IRVING Washington – Livres Audio
IRVING, Washington – L’Art De Faire Des Livres – Le Cœur Brisé
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Contes
Ces deux récits sont extraits de Le Livre d’esquisses(35 contes dont quelques-uns sur le site)
L’humour bien connu de Washington Irving déborde dans L’Art de faire des livres. Il imagine les portraits des grands auteurs sortant de leurs cadres fixés aux murs de la grande Bibliothèque pour chasser les savants lecteurs ou les profiteurs qui lisent leurs œuvres et les pillent :
« Mais tout à coup, au beau milieu de cette mascarade littéraire, un cri retentit de tous côtés : « Aux voleurs ! aux voleurs ! » Je regarde, et je vois s’animer les portraits qui garnissaient la muraille.
Les vieux auteurs avancent hors de la toile d’abord une tête, puis une épaule ; pendant un instant ils promènent un regard curieux sur cette foule bigarrée qui s’agite au-dessous, et puis descendent, les yeux enflammés de colère, pour revendiquer leur bien sur les fripons. La scène de sauve-qui-peut et de tumulte qui s’ensuivit défie toute description. Les malheureux coupables essayent en vain de fuir avec leur butin. »
Les vieux auteurs avancent hors de la toile d’abord une tête, puis une épaule ; pendant un instant ils promènent un regard curieux sur cette foule bigarrée qui s’agite au-dessous, et puis descendent, les yeux enflammés de colère, pour revendiquer leur bien sur les fripons. La scène de sauve-qui-peut et de tumulte qui s’ensuivit défie toute description. Les malheureux coupables essayent en vain de fuir avec leur butin. »
Le Cœur brisé est la belle description de tous les émois ressentis par le cœur brisé d’une jeune fille irlandaise après la mort pour la patrie de celui qu’elle aimait :
« L’amour d’une femme délicate est toujours timide et silencieux : même quand il est heureux, c’est à peine si elle se le murmure à elle-même ; en est-il autrement, elle l’ensevelit dans les profondeurs de son sein, et le laisse là s’accroupir et couver au milieu des ruines de sa tranquillité. Ce que son cœur désirait lui a échappé. Pour elle le grand charme de l’existence s’est évanoui. Elle néglige tous les exercices qui égayent et réjouissent l’esprit ; précipitent les pulsations, et font que la vie court et bondit le long des veines. Plus de repos pour elle ! pour elle le sommeil n’est plus un baume réparateur, il est empoisonné par des songes mélancoliques ; le chagrin altéré boit son sang, jusqu’à ce que son corps énervé s’affaisse sous la moindre pression extérieure. »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – Le Spectre-Fiancé
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 50min | Genre : Nouvelles
L’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) peut être considéré comme le mentor de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) ou d’Edgar Allan Poe (1809-1849), disions-nous déjà à propos de La Légende du vallon endormi.
Le Spectre-fiancé est une légende allemande :
« Sur la cime de l’une des hauteurs de l’Odenwald, chaîne sauvage et romantique de l’Allemagne supérieure s’étendant non loin du confluent du Mein et du Rhin, s’élevait, il y a bien, bien des années, le château du baron Von Landshort. »
« Sur la cime de l’une des hauteurs de l’Odenwald, chaîne sauvage et romantique de l’Allemagne supérieure s’étendant non loin du confluent du Mein et du Rhin, s’élevait, il y a bien, bien des années, le château du baron Von Landshort. »
« À l’époque dont traite mon récit il y eut au château une grande réunion de famille, pour une affaire de la dernière importance. Il s’agissait de recevoir le futur, époux de la fille du baron. »
« Le jeune comte Von Altenburg poursuivait tranquillement sa route : de ce pas grave et plein de lenteur dont un homme s’achemine vers le mariage quand ses amis lui ont épargné tous les ennuis, toute l’incertitude de la demande, et qu’une fiancée l’attend aussi certainement qu’un dîner au bout de son voyage. »
« Chacun sait que, de tout temps les forêts de l’Allemagne ont été non moins infestées par des brigands que ses châteaux par des fantômes ; mais à cette époque les premiers surtout étaient nombreux, à cause des bandes de soldats licenciés qui sillonnaient le pays. »
Vous voilà préparés à entendre cette histoire fantastique…
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – La Mutabilité De La Littérature
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 33min | Genre : Nouvelles
Il n’est pas étonnant de trouver de Washington Irving (1783-1859), auteur de Stratford-sur-Avon, ce nouvel éloge de Shakespeare dans La Mutabilité de la littérature, article où chaque amoureux ou passionné d’œuvres littéraires trouvera matière à réflexions personnelles sur la fragilité des créateurs, poètes ou prosateurs.
« Tel sera, prévoit-il, le sort de ses propres ouvrages. Ils ont beau faire l’admiration de son temps, être tenus pour des modèles de pureté ; quelques années encore, et ils deviendront antiques, et surannés, jusqu’à ce qu’ils en arrivent à être aussi peu compris dans leur pays natal, qu’un obélisque égyptien ou l’une de ces inscriptions runiques que l’on dit exister dans les déserts de la Tartarie. »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – Stratford-Sur-Avon
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 53min | Genre : Histoire
Stratford-sur-Avon a été visité par le Français Jules Janin (1804-1874) et l’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) et les deux publications ont paru en 1862-1863. Il est fort intéressant pour le lecteur et surtout pour un historien de comparer les réalités qu’ils décrivent et les impressions qu’ils ressentent à l’occasion de leur découverte de la maison de Shakespeare, sans doute avec la même vieille guide, et des environs verdoyants.
L’étude d’Irving mêle avec bonheur des anecdotes précises de la vie de Shakespeare, des souvenirs de ses pièces et ses propres réactions de poète lors de ce pélerinage « de toutes les nations » (mot de la fin).
L’ordre dans lequel vous lirez les deux ouvrages importe peu.
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – La Légende Du Vallon Endormi
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 45min | Genre : Contes
L’écrivain américain Washington Irving (1783-1859) peut être considéré comme le mentor de Nathaniel Hawthorne (1804-1864) ou d’Edgar Allan Poe (1809-1849).
Dans Les Contes de l’Alhambra publiés sur le site, on trouve « tous les ingrédients du gothique », de même que dans Rip van Winkle, un des trente cinq contes de Le Livre d’esquisses d’où est extrait La Légende du vallon endormi (ou, sous un autre titre, La Légende de Sleepy Hollow).
Les cinéphiles connaissent bien le film fantastique germano-américain de Tim Burton, La Légende du cavalier sans tête, sorti en 1999 qui est une adaptation très libre de la nouvelle d’Irving dont le véritable sujet est la rivalité amoureuse entre Ichabod Crane et Brom Van Brunt pour obtenir la main de Katrina Van Tassel.
« Mais parmi les esprits qui hantent cette région enchantée, il est un esprit dominant et qui semble être le commandant en chef de toutes les puissances de l’air : c’est l’apparition d’une forme équestre sans tête. Suivant quelques-uns, ce serait le fantôme d’un cavalier hessois dont la tête^fut emportée par un boulet, dans quelque bataille sans nom, pendant la guerre révolutionnaire , et qui de temps à autre est aperçu par les gens du pays, dévorant l’espace dans les: ténèbres de la nuit, comme s’il était porté sur les ailes du vent. »
Bons frissons !
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – Les Contes De L’Alhambra
Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 13h 22min | Genre : Contes
À la requête de l’ambassadeur américain en Espagne, l’écrivain et historien Washington Irving (1783-1859), alors en séjour à Paris, se rendit à Madrid en 1826 afin d’y étudier les documents relatifs à la découverte du Nouveau Monde, récemment rendus publics par l’administration espagnole. De ces travaux devait naître, deux ans plus tard, une biographie de Christophe Colomb intitulée, A History of the life and voyages of Christopher Columbus.
Lors de ce voyage en Espagne, Irving eut l’occasion de se rendre à Grenade et le privilège d’y être logé dans le palais de l’Alhambra. Ses observations des coutumes locales, ses conversations avec les habitants, ses propres rêveries inspirées par ces lieux magiques lui inspirèrent le recueil Tales of the Alhambra (1832), dans lequel il mêle savamment son récit de voyage à des considérations historiques sur la présence des Maures en Espagne et la Reconquête, et surtout à une sélection de contes.
Teintés de romantisme, ces contes reprennent d’anciennes légendes espagnoles remises au goût du jour pour le public anglosaxon du XIXème siècle. Caveaux et fontaines enchantés, chevaux ou luths merveilleux, fantômes, tous les ingrédients du gothique sont là, agrémentés d’une petite pointe de picaresque à l’espagnole…
Traduction : Adèle Sobry (17?-18?) et Christine Sétrin (Chapitres 32 à 36).
Je remercie chaleureusement Vincent de l’Épine d’avoir bien voulu réviser la traduction des derniers chapitres.
Illustration : Chénot, Entrée de la cour des lions de l’Alhambra (S. XIX).
IRVING, Washington – Rip Van Winkle
« Comme il était sur le point de descendre, il entendit à une certaine distance une voix qui criait : « Rip Van Winkle ! Rip Van Winkle ! » Il regarda autour de lui, mais il ne vit rien… qu’une corneille qui passait dans son vol solitaire, perpendiculairement à la montagne. Il crut avoir été le jouet de son imagination, et se retournait pour continuer à descendre, quand il entendit le même cri retentir dans l’air assoupi du soir : « Rip Van Winkle ! Rip Van Winkle ! » En même temps le dos de Wolf se hérissa ; il poussa un grognement étouffé, et, se serrant contre son maître, jeta dans le vallon un regard effrayé. Rip alors sentit une vague appréhension s’emparer de lui ; il jeta dans la même direction un regard inquiet, et aperçut une forme étrange escaladant lentement et péniblement les rochers, courbée sous le poids d’un fardeau qu’elle portait sur son dos. [...] »
Traduction : Théodore Lefebvre (1862).
IRVING, Washington – Contes D’un Voyageur
Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 5h 15min | Genre : Contes
Son style, son humour, son sens de l’observation et du suspens ont fait de Washington Irving un des premiers auteurs américains à avoir conquis une renommée internationale. Les Contes d’un voyageur comptent parmi ses premières œuvres.
Retrouvez ici deux des quatre livres qui composent ce volume :
- le 1er livre, les histoires merveilleuses de l’homme aux maux de nerfs, qui nous transportent au milieu de fantômes
- le 4ème livre, les bandits italiens, qui nous font découvrir la vie des voleurs et des voyageurs dans les contrées italiennes.
- le 1er livre, les histoires merveilleuses de l’homme aux maux de nerfs, qui nous transportent au milieu de fantômes
- le 4ème livre, les bandits italiens, qui nous font découvrir la vie des voleurs et des voyageurs dans les contrées italiennes.
Traduction : Adèle Beaurgard (1825).
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