MÉRIMÉE Prosper – Livres Audio
MÉRIMÉE, Prosper – Les Bohémiens
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Poésie
Les Bohémiens est un long poème de Pouchkine traduit en prose par Prosper Mérimée en 1890.
« Ainsi par le pouvoir des vers, dans ma mémoire obscurcie, revivent les visions des jours écoulés parmi la liesse ou l’ennui. Dans ces lieux, longtemps, longtemps a retenti l’effrayante voix de la guerre. Là le Russe a marqué une frontière à Stamboul. Là notre vieil aigle, à la double tête, entend redire encore ses gloires passées. C’est là, au milieu de la steppe, sur des retranchements en ruines, que je rencontrai les chariots des Bohémiens, ces paisibles fils de la liberté. »
Illustration : Mihály Munkácsy, Famille de bohémiens (XIXe).
MÉRIMÉE, Prosper – La Chambre Bleue
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 42min | Genre : Nouvelles
Il y a parfois dans la vie des cas de conscience difficiles à résoudre ; vaut-il mieux laisser égorger un voyageur inconnu, ou déshonorer et perdre la femme qu’on aime ?
est le problème posé par Prosper Mérimée dans La Chambre bleue.
MÉRIMÉE, Prosper – Les Voleurs
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 33min | Genre : Correspondance
Prosper Mérimée est l’auteur de cinq Lettres adressées d’Espagne (1842) au directeur de la Revue de Paris.
Les Voleurs (Lettre troisième) est destiné à faire connaître un célèbre bandit José Maria qui sévissait en Andalousie, puis de la frontière portugaise jusqu’au Royaume de Murcie, dont la tête était mise à prix et dont la générosité et la courtoisie égalaient la dangerosité.
« P.S. : José Maria est mort depuis plusieurs années. – En 1833, à l’occasion de la prestation de serment à la jeune reine Isabelle, le roi Ferdinand accorda une amnistie générale, dont le célèbre bandit voulut bien profiter. Le gouvernement lui fit même une pension de deux réaux par jour pour qu’il se tînt tranquille. »
MÉRIMÉE, Prosper – Histoire De Rondino
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 13min | Genre : Contes
Histoire de Rondino, nouvelle très courte de Mérimée, est à ajouter à la vingtaine, plus étoffée, déjà lue sur le site.
« Ce conte a paru pour la première fois dans le National en 1830. Il était précédé de cet avertissement :
« Un voyageur nous transmet les détails suivants, qu’il a recueillis à son passage à Turin, sur un brigand fameux, exécuté il y a trois mois environ. »
D’abord, ce petit conte n’était pas signé. Mais la paternité de Mérimée ne semble pas être remise en question. » (Notice)
« Un voyageur nous transmet les détails suivants, qu’il a recueillis à son passage à Turin, sur un brigand fameux, exécuté il y a trois mois environ. »
D’abord, ce petit conte n’était pas signé. Mais la paternité de Mérimée ne semble pas être remise en question. » (Notice)
Rondino était un « brigand » assez exceptionnel et très honnête :
« Jamais il ne volait ; seulement, quand ses munitions étaient presque épuisées, il demandait au premier passant un quart d’écu pour acheter de la poudre et du plomb. »
À des bandits lui proposant de s’associer avec eux, il répond :
« Pour qui me prenez-vous ? je suis un honnête proscrit, et non un voleur. Ne me faites plus de semblables propositions, ou vous vous en repentirez. »
« Jamais il ne volait ; seulement, quand ses munitions étaient presque épuisées, il demandait au premier passant un quart d’écu pour acheter de la poudre et du plomb. »
À des bandits lui proposant de s’associer avec eux, il répond :
« Pour qui me prenez-vous ? je suis un honnête proscrit, et non un voleur. Ne me faites plus de semblables propositions, ou vous vous en repentirez. »
MÉRIMÉE, Prosper – Arsène Guillot
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 5min | Genre : Nouvelles
La nouvelle Arsène Guillot fut publiée en 1844, juste après l’admission de Mérimée à l’Académie française et quatre ans après Colomba (thème semblable de la vengeance).
Arsène est une jeune et jolie femme qui a mené une vie de courtisane et meurt en proie à un vif repentir. Née dans la misère, elle tente de se suicider mais c’est par vengeance, et non par amour, qu’elle a voulu se tuer à cause d’un homme. « Et puis, je me suis dit que si je me détruisais, ça lui ferait de la peine et que je me vengerais… La fenêtre était ouverte, et je me suis jetée… »
Le trio madame de Piennes, riche dame dévote et sermonneuse, Max de Salligny, libertin assagi, et la jeune Arsène fait songer au roman d’amour La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette qui se déroule près de trois cents ans plus tôt.
TOURGUENIEV, Ivan – Étrange Histoire
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 2min | Genre : Nouvelles
Un fonctionnaire, de passage dans une ville russe de province, fait la connaissance d’une énigmatique Sophie et assiste à une séance de magnétisme où il retrouve un vieux précepteur mort qu’il avait demandé à voir. Il apprend plus tard que Sophie a disparu, sans avertir personne.
Cette Étrange Histoire (1870) de Tourgueniev, traduite par Mérimée, est pour les personnages l’occasion de discuter sur les fantômes ou sur les miracles.
Ainsi :
« (Ardalion, le domestique) me dit avec un sourire enjoué :
« Si monsieur voulait voir des morts ? »
Je le regardai avec stupéfaction.
« Oui, continua-t-il à voix basse, nous avons ici un homme pour cela. Mon Dieu, c’est un pauvre garçon, sans lettres, et pourtant il fait des choses extraordinaires. Si par exemple on se présente à lui et qu’on veuille voir n’importe quel défunt de sa connaissance, il vous le montre tel quel.
— Comment cela ?
— C’est son secret, car bien que ce soit un homme qui n’a pas étudié, à vrai dire, qui ne sait pas dire deux…, il a la foi, il est fort dans les choses divines. »
ou encore :
«« Vous n’admettez pourtant pas les miracles ? m’écriai-je à la fin. »
« Assurément je les admets, répondit tranquillement Sophie. Comment ne pas admettre les miracles ? Est-ce que l’Évangile ne nous dit pas qu’avec de la foi autant qu’un grain de sénevé, on peut remuer les montagnes ? Qu’on ait de la foi, et on fera des miracles. »»
Ainsi :
« (Ardalion, le domestique) me dit avec un sourire enjoué :
« Si monsieur voulait voir des morts ? »
Je le regardai avec stupéfaction.
« Oui, continua-t-il à voix basse, nous avons ici un homme pour cela. Mon Dieu, c’est un pauvre garçon, sans lettres, et pourtant il fait des choses extraordinaires. Si par exemple on se présente à lui et qu’on veuille voir n’importe quel défunt de sa connaissance, il vous le montre tel quel.
— Comment cela ?
— C’est son secret, car bien que ce soit un homme qui n’a pas étudié, à vrai dire, qui ne sait pas dire deux…, il a la foi, il est fort dans les choses divines. »
ou encore :
«« Vous n’admettez pourtant pas les miracles ? m’écriai-je à la fin. »
« Assurément je les admets, répondit tranquillement Sophie. Comment ne pas admettre les miracles ? Est-ce que l’Évangile ne nous dit pas qu’avec de la foi autant qu’un grain de sénevé, on peut remuer les montagnes ? Qu’on ait de la foi, et on fera des miracles. »»
Traduction : Prosper Mérimée (1803-1870).
MÉRIMÉE, Prosper – Les Âmes Du Purgatoire
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 45min | Genre : Nouvelles
Les Âmes du purgatoire est le nom d’un tableau, inconnu, point de départ et d’arrivée de l’histoire de la vie de Don Juan de Marana qui ne se termine pas comme celle de Don Juan Tenorio aux enfers, mais dans un couvent « où il mourut comme un saint ».
« J’ai tâché de faire à chaque don Juan la part qui lui revient dans leur fond commun de méchancetés et de crimes. Faute de meilleure méthode, je me suis appliqué à ne conter de don Juan de Maraña, mon héros, que des aventures qui n’appartinssent pas par droit de prescription à don Juan Tenorio, si connu parmi nous par les chefs-d’œuvre de Molière et de Mozart. », précise Mérimée dans ce conte historique aux multiples rebondissements.
« J’ai tâché de faire à chaque don Juan la part qui lui revient dans leur fond commun de méchancetés et de crimes. Faute de meilleure méthode, je me suis appliqué à ne conter de don Juan de Maraña, mon héros, que des aventures qui n’appartinssent pas par droit de prescription à don Juan Tenorio, si connu parmi nous par les chefs-d’œuvre de Molière et de Mozart. », précise Mérimée dans ce conte historique aux multiples rebondissements.
MÉRIMÉE, Prosper – Deux Nouvelles Brèves
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 10min | Genre : Nouvelles
« Il y a bien des années, les gens de Hameln furent tourmentés par une multitude innombrable de rats qui venaient du Nord, par troupes si épaisses que la terre en était toute noire, et qu’un charretier n’aurait pas osé faire traverser à ses chevaux un chemin où ces animaux défilaient. Tout était dévoré en moins de rien [...] Souricières, ratières, pièges, poison étaient inutiles. On avait fait venir de Bremen un bateau chargé de onze cents chats ; mais rien n’y faisait. » (Le Joueur de flûte de Hameln)
« Qui me dira qui du Valencien ou de l’Andalous est le plus brave ? Qui me dira quelle est la plus belle des femmes ? — Je vous dirai quelle est la plus belle des femmes : c’est Aurore de Vargas, La Perle de Tolède. »
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