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vendredi 16 mars 2018

JAMES Henry – Livres Audio !

                JAMES Henry – Livres Audio               

JAMES, Henry – Le Dernier Des Valerius (Version 2)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 1h 10min | Genre : Nouvelles

Le Dernier des Valerius
Le Dernier des Valerius est une nouvelle fantastique d’Henry James, parue en France en 1875 dans la Revue des deux mondes.
Hommage à Prosper Mérimée, la nouvelle propose une variation de La Vénus d’Ille. Dans l’œuvre de James, il s’agit d’un rare exemple de récit fantastique qui ne soit pas une histoire de fantômes. (Source : Wikipédia).
Traduction anonyme (1875)
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – L’Américain À Paris (Tome 02)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 6h 4min | Genre : Romans

L'Américain à Paris
Dans lequel notre américain se heurte à la dureté fossile de l’aristocratie héréditaire.
Extrait : « – Notre opinion sur vous est la même qu’au premier jour, dit la marquise, exactement la même. Nous n’avons aucun mauvais vouloir à votre égard. Nous sommes bien loin de vous accuser de quoi que ce soit. Depuis que nous vous connaissons, nous vous avons trouvé, je l’avoue franchement, moins… moins étrange que nous ne nous y attendions. Ce n’est pas à votre caractère que nous faisons des objections, mais à vos antécédents. Nous ne pouvons réellement nous habituer à l’idée de marier ma fille à un commerçant. Nous avions pensé, dans une heure de malheur, pouvoir nous y accoutumer. Ce fut là une grande erreur. Nous nous sommes décidés cependant à aller jusqu’au bout et à vous laisser tous les avantages. J’étais résolue à agir de façon que vous ne pussiez avoir l’ombre d’une raison de m’accuser de déloyauté. Nous vous avons présenté à nos amis. Pour dire la vérité, c’est cela qui m’a ouvert les yeux. Je n’ai pas eu le courage de supporter la scène qui a eu lieu ici même jeudi soir. Vous m’excuserez si mes paroles vous sont désagréables. Mais nous ne pouvons nous dégager sans une explication catégorique. »
Traduction : Léon Bochet (18?-19?).
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – L’Américain À Paris (Tome 01)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 6h 10min | Genre : Romans

L'Américain à Paris
Christopher Newman, riche Américain, s’installe en Europe avec l’intention de se marier. Il rencontre une jeune veuve, la marquise Claire de Cintré, dont il s’éprend.
Le début : « Par une belle matinée de mai de l’année 1868, un gentleman se reposait, prenant ses aises sur le grand divan circulaire qui, à cette époque, occupait le centre du salon carré au Musée du Louvre. Ce confortable canapé a depuis — je ne sais pourquoi — été supprimé, au grand regret des amateurs de peinture faibles des jarrets ; mais le gentleman en question, tranquillement installé à la meilleure place, la tête renversée contre le dossier et les jambes allongées, regardait l’admirable Assomption de la Vierge de Murillo, avec un air de profonde satisfaction… d’avoir enfin trouvé un siège confortable. »
Traduction : Léon Bochet (18?-19?).
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – Perle Fausse

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 53min | Genre : Nouvelles

Perle fausse
Une affaire de collier, moins connue que celle du Collier de la reine.
Une comédienne assez âgee vient d’être enterrée ; femme de pasteur, de mœurs irréprochables, elle laisse en héritage un tas de colifichets de théâtre. On découvre parmi eux un collier de perles de grande valeur dont elle n’avait jamais fait mention. Pourquoi ? s’interrogent son beau-fils et sa nièce.
Perle fausse est, racontée par Henry James, la recherche de ce mystère à travers les problèmes que pose ce collier qu’on avait cru de pacotille.
Onze nouvelles de James sont donc accessibles, en français, sur notre site ; il en a publié cent douze !
Traduction : Auguste Monod (1851-19?).
Perle fausse.
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JAMES, Henry – Les Papiers De Jeffrey Aspern (Version 2)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 4h 7min | Genre : Romans

Henry James
Dans un palazzo de Venise, à moitié en ruine, la vieille miss Bordereau n’en finit pas de mourir. Elle a été, dans sa jeunesse, le grand amour de Jeffrey Aspern, célèbre poète anglais, et la rumeur veut qu’il lui ait légué de nombreux manuscrits inédits.
Le narrateur, qui écrit un livre sur Aspern, est prêt à tout pour les acquérir. Prêt à tous les mensonges, toutes les bassesses, toutes les ruses, y compris tenter de séduire la malheureuse nièce de la vieille dame.
Mais il n’a pas mesuré la force de celle qui, au fil des pages, devient peu à peu le plus redoutable des adversaires.
Extrait : « Je laissai presque choir ma lumière et je fis certainement un pas en arrière, me redressant vivement à la vue de ce qui se présentait devant moi : Juliana était là, debout dans l’encadrement de sa porte, en robe de nuit, et m’observait ; ses mains étaient dressées, elle avait soulevé l’éternel rideau qui lui couvrait à demi le visage, et pour la première, la dernière, la seule fois, je contemplai ses yeux extraordinaires. Ils me dévoraient ; ils étaient comme le jet subit d’un flot de lumière sur le cambrioleur surpris ; ils m’imprégnèrent d’une honte insupportable. Jamais je n’oublierai son étrange petite forme blanche, branlante et courbée, avec sa tête dressée, son attitude, son expression ; je n’oublierai pas non plus le ton dont elle siffla, passionnément et furieusement, quand je me tournai vers elle : « Ah ! canaille d’écrivain ! ». »
Traduction : Jean-Maurice Le Corbeiller (1859-1936).
Illustration : Henry James.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – Le Dernier Des Valerius

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 15min | Genre : Contes

Junon
Beaucoup de romans et de nouvelles d’Henry James (1843-1916) reposent sur le contraste Europe-Amérique et sur les conflits de cultures.
Le Dernier des Valerius (1874) conte l’envoûtement d’un Italien de Rome, ami de l’auteur américain, par une statue de Junon trouvée enfouie dans sa propriété. Il est partagé entre l’adoration de cette statue et l’amour de sa femme jalouse. La situation se dénouera-t-elle comme celle de La Vénus d’Ille(1837) de Mérimée ?
« Je me rappelle avoir été assez frappé de la véhémence d’un aveu que sa femme (américaine) lui arracha lorsqu’un jour, à la suite de quelque remontrance de ce genre, elle l’accusa en riant d’être superstitieux. — Oui, je suis superstitieux ! s’écria-t-il. Peut-être ne le suis-je que trop ; mais les Valerius sont des Italiens de la vieille roche, et il faut me prendre tel quel. Ah ! on voit et l’on entend ici des choses qui laissent derrière elles d’étranges influences ! Ces choses ne te touchent pas, naturellement, puisque tu es d’une autre race ; moi, elles me frappent dans le bruit des feuilles, dans l’odeur du sol moisi, dans le regard vide de ces vieux marbres. »
Traduction anonyme (1875).
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – Quatre Rencontres

Donneur de voix : Vincent de l’Épine | Durée : 1h 13min | Genre : Nouvelles

Miss Caroline Spencer
« Je n’ai rencontré miss Spencer que quatre fois, et ces rencontres restent gravées dans mon souvenir, car cette jeune personne produisit sur moi une vive impression.
C’était un gracieux échantillon d’un type peu commun.
La nouvelle de sa mort me cause un vrai chagrin, – pourtant, lorsque j’y songe, ne devrais-je pas plutôt me réjouir ? La dernière fois… mais procédons par ordre. »
Traduction anonyme parue dans la Revue des Deux Mondes en 1878.
Illustration : Philip Alexius De Laszlo (1869-1937), Portrait of lady Rachel Cavendish.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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JAMES, Henry – La Madone De L’avenir

Donneur de voix : Christian Dousset | Durée : 1h 51min | Genre : Romans

Raphael - Vierge a la chaise
« Le présent est endormi ; le passé seul plane sur nous comme un rêve rendu visible. Figurez-vous les vieux Florentins arrivant en couples pour juger la dernière œuvre de Michel-Ange ou de Benvenuto ! Quelle précieuse leçon, si l’on pouvait entendre leurs paroles ! Le plus modeste bourgeois d’entre eux, avec son bonnet de velours et sa longue robe, avait du goût. L’art régnait alors, monsieur. » Theobald.
La Revue des deux mondes publie en 1876 ce court roman de Henry James. On y retrouve, comme une constante de son œuvre, la fascination qu’exerce sur l’homme du Nouveau Monde l’art européen.
De passage à Florence, le narrateur rencontre un artiste-peintre amoureux du Beau qui lui confie son idéal esthétique. Rêve inaccessible ? Chimère ? Quel chef-d’œuvre Théobald mitonne-t-il en secret ?
Illustration : Raphaël, Vierge à la chaise (1513-1514).
Traduction anonyme (1876).
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Chapitre 01.

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Tous nos livres audio gratuits pour Henry James :


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IRVING Washington – Livres Audio !

            IRVING Washington – Livres Audio         

IRVING, Washington – L’Art De Faire Des Livres – Le Cœur Brisé

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes

Une salle de lecture du British Museum en 1842
Ces deux récits sont extraits de Le Livre d’esquisses(35 contes dont quelques-uns sur le site)
L’humour bien connu de Washington Irving déborde dans L’Art de faire des livres. Il imagine les portraits des grands auteurs sortant de leurs cadres fixés aux murs de la grande Bibliothèque pour chasser les savants lecteurs ou les profiteurs qui lisent leurs œuvres et les pillent :
« Mais tout à coup, au beau milieu de cette mascarade littéraire, un cri retentit de tous côtés : « Aux voleurs ! aux voleurs ! » Je regarde, et je vois s’animer les portraits qui garnissaient la muraille.
Les vieux auteurs avancent hors de la toile d’abord une tête, puis une épaule ; pendant un instant ils promènent un regard curieux sur cette foule bigarrée qui s’agite au-dessous, et puis descendent, les yeux enflammés de colère, pour revendiquer leur bien sur les fripons. La scène de sauve-qui-peut et de tumulte qui s’ensuivit défie toute description. Les malheureux coupables essayent en vain de fuir avec leur butin. »
Le Cœur brisé est la belle description de tous les émois ressentis par le cœur brisé d’une jeune fille irlandaise après la mort pour la patrie de celui qu’elle aimait :
« L’amour d’une femme délicate est toujours timide et silencieux : même quand il est heureux, c’est à peine si elle se le murmure à elle-même ; en est-il autrement, elle l’ensevelit dans les profondeurs de son sein, et le laisse là s’accroupir et couver au milieu des ruines de sa tranquillité. Ce que son cœur désirait lui a échappé. Pour elle le grand charme de l’existence s’est évanoui. Elle néglige tous les exercices qui égayent et réjouissent l’esprit ; précipitent les pulsations, et font que la vie court et bondit le long des veines. Plus de repos pour elle ! pour elle le sommeil n’est plus un baume réparateur, il est empoisonné par des songes mélancoliques ; le chagrin altéré boit son sang, jusqu’à ce que son corps énervé s’affaisse sous la moindre pression extérieure. »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
L’Art de faire des livres.
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IRVING, Washington – Le Spectre-Fiancé

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 50min | Genre : Nouvelles

Le Spectre-fiancé
L’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) peut être considéré comme le mentor de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) ou d’Edgar Allan Poe (1809-1849), disions-nous déjà à propos de La Légende du vallon endormi.
Le Spectre-fiancé est une légende allemande :
« Sur la cime de l’une des hauteurs de l’Odenwald, chaîne sauvage et romantique de l’Allemagne supérieure s’étendant non loin du confluent du Mein et du Rhin, s’élevait, il y a bien, bien des années, le château du baron Von Landshort. »
« À l’époque dont traite mon récit il y eut au château une grande réunion de famille, pour une affaire de la dernière importance. Il s’agissait de recevoir le futur, époux de la fille du baron. »
« Le jeune comte Von Altenburg poursuivait tranquillement sa route : de ce pas grave et plein de lenteur dont un homme s’achemine vers le mariage quand ses amis lui ont épargné tous les ennuis, toute l’incertitude de la demande, et qu’une fiancée l’attend aussi certainement qu’un dîner au bout de son voyage. »
« Chacun sait que, de tout temps les forêts de l’Allemagne ont été non moins infestées par des brigands que ses châteaux par des fantômes ; mais à cette époque les premiers surtout étaient nombreux, à cause des bandes de soldats licenciés qui sillonnaient le pays. »
Vous voilà préparés à entendre cette histoire fantastique…
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
Le Spectre-fiancé.
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IRVING, Washington – La Mutabilité De La Littérature

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 33min | Genre : Nouvelles

Bibliothèque de Westminster
Il n’est pas étonnant de trouver de Washington Irving (1783-1859), auteur de Stratford-sur-Avon, ce nouvel éloge de Shakespeare dans La Mutabilité de la littérature, article où chaque amoureux ou passionné d’œuvres littéraires trouvera matière à réflexions personnelles sur la fragilité des créateurs, poètes ou prosateurs.
« Tel sera, prévoit-il, le sort de ses propres ouvrages. Ils ont beau faire l’admiration de son temps, être tenus pour des modèles de pureté ; quelques années encore, et ils deviendront antiques, et surannés, jusqu’à ce qu’ils en arrivent à être aussi peu compris dans leur pays natal, qu’un obélisque égyptien ou l’une de ces inscriptions  runiques que l’on dit exister dans les déserts de la Tartarie. »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
La Mutabilité de la littérature.
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IRVING, Washington – Stratford-Sur-Avon

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 53min | Genre : Histoire

Stratford-sur-Avon, Holy Trinity Church
Stratford-sur-Avon a été visité par le Français Jules Janin (1804-1874) et l’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) et les deux publications ont paru en 1862-1863. Il est fort intéressant pour le lecteur et surtout pour un historien de comparer les réalités qu’ils décrivent et les impressions qu’ils ressentent à l’occasion de leur découverte de la maison de Shakespeare, sans doute avec la même vieille guide, et des environs verdoyants.
L’étude d’Irving mêle avec bonheur des anecdotes précises de la vie de Shakespeare, des souvenirs de ses pièces et ses propres réactions de poète lors de ce pélerinage « de toutes les nations » (mot de la fin).
L’ordre dans lequel vous lirez les deux ouvrages importe peu.
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
Stratford-sur-Avon.
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IRVING, Washington – La Légende Du Vallon Endormi

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 45min | Genre : Contes

La Légende du vallon endormi
L’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) peut être considéré comme le mentor de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) ou d’Edgar Allan Poe (1809-1849).
Dans Les Contes de l’Alhambra publiés sur le site, on trouve « tous les ingrédients du gothique », de même que dans Rip van Winkle, un des trente cinq contes de Le Livre d’esquisses d’où est extrait La Légende du vallon endormi (ou, sous un autre titre, La Légende de Sleepy Hollow).
Les cinéphiles connaissent bien le film fantastique germano-américain de Tim Burton, La Légende du cavalier sans tête, sorti en 1999 qui est une adaptation très libre de la nouvelle d’Irving dont le véritable sujet est la rivalité amoureuse entre Ichabod Crane et Brom Van Brunt pour obtenir la main de Katrina Van Tassel.
« Mais parmi les esprits qui hantent cette région enchantée, il est un esprit dominant et qui semble être le commandant en chef de toutes les puissances de l’air : c’est l’apparition d’une forme équestre sans tête. Suivant quelques-uns, ce serait le fantôme d’un cavalier hessois dont la tête^fut emportée par un boulet, dans quelque bataille sans nom, pendant la guerre révolutionnaire , et qui de temps à autre est aperçu par les gens du pays, dévorant l’espace dans les: ténèbres de la nuit, comme s’il était porté sur les ailes du vent. »
Bons frissons !
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
Écouter un extrait : Première Partie.

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IRVING, Washington – Les Contes De L’Alhambra

Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 13h 22min | Genre : Contes

Chénot - Entrée de la cour des Lions à l'Alhambra
À la requête de l’ambassadeur américain en Espagne, l’écrivain et historien Washington Irving (1783-1859), alors en séjour à Paris, se rendit à Madrid en 1826 afin d’y étudier les documents relatifs à la découverte du Nouveau Monde, récemment rendus publics par l’administration espagnole. De ces travaux devait naître, deux ans plus tard, une biographie de Christophe Colomb intitulée, A History of the life and voyages of Christopher Columbus.
Lors de ce voyage en Espagne, Irving eut l’occasion de se rendre à Grenade et le privilège d’y être logé dans le palais de l’Alhambra. Ses observations des coutumes locales, ses conversations avec les habitants, ses propres rêveries inspirées par ces lieux magiques lui inspirèrent le recueil Tales of the Alhambra (1832), dans lequel il mêle savamment son récit de voyage à des considérations historiques sur la présence des Maures en Espagne et la Reconquête, et surtout à une sélection de contes.
Teintés de romantisme, ces contes reprennent d’anciennes légendes espagnoles remises au goût du jour pour le public anglosaxon du XIXème siècle. Caveaux et fontaines enchantés, chevaux ou luths merveilleux, fantômes, tous les ingrédients du gothique sont là, agrémentés d’une petite pointe de picaresque à l’espagnole…
Traduction : Adèle Sobry (17?-18?) et Christine Sétrin (Chapitres 32 à 36).
Je remercie chaleureusement Vincent de l’Épine d’avoir bien voulu réviser la traduction des derniers chapitres.
Illustration : Chénot, Entrée de la cour des lions de l’Alhambra (S. XIX).
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Chapitre 01 : Le Voyage.

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IRVING, Washington – Rip Van Winkle

Donneuse de voix : Éric | Durée : 50min | Genre : Nouvelles

Sandro Botticelli - Le Printemps (Détail)
« Comme il était sur le point de descendre, il entendit à une certaine distance une voix qui criait : « Rip Van Winkle ! Rip Van Winkle ! » Il regarda autour de lui, mais il ne vit rien… qu’une corneille qui passait dans son vol solitaire, perpendiculairement à la montagne. Il crut avoir été le jouet de son imagination, et se retournait pour continuer à descendre, quand il entendit le même cri retentir dans l’air assoupi du soir : « Rip Van Winkle ! Rip Van Winkle ! » En même temps le dos de Wolf se hérissa ; il poussa un grognement étouffé, et, se serrant contre son maître, jeta dans le vallon un regard effrayé. Rip alors sentit une vague appréhension s’emparer de lui ; il jeta dans la même direction un regard inquiet, et aperçut une forme étrange escaladant lentement et péniblement les rochers, courbée sous le poids d’un fardeau qu’elle portait sur son dos. [...] »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
Rip Van Winkle.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

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IRVING, Washington – Contes D’un Voyageur

Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 5h 15min | Genre : Contes

Washington Irving
Son style, son humour, son sens de l’observation et du suspens ont fait de Washington Irving un des premiers auteurs américains à avoir conquis une renommée internationale. Les Contes d’un voyageur comptent parmi ses premières œuvres.
Retrouvez ici deux des quatre livres qui composent ce volume :
- le 1er livre, les histoires merveilleuses de l’homme aux maux de nerfs, qui nous transportent au milieu de fantômes
- le 4ème livre, les bandits italiens, qui nous font découvrir la vie des voleurs et des voyageurs dans les contrées italiennes.
Traduction : Adèle Beaurgard (1825).
Écouter un extrait : Le Dîner de chasse.