Rechercher dans ce blog

dimanche 25 février 2018

APOUKHTINE Alexeï – Livres Audio !

          APOUKHTINE Alexeï – Livres Audio        



APOUKHTINE, Alexeï – Les Archives De La Comtesse D***

Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 2h 13min | Genre : Romans

Les Archives de la Comtesse D
Alexis Nikolaïevitch Apoukhtine est un nouvelliste, un romancier et un poète russe né le 15 novembre 1840 à Bolkhov, gouvernement d’Orel (Russie) et décédé le 17 août 1893 à Saint-Pétersbourg (Russie).
Le roman épistolaire, qu’il a écrit en 1890, Les Archives de la comtesse D***, a été publié après sa mort. Il faut souligner l’originalité du procédé : on ne dispose que des lettres reçues par la Comtesse, mais jamais celles qu’elle a envoyées. Ce qui en fait un personnage mystérieux, ce qui est paradoxal car elle est justement la destinataire de toutes ces lettres !
« Entends-tu comme nous courons, comme nous nous hâtons de travailler, et demain il ne restera aucune trace de nous ; crois que tout ce qui t’inquiète et t’afflige maintenant disparaîtra ainsi ; et la vie même s’en ira sans laisser nul vestige. Pourquoi se souvenir, pourquoi se révolter et se tourmenter ? Ne regrette pas le passé ; ne crains pas l’avenir ; sois sans inquiétude ; pardonne et oublie ! »
Traduction : J. Wladimir Bienstock (1868-1933).
Les Archives de la Comtesse D***.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 5 541 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

APOUKHTINE, Alexeï – Le Journal De Pavlik Dolski

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 35min | Genre : Nouvelles

Le Journal de Pavlik Dobski
Apoukhtine (1840-1893) a surtout publié des poèmes lyriques, et est resté en dehors des luttes politiques qui secouaient la Russie. En 1892 il rédigea la nouvelle Entre la mort et la vie (version 1version 2) et un an auparavant Le Journal de Pavlik Dolskiqui relate quelques moments importants de la vie du héros atteint par la maladie et tourmenté par la vieillesse et l’approche de la mort. Quelques pages sobres et si vraies !
« Je dois avouer que de retour chez moi, j’éprouvai d’abord une sorte de soulagement. Au moins la situation était claire : plus de trouble à craindre ni d’espoir ; rien ne m’empêcherait plus de continuer mon journal. Je l’ai entrepris en vue d’y résumer ma vie passée, et je me suis laissé entraîner par les événements présents ; désormais, il n’y aura plus de présent ; il n’y aura plus que le passé. »
« Si chaque homme éprouvait une fois dans sa vie ce que j’ai éprouvé, c’est-à-dire s’il avait senti nettement un de ses pieds dans la tombe, la haine cesserait entre les hommes. La vie humaine est enfermée dans un cadre si étroit d’ignorance et de faiblesse, elle est si accidentelle, si incertaine, si courte, qu’il est absurde à l’homme de l’empoisonner encore par de stupides querelles. Quelle terrible folie que la guerre ! Comment les hommes peuvent-ils se décider à s’entre-tuer ! L’homme n’a qu’un seul et véritable ennemi, la mort ; on ne peut lutter contre elle, mais il ne faut pas l’aider. »
Traduction : J.-Wladimir Bienstock (1868-1933).
Écouter un extrait : Chapitre 01.
Page vue 7 175 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

APOUKHTINE, Alexeï – Entre La Mort Et La Vie (Version 2)

Donneur de voix : Pascal Frêne | Durée : 1h 11min | Genre : Nouvelles

A un diner d athees
« Il était huit heures du soir, quand le docteur approcha son oreille de mon cœur, porta un petit miroir à mes lèvres et, s’adressant à ma femme, lui dit d’un ton solennel et doux :
- Tout est fini !
À ces paroles, je compris que je venais de mourir.
À vrai dire, j’étais mort bien avant : depuis plus de mille heures j’étais inerte et muet ; mais, de loin en loin, je respirais encore. Pendant toute ma maladie je m’étais cru comme enchaîné à un mur par des chaînes tenaces ; mais peu à peu les souffrances avaient diminué, les chaînes s’étaient rompues et les deux derniers jours, seul, un fil léger me maintenait captif ; puis ce fil céda, et je ressentis une impression que je n’avais jamais ressentie encore. [...] »
Traduit du russe par Jean-Wladimir Bienstock (1868-1933).
Entre la mort et la vie.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 12 011 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

APOUKHTINE, Alexeï – Entre La Mort Et La Vie

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 20min | Genre : Nouvelles

Apoukhtine
Dandy aristocrate, très grand poète mis en musique par Tchaikowski et Rachmaninov, ami de Tourgueniev, Alexei Apoukhtine (1840-1895) est enseigné dans les écoles.
Il n’a écrit que trois récits en prose dont Entre la mort et la vie, fantastique et stupéfiant. L’histoire mystérieuse, parabole philosophique et relation d’une révélation, raconte ce qui est « après la mort » et la réincarnation :
« Quelques heures plus tard, je me réveillais, petit être sans défense, absurde et frêle. J’entamais une vie nouvelle. »
« La grande énigme qui m’avait tourmenté ma vie durant était à présent résolue. La mort n’existait pas, il n’y avait que la vie, la vie éternelle. J’en avais toujours eu la certitude, mais j’étais incapable de le formuler. [...] »
Traduit du russe par Jean-Wladimir Bienstock (1868-1933).
Entre la mort et la vie.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

ANDREÏEV Léonid – Livres Audio !

            ANDREÏEV Léonid – Livres Audio           



ANDREÏEV, Léonid – L’Étranger

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 40min | Genre : Nouvelles

Leonid Andreïev
« De onze heures du matin à huit heures du soir, l’étudiant Tchistiakof courait le cachet ; une fois par semaine seulement, le mercredi, jour où l’heure de ses leçons était retardée, il s’en allait un instant à l’Université, pour s’inscrire chez l’appariteur. Il n’assistait jamais aux cours et ne savait même pas où se trouvaient les auditoires des étudiants en droit de seconde année, car il détestait les professeurs et ne songeait qu’à quitter pour toujours sa patrie et à aller vivre et étudier à l’étranger. C’était pour cela qu’il avait accepté tant de leçons et qu’il économisait sans cesse. Le soir, rentré chez lui, il apprenait le français. [...] »
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
L’Étranger.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 745 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

ANDREÏEV, Léonid – Bergamote Et Garaska

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 28min | Genre : Nouvelles

Léonid Andreïev
Quand un sergent de ville rencontre un pochard, il devrait normalement le conduire au poste de police. Mais c’est le matin de Pâques et un œuf peut alors tout changer !
Nouvelle à la fois drôle par son style et en même temps attendrissante.
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
Bergamote et Garaska.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 428 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

ANDREÏEV, Léonid – Le Cadeau

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 23min | Genre : Nouvelles

Jean Geoffroy - Jour de visite à l'hôpital
L’alcoolisme est dénoncé comme la cause de la remise trop tardive du cadeau, par Léonid Andreïev dans cette navrante histoire Le Cadeau (1901).
« L’enfant était mort solitaire, oublié, tel un petit chien jeté à l’égout. La veille encore, il aurait pu voir le cadeau de ses yeux qui s’éteignaient ; son cœur enfantin en aurait été réjoui, son âme se serait envolée vers le ciel sans douleur, sans effroi, sans l’angoisse terrible de la solitude. »
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
Le Cadeau.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 454 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
6

ANDREÏEV, Léonid – Koussaka

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 25min | Genre : Contes

Rudolf Koller - Chien sautant (1856)
Le héros de ce conte d’Andreïev est un pauvre toutou qui connaît une courte période heureuse dans sa « vie de chien ». On l’a surnomme Koussaka, « celui qui mord » (verbe russe « koussat », mordre), un nom qui ne lui convient pas du tout…
« Il n’appartenait à personne ; il n’avait pas de nom à lui et nul n’aurait pu dire où il avait passé le long hiver rigoureux ni comment il s’était nourri. Des chiens aussi affamés que lui, mais fiers et forts d’avoir des maîtres, le chassaient des chaumières bien chaudes. Quand il se montrait dans la rue, poussé par la faim ou par un instinctif besoin de société, les enfants lui lançaient des pierres, et les grandes personnes l’appelaient gaiement, le sifflant d’une façon terrible et prolongée. Affolé, il courait de côté et d’autre, se cognant aux palissades, aux passants et s’enfuyait au bout du village, au fond d’un grand jardin, dans un endroit qu’il connaissait. Là, il léchait ses plaies et ses blessures et, dans la solitude, la terreur et la haine s’amassaient eu lui.Une fois seulement, quelqu’un le caressa. C’était un paysan ivre qui sortait du cabaret. »
Merci pour lui, petite Lelia !
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
Koussaka.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 524 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
8

ANDREÏEV, Leonid – En Attendant Le Train – La Vie Est Belle Pour Les Ressuscités

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Nouvelles

Mikalojus Ciurlonis - Cimetière lituanien (1909)
Plusieurs nouvelles d’Andreïev sont accessibles aujourd’hui, qui ne l’étaient pas quand furent ici enregistrés C’était… en 2009, ou À Sabourovo en 2014.
En attendant le train nous décrit le comportement de quelques voyageurs patientant dans une petite gare. On y apprend, entre autres, que l’accès des compartiments était interdit, en Russie, aux individus en état d’ébriété !
La vie est belle pour les ressuscités commence ainsi :
« Vous est-il arrivé de vous promener dans des cimetières ?
Dans ces coins de terre emmurés, étroits et paisibles, pleins d’herbe épaisse, il y a une poésie troublante et toute particulière.
Jour après jour, on y amène de nouveaux morts ; l’énorme ville bruyante et grouillante est déjà tout entière transportée là, et la cité renouvelée attend son tour d’y venir. »
et se continue par :
« Mais que les morts ressuscitent ! Ouvrez-vous, tombeaux maussades, anéantissez-vous, pesants monuments, fendez-vous, grillages de fer !
Ne fût-ce que pour un jour, que pour un instant, rendez la liberté à ceux que vous étouffez de votre poids et de vos ténèbres !
Vous croyez qu’ils sont morts ? Erreur, ils vivent ! Ils se taisaient, mais ils sont vivants.
Vivants !
Laissez-les voir le rayonnement du ciel bleu et sans nuage, aspirer l’air pur du printemps, s’enivrer de chaleur et d’amour. »
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
En attendant le train.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 664 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
8

ANDREÏEV, Léonid – À La Fenêtre

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 10min | Genre : Nouvelles

Alexey Tyranov - Studio of the artists N. and G. Tchernetsov (1828)
« Après avoir soupiré en pensant à la bêtise humaine, André Nicolaiévitch regarda de nouveau la rue. Juste en face de la fenêtre, du côté opposé, s’élevait une belle maison. Des sculptures de bois couvraient toute la façade ; c’était comme une dentelle, qui commençait aux soubassements d’un rouge foncé et se terminait au faîte de la toiture de fer, de laquelle s’élançait une flèche également ajourée. [...] André Nicolaiévitch n’avait jamais envié ces gens-là, et n’aurait pas voulu avoir autant d’argent qu’eux. Une ou deux fois l’idée vint à André Nicolaiévitch que lui aussi pourrait être un homme qui gagnerait beaucoup d’argent, qui posséderait une maison aux fenêtres étincelantes et une jolie femme. Mais cette supposition lui causait un grand effroi. [...] Il se trouvait bien, d’ailleurs, dans son bureau. Sa table, la même depuis quinze ans, était recouverte de toile cirée et poussée tout à fait dans le coin, et quand son chef, le conseiller, entrait, il ne voyait pas André Nicolaiévitch caché derrière les autres employés. »
Connaissez mieux cette âme russe peinte par Léonid Andreïev dans À la fenêtre, dernière nouvelle du recueil Les Sept Pendus qui s’exprime ainsi, après une décevante aventure : « Comme elles sont inconstantes, les femmes ! Un jour elles vous appellent « chéri », « bien aimé », le lendemain « fantôme » ! ».
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
Illustration : Alexey Tyranov, Studio of the artists N. and G. Tchernetsov (détail, 1828).
À la fenêtre.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 1 870 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |
8

ANDREÏEV, Léonid – Histoire De Sergueï Pétrovitch

Donneuse de voix : Esperiidae | Durée : 1h 37min | Genre : Nouvelles

Andreiev Leonid
Léonid Andreïev (1871-1919). Journaliste et écrivain russe. D’une acuité exceptionnelle et d’une lucidité effrayante, il saisit les facettes de l’âme et les monstruosités de la vie avec une perspicacité et une justesse effroyable. Mais il ne se sort pas indemne de ses observations de l’esprit humain. Alcoolique, révolté, hypersensible, Léonid Andreïev doit se battre avec ses démons.
Lors de son séjour à Saint-Pétersbourg, où il séjourne pour ses études, il découvre Nietzsche, qui le marque profondément. Il mène une existence difficile. La misère, les meublés sordides, la solitude au milieu de la foule des grandes villes, les déceptions amoureuses, l’alcool, les dépressions, plusieurs tentatives de suicide… Ces années resteront dans sa mémoire comme une période sombre qui lui inspirera plusieurs récits, dont Histoire de Sergueï Pétrovitch, que je vous invite à découvrir.
Avec mes remerciements pour leur consentement aux Éditions José Corti, qui ont entrepris la publication de l’intégralité de l’œuvre narrative de Leonid Andreïev (Andreyev). La traduction est assurée par Sophie Benech.
Histoire de Sergueï Pétrovitch.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 3 589 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

ANDREÏEV, Léonid – La Mordeuse

Donneuse de voix : Esperiidae | Durée : 24min | Genre : Nouvelles

Leonid Andreïev
Leonid Andreïev était un journaliste et écrivain russe (1871-1919). D’une acuité exceptionnelle et d’une lucidité effrayante, il saisissait les facettes de l’âme et les monstruosités de la vie avec une perspicacité et une justesse effroyable. Mais il ne sortit pas indemne de ses observations de l’esprit humain. Alcoolique, révolté, hypersensible, Leonid dut se battre avec ses démons. Le succès ne le lâcha pas jusqu’en 1909, puis ce fut le déclin et l’oubli. Les éditions José Corti ont entrepris la publication de l’intégralité de l’œuvre narrative de Leonid Andreïev. La traduction est assurée par Sophie Benech.
Andreïev pose un regard lucide et implacable mais rempli de tendresse et de compassion sur la désolation, la solitude, et sur le besoin fondamental d’amour, de rapprochement, de tendresse, inhérent à l’être humain. Dans La Mordeuse, comme pour souligner le côté pathétique de cette condition humaine, le côté « bestial », c’est à travers une chienne abandonnée, martyre solitaire, qu’il révèle les ombres et les lumières du vivant. La Mordeuse figure dans le volume Le Gouffre. Avec l’aimable autorisation des éditions José Corti.
La Mordeuse.
Télécharger le mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)

Page vue 3 773 fois | Envoyer à un(e) ami(e) Envoyer à un(e) ami(e) |

Tous nos livres audio gratuits pour Léonid Andreïev :


12>