MAUPASSANT Guy (De) – Livres Audio
MAUPASSANT, Guy (De) – La Moustache (Version 2)
Donneuse de voix : Maria Scaniglia | Durée : 13min | Genre : Nouvelles
La Moustache est un texte extrait du recueil Toine, de Guy de Maupassant.
Une courte nouvelle sous forme de lettre.
Une courte nouvelle sous forme de lettre.
Il pleut, en pleine campagne, on se distrait comme on peut ! On divague, on pense, on laisse son esprit aller… vers de lointains souvenirs.
MAUPASSANT, Guy (De) – Une Vie (Version 2)
Donneuse de voix : Christiane-Jehanne | Durée : 8h 51min | Genre : Romans
Une vie, ou L’Humble Vérité est le premier roman de Guy de Maupassant, paru d’abord en feuilleton en 1883 dans le Gil Blas (quotidien de la presse écrite française, entre 1879 et 1940), puis en volume.
Le roman décrit la vie d’une femme depuis sa jeunesse, l’éveil des sens et des sentiments, jusqu’à sa vieillesse, en évoquant avec une grande finesse psychologique sa personnalité si sensible traversant la vie.
L’éducation d’une jeune fille noble, au début du XIXème siècle, ses rêves, sa vie conjugale, son refuge affectif dans la maternité, ses tourments, tout cela, entre autres thèmes, sont remarquablement traités.
C’est aussi un tableau de la société dans une province, la Normandie, ses strates sociales, et la nature particulière à cette belle région, qui joue un rôle à part entière, dans ce roman si célèbre.
L’Histoire de France, la vie politique mouvementée de cette époque n’apparaît pas.
L’auteur évoque bien une vie, la vie d’une femme, Jeanne, personnage inoubliable car si réel.
Le roman décrit la vie d’une femme depuis sa jeunesse, l’éveil des sens et des sentiments, jusqu’à sa vieillesse, en évoquant avec une grande finesse psychologique sa personnalité si sensible traversant la vie.
L’éducation d’une jeune fille noble, au début du XIXème siècle, ses rêves, sa vie conjugale, son refuge affectif dans la maternité, ses tourments, tout cela, entre autres thèmes, sont remarquablement traités.
C’est aussi un tableau de la société dans une province, la Normandie, ses strates sociales, et la nature particulière à cette belle région, qui joue un rôle à part entière, dans ce roman si célèbre.
L’Histoire de France, la vie politique mouvementée de cette époque n’apparaît pas.
L’auteur évoque bien une vie, la vie d’une femme, Jeanne, personnage inoubliable car si réel.
Ce roman fut écrit en partie à Étretat, et est dédié à madame Brainne, dont Guy de Maupassant fréquentait le Salon.
MAUPASSANT, Guy (De) – En Voyage
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 16min | Genre : Nouvelles
Les histoires réalistes de Maupassant ne sont pas toujours de « belles » histoires, mais En voyage en est une, très touchante dans sa sobriété… Deux êtres qui ont échangé à peine quelques banalités dans un wagon resteront liés par un amour muet jusqu’à la disparition de l’un des deux.
« Alors, j’assistai à une chose surprenante et douloureuse, à l’amour muet de ces deux êtres qui ne se connaissaient point.
Il l’aimait, lui, avec le dévouement d’une bête sauvée, reconnaissante et dévouée à la mort. Il venait chaque jour me dire : « Comment va-t-elle ? » comprenant que je l’avais deviné. Et il pleurait affreusement quand il l’avait vue passer plus faible et plus pâle chaque jour, »
Il l’aimait, lui, avec le dévouement d’une bête sauvée, reconnaissante et dévouée à la mort. Il venait chaque jour me dire : « Comment va-t-elle ? » comprenant que je l’avais deviné. Et il pleurait affreusement quand il l’avait vue passer plus faible et plus pâle chaque jour, »
Bouleversant.
MAUPASSANT, Guy (De) – Le Garde
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 20min | Genre : Nouvelles
« Le père Cavalier avait pris avec lui son neveu, une sorte de chenapan de quatorze ans qui allait aux provisions au village éloigné de trois kilomètres, et aidait le vieux dans les besognes quotidiennes.
Ce garnement, maigre, long, un peu crochu, avait des cheveux jaunes et si légers qu’ils semblaient un duvet de poule plumée, si rares qu’il avait l’air chauve. Il possédait en outre des pieds énormes et des mains géantes, des mains de colosse.
Il louchait un peu et ne regardait jamais personne. Dans la race humaine, il me faisait l’effet de ce que sont les bêtes puantes chez les animaux. C’était un putois ou un renard, ce galopin-là. »
Ce garnement, maigre, long, un peu crochu, avait des cheveux jaunes et si légers qu’ils semblaient un duvet de poule plumée, si rares qu’il avait l’air chauve. Il possédait en outre des pieds énormes et des mains géantes, des mains de colosse.
Il louchait un peu et ne regardait jamais personne. Dans la race humaine, il me faisait l’effet de ce que sont les bêtes puantes chez les animaux. C’était un putois ou un renard, ce galopin-là. »
Ce petit monstre, dont le brave oncle était Le Garde d’une propriété, est allé jusqu’à commettre ce que vous apprendrez par la suite…
MAUPASSANT, Guy (De) – Le Voyage Du Horla
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 30min | Genre : Nouvelles
Maupassant, le 7 juillet 1887, a eu la chance d’être un des 5 embarqués sur l’aéroscaphe Le Horla.
« Dans la cour d’entrée, gît le ballon, une grande galette de toile jaune, aplatie à terre, sous un filet. On appelle cela la mise en épervier ; et il a l’air, en effet, d’un vaste poisson pris et mort.
Deux ou trois cents personnes le regardent, assises ou debout, ou bien examinent la nacelle, un joli panier carré, un panier à chair humaine qui porte sur son flanc, en lettres d’or, dans une plaque d’acajou : Le Horla. [...] Voici qu’on attache la nacelle, qu’on apporte les baromètres, la sirène que nous ferons gémir et mugir dans la nuit, les deux trompes aussi, et les provisions de bouche, les pardessus, tout le petit matériel que peut contenir, avec les hommes, ce panier volant. [...] En une seconde nous sommes partis. On ne sent rien ; on flotte, on monte, on vole, on plane. »
Deux ou trois cents personnes le regardent, assises ou debout, ou bien examinent la nacelle, un joli panier carré, un panier à chair humaine qui porte sur son flanc, en lettres d’or, dans une plaque d’acajou : Le Horla. [...] Voici qu’on attache la nacelle, qu’on apporte les baromètres, la sirène que nous ferons gémir et mugir dans la nuit, les deux trompes aussi, et les provisions de bouche, les pardessus, tout le petit matériel que peut contenir, avec les hommes, ce panier volant. [...] En une seconde nous sommes partis. On ne sent rien ; on flotte, on monte, on vole, on plane. »
Bon voyage !
MAUPASSANT, Guy (De) – Mes Vingt-Cinq Jours
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 21min | Genre : Nouvelles
Journal oublié à l’heure du départ d’un curiste venu passer vingt-cinq jours à Châtel-Guyon pour y soigner son foie, son estomac et maigrir un peu.
Maupassant découvre ce journal.
Maupassant découvre ce journal.
« Ces notes peuvent être de quelque intérêt pour les gens sages et bien portants qui ne quittent jamais leur demeure. C’est pour eux que je les transcris ici sans en changer une lettre. »
Pas très attirant, au début, cet endroit thermal… Heureusement la rencontre de deux jolies femmes agrémente le séjour du baigneur…
« Aucun bruit dans ce petit parc, aucun souffle d’air dans les feuilles, aucune voix ne passe dans ce silence. On devrait écrire à l’entrée du pays : « Ici on ne rit plus, on se soigne. »
Les gens qui causent ressemblent à des muets qui ouvriraient la bouche pour simuler des sons, tant ils ont peur de laisser s’échapper leur voix.
Dans l’hôtel, même silence. C’est un grand hôtel où l’on dîne avec gravité entre gens comme il faut qui n’ont rien à se dire. Leurs manières révèlent le savoir-vivre, et leurs visages reflètent la conviction d’une supériorité dont il serait peut-être difficile à quelques-uns de donner des preuves effectives. »
Les gens qui causent ressemblent à des muets qui ouvriraient la bouche pour simuler des sons, tant ils ont peur de laisser s’échapper leur voix.
Dans l’hôtel, même silence. C’est un grand hôtel où l’on dîne avec gravité entre gens comme il faut qui n’ont rien à se dire. Leurs manières révèlent le savoir-vivre, et leurs visages reflètent la conviction d’une supériorité dont il serait peut-être difficile à quelques-uns de donner des preuves effectives. »
MAUPASSANT, Guy (De) – Le Lit
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 10min | Genre : Contes
Dimanche et premier mai, double occasion de paresser au lit en écoutant les impressions (curieuses, comme la dernière citée), d’une héroïne de Maupassant dans la nouvelle Le Lit de 1882.
« Le lit, mon ami, c’est toute notre vie. C’est là qu’on naît, c’est là qu’on aime, c’est là qu’on meurt. »
« Si j’avais la plume de M. de Crébillon, j’écrirais l’histoire d’un lit. Et que d’aventures émouvantes, terribles, aussi que d’aventures gracieuses, aussi que d’autres attendrissantes ! Que d’enseignements n’en pourrait-on pas tirer, et de moralités pour tout le monde ? »
« Le lit songez-y, c’est le symbole de la vie ; je me suis aperçue de cela depuis trois jours. Rien n’est excellent hors du lit. »
« Le lit, c’est l’homme. Notre Seigneur Jésus, pour prouver qu’il n’avait rien d’humain, ne semble pas avoir jamais eu besoin d’un lit. Il est né sur la paille et mort sur la croix, laissant aux créatures comme nous leur couche de mollesse et de repos. »
MAUPASSANT, Guy (De) – Gustave Flaubert
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 15min | Genre : Essais
En 1876 le jeune Guy de Maupassant, âgé alors de 26 ans, publie, sous le pseudonyme de Guy de Valmont un vibrant hommage à son aîné Gustave Flaubert (55 ans).
« Tout le monde a lu Madame Bovary, Salammbô, L’Éducation sentimentale et La Tentation de Saint Antoine ; tous les journaux ont fait si souvent l’analyse de ces ouvrages que je n’ai point l’intention de la recommencer. Je veux parler d’une manière générale de l’œuvre de M. Flaubert, et y chercher des choses que tout le public n’y a peut-être pas vues jusqu’à présent. »
Avec clarté et enthousiasme, il insiste sur le culte de la forme, essentiel chez le maître et dissipe la confusion entre les qualificatifs de « réaliste », de « matérialiste et d’idéaliste » dont on l’affuble.
Maupassant, dans sa ferveur, arrive à être injuste en écrivant : « C’est que Flaubert est un grand artiste et que la plupart des autres n’en sont point. Il est impassible au-dessus des passions qu’il agite. Au lieu de rester au milieu des foules, il s’isole dans une tour pour considérer ce qui se passe sur la terre, et, n’ayant plus la vue bornée par les têtes des hommes, il saisit mieux les ensembles, il a des proportions plus définies, un plan plus ferme, des horizons plus développés. »
Maupassant, dans sa ferveur, arrive à être injuste en écrivant : « C’est que Flaubert est un grand artiste et que la plupart des autres n’en sont point. Il est impassible au-dessus des passions qu’il agite. Au lieu de rester au milieu des foules, il s’isole dans une tour pour considérer ce qui se passe sur la terre, et, n’ayant plus la vue bornée par les têtes des hommes, il saisit mieux les ensembles, il a des proportions plus définies, un plan plus ferme, des horizons plus développés. »
Article à connaître et qui nous apprend en outre que De Valmont n’est pas seulement en littérature un personnage des Liaisons dangereuses !
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