Giraudoux Jean – Bella

Les modèles ne sont pas loin : Philippe Berthelot, secrétaire général aux Affaires étrangères et chef de Jean Giraudoux (sa disgrâce se répercutera sur la carrière de Giraudoux) et Raymond Poincaré. Giraudoux ne cache pas sa sympathie pour les uns et son antipathie pour les autres. Au jeune héros, Phillipe Dubardeau, revenant du front, qui s’écrie : « Il ment », lors du discours aux morts de Rebendart correspond la dénonciation par Giraudoux du nationalisme de Poincaré. Bella, dans cette lecture si transparente, fit scandale et renforça la notoriété de Jean Giraudoux. C’est, avec Siegfried et le Limousin etÉglantine, l’œuvre où le politique s’impose sans doute le plus directement chez Jean Giraudoux. Il appartient aussi au cycle des Fontranges avec Églantine et Aventures de Jérôme Bardini. *Gerald Prince, Guide du roman de langue française (1901 – 1950).

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