LECONTE DE LISLE – Livres Audio
LECONTE DE LISLE – Marcie
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Nouvelles
Le titre Contes en prose (7 sur notre site) de Leconte de Lisle est suivi de Impressions de jeunesse.
Ne pas oublier que le poète passa une grande partie de son enfance à l’île de la Réunion.
Marcie (1847), écrit à 30 ans, se déroule dans le cadre de l’Île Bourbon.
Ne pas oublier que le poète passa une grande partie de son enfance à l’île de la Réunion.
Marcie (1847), écrit à 30 ans, se déroule dans le cadre de l’Île Bourbon.
« Marcie de Villefranche avait dix-huit ans en 1780, époque où se passe notre drame. Douée de la grande beauté de sa mère, elle avait plus de fermeté dans les traits et dans la démarche. L’air vif et pur de la montagne avait légèrement doré la blancheur native de sa peau ; l’énergie calme de ses yeux noirs n’en excluait pas un charme d’attraction irrésistible. Bonne et accessible à tous, la bienveillance parlait la première en elle ; mais son estime ou son admiration ne résistait pas à une parole mauvaise, à une action qu’elle blâmait. Ses affections étaient inexorables. Celui qui n’atteignait pas l’idéal préféré, ou qui, l’ayant atteint, faiblissait un instant, celui-là mourait dans son cœur pour ne plus revivre. »
Elle est aimée de trois hommes Ce ne pouvait que mal finir…
Illustration : Adolphe d’Hastrel, À l’Île Bourbon (1836).
LECONTE DE LISLE – Dianora
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Contes
Dans le sixième de ses Contes en prose (1847), Dianora, Leconte de Lisle prend bien soin d’indiquer qu’il a évité tout jugement personnel dans la relation de cette histoire de duel au treizième siècle en Italie ; il insiste :
« Le récit suivant appartient à un obscur chroniqueur des faits et gestes d’Antelminelli Castruccio, seigneur de Lucques. Nous le reproduisons dans sa forme naïve et sans développements.
Nous ne nous chargerons point d’expliquer comment il se fit que Dianora eût si promptement oublié le serment fait à Puccinelli de ne jamais appartenir qu’à lui. Cette histoire n’est nullement de notre imagination, mais bien une fidèle narration d’événements véritables
Ici, le chroniqueur italien, auquel nous devons le récit de ce drame, fait la réflexion suivante que nous traduisons littéralement : « II en est ainsi, comme chacun sait, des femmes de notre Italie. Celles de France sont grandement fausses et inconstantes ; celles d’Allemagne froides et apathiques ; celles d’Angleterre romanesques ; mais les Italiennes sont d’un sang plus irritable ; elles détestent, elles aiment avec fureur. Il est aussi dangereux d’être leur amant que leur ennemi. Il n’est pas d’homme qui ait l’haleine assez longue pour porter jusqu’au bout le poids de leur haine ou de leur amour. Du reste, les hommes sages doivent éviter les femmes ; car, en général, ce ne sont point de bonnes créatures. » Telle est l’opinion de notre chroniqueur ; nous la livrons au lecteur pour ce qu’elle vaut. »
Curieux !
Illustration : Manuscrit médiéval du début du XIVe siècle.
DIVERS – Bouquet De Roses Délicates (Poèmes)
Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 23min | Genre : Poésie
Rose… l’une des rares fleurs ayant un nom dédié, différent du nom donné à la plante, rose… fleur du rosier.
Les premières remonteraient à 40 millions d’années.
Les roses sont cultivées en Chine et en Perse depuis 5000 ans et en Grèce depuis l’âge du bronze.
Les roses sont cultivées en Chine et en Perse depuis 5000 ans et en Grèce depuis l’âge du bronze.
Par sa valeur symbolique, la rose laisse son « parfum » dans l’histoire…
Suzanne dans l’Ancien Testament signifie étymologiquement la rose.
Chez les Grecs, la rose est la fleur d’Aphrodite déesse de l’amour, et d’Aurora aux doigts de roses.
Les Romains rattachent la rose à Vénus.
Suzanne dans l’Ancien Testament signifie étymologiquement la rose.
Chez les Grecs, la rose est la fleur d’Aphrodite déesse de l’amour, et d’Aurora aux doigts de roses.
Les Romains rattachent la rose à Vénus.
Dans le langage des fleurs, la rose rouge est celle des amoureux, et les « 17 ans de mariage » sont les « noces de rose » en France.
La littérature européenne, dès le Moyen-âge, persane, peinture, musique… célèbrent la Rose… et de nombreux poètes dont :
Leconte de Lisle, Verhaeren, Ronsard, Jammes, Moréas, Desbordes-Valmore, Vivien, Froissard et Rilke, lesquels vous offrent maintenant leurs poésies…
Illustration extraite de Pixabay (domaine public).
LECONTE DE LISLE – La Princesse Yaso’da
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 36min | Genre : Nouvelles
Après La Rivière des songes et Sacatove, ce troisième Conte en prose nous raconte un souvenir de jeunesse.
« Cet épisode est emprunté à Jayadeva, le lyrique. Il symbolise, sous la forme flottante des poésies sanscrites, la défaite momentanée du Bien par le Mal, et son triomphe à venir ».
NB: Jayadeva, appelé aussi Jaidev est un poète hindou reconnu chez les sikhs, du XIIème siècle.
Conte pour enfant ou pour adulte.
Illustration : Onef9Day, Miniature du Rajasthan (licence Cc-By-3.0).
LECONTE DE LISLE – La Rivière Des Songes
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes
Leconte de Lisle ne se consacra pas seulement à la poésie ou à traduire Homère, Eschyle ou Sophocle. Il publia aussi quelques Contes en prose déjà enregistrés sur le site.
Le conte La Rivière des songes (1847) commence dans un cadre enchanteur, avec des personnages tous sympathiques, et peu à peu l’histoire se transforme en drame de la jalousie qui laisse l’adorable jeune Édith dans une situation semblable à celle d’Ophélie qui ne comprit jamais la démence simulée d’Hamlet…
« Édith mourra comme Ophélie. C’est une fin charmante. Meurs donc comme ta pâle sœur du Nord, ô blanche enfant du Midi. Il est beau de quitter la terre, jeunes, innocentes et belles comme vous. »
LECONTE DE LISLE – Sacatove
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 27min | Genre : Contes
Leconte de Lisle né à l’Île de France (devenue l’Île Maurice) était enchanté dans sa jeunesse par la pastorale Paul et Virginie publiée en 1789 par Bernardin de Saint-Pierre dont l’action se passe à l’Île Bourbon (devenue Île de la Réunion).
Dès le début de son conte Sacatove Leconte de Lisle précise : « Les quelques lignes qui suivent n’ont aucun rapport, quant au fond, avec l’histoire touchante des deux Mauriciens. La scène se passe cette fois à Bourbon et l’époque n’est plus la même. Cependant le voisinage des deux îles, que trente-cinq lieues séparent à peine, amènera entre le poème de Bernardin et ce récit de la mort romanesque d’un noir célèbre par son adresse, son courage et son originalité, quelques analogies nécessaires de description – sauf les différences du sol, différences souvent essentielles, comme on en peut juger.
Vers 1820, un négrier de Madagascar débarqua sa cargaison humaine entre Saint-Paul et Saint-Gilles… Parmi les esclaves qui suivirent leur maître sur les bords de la ravine de Bernica, il y avait un jeune noir qui sera, si le lecteur veut bien le permettre, le héros de cette histoire, pour le moins aussi véridique que les aventures du poème mauricien. »
Ces précisions données, si l’amour de Sacatove pour la belle Maria peut faire songer à l’amour de Paul pour Virginie, il faut reconnaître que s’y ajoutent des problèmes de racisme et de vendetta…
EURIPIDE – Médée
Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 1h 27min | Genre : Mythologie
Cette tragédie relate la partie la plus connue de la vie de Médée, qui, après avoir protégé et aidé Jason à conquérir la Toison d’Or, fui son pays natal et même tué son propre frère, va être répudiée par son mari qui, visant un destin royal pour lui et ses enfants, s’est marié avec Créuse, fille du Créon, roi de Corinthe. La vengeance de la magicienne sera terrible…
Si les thèmes de la passion, de la jalousie et de la vengeance sont notoires, la pièce abordait, même à l’époque de sa production, des messages plus implicites mais non moins forts et subversifs pour un public grec et… masculin. Euripide montre non seulement les difficultés que peut rencontrer une femme dans une société essentiellement patriarcale mais aussi celles que doit affronter une étrangère, une « barbare », dans le monde grec. Il est intéressant de noter que, lors de sa production en 431 (avant notre ère) pour les Grandes Dyonisies, Médée n’a obtenu que le 3ème prix sur seulement trois pièces en compétition, et ceci, probablement du fait des thèmes originaux et frondeurs d’Euripide, qui ayant inventé plusieurs éléments de l’histoire (comme le filicide), a dû agacer, si ce n’est choquer, un public complaisant et fier de son identité.
Médée fait aujourd’hui partie du canon littéraire occidental.
Traduction : Leconte de Lisle (1818-1894).
ESCHYLE – Les Perses
Eschyle est né à Eleusis, en Attique, en 526 av. J.C. Il est mort en 456 à Géla, en Sicile. C’est le plus ancien des trois grands tragiques grecs. Il a gagné treize fois le concours tragique, et il est l’auteur d’une centaine de pièces, dont sept seulement sont parvenues jusqu’à nous.
Dans Les Perses, le poète célèbre la victoire des Grecs sur les Perses. Le drame ne repose pas sur l’agencement des péripéties et des évènements : toute l’émotion réside dans l’attente angoissée de la catastrophe.
L’histoire raconte le retour du roi des Perses, Xerxès, dans sa capitale, à Suse, après les défaites de Salamine et de Platée : une idée domine tout le drame, c’est que la défaite de Xerxès est le châtiment de son orgueil.
Il y a, dans Les Perses, peu d’action, mais le drame ne languit pas un instant. C’est un magnifique tableau lyrique, tout animé par l’enthousiasme patriotique du poète.
Traduction : Leconte de Lisle (1818-1894).
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