ARÈNE Paul – Livres Audio
ARÈNE, Paul – Nouveaux Contes De Noël (Deuxième Sélection)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 35min | Genre : Contes
Outre La Vraie Tentation du grand Saint Antoine et Noël rétrospectif publiés le 24 décembre 2010, voici une deuxième sélection de huit Nouveaux Contes de Noël écrits par Paul Arène en 1891. Ces petits contes ne se passent pas toujours à Noël, mais ce sont des contes bien faits pour être lus ou écoutés à la veillée…
Leurs titres : L’Évangile selon Saint Perrault, Le Noël du député, Le Pot de miel (version 2), Chien d’aveugle, Le Bon Gui, Impressions de Semaine Sainte, Courriers d’hiver, Plaisirs d’hiver.
Simonette, une petite fille de 4 ans mélange, dans son conte, Perrault et l’histoire sainte :
« « – Et alors, répétait bravement Simonette, le loup se jeta sur Petit Jésus et le mangea. » [...]
Et moi, je disais au bon curé ;
« Les enfants y voient clair parfois et prophétisent à leur manière. Êtes-vous sûr, au fond, que le loup n’ait pas mangé Jésus ? Jésus apportait la paix sur terre, et plus que jamais on se bat. Jésus voulait supprimer la misère, et toujours la misère règne ! Simonette a raison, monsieur le curé, et le loup mangea Petit Jésus, ce qui explique bien des choses. » »
« « – Et alors, répétait bravement Simonette, le loup se jeta sur Petit Jésus et le mangea. » [...]
Et moi, je disais au bon curé ;
« Les enfants y voient clair parfois et prophétisent à leur manière. Êtes-vous sûr, au fond, que le loup n’ait pas mangé Jésus ? Jésus apportait la paix sur terre, et plus que jamais on se bat. Jésus voulait supprimer la misère, et toujours la misère règne ! Simonette a raison, monsieur le curé, et le loup mangea Petit Jésus, ce qui explique bien des choses. » »
ARÈNE, Paul – Villégiature
Paul Arène est un romancier provençal, (1843 – 1896).
Villégiature est extrait de Contes et Nouvelles de Provence.
Paul Arène donne aux fervents pêcheurs un moyen inédit et original de faire des pêches miraculeuses.
« Tout heureux d’avoir découvert, si près de Paris, un pêcheur si génialement inventif, j’oubliais la tache originelle et me consolais presque d’être du Midi ! »
ARÈNE, Paul – Le Pot De Miel
Dans Le Pot de miel, Arène proclame que l’honnêteté empêche de réclamer plus qu’il ne convient et condamne le désir de trop gagner. L’honnêteté, c’est de respecter le prix fixé et de ne pas offrir davantage, car il faut respecter la fierté du vendeur.
Paul Arène écrit à son ami, Théodore de Banville : « Au milieu des honteux marchandages où on les prostitue, dans le bruit des écus remués dont on ne cesse de les assourdir, il est à craindre que les derniers dieux consolateurs, c’est-à-dire l’Art et l’Amour, secouent leurs ailes un beau soir, indignés, comme les abeilles »
ARÈNE, Paul – Chez Une Reine
Ce conte relate une histoire vraie. Bermondette, c’est la poétesse félibréenne Brémonde de Tarscon, qui reçut la couronne d’olivier au cours des Jeux Floraux d’Hyères, en 1885. Tiston est le poète Charloun Rieu, qui aimait Brémonde d’un amour sans espoir.
« L’heureux et lumineux pays que ce beau pays de Provence… où les femmes des mariniers appellent, sans croire si bien parler, les poètes des gentilshommes. »
ARÈNE, Paul – Le Fifre Rouge
Paul Arène (1843 – 1896) est un poète provençal et écrivain français. Il fréquente les Félibres et écrit des contes et nouvelles en français. Il a eu une collaboration très étroite avec Alphonse Daudet.
Dans Le Fifre rouge, il nous conte l’histoire d’un petit fifre, qui n’avait pas un liard pour le Noël de sa grand-mère, parce que le roi, ayant besoin d’argent pour offrir un château à sa nouvelle reine, avait décidé que le régiment ne toucherait pas de solde ce mois-ci.
ARÈNE, Paul – L’Âne De Nazaire
Paul-Auguste Arène, (1843-1896) est un poète provençal et écrivain français. Il a collaboré avec Alphonse Daudet à l’écriture de chroniques provençales. Il a publié des chroniques, des contes, pleins de saveur, parfumés d’ail, de thym et de lavande.
Dans L’Âne de Nazaire, il pose une question très drôle : à qui appartient le fumier de l’âne ?
ARÈNE, Paul – Le Secret De Polichinelle
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 20min | Genre : Nouvelles
« Un secret de Polichinelle est un secret que tous et toutes connaissent, mais qui n’est pas d’une connaissance partagée. Il se distingue d’un véritable secret par le fait que les détenteurs du secret de Polichinelle ne manifestent pas librement la connaissance qu’ils ont (parce qu’ils croient qu’il vaut mieux, pour eux ou pour d’autres, ne parler qu’avec des gens de confiance ou même complètement se taire), et par conséquent qu’ils ignorent le niveau de connaissance des autres. On est alors dans la situation où « les apparences sont sauves », « personne n’a perdu la face ».
Le secret ne porte donc pas sur l’information primaire, mais sur le degré d’information qu’on manifeste et qu’on suppose aux autres. » (Wikipedia).
Le secret ne porte donc pas sur l’information primaire, mais sur le degré d’information qu’on manifeste et qu’on suppose aux autres. » (Wikipedia).
« Après quelques mois de séjour aux enfers, où, naturellement, il avait fait le diable à quatre, Polichinelle, traînant sur ses pas Proserpine amoureuse et terrorisée, venait, par un long couloir souterrain, ancien soupirail de volcan qui illuminait l’éclat des gemmes, de retrouver, non sans plaisir, la douce lumière du jour. »
Illustration : L’Ivresse de Polichinelle, Joseph Faverot (1862).
ARÈNE, Paul – Nouveaux Contes De Noël (Sélection)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes
Dans La Vraie Tentation du grand Saint-Antoine, le saint s’adresse à des enfants bien sages :
« Je vais vous conter une tentation qu’aucun artiste n’a peinte et dont M. Gustave Flaubert n’a point parlé. Elle fut terrible pourtant, n’est-ce pas, Barrabas ? … À ce début, Barrabas (le cochon), évidemment intéressé, se redressa sur ses deux pattes, les enfants frissonnèrent et se rapprochèrent. [...] »
« Je vais vous conter une tentation qu’aucun artiste n’a peinte et dont M. Gustave Flaubert n’a point parlé. Elle fut terrible pourtant, n’est-ce pas, Barrabas ? … À ce début, Barrabas (le cochon), évidemment intéressé, se redressa sur ses deux pattes, les enfants frissonnèrent et se rapprochèrent. [...] »
« Voilà des mille ans que le monde espère et le vrai Noël ne vient pas ; et toujours le bœuf souffle, et toujours l’âne souffle, épuisant, inutilement, sans rien réchauffer le brouillard de leur tiède haleine et toujours le mortel vent d’hiver fait rage dans l’étable sans portes où la neige tombe par les trous du toit. » Ainsi s’achève Noël rétrospectif.
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