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mardi 23 octobre 2018

Kahina : la reine guerrière des Berbères !

       Kahina : la reine guerrière des Berbères        


Une légende de l’époque, une histoire sur l’Algérie et la persistance de l’invasion des guerriers de l’islam venus d’Arabie…
Kahina, sa lutte armée contre l’invasion islamique arabe.
Fabuleuse épopée, que celle de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle, à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord ! Kahina, qui signifie prêtresse, de son vrai nom Dihya ou Damya en tifinagh, est une reine guerrière berbère des Aurès qui s’opposa à l’expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle, et donna sa vie pour tenter de sauver l’indépendance de son pays.
La reine guerrière berbère qui résista aux envahisseurs arabo-musulmans.
Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabo-musulmanes conquérantes arrivaient aux portes de l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va basculer dans l’empire grandissant du monde musulman.
C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahina, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Son véritable prénom est Dehya ou Dhya Tadlut, qui signifie en berbère, la « Belle gazelle ».
Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.
Orgueilleuse, intransigeante, fière de ses victoires, la Kahina ne vivait plus que pour sa tribu. Mais cette femme admirable, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et venir à bout des éternelles rivalités tribales. Dès lors, elle prédira son propre destin et, vaincue par la trahison, elle accomplira un dernier baroud d’honneur dans lequel tomberont ses meilleurs compagnons, avant qu’elle-même y laisse la vie.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche.
Carte montrant l’expansion omeyyade arabe (islamique) tout au long des VIIe et VIIIe siècles de notre ère. Dans le vert foncé est représenté l’étendue de l’Islam jusqu’à la mort de Mohammed (622-632 ) ; dans le vert intermédiaire est représenté les conquêtes du califat de Rashidun (632-661 ) ; et dans le vert le plus clair est représenté les conquêtes du califat omeyyade entre 661-750 .
C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens qu’un conférencier algérien a retracé avec émotion, amour et passion pour sa terre, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur, la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.
Entre l’antique Thevest romaine appelée à présent Tebessa, et l’agglomération de Bir El Ater, se trouve un puits appelé « Bir el Kahina » (le puits de la Kahina), en référence ou en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. À Baghaï, actuellement petit village à une vingtaine de kilomètres de Khenchela, les habitants désignent certaines ruines anciennes comme étant les ruines du « palais de la Kahina ».
Le nom de la rivière Meskian, où Kahina remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, ainsi que celui du village de Meskiana qu’elle arrose, viendraient des mots berbères Mis n Kahina qui signifie « les fils de Kahina ». Certains berbères chaouis des Aurès disent qu’ils ont le «nez de la Kahina», légèrement busqué.
La bataille des chameaux
Sa première bataille a lieu à Meskiana. De nuit, Kahena dissimule son armée dans la montagne pour prendre en embuscade les troupes ennemies, et remporte une victoire fracassante qui sera ensuite appelée « bataille des chameaux » (les Berbères ayant tiré leurs flèches entre les jambes de leurs chameaux). La seconde bataille a lieu à Tabarqa en 695. Suite à ces victoires, Kahena règne sur l’Ifriqiya (royaume d’Afrique du Nord comprenant  la Tunisie,l’est de l’Algérie, l’ouest de la Libye) pendant cinq ans.
Alors que les Omeyyades contre-attaquent, Kahena s’aliène une partie de son peuple en pratiquant une politique de la terre brûlée pour que les territoires conquis par l’ennemi ne lui profitent pas.
Trente ans avant la victoire de Charles Martel à Poitiers, la dernière bataille de la Kahina !
En 702, à Tabarqa, après plusieurs années de combats, Dihya s’engagea dans sa dernière bataille. La défaite de ses troupes fut en partie due à la trahison d’un jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l’anaïa (protection) en vigueur chez les anciens Berbères.
Voyant que tout était perdu, Dyhia envoya ses deux fils se rendre à l’envahisseur. Elle-même continua de combattre mais, trahie, fut faite prisonnière puis décapitée dans les environs d’El-Djem, et sa tête remise au calife. Sa disparition permit la reprise de la progression des armées arabes vers l’ouest du Maghreb et vers l’Europe. C’est exactement trente ans plus tard, que le 25 octobre 732 à Poitiers, Charles Martel et son armée mirent un terme aux incursions arabo-musulmanes qui furent contraintes de refluer vers l’Espagne.
Le personnage historique de Dihya la Kahena est devenu de nos jours un symbole, tout comme  Massinissa, Jugurtha, et Saint Augustin. La tradition orale des Chaouis ne donne pas beaucoup de  précisions sur tout le parcours historique de la Kahina ni même sur sa tribu des Dejrawa. Mais « la Belle Gazelle » reste la reine de cœur des Chaouïas. Source

lundi 22 octobre 2018

Il a abattu le mur de son sous-sol et a poussé un cri de surprise !

Il a abattu le mur de son sous-sol et a poussé un cri de surprise



L’homme vivait dans un très petit village d’une partie vraiment reculée de la Turquie, mais les conditions de vie devenaient vraiment précaires pour sa famille. Il ne pouvait se permettre d’engager un ouvrier qualifié, il a donc été obligé d’agrandir sa maison tout seul. Après tout, il pensait que cela ne nécessitait que d’abattre un simple mur. Eh bien, il était sur le point d’être surpris.

Tout a commencé avec un tunnel.

Tout semblait normal alors qu’il commençait à attaquer la couche supérieure, mais alors que le trou devenait de plus en plus grand, il a commencé à remarquer une ouverture à l’intérieur de celui-ci. Étrange, s’est-il dit, car rien n’était censé se trouver derrière ce mur.Ce qu’il était sur le point de découvrir dépassait de loin ce qu’il avait pu imaginer.

Il a pénétré dans les ténèbres.

Une fois le trou assez grand pour s’y glisser, il a allumé sa lampe de poche et s’est avancé. En faisant cela, il s’est retrouvé dans une sorte de grotte avec une douce pente menant à une porte. Lorsqu’il a passé cette dernière, il a été absolument stupéfié…

La peur de l’inconnu.

La Turquie abrite une large variété de reptiles et autres bestioles venimeux, dont des serpents, des scorpions, et des araignées, l’homme gardait cela en tête alors qu’il explorait une grotte sombre et profonde sans savoir ce qui pouvait apparaître à tout moment. Bien entendu, d’autres peurs vous traversent l’esprit alors que vous marchez dans l’obscurité la plus totale.

Une ouverture.

Alors que l’homme s’aventurait plus en profondeur dans la grotte, il a commencé à remarquer les contours d’éléments façonnés par l’homme, dont des escaliers. Avait-il découvert un tombeau ? Il ne savait pas ce que cela pouvait être. Après quelques minutes, il a trouvé la réponse.

Ce n’était définitivement pas naturel.

Un oiseau voit son propriétaire taper sur un tambour !

Un oiseau voit son propriétaire taper sur un tambour, le rejoint et commence à danser


Nous pensons souvent que les oiseaux sont des créatures musicales, sifflant et gazouillant tout en se prélassant sous le soleil matinal. Mais on ne voit que rarement des oiseaux jouer des instruments de musique, et celui-ci semble être très intéressé par les percussions. ?
Son propriétaire commence à taper sur son petit tambour et la calopsitte japonaise commence à secouer la tête en rythme. Ensuite, l’oiseau se dandine et utilise son bec comme une baguette pour jouer avec l’homme. C’est un volatile très talentueux, regardez-le  !

mercredi 17 octobre 2018

Costa Rica : Des chercheurs découvrent une pierre ronde presque parfaite !

Costa Rica : Des chercheurs découvrent une pierre ronde presque parfaite

pierre ronde

Des fouilles au Costa Rica ont révélé une énorme sphère en pierre, presque parfaite, poussant les experts à se demander comment une telle précision a été réalisée il y a des milliers d’années.

“Nous avons étudié le terrain dans lequel il y a plus de 15 de ces sphères, et certaines sont placées à côté des zones qui donnent accès aux bâtiments résidentiels comme si elles étaient placées là pour vous accueillir. Elles ont été utilisées comme un signe de hiérarchie, de classement et de distinction ethnique”, explique l’archéologue Francisco Corrales du Musée national du Costa Rica.
Les vastes sphères de pierre sont appelées les sphères mégalithiques du Diquis, une région au sud du Costa Rica, et ont été réalisées entre l’année 300 et 1500 après J.-C. par les prédécesseurs de la culture indienne Boruca, explique une publication sur le Facebook du Musée national du Costa Rica.
Ces sphères massives se situaient dans des établissements importants, formant des ensembles ou des alignements et faisant partie des structures architecturales principales, afin de renforcer le prestige d’un lieu et la position du pouvoir des dirigeants.
La grande quantité de ces sculptures, la finition fine de leur surface, leur sphéricité presque parfaite, la variété des tailles, ainsi que le processus de fabrication, le symbolisme et l’utilisation dans les espaces publics, en font des objets archéologiques exceptionnels, explique le site de Diquis.
“C’est une occasion incroyable d’étudier ces éléments uniques dans le monde et en particulier les cinq sphères partiellement enterrées situées dans la zone archéologique Finca 6”, explique l’archéologue et chercheur mexicain Isabel Medina.
«Nous travaillons à libérer les sphères en engageant une fouille archéologique afin de documenter leur état, à la fois sur la surface supérieure exposée et sur le sol, dans le but de former un registre de l’état physique de chacune.”
pierre ronde
L’élaboration des sphères a commencé vers 300 après J.-C. Crédit image
Selon Medina, la décision de maintenir les sphères à moitié enterrées «a été adéquate pour sa conservation et son étude ultérieure», qui est déjà menée par une équipe multidisciplinaire du Musée national du Costa Rica.
Les sphères ont une perfection incroyable puisque “certaines d’entre elles atteignent 96%”, explique Corrales, qui étudie également les instruments avec lesquels les sphères ont été réalisées :
“Nous avons trouvé les outils qui ont été utilisés près des sphères et les instruments utilisés pour lisser la pierre. Ils étaient composés de matériaux divers, de pierres de granite et de gabbro, de calcaire ou de grès, mais surtout de gabbro.”
La production de sphères impliquait le broyage de gros blocs de pierre tels que le gabbro, la granodiorite et l’andésite ou des pierres sédimentaires telles que le calcaire et le grès.
Le processus impliquait le découpage de la surface avec des outils en pierre, les anciens utilisaient de la chaleur qui permettait d’enlever des couches de roche supplémentaires et à l’aide d’outils en bois, il était possible de contrôler leur rondeur.
La surface a été traitée avec des abrasifs comme du sable pour correspondre et les plus grandes sphères ont également été polies pour leur donner un effet lustré ou brillant. Il y a des sphères de quelques centimètres jusqu’à 2,66 mètres de diamètre et elles peuvent peser jusqu’à 25 tonnes.
La matière première pour leur création est située dans les contreforts de la Cordillère Costeña. De là, le matériel ou la sculpture semi-finie a été déplacé vers le site où la sphère serait située et était terminée là.
On ne sait pas comment les anciens ont transporté les pierres, mais c’était un travail complexe qui impliquait une organisation formidable, une mobilisation de personnes, l’utilisation de leviers et de supports.
La plupart des sphères ont été retirées de leur site d’origine, ce qui signifie que des informations précieuses sur leur origine et leur utilisation manquent actuellement.
L’observation de l’objet isolé, sans le contexte social dont il faisait partie, a généré une série de mythes et de spéculations sans base scientifique.
Les anthropologues Ivar Zapp et George Erikson affirment que les sphères prouvent que, dans le delta des Diquis, une ancienne civilisation s’est installée près de la mer.

Archéologie interdite ? Les chambres secrètes sous les pyramides et le Sphinx !

Archéologie interdite ? Les chambres secrètes sous les pyramides et le Sphinx

Archéologie interdite

Y a-t-il vraiment une “archéologie interdite” ? Ou est-ce simplement un autre concept souligné par les théoriciens de la conspiration pour suggérer que les archéologues ne présentent pas toutes leurs découvertes au public ?
Certains diraient que c’est juste une absurdité, mais il y a eu un grand nombre de découvertes abandonnées qui suggèrent le contraire.
De nombreux auteurs indiquent que toutes les découvertes n’ont pas été rendues publiques en ce qui concerne l’exploration de sites et de monuments anciens.
Malheureusement, cela peut être dit lorsque nous parlons du Grand Sphinx de Gizeh, ou même l’ensemble du plateau de Gizeh.
Un grand nombre d’études ont été réalisées par diverses institutions et des archéologues qui ont démontré l’existence de nombreux secrets «inconnus» sous le plateau de Gizeh.
Sous les majestueuses pyramides d’Égypte et le grand Sphinx, nous trouvons un certain nombre de cavités et de chambres qui sont restées englouties dans des années de mystère.
Archéologie interdite
On dit que ces chambres possèdent les réponses qui pourraient nous aider à comprendre comment les civilisations anciennes se sont développées par le passé et à quel point elles étaient vraiment évoluées.
Le Grand Sphinx de Gizeh est intéressant pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il détient le record de la plus grande statue de monolithe à la surface de la planète et il est également l’une des statues anciennes les plus mystérieuses jamais découvertes sur Terre.
Nous ne savons pas pourquoi il a été construit, qui l’a construit, comment il a été construit et quel est son véritable but.
En fait, nous n’avons presque aucune information sur le Sphinx.
Archéologie interdite
Nous avons appris beaucoup sur le Sphinx en 1987 lorsque des scientifiques de l’université Waseda (Tokyo), sous la direction de Sakuji Yoshimura, ont effectué un sondage électromagnétique sur la pyramide de Khéops et le Sphinx.
Ils ont découvert quelque chose d’incroyable : plusieurs cavités et tunnels sous Gizeh.
Mais où ces cavités et tunnels mènent-ils ? Qu’est-ce qui s’y trouve à l’intérieur ? Qui les a construits ? Et quel était leur but exact ?
Ces réponses demeurent une énigme car une grande quantité d’informations sur le Sphinx est mélangée dans un nuage de mystère.
Le Sphinx n’est PAS un monument solide à l’intérieur
Oui, bien que beaucoup croient que le Sphinx est solide à l’intérieur, des experts du Japon ont trouvé le contraire.
Les scientifiques de l’université de Waseda ont constaté que le sud du Sphinx sont des parties creuses au sol et des cavités allant de 2 à 3 mètres à l’intérieur. De plus, ils ont également découvert un sillon sur le corps du Sphinx qui s’étend sous l’ancien monument.
Les chercheurs ont découvert qu’au nord du Sphinx se trouvaient des sillons similaires indiquant la probabilité d’un tunnel qui mène sous le Sphinx, reliant les cavités sud et nord.
En outre, les chercheurs de Tokyo ont découvert qu’il y avait des cavités creuses juste en face des pattes du Sphinx. Une prétendue “chambre” sous le monument inexploré.
Les scientifiques japonais ont conclu que le sanctuaire du Sphinx contient plus de cavités sous le Sphinx que ce que l’on connaissait auparavant. (Source) (Source) (Référence)
Donc, si ces cavités, tunnels et chambres existent vraiment, pourquoi ne les avons-nous pas explorées plus en détail ? Pourquoi chaque fois qu’une découverte similaire est faite, certains savants préfèrent ignorer les résultats au lieu de lire leur compréhension ?
En 1991, les chercheurs ont effectué une autre enquête au Sphinx. Ils ont confirmé les découvertes réalisées en 1987 par les chercheurs de l’université Waseda.
Thomas Dobecki et John Anthony West ont exploré la région entourant le Sphinx en utilisant la réfraction sismique, la tomographie par réfraction et la réflexion sismique. Ils ont découvert des cavités souterraines devant la patte avant gauche et de la patte gauche le long du flanc sud.
Les données scientifiques mentionnées ci-dessus peuvent également être corroborées par un certain nombre d’images (certaines d’entre elles sont extrêmement anciennes) ce qui montre sans aucun doute qu’il y a des entrées et des tunnels menant sous le Sphinx.
Ces images témoignent de couloirs et de passages menant vers des chambres inexplorées sous le Sphinx.
Archéologie interdite
Archéologie interdite
Secrethistoy.wikia.com corrobore cette histoire car le site suggère qu’il existe une grande entrée rectangulaire au dessus des hanches à l’arrière du Sphinx.
Tout cela semble être sauvegardé dans le livre Message of the Sphinx, où les auteurs Graham Hancock et Robert Bauval affirment que le gouvernement égyptien avec les archéologues américains ont bloqué toute enquête autour et / ou sous le Grand Sphinx, empêchant toute personne de localiser les cavités souterraines et de découvrir ce qui se trouve sous le Sphinx et les pyramides.
Oh et… avons-nous oublié de mentionner qu’il existe une grande quantité de preuves suggérant la présence d’un SECOND Sphinx à Gizeh ? Découvrez cet article pour en savoir plus.
Donc, s’il existe des preuves scientifiques pour étayer l’idée de l’existence des chambres secrètes sous le plateau de Gizeh, et que les images sauvegardent l’histoire entière, pourquoi n’avons-nous pas exploré ces zones plus en détail ?
Est-ce vraiment de l’archéologie interdite ? Ou sommes-nous simplement désintéressés ?
Source : Ancient Code


Les archéologues ont découvert une sculpture vieille de 3 500 ans !

Les archéologues ont découvert une sculpture vieille de 3 500 ans si détaillée qu’elle pourrait réécrire l’histoire de l’art

sculpture
En 2015, des chercheurs de l’université de Cincinnati ont découvert une tombe de l’âge du bronze à Pylos, dans le sud-ouest de la Grèce. Elle appartenait au soi-disant “Guerrier Griffin”, un riche homme mycénien, et remonte à 3500 ans. Les archéologues ont découvert un trésor comprenant des bijoux précieux, des armures et des armes, ainsi que de nombreux récipients en métaux précieux. L’une des découvertes les plus passionnantes, cependant, est venue sous la forme d’une pierre d’agate apparemment insignifiante. Elle était recouverte de calcaire, et il a fallu une année de restauration minutieuse pour en révéler la forme véritable.
Ce qui se trouve sous le calcaire est une découverte si étonnante qu’elle va réécrire l’histoire de l’art. Au fur et à mesure que les détails complexes de la conception de la pierre commençaient à se dessiner, les chercheurs ont été étonnés de découvrir qu’ils avaient mis la main sur un chef-d’œuvre. La pierre d’agate s’est révélée être un sceau, qui avait pour but d’estamper une image sur de l’argile ou de la cire. Le sceau, appelé “Pylos Combat Agate”, représente une lutte acharnée entre les guerriers, un troisième étant déjà au sol. La scène a été minutieusement sculptée sur une pierre dure de 3,6 centimètres et certains détails ne font qu’un demi-millimètre.
Jack Davis, professeur d’archéologie grecque à l’université de Cincinnati, a déclaré à propos du sceau : “Ce qui est fascinant, c’est que la représentation du corps humain est à un niveau de détail et de musculature que l’on ne retrouve pas avant la période classique de l’art grec, 1000 ans plus tard. C’est une découverte spectaculaire.”
sculpture
“Certains détails ne font qu’un demi-millimètre, ils sont incompréhensibles”, ajoute Davis.
Le sceau est destiné à réécrire la compréhension moderne de l’histoire de l’art, et le développement de l’art grec, car l’habileté et l’artisanat sont inégalés par toute découverte antérieure de l’âge du bronze, avec de nombreux détails seulement visible sous une loupe. La façon dont les artisans antiques ont pu accomplir cela sans outils modernes a mystifié les chercheurs, et ils disent que la découverte incite à reconsidérer l’évolution et le développement de l’art grec.
“Ce sceau devrait être inclus dans tous les textes d’histoire de l’art à venir, et changera la façon dont l’art préhistorique est perçu”, a déclaré Shari Stocker, associé de recherche principale au département des classiques de l’université de Cincinnati.
Pendant ce temps, les travaux se poursuivent pour déterrer la tombe du guerrier Griffin. Plus de 3000 objets funéraires ont été découverts dans la tombe, dont des anneaux d’or, des coupes en argent, une épée avec broderie d’or sur le pommeau, plus de 1 000 perles taillées dans des pierres précieuses, une armure de bronze, des peignes d’ivoire, un collier d’or et plus de 50 pierres scellées. Les découvertes ont été répertoriées par Davis et stocker, ainsi que par d’autres employés et étudiants de l’université. Certains articles sont encore en cours de nettoyage et de conservation.
sculpture
“Il y aura bien d’autres surprises à venir, c’est certain”, a dit Davis.
Source : Oddity Central