GASKELL Elizabeth – Livres Audio
GASKELL, Elizabeth – Cousine Phillis
Elizabeth Gaskell est l’auteur de Cousin Phyllis(Cousine Phyllis), paru en 1864, appartenant au genre qu’on appelle en anglais « novella », c’est-à-dire intermédiaire entre le roman et la nouvelle, que beaucoup d’admirateurs de Mrs Gaskell considèrent avec intérêt.
Mrs. Gaskell se range aujourd’hui parmi les romanciers britanniques les plus considérés de l’ère victorienne.
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).
GASKELL, Elizabeth – L’Œuvre D’une Nuit De Mai
Elizabeth Gaskell (1810-1865) est une des romancières britanniques les plus considérées de l’ère victorienne. On retrouve chez elle les ingrédients qui ont fait le succès de Jane Austen, Fanny Burney et autres.
L’œuvre d’une nuit de mai fait partie d’un ensemble de trois longues nouvelles, dont Le Héros du fossoyeur, qui se trouve dans la bibliothèque de Littérature audio, ainsi que quelques uns de ses romans : Lisette Leigh, Marie Barton, Lady Ludlow, Les Amoureux de Sylvia, Les Deux Frères.
Ellenor, fille d’un riche attorney et Ralph, jeune avocat ambitieux, sont amis d’enfance. Peu à peu, leur amitié s’est transformée en un sentiment plus tendre. Ils s’éprennent l’un de l’autre et se fiancent. Et, tout à coup, une nuit de mai va bouleverser leur vie…
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).
GASKELL, Elizabeth – Lisette Leigh
« Quand la mort entre dans une maison le jour de Noël, le contraste de ce qui est avec ce qui a été donne au chagrin une amertume nouvelle et ajoute à la désolation le sentiment d’un isolement plus complet. Jacques Leigh mourut au moment même où les cloches lointaines de l’église de Rochdale appelaient les fidèles au service du matin, le jour de Noël 1836. Quelques minutes avant sa mort, il ouvrit des yeux déjà voilés, et, par un mouvement presque imperceptible des lèvres, fit signe à sa femme qu’il avait quelque chose à dire. Elle se pencha vers lui et recueillit ces paroles entrecoupées : « Je lui pardonne, Anne ; que Dieu me pardonne ! »
Traduction : Pauline de Witt (1831-1874).
GASKELL, Elizabeth – Lady Ludlow
Dans ce roman, extrait du recueil Autour du sofa, Marguerite Dawson raconte avec chaleur et tendresse sa jeunesse passée au château d’Hanbury, auprès d’une grande dame de l’aristocratie anglaise, Lady Ludlow.
Dans son domaine, Lady Ludlow se montre très attachée aux traditions et valeurs anciennes qui garantissent la sérénité et le bien de tous.
Seulement voilà, les idées des Lumières sont arrivées aussi en Angleterre et le nouveau pasteur, M. Gray essaie d’en importer certaines dans sa paroisse. Il voudrait par exemple ouvrir une école. Mais qu’arrivera-t-il si on met le savoir entre les mains du premier venu ? La même chose qu’en France très certainement !
Or un jour, Lady Ludlow découvre avec stupeur qu’un jeune homme du village sait lire et écrire, et que son instructeur n’est autre que M. Horner, l’intendant du domaine !
Or un jour, Lady Ludlow découvre avec stupeur qu’un jeune homme du village sait lire et écrire, et que son instructeur n’est autre que M. Horner, l’intendant du domaine !
Traduction : Henriette Loreau (1815-18?).
Une nouvelle extraite du même recueil, Les Deux Frères, est également disponible sur le site.
GASKELL, Elizabeth – Les Deux Frères
Une jeune femme aura deux enfants. L’un sera aimé de son père, l’autre aura à supporter les griefs de son beau-père.
« Lorsqu’elle fut près de mourir, elle demanda qu’on plaçât Grégoire dans son lit, à côté de moi, et prenant ma main, elle la posa dans celle de mon frère ; son mari entra au même instant, et quand elle le vit se pencher vers nous avec bonté, elle sourit en le regardant avec douceur ; c’était le premier sourire qu’elle adressait à mon père. »
Traduction : Henriette Loreau (1815-18?).
GASKELL, Elizabeth – Les Amoureux De Sylvia
À la fin du XVIIIème siècle, l’Angleterre est en guerre contre la France. L’armée a besoin de marins pour rejoindre ses vaisseaux de guerre. Les hommes des petites villes côtières craignent l’enrôlement de force.
Monkshaven est l’une de ces petites villes. Non loin de là, dans une ferme voisine, vit la jeune et belle Sylvia Robson, laquelle est aimée depuis fort longtemps de son cousin Philip Hepburn. Mais un jour, arrive dans le petit port de pêche, un baleinier des plus séduisants : Charley Kinraid.
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).
GASKELL, Elizabeth – Le Héros Du Fossoyeur
Deux hommes discutent paisiblement dans un cimetière. Ils se demandent comment il serait possible de définir un héros. Un troisième homme, les écoutant, entre dans leur discussion et va raconter une histoire qui a bouleversé sa vie.
« La jument, sur ces entrefaites, ruisselait d’écume, et tremblante, haletante, donnait tous les signes d’un mortel effroi ; car, bien que nous fussions sur la dernière banquette en avant du second chenal, l’eau commençait à lui monter aux jambes, sans compter qu’elle était si lasse ! Arrivée tout contre le chenal, elle s’arrêta court, et j’eus beau m’escrimer du fouet, il n’y avait plus moyen de la faire avancer. Elle hennissait et s’ébrouait avec des soubresauts terribles.»
Traduction : Émile Daurand Forgues (1813-1883).
GASKELL, Elizabeth – Marie Barton
Manchester, 1839, une crise industrielle touche de plein fouet l’industrie du textile. Les Barton, ouvriers, et les Carson, patrons, composent une partie du tableau dressé par E. Gaskell. L’auteur analyse finement les relations entre les personnages, leurs réflexions et leurs sentiments.
« Quand j’étais petit, on m’apprit bien à lire ; pourquoi faire, puisque je n’avais pas de livres ? qui m’en aurait donné ? On disait autour de moi que la Bible, c’était bon ; et quand plus tard je voulus connaître la raison des choses, je me mis à chercher dans la Bible ; mais comment croire et comprendre, quand tout le monde autour de vous dit qu’il fait jour et agit comme si c’était la nuit, quand on dit blanc et qu’on pense noir ? Je dirai ça dans l’autre monde pour excuser ma faute, et le bon Dieu me pardonnera. J’aurais suivi volontiers tout ce qui est dans l’Évangile, si j’avais vu les autres tâcher de s’y conformer ; c’eût été dans mon cœur ; mais ceux qui en parlaient le plus faisaient juste le contraire : alors j’ai pensé qu’on avait écrit ça pour tromper les ignorants et les femmes, tous ceux qui leur ressemblent quoi ! »
Traduction : Melle Morel (1882).
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