, restés seuls ?
Pour éviter la saisie de leurs pauvres meubles, Donatienne quitte son mari et ses trois enfants et va se placer comme nourrice à Paris, espérant aider financièrement sa famille.
Mais Paris est une ville si fascinante, avec son luxe, l’argent gagné et dépensé facilement, l’amoralité des autres domestiques, surtout pour une jolie jeune femme qui n’a connu que le travail et les privations, dans un petit village breton.
Pourra-t-elle résister à l’enivrement de Paris ?
Que vont devenir son mari et ses enfants, restés seuls ?
BAZIN, René – La Sarcelle Bleue
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 5h 30min | Genre : Romans
L’ancien colonel Robert de Kérédol, oncle et parrain de Thérèse, ange de bonté, d’innocence et de douceur, est secrètement amoureux de sa nièce et appréhende le jour où elle quittera le foyer : « Dix-sept ans ! pensait-il. Déjà ! Un âge effrayant. C’est si délicieux ! Tous les rêves qui éclosent à la fois, et trouvent le nid trop petit pour eux, et s’en vont. Oh ! si elle s’en allait ! Dire que nous sommes trois ici, qui ne vivons que d’elle et pour elle, et que, cependant, au premier appel du dehors, elle nous quitterait peut-être, elle nous laisserait. »
Cet « appel du dehors » se concrétise sous les traits de Claude, un jeune voisin, propriétaire de La Coudraie, ébloui par Thérèse dès qu’il la voit.
Le roman La Sarcelle bleue (1892), dans un décor de campagne admirablement décrite (comme toujours chez René Bazin), est le récit de la rivalité entre les deux amoureux de Thérèse, Robert déchiré par la jalousie et Claude enivré de bonheur.
L’épilogue, à la fois émouvant et heureux, donne à une sarcelle bleue le rôle de sceller la réconciliation – à distance ! – entre les deux soupirants de cette jeune fille exceptionnelle :
« Le plus extraordinaire, c’est que Thérèse ne fut pas gâtée. Elle demeurait soumise, prévenante, nature délicate qu’un reproche confondait, qu’on ne menait qu’avec de la bonté et de la raison, et qui comprenait à merveille son rôle, faisant sans compter autour d’elle, aux trois amis qui l’entouraient, l’aumône de sa jeunesse en fleur. »
L’épilogue, à la fois émouvant et heureux, donne à une sarcelle bleue le rôle de sceller la réconciliation – à distance ! – entre les deux soupirants de cette jeune fille exceptionnelle :
« Le plus extraordinaire, c’est que Thérèse ne fut pas gâtée. Elle demeurait soumise, prévenante, nature délicate qu’un reproche confondait, qu’on ne menait qu’avec de la bonté et de la raison, et qui comprenait à merveille son rôle, faisant sans compter autour d’elle, aux trois amis qui l’entouraient, l’aumône de sa jeunesse en fleur. »
Cette huitième œuvre de René Bazin ici publiée méritait d’être connue.
BAZIN, René – Ma Tante Giron
Plusieurs romans de René Bazin ont été publiés sur Littérature Audio : Baltus le Lorrain, La Terre qui meurt, Stéphanette, Contes de Bonne Perrette (Première Partie, Deuxième Partie), Le Blé qui lève, Les Noellet.
On retrouve avec plaisir, dans Ma tante Giron, la vie quotidienne du petit peuple paysan de cette région du Craonnais. Nous faisons connaissance avec cette bonne dame, à la forte personnalité, qui, avec son franc parler et sa générosité, est la bonne fée des amoureux de Marans.
On retrouve avec plaisir le René Bazin qui nous livre les souvenirs de son enfance, dans la propriété de la famille Bazin, dans un roman pittoresque, reflétant les paysages et les mœurs de la France profonde du début du 20ème siècle.
BAZIN, René – Le Blé Qui Lève
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