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lundi 19 mars 2018

LEMOYNE André – Livres Audio !

             LEMOYNE André – Livres Audio            


LEMOYNE, André – Pensées D’un Paysagiste

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Philosophie

Andre Lemoyne
Les Pensées d’un paysagiste du poète et romancier André Lemoyne (1822-1907), auteur de Le Moulin des prés, d’Une idylle normande et d’Alise d’Évranpubliés sur le site valent la peine d’être connues. Cet échantillonnage vous donnera peut-être envie de les écouter :
« À quelques lieues de Paris, le chemin de fer passe à travers un cimetière. À la vue des cyprès et des pierres blanches fuyant aux deux bords de la route, on se demande : à quoi bon marcher si vite pour en arriver là ? »
« Les bons vers sont comme les bons vins, ils gagnent à vieillir. »
« Il est des heureux qui naissent pour aimer, d’autres pour être aimés. »
« Les serments se prêtent, mais ne se donnent pas : ce qui explique leur grand nombre. »
« Jusqu’à présent personne n’a pu me prouver que Dieu n’existait pas : donc j’y crois. »
« Après cette vie terrestre, où donc irai-je ? Où sont allés ceux que j’aime. Le reste m’importe peu. »
« Les carpes aiment la boue, la truite les eaux limpides. Ainsi dans le monde moral : à chacun son élément, ce qui tue les uns fait vivre les autres. »
« Les grands prosateurs sont presque aussi rares que les grands poètes. »
« On sort toujours plus grand d’une promenade au Louvre. Quand on a pu saluer dans leurs œuvres Léonard de Vinci, Rembrandt, Titien ou Raphaël, on a vécu quelques instants dans la famille des grands esprits. Au déclin du jour, on les quitte à regret, et, du fond des galeries, les divins maîtres vous accompagnent longuement de leurs regards placides et de leur indéfinissable sourire ; et souvent la nuit heureuse est toute peuplée de beaux rêves, grâce à leur radieux souvenir. Je sais une éminente artiste du Théâtre-Français qui, chaque semaine, fait pieusement au Louvre un pèlerinage de deux ou trois heures. »
Pensées d’un paysagiste.
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LEMOYNE, André – Le Moulin Des Prés

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 40min | Genre : Romans

André Lemoyne - Le Moulin des prés
Dans Le Moulin des prés les personnages vivent toujours dans une pureté morale exceptionnelle. Cette fois-ci le récit a pour théâtre la Saintonge où de belles pages vous attendent.
« À six kilomètres de la ville, le hameau de Saint-Christophe étage coquettement ses maisons à tuiles rouges tout au fond d’une herbeuse vallée, où le sifflet des locomotives n’a pas encore troublé le chant des coqs et le mugissement des bœufs.
Un cours d’eau rapide, affluent de la Charente, y fait vaillamment tourner le moulin à six paires de meules du père Guillaume, dit le Moulin-des-Prés, dans une fraîche presqu’île à la fourche des eaux. »
André Lemoyne (1822-1907), comme dans Une idylle normande, nous surprend par la conclusion de son roman.
Serait-elle sublime, inhumaine ou impossible, dans notre société contemporaine, la réaction finale du héros ? À vous de juger…
Écouter un extrait : Première Partie.

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LEMOYNE, André – Alise D’Évran

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h | Genre : Nouvelles

George Goodwin Kilburne - Jeune Femme au piano
André Lemoyne est vraiment le peintre des belles âmes. Après Une idylle normande (1874), Alise d’Évran (1876), dans le même décor mi-breton mi-normand, nous fait vivre un nouveau conte de fées sans fée ni surnaturel.
« On ne voyait jamais personne au fond des avenues, mais parfois deux sveltes amoureux, en robe fauve et lustrée, un chevreuil et sa chevrette, venus en curieux jusqu’au bord des anciennes douves, vous regardaient passer de leurs grands yeux naïfs, aussi tranquilles dans ce vieux parc oublié que sous les hautes futaies de la Belle au bois dormant. »
Lui, parlant à sa vieille tante aveugle :
« Je veux vivre enfin en liberté, au grand air, avec vous, ma tante chérie. Je viens vous revoir, pour vous entendre, pour vous aimer, car je ne vous ai ni assez vue, ni assez aimée jusqu’à présent. Nous avons trop vécu séparés l’un de l’autre. Il me tarde de réparer tant d’années perdues pour le cœur. Nous ferons tous deux, vous appuyée à mon bras, de longues promenades au soleil, qui ne vous fatigueront pas.  »
Elle, irrésistible : « ll ne put se défendre d’admirer avec un sourire d’artiste les libres inflexions d’un cou charmant, vigoureux et d’un blanc mat, que faisaient valoir, dans toute l’harmonie de ses lignes, le corsage un peu échancré et l’opulente chevelure châtain clair relevée à grandes ondes de moire avec des miroitements superbes. Il remarqua également de petites oreilles merveilleuses dans leur volute diaphane, oreilles musicales si jamais il en fut, vraies fleurs de chair où de fins diamants tremblaient comme deux gouttes de rosée. »
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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LEMOYNE, André – Une Idylle Normande

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 55min | Genre : Nouvelles

Harold Copping - Le Prétendant
Une idylle normande (1874), ouvrage couronné par l’Académie française, écrit par André Lemoyne (1822-1907 ), poète et romancier, se passe au pays cher à Maupassant et témoigne d’un grand talent ignoré.
Un comte au grand cœur, un peintre paysagiste célèbre, fervent adorateur de la nature, et une jeune femme touchante de vérité rivalisent d’honnêteté dans cette histoire, bien éloignée du trio traditionnel amant, mari, maîtresse.
« Ce grave paysagiste, revenu, sans mot dire, des pays étrangers, bronzé par les soleils du Nil, et déjà célèbre à un âge où tant d’autres commencent à peine à faire parler d’eux, il était là, marchant tout près d’elle, réglant son pas sur le sien, et l’enveloppant de ses regards discrets, dont il essayait d’assoupir les lueurs, qui révélaient une rare énergie dans l’homme, et dans l’artiste une douceur infinie. »
Il n’est pas sûr que l’auditeur devine à la fin du chapitre II comment le romancier terminera son récit…
Écouter un extrait : Chapitre 01.

LÉGER Louis – Livres Audio !

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LÉGER, Louis – Contes Populaires Slaves (Troisième Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Contes

Le Petit Poucet russe, illustré par Philipp Grot Johann (1893)
Quatre Contes populaires slaves réunis et traduits par Louis Léger (1843-1923) :
- deux bohèmes : La Montre enchantée et Long, Large et Clairvoyant
« Il y avait une fois un roi, et il était vieux, et il n’avait qu’un seul fils. Une fois il appela ce fils auprès de lui et lui dit :
- Mon cher fils, tu sais bien que je suis déjà vieux et que le soleil ne luira plus longtemps sur ma tête ; avant de mourir, je voudrais bien voir ma future belle-fille, ta femme. Marie-toi, mon fils.
Le prince répondit :
- Je voudrais bien, mon père, faire ta volonté ; mais je ne connais pas de fiancée.
Le vieux roi tira de sa poche une clef d’or et la donna à son fils : – Va-t’en là-haut, tout au haut de la tour ; regarde autour de toi, et tu me diras quelle est celle que tu choisis. »
- un russe : Le Petit Poucet russe
Note : Le personnage du Petit Poucet défraie quantité de légendes de tous les pays d’Europe, et se retrouve aussi bien sur les bords du Rhin que dans les pays scandinaves et chez les Slaves.
- et un polonais : La Danse du Diable
écrits pour les enfants… et ceux qui veulent le redevenir quelques instants.
Écouter un extrait : La Montre enchantée, Conte bohème.

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LÉGER, Louis – Contes Populaires Slaves (Deuxième Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes

Matorin Nikolay Vasilyevich - Snégourotchka (La Fille des neiges)
Cette deuxième sélection des Contes populaires slaves comprend :
Le Langage des animaux, conte bulgare
La Paresse punie, conte bulgare
Le Cheveu merveilleux, conte serbe
Blanche-Neige, conte russe
La Misère, conte polonais
Le Bâton enchanté, conte bohème
Le merveilleux abonde dans tous ces récits ; ainsi dans Blanche-Neige :
Ivan et Marie n’ont jamais pu avoir d’enfant. À la manière des gamins, ils s’amusent à faire, non pas un bonhomme, mais une fille de neige.
« Ils avaient fait le nez, le menton ; ils firent deux trous pour les yeux et Ivan dessina les lèvres ; à peine les avait-il faites qu’une chaude haleine en sortit. Ivan retire précipitamment les mains ; il regarde… les yeux de l’enfant se bombent ; ils lancent des regards de colombe ; les lèvres se colorent comme des framboises et sourient.— Qu’est-ce donc, Seigneur ? n’est-ce pas quelque tentation ? s’écrie Ivan en faisant le signe de la croix
L’enfant de neige penche sa tête comme un être vivant ; il remue ses petits bras et ses petites jambes dans la neige comme un être vivant.
— Ah ! Ivan ! Ivan ! s’écria Marie tremblante de joie ; voici que Dieu nous donne un enfant.
Et elle se jette sur Blanche-Neige (c’est son nom) et la couvre de baisers ; la neige tombe du corps de Blanche-Neige comme la pellicule d’un œuf : une jeune fille se jette dans les bras de Marie. »
C’est dire que ces lectures conviennent aux lecteurs de sept à cent sept ans
Écouter un extrait : 01. Le Langage des animaux.

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LÉGER, Louis – Contes Populaires Slaves (Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 10min | Genre : Contes

Zora
Louis Léger (1843-1923) est un universitaire français spécialiste des langues et civilisations slaves. Il fut élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1900.
Il n’est pas l’auteur, mais le rassembleur et le traducteur de trente-trois Contes populaires slavescroates, serbes, petit-russiens, polonais, dalmates, russes, slovaques, bohèmes et bulgares.
Peut-être serez-vous sensibles à la différence des cinq contes choisis avec nos contes occidentaux, mais elle n’est pas flagrante.
Le bref conte croate sur l’origine de l’homme né de la sudation divine, très symbolique, est assez surprenant et vaut d’être connu :
« Au commencement, il n’y avait rien que Dieu ; or Dieu dormait et rêvait. Ce sommeil dura des siècles. Le moment fixé pour son réveil arriva. Il s’éveilla brusquement, regarda autour de lui, et chacun de ses regards créa une étoile. Dieu s’étonna et se mit à voyager pour voir ce que ses yeux avaient créé. Il voyagea ; il voyagea, sans terme et sans fin. Il arriva à notre terre ; mais il était déjà las ; la sueur lui dégouttait du front. Une goutte de sueur tomba sur la terre ; cette goutte s’anima et ce fut le premier homme.
Ainsi l’homme est né de Dieu ; mais il n’a pas été créé pour le plaisir, il est né de la sueur divine, et, dès l’origine, il a été destiné à peiner et à travailler. »
Écouter un extrait : Conte croate : L’Origine de l’homme.



LECONTE DE LISLE – Livres Audio !

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LECONTE DE LISLE – Marcie

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Nouvelles

Adolphe d'Hastrel - À l'Île Bourbon (1836)
Le titre Contes en prose (7 sur notre site) de Leconte de Lisle est suivi de Impressions de jeunesse.
Ne pas oublier que le poète passa une grande partie de son enfance à l’île de la Réunion.
Marcie (1847), écrit à 30 ans, se déroule dans le cadre de l’Île Bourbon.
« Marcie de Villefranche avait dix-huit ans en 1780, époque où se passe notre drame. Douée de la grande beauté de sa mère, elle avait plus de fermeté dans les traits et dans la démarche. L’air vif et pur de la montagne avait légèrement doré la blancheur native de sa peau ; l’énergie calme de ses yeux noirs n’en excluait pas un charme d’attraction irrésistible. Bonne et accessible à tous, la bienveillance parlait la première en elle ; mais son estime ou son admiration ne résistait pas à une parole mauvaise, à une action qu’elle blâmait. Ses affections étaient inexorables. Celui qui n’atteignait pas l’idéal préféré, ou qui, l’ayant atteint, faiblissait un instant, celui-là mourait dans son cœur pour ne plus revivre. »
Elle est aimée de trois hommes Ce ne pouvait que mal finir…
Marcie.
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LECONTE DE LISLE – Dianora

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Contes

Dianora
Dans le sixième de ses Contes en prose (1847), Dianora, Leconte de Lisle prend bien soin d’indiquer qu’il a évité tout jugement personnel dans la relation de cette histoire de duel au treizième siècle en Italie ; il insiste :
« Le récit suivant appartient à un obscur chroniqueur des faits et gestes d’Antelminelli Castruccio, seigneur de Lucques. Nous le reproduisons dans sa forme naïve et sans développements.
Nous ne nous chargerons point d’expliquer comment il se fit que Dianora eût si promptement oublié le serment fait à Puccinelli de ne jamais appartenir qu’à lui. Cette histoire n’est nullement de notre imagination, mais bien une fidèle narration d’événements véritables
Ici, le chroniqueur italien, auquel nous devons le récit de ce drame, fait la réflexion suivante que nous traduisons littéralement : « II en est ainsi, comme chacun sait, des femmes de notre Italie. Celles de France sont grandement fausses et inconstantes ; celles d’Allemagne froides et apathiques ; celles d’Angleterre romanesques ; mais les Italiennes sont d’un sang plus irritable ; elles détestent, elles aiment avec fureur. Il est aussi dangereux d’être leur amant que leur ennemi. Il n’est pas d’homme qui ait l’haleine assez longue pour porter jusqu’au bout le poids de leur haine ou de leur amour. Du reste, les hommes sages doivent éviter les femmes ; car, en général, ce ne sont point de bonnes créatures. » Telle est l’opinion de notre chroniqueur ; nous la livrons au lecteur pour ce qu’elle vaut. »
Curieux !
Dianora.
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DIVERS – Bouquet De Roses Délicates (Poèmes)

Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 23min | Genre : Poésie

Roses
Rose… l’une des rares fleurs ayant un nom dédié, différent du nom donné à la plante, rose… fleur du rosier.
Les premières remonteraient à 40 millions d’années.
Les roses sont cultivées en Chine et en Perse depuis 5000 ans et en Grèce depuis l’âge du bronze.
Par sa valeur symbolique, la rose laisse son « parfum » dans l’histoire…
Suzanne dans l’Ancien Testament signifie étymologiquement la rose.
Chez les Grecs, la rose est la fleur d’Aphrodite déesse de l’amour, et d’Aurora aux doigts de roses.
Les Romains rattachent la rose à Vénus.
Dans le langage des fleurs, la rose rouge est celle des amoureux, et les « 17 ans de mariage » sont les « noces de rose » en France.
La littérature européenne, dès le Moyen-âge, persane, peinture, musique… célèbrent la Rose… et de nombreux poètes dont :
Leconte de Lisle, Verhaeren, Ronsard, Jammes, Moréas, Desbordes-Valmore, Vivien, Froissard et Rilke, lesquels vous offrent maintenant leurs poésies…
Illustration extraite de Pixabay (domaine public).

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LECONTE DE LISLE – La Princesse Yaso’da

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 36min | Genre : Nouvelles

La Princesse Yaso'da
Après La Rivière des songes et Sacatove, ce troisième Conte en prose nous raconte un souvenir de jeunesse.
« Cet épisode est emprunté à Jayadeva, le lyrique. Il symbolise, sous la forme flottante des poésies sanscrites, la défaite momentanée du Bien par le Mal, et son triomphe à venir ».
NB: Jayadeva, appelé aussi Jaidev est un poète hindou reconnu chez les sikhs, du XIIème siècle.
Conte pour enfant ou pour adulte.
Illustration : Onef9Day, Miniature du Rajasthan (licence Cc-By-3.0).
La Princesse Yaso’da.
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LECONTE DE LISLE – La Rivière Des Songes

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes

Cap de Bonne-Espérance
Leconte de Lisle ne se consacra pas seulement à la poésie ou à traduire Homère, Eschyle ou Sophocle. Il publia aussi quelques Contes en prose déjà enregistrés sur le site.
Le conte La Rivière des songes (1847) commence dans un cadre enchanteur, avec des personnages tous sympathiques, et peu à peu l’histoire se transforme en drame de la jalousie qui laisse l’adorable jeune Édith dans une situation semblable à celle d’Ophélie qui ne comprit jamais la démence simulée d’Hamlet…
« Édith mourra comme Ophélie. C’est une fin charmante. Meurs donc comme ta pâle sœur du Nord, ô blanche enfant du Midi. Il est beau de quitter la terre, jeunes, innocentes et belles comme vous. »
La Rivière des songes.
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LECONTE DE LISLE – Sacatove

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 27min | Genre : Contes

L'Île Bourbon
Leconte de Lisle né à l’Île de France (devenue l’Île Maurice) était enchanté dans sa jeunesse par la pastorale Paul et Virginie publiée en 1789 par Bernardin de Saint-Pierre dont l’action se passe à l’Île Bourbon (devenue Île de la Réunion).
Dès le début de son conte Sacatove Leconte de Lisle précise : « Les quelques lignes qui suivent n’ont aucun rapport, quant au fond, avec l’histoire touchante des deux Mauriciens. La scène se passe cette fois à Bourbon et l’époque n’est plus la même. Cependant le voisinage des deux îles, que trente-cinq lieues séparent à peine, amènera entre le poème de Bernardin et ce récit de la mort romanesque d’un noir célèbre par son adresse, son courage et son originalité, quelques analogies nécessaires de description – sauf les différences du sol, différences souvent essentielles, comme on en peut juger.
Vers 1820, un négrier de Madagascar débarqua sa cargaison humaine entre Saint-Paul et Saint-Gilles… Parmi les esclaves qui suivirent leur maître sur les bords de la ravine de Bernica, il y avait un jeune noir qui sera, si le lecteur veut bien le permettre, le héros de cette histoire, pour le moins aussi véridique que les aventures du poème mauricien. »
Ces précisions données, si l’amour de Sacatove pour la belle Maria peut faire songer à l’amour de Paul pour Virginie, il faut reconnaître que s’y ajoutent des problèmes de racisme et de vendetta…
Sacatove.
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EURIPIDE – Médée

Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 1h 27min | Genre : Mythologie

Médée
Cette tragédie relate la partie la plus connue de la vie de Médée, qui, après avoir protégé et aidé Jason à conquérir la Toison d’Or, fui son pays natal et même tué son propre frère, va être répudiée par son mari qui, visant un destin royal pour lui et ses enfants, s’est marié avec Créuse, fille du Créon, roi de Corinthe. La vengeance de la magicienne sera terrible…
Si les thèmes de la passion, de la jalousie et de la vengeance sont notoires, la pièce abordait, même à l’époque de sa production, des messages plus implicites mais non moins forts et subversifs pour un public grec et… masculin. Euripide montre non seulement les difficultés que peut rencontrer une femme dans une société essentiellement patriarcale mais aussi celles que doit affronter une étrangère, une « barbare », dans le monde grec. Il est intéressant de noter que, lors de sa production en 431 (avant notre ère) pour les Grandes Dyonisies, Médée n’a obtenu que le 3ème prix sur seulement trois pièces en compétition, et ceci, probablement du fait des thèmes originaux et frondeurs d’Euripide, qui ayant inventé plusieurs éléments de l’histoire (comme le filicide), a dû agacer, si ce n’est choquer, un public complaisant et fier de son identité.
Médée fait aujourd’hui partie du canon littéraire occidental.
Traduction : Leconte de Lisle (1818-1894).
Écouter un extrait : 01. La Nourrice, le Gouverneur.

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ESCHYLE – Les Perses

Donneur de voix : Iamnot & CocotteDurée : 1h 3min | Genre : Théâtre

Eschyle
Eschyle est né à Eleusis, en Attique, en 526 av. J.C. Il est mort en 456 à Géla, en Sicile. C’est le plus ancien des trois grands tragiques grecs. Il a gagné treize fois le concours tragique, et il est l’auteur d’une centaine de pièces, dont sept seulement sont parvenues jusqu’à nous.
Dans Les Perses, le poète célèbre la victoire des Grecs sur les Perses. Le drame ne repose pas sur l’agencement des péripéties et des évènements : toute l’émotion réside dans l’attente angoissée de la catastrophe.
L’histoire raconte le retour du roi des Perses, Xerxès, dans sa capitale, à Suse, après les défaites de Salamine et de Platée : une idée domine tout le drame, c’est que la défaite de Xerxès est le châtiment de son orgueil.
Il y a, dans Les Perses, peu d’action, mais le drame ne languit pas un instant. C’est un magnifique tableau lyrique, tout animé par l’enthousiasme patriotique du poète.
Traduction : Leconte de Lisle (1818-1894).
Les Perses.
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