DELEDDA Grazia – Livres Audio
DELEDDA, Grazia – Les Deux Justices
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes
Vous trouverez quelques renseignements biographiques sur l’Italienne Grazia Deledda, un des quinze prix Nobel féminins de Littérature depuis un siècle, dans le billet présentant La Ressemblance, lu ici en 2012.
L’œuvre de Grazia Deledda (1871-1936) traite des thèmes forts de l’amour, de la douleur et de la mort, qui nourrissent les sentiments du péché et de la fatalité.
Les Deux Justices :
« Zio Chircu était plus pauvre que les mendiants… Cependant il était sain et robuste, et son beau type rappelait celui des Celtes, taille haute, cheveux roussâtres, yeux toujours souriants.
Mais était-ce sa faute si on l’avait élevé comme ça, si on lui avait appris seulement à couper le bois et le vendre. [...]
Malgré tout, il était souvent de bonne humeur et vivait plus tranquille que M. Saturnino Solitta, le richard dont la vaste maison neuve semblait bâtie avec de la neige où l’on aurait mis çà et là, pour ornement, des bandes de ciel. »
Mais était-ce sa faute si on l’avait élevé comme ça, si on lui avait appris seulement à couper le bois et le vendre. [...]
Malgré tout, il était souvent de bonne humeur et vivait plus tranquille que M. Saturnino Solitta, le richard dont la vaste maison neuve semblait bâtie avec de la neige où l’on aurait mis çà et là, pour ornement, des bandes de ciel. »
Ce Conte sarde nous relate qu’un jour Zio Chircu est arrêté à tort pour avoir assassiné Saturnino Solitta et le calvaire que, innocent, il endure au bagne.
Mais il y a une deuxième Justice, la divine !
Mais il y a une deuxième Justice, la divine !
De belles pages sur la nature (fréquentes chez cette auteure) illuminent la vie de Chircu (forme sarde de Chirico).
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
DELEDDA, Grazia – La Ressemblance
Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 44min | Genre : Contes
Comme tous les jours depuis trois semaines, Jorgi attend la jolie Nania près de la source. Leurs rendez-vous sont purement platoniques : Jorgi aide Nania à remplir sa cruche, ils bavardent quelques instants et Nania rentre très vite chez elle, de peur que son père ne s’aperçoive de quelque chose. Jamais Jorgi « n’aurait osé seulement effleurer le bord de sa jupe sans qu’elle le permît ». Mais ce jour-là, Jorgi est bien décidé à obtenir son premier baiser. Or Nania ne vient pas…
Grazia Deledda (1871-1936) publia ce joli conte plein de délicatesse en 1895 dans un recueil intitulé Racconti sardi. Cette femme de lettres sarde, autodidacte (elle n’a jamais terminé l’école primaire), auteur de plusieurs romans (Âmes honnêtes, Roseaux au vent… ), obtint le Prix Nobel de Littérature en 1926.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
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