AULNOY, Madame (D’) – Livres Audio
AULNOY, Madame (D’) – La Belle Aux Cheveux D’or (Version 2)
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 30min | Genre : Contes
« Il y avait un jeune garçon à la cour qui était beau comme le soleil, et le mieux fait de tout le royaume : à cause de sa bonne grâce et de son esprit, on le nommait Avenant. Tout le monde l’aimait, hors les envieux, qui étaient fâchés que le roi lui fît du bien et qu’il lui confiât tous les jours ses affaires… »
AULNOY, Madame (D’) – Le Pigeon Et La Colombe
« Il était une fois un roi et une reine qui s’aimaient si chèrement, que cette union servait d’exemple dans toutes les familles ; et l’on aurait été bien surpris de voir un ménage en discorde dans leur royaume. Il se nommait le royaume des Déserts.
La reine avait eu plusieurs enfants ; il ne lui restait qu’une fille, dont la beauté était si grande, que si quelque chose pouvait la consoler de la perte des autres, c’était les charmes que l’on remarquait dans celle-ci. Le roi et la reine l’élevaient comme leur unique espérance ; mais le bonheur de la famille royale dura peu. »
La reine avait eu plusieurs enfants ; il ne lui restait qu’une fille, dont la beauté était si grande, que si quelque chose pouvait la consoler de la perte des autres, c’était les charmes que l’on remarquait dans celle-ci. Le roi et la reine l’élevaient comme leur unique espérance ; mais le bonheur de la famille royale dura peu. »
Illustration : John Gilbert, Le Pigeon et la Colombe (1856).
AULNOY, Madame (D’) – Le Rameau D’or
« Il était une fois un roi dont l’humeur austère et chagrine inspirait plutôt de la crainte que de l’amour. Il se laissait voir rarement ; et sur les plus légers soupçons, il faisait mourir ses sujets. On le nommait le roi Brun, parce qu’il fronçait toujours le sourcil. Le roi Brun avait un fils qui ne lui ressemblait point. Rien n’égalait son esprit, sa douceur, sa magnificence et sa capacité ; mais il avait les jambes tortues, une bosse plus haute que sa tête, les yeux de travers, la bouche de côté ; enfin c’était un petit monstre, et jamais une si belle âme n’avait animé un corps si mal fait. Cependant, par un sort singulier, il se faisait aimer jusqu’à la folie des personnes auxquelles il voulait plaire ; son esprit était si supérieur à tous les autres, qu’on ne pouvait l’entendre avec indifférence. »
Illustration : John Gilbert, Le Rameau d’or (1856).
AULNOY, Madame (D’) – La Princesse Belle-Étoile
« Il était une fois une princesse à laquelle il ne restait plus rien de ses grandeurs passées. Elle était veuve, chargée de trois filles très jeunes et très aimables. Elle comprit que si elle les élevait dans un air de grandeur et de magnificence convenable à leur rang, elles se ressentiraient davantage dans la suite de leurs disgrâces. Elle prit donc la résolution de vendre le peu qui lui restait, et de s’en aller bien loin avec ses trois filles s’établir dans quelque maison de campagne, où elles feraient une dépense convenable à leur petite fortune. En passant dans une forêt très dangereuse, elle fut volée, de sorte qu’il ne lui resta presque plus rien. »
Illustration : Walter Crane, La Princesse Belle-Étoile (187?).
MAILLY, Louis (De) – L’Île Inaccessible
Une jeune princesse, d’une beauté infinie, était souveraine d’une île, où rien ne manquait de ce qui fait les désirs de tous les hommes.
Les habitants de l’île vivaient en parfaite santé. Chacun d’eux vivait plus d’un siècle, et cette longue vie n’était troublée ni par les procès ni par les querelles.
La princesse, qui commençait à avancer en âge, s’ennuya de la trop grande tranquillité où elle vivait.
Les habitants de l’île vivaient en parfaite santé. Chacun d’eux vivait plus d’un siècle, et cette longue vie n’était troublée ni par les procès ni par les querelles.
La princesse, qui commençait à avancer en âge, s’ennuya de la trop grande tranquillité où elle vivait.
Longtemps attribué à Madame d’Aulnoy, ce conte fut publié anonymement par Louis de Mailly (1657-1724) dans son recueil intitulé Les Illustres Fées, contes galans. Dédié aux dames(1698).
AULNOY, Madame (D’) – Le Nain Jaune
« Il était une fois une reine, à laquelle il ne resta, de plusieurs enfants qu’elle avait eus, qu’une fille qui en valait plus de mille : mais sa mère se voyant veuve, et n’ayant rien au monde de si cher que cette jeune princesse, elle avait une si terrible appréhension de la perdre, qu’elle ne la corrigeait point de ses défauts ; de sorte que cette merveilleuse personne, qui se voyait d’une beauté plus céleste que mortelle, et destinée à porter une couronne, devint si fière et si entêtée de ses charmes naissants, qu’elle méprisait tout le monde. »
Illustration : Walter Crane, Le Nain jaune (1875).
AULNOY, Madame (D’) – Finette Cendron
Donneuse de voix : Maria Scaniglia | Durée : 50min | Genre : Contes
Une jeune fille honnête et intelligente, une marraine bienfaitrice et mystérieuse, deux sœurs perfides, une chaussure perdue lors d’un bal et un prince fou amoureux d’une belle inconnue !
Un petit air de déjà vu pour cette histoire…
« Il était une fois un roi et une reine qui avaient mal fait leurs affaires. On les chassa de leur royaume. Ils vendirent leurs couronnes pour vivre, puis leurs habits, leurs linges, leurs dentelles et tous leurs meubles, pièce à pièce. Les fripiers étaient las d’acheter, car tous les jours ils vendaient chose nouvelle. Quand le roi et la reine furent bien pauvres, le roi dit à sa femme : « Nous voilà hors de notre royaume, nous n’avons plus rien, il faut gagner notre vie et celle de nos pauvres enfants ; avisez un peu ce que nous avons à faire, car jusqu’à présent je n’ai su que le métier de roi, qui est fort doux. »
AULNOY, Madame (D’) – La Bonne Petite Souris
Donneuse de voix : Maria Scaniglia | Durée : 39min | Genre : Contes
Un royaume lointain, une reine prisonnière, un enfant qu’il faut sauver des griffes d’un roi malfaisant, une fée et des sortilèges ! Tout est réuni, la magie du conte peut commencer…
« Il y avait une fois un roi et une reine qui s’aimaient si fort, si fort, qu’ils faisaient la félicité l’un de l’autre. Leurs cœurs et leurs sentiments se trouvaient toujours d’intelligence ; ils allaient tous les jours à la chasse tuer des lièvres et des cerfs ; ils allaient à la pêche prendre des soles et des carpes ; au bal, danser la bourrée et la pavane ; à de grands festins, manger du rôt et des dragées ; à la comédie et à l’opéra. Ils riaient, ils chantaient, ils se faisaient mille pièces pour se divertir ; enfin c’était le plus heureux de tous les temps. »
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