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vendredi 4 novembre 2016

Un scientifique russe découvre le paradis au Pôle Nord !

Un scientifique russe découvre le paradis au Pôle Nord.



 Le docteur en philosophie Valery Dyemin, un chercheur de la région 
arctique, affirme que l'Hyperborée (au delà du ” vent du nord"), une terre 
mythique que les Grecs  pensaient être située au delà de Scythia(Note du 
Webmaster : Pour les anciens grecs , région de la Russie méridionale où 
vivaient les Scythes) a réellement existé . Le légendaire scientifique 
français Jean Sylvin Baiae a essayé de prouver l'existence de 
l' Hyperborée , il y a quelques siècles. 

" Pouvez-vous nommer  d'autres scientifiques qui ont 
également fait beaucoup d'effort  en essayant de jeter 
une certaine lumière sur le mystère Hyperboréen ? ”
    

Oui il y en a eu beaucoup. Non seulement les géographes et les historiens 
ont travaillé sur le problème, mais les linguistes également y ont apporté  
plusieurs contributions. En fin du  XIXe  siècle, le recteur de 
l'Université de Boston William Warren a édité un livre intitulé"Le paradis 
trouvé au pôle nord" . 

En tout il y  eu , 11 éditions du livre. Warren a analysé un 
grand nombre d'histoires  racontées et de légendes concernant le 
paradis sur terre (Éden). Selon lui, toute information contenue là-dedans 
provient de vagues souvenirs d'une certaine terre  antique parfaite, qui 
s'étendaient  quelque part dans la région arctique.  



“Que nous disent-ils exactement ? Quelle partie 
du monde devrions-nous ausculter ? ”
    
Je crois que nous devrions  rechercher les traces de cette 
civilisation dans l'Eurasie et dans les régions arctiques 
américaines, dans les îles et les archipels des océans arctiques, 
au fond de certaines mers,  lacs et  fleuves. 

On doit prendre réellement note du fait que c'est en  Russie 
que l'on pourrait mettre la main sur  le plus grand nombre 
d'endroits et d'objets façonnés en rapport avec Hyperborée. 
Une partie de ce qui précède a déjà attiré l'attention des 
spécialistes; d'autres doivent être découverts encore. 

L'exploration active est actuellement en cours dans la 
péninsule de kola, dans  île de Vaigach, en Karelia, dans les 
montagnes de l'Ural, en Sibérie occidentale, Khakasia, en 
Yakutia, et quelques autres régions. Il y a de bonnes 
perspectives nous invitant à faire  des  recherches  en Terre 
de Franz Josef , dans le Taimyr, et dans le Yamal  .
   
Le terme géographique  "Hyperborean plareform" relève d' utilisation 
technique. Les scientifiques continuent à discuter du mouvement  de la  
plateforme,  afin de trouver les raisons pour lesquelles elle a sombrée 
au fond de l'océan. 


En d'autres termes, l' Hyperborée a pu être à la 
surface de terres  qui ont par la suite, plongé dans l'eau ?
    
Selon  les cartes de Gerhardus Mercator, le cartographe et 
géographe flamand du 16e siècle, on découvre un grand 
continent s'étendant autour du Pôle Nord. 

Cette terre est un archipel formé de plusieurs iles séparées
par de profonds fleuves. Une montagne surplombe au 
centre de la terre (selon les légendes les ancêtres 
des indo-européens  vivaient aux abords du Mont Méru) . 
La question qui se pose est :  Comment cette terre est-elle 
apparue sur cette carte ?  



Il n'y a pas d'information concernant les régions artiques  durant 
le Moyen Age. Nous avons toutes les raisons de croire que 
Mercator a utilisé une ancienne carte, celle qui est spécifiée 
dans sa lettre datée de 1580. Cette carte montrait le 
continent en question sans glace au centre de l'Océan Arctique. 
La carte de Mercator serait basée sur cette ancienne carte.

Le décret secret de Catherine II


Si l'on suppose que cette ancienne information 
cartographique était disponible  dans les temps 
anciens, ce peut-il que certains aient essayé de 
découvrir l'Hyperborée dans la région arctique  ?

   

Quelques uns de nos compatriotes ont participé à cette quête pour 
retrouver  l' Hyperborée.  L'impératrice russe Catherine II a obtenu 
quelques informations sur l'ancienne terre mythique aux abords du Cercle 
Arctique par l'intermédiaire des Francs-Maçons. 


Catherine II organisa deux expéditions avec le concours de Mikhail 
Lomonosov. Elle signa un décret secret  le  4 Mai 1764. Le document 
officiel indiquait que l'expédition conduite par l'amiral Vasily Chichagov 
a été détaché au Spitsberg afin d'inspecter les lieux pour le renouvellement 
de la pêche à la baleine et aux poissons dans la zone. Cependant, dans la 
mémoire du fils de Chichagov,  l'effort mis en exergue était de 
structurer une " expédition en relation avec le pôle Nord"


Le pacha fut invité à ouvrir une enveloppe contenant des instructions 
détaillées seulement après que le vaisseau ait pénétré dans la mer libre. 
( Note de Abzu : voir l'ouvrage " La Mer Libre du Pôle
 " de J. HAYES édité à Paris en 1884 )

Selon les instructions le vaisseau devait se diriger vers le Pôle Nord. 
A propos, ces instructions furent écrites par Mikhail Lomonosov. 
Malheureusement l'expédition ne put avancer à travers l'épaisse  banquise 
et dut s'en retourner.

Pourquoi Catherine II était-elle si intéresée à 
trouver Hyperborée ?
  
Je crois que Catherine,  a contrario de quelque autres rois et 
reines , fut enchantée par la perspective de découvrir que 
certaines légendes, contes et mythes 
pouvaient dire vrai. Pline, Hérodote  ainsi que 
Virgile et Cicéron rapportèrent le fait que le peuple de 
la terre d' Hyperborée vivait près de 1000 ans et dans une vie de 
bonheur parfait . 


Nous ne devrions pas oublier que l'Empire russe était gouverné par une femme.


La légende des sept cités de Cibola !

             La légende des sept cités de Cibola           



En 1539, le frère Marcos de Niza, un prêtre franciscain, a raconté aux 
fonctionnaires coloniaux espagnols, à Mexico, qu'il avait vu la ville 
légendaire de Cibola dans ce qui est aujourd'hui le Nouveau-Mexique. 
C'était l'un des explorateurs espagnols, à moitié convertisseur religieux et 
aventurier, qui hantaient le Nouveau Monde pour le trésor amérindien et il 
avait entendu des contes persistants sur la richesse fantastique des 
soi-disantes Sept Cités de Cibola.

" Elle est située sur un tronçon nivelé du sommet d'une colline arrondie ", a dit 
le moine. " Elle semble être une très belle ville, la meilleure que j'ai vu dans ces 
régions. " Le prêtre a reconnu, cependant, qu'il avait seulement vu la ville à 
distance et n'y était pas entré, parce qu'il pensait que les habitants indiens
 Zuni le tueraient si il approchait.

Mais quand une grande et coûteuse expédition espagnole, partie en 1540, avec 
340 Espagnols, 300 alliés indigènes et un millier d'esclaves indiens et africains, 
et est retournée dans la région en 1541, ils ont trouvé seulement un modeste 
village d'indiens qui n'était pas quelque chose ressemblant à ce que le prêtre 
avait décrit. L'expédition s'est avérée être une mésaventure ruineuse pour 
ceux qui s'y sont impliqués, y compris le célèbre conquistador Francisco 
Vazquez de Coronado, qui l'a dirigé.

" Presque tout le monde, y compris le leader, est retourné à Mexico massivement 
endetté ", dit l'auteur du Nouveau-Mexique Richard Flint, qui, avec son épouse, 
Shirley Cushing Flint, a écrit cinq livres sur Coronado. " Un certain nombre de 
ces personnes ne s'en sont jamais remis financièrement."




L'expédition de Coronado et de Hernando de Alarcón à 
travers l'Ouest américain (1540-1542)

Qu'est-ce que le Frère a bien pu voir ?

Pendant cinq siècles, les érudits ont débattu de ce que de Niza avait vu quand il 
avait affirmé qu'il avait trouvé Cibola, ou si il a simplement dit aux fonctionnaires 
espagnols ce qu'ils voulaient entendre...

La grande richesse que les Espagnols ont pris quand ils ont conquis les 
Aztèques d'Amérique centrale et les Incas de l'Amérique du Sud n'a fait 
qu'alimenter les croyances que toujours plus de richesses se trouvaient 
quelque part à l'intérieur de ce qui est maintenant aux États-Unis. Alors, quand 
le Frère de Niza a dit qu'il avait vu Cibola, les fonctionnaires espagnols étaient 
impatients de le croire...

Nous ne savons pas ce qu'il a vu ou pourquoi il l'a fait ", a déclaré Denise 
Shultz, un ranger du parc à Coronado National Memorial à Hereford, Arizona. 
" Une interprétation généreuse de la vision de Niza est qu'il a vu le pueblo, à 
l'aube ou au crépuscule et a été dupé par la lumière du soleil, flatteuse à ce 
moment de la journée, qui baignait le village dans une lueur qui lui faisait 
penser que les bâtiments étaient en or ", dit-elle .

Flint est moins charitable à propos de la déclaration de de Niza. " Il n'a 
probablement pas vu [la ville]," dit Flint. " Au lieu de cela, dit-il, le prêtre a 
probablement raconté un long récit (faux ou vrai), qu'il a entendu des Indiens ".

Les hommes de Coronado étaient furieux quand ils ont vu le village des Zuni. 
" En voyant cela, l'armée éclata de malédictions envers le Frère Marcos de Niza, 
" dit l'un des hommes de Coronado. " Dieu veuille qu'il ne rencontre aucun 
d'entre eux...". Le Frère Marcos de Niza fut d'ailleurs renvoyé en Espagne pour 
le punir de sa fausse histoire...

Au lieu de retourner à Mexico, Coronado a incisté. Pendant des mois, son 
expédition a suivi un guide indien sur des centaines de kilomètres dans ce qui 
est de nos jours le Kansas. Ils se sont fait attaquer des dizaines de fois par 
les indiens des régions traversées avant d'abandonner la recherche de Cibola...



Une peinture de 1898 par Frederic Remington dépeint l'explorateur espagnol 
Francisco Vazquez de Coronado dans sa quête malheureuse de 1541 pour 
trouver les légendaires Sept Cités de Cibola. L'expédition, qui comprenait des 
centaines de soldats et de guides amérindiens, a duré deux ans et a traversé
quelque 4.000 miles (6.400 km) de l'Ouest américain. En fin de compte, aucune 
ville dorée n'a été trouvée, et Coronado est retourné les mains vides et endetté... 

« Il est très difficile de dire qu'une autre personne aurait fait quelque chose de 
différent », dit Flint. " Mais les gens ont perdu beaucoup d'argent, donc ils 
n'étaient pas heureux. "

Selon les normes espagnoles, ils avaient besoin d'un bouc émissaire ", 
dit Shultz. " Il était le capitaine, il était celui qui a été liquidé en prenant le 
poids de la faute. Voilà mon interprétation. Il a lamentablement échoué... "

Néanmoins, Coronado retourne au Mexique en 1542, par là où il était venu, 
mais avec seulement 100 hommes. Même si cette expédition a été un désastre,
  il a découvert tout de même le Grand Canyon et il reste gouverneur de 
Nouvelle Galice jusqu'en 1544, puis il se retire à Mexico où il meurt en 1554...

Sources : un texte de Willie Drye (traduction Yves Herbo)  

vendredi 28 octobre 2016

La Reine des Amazones !

La Reine des Amazones

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En quête de la Toison d’Or, Jason et les Argonautes débarquent sur une île sans hommes. Sur le rivage, sur le quai, dans les rues, une foule se presse, et parmi ces gens, pas un seul homme, jeune ou vieux. Que des femmes. Des filles en pagaille. Stupeur des Argonautes. Jason, lui, ne s’en émeut pas. Hercule non plus.
N’oublions pas que ces faits sont chantés par un poète grec, Apollonius de Rhodes, qui a vécu dix mille ans après. Qu’en sait-il ? Seulement les grands traits. Il invente les détails en se fiant à sa muse, c’est à dire selon sa réalité. Il parle de navire, et d’île. Il s’inspire de l’Odyssée, qui n’est qu’une vaste blague, mais il l’ignore.
Son poème crée le mythe. A nous aujourd’hui de faire parler le poème, de restaurer le mythe et de nous en régaler sans modération. Je laisse à Héraklèsle soin de nous conter les dessous de cette histoire.
« Avant le départ, avant même l’ouverture du chantier du strato-croiseur Argos, Héra la Grande Déesse m’est apparue. Mon nom est Gloire à Héra, je suis à jamais son fidèle serviteur. Voici ce qu’elle avait à dire :
– Hercule, noble guerrier, mon vassal fidèle, le temps vient que les femmes quittent le pouvoir. Pendant de longs millénaires, nous avons régné sur un monde de femmes, où seules les femmes étaient citoyennes, où les hommes étaient à leur service, et aussi à leur merci.
Nous avons géré cette planète d’une poigne de fer et d’une peau de velours. Nos ordres ont été vos seuls désirs; nous plaire, votre seule ambition. Mais à présent, vous les hommes devez sortir de votre dépendance à notre égard. Toi, Hercule, tu fais partie de mon plan, héros né pour ma gloire. Seuls les héros mâles peuvent montrer la voie aux petits hommes craintifs.

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Le monde a connu le grand Rama, que les Grecs appellent Dyonisos, et que les Brahmanes appellent Prince Charmant. Il est venu pour rétablir l’harmonie entre hommes et femmes. Il est mort sans y parvenir. Son rôle historique fut d’adoucir nos moeurs pour vous permettre de raffermir les vôtres. Un passage de relais. Votre tour est venu, je dois m’effacer pour que votre règne arrive.
Mais son croiseur royal, la Toison d’Or, doit ramener en triomphe le Titan Prométhée, libéré de ta main. Aussi ne crois pas que mon blanc-seing suffise. Tu rencontreras sur ta route un ennemi implacable, Hippolyte reine des Amazones. Elle seule connaît la cachette de la Toison d’Or. Il faut absolument te la concilier. Inutile de chercher à éviter ses terres, toutes les plaines scythiques sont sous son contrôle, et tous les clans de guerrières de l’Oural sont ses vassales.
Si votre croiseur Argos peut aisément survoler ses lignes sans s’arrêter, vous ne pourrez accéder à La Toison d’Or que si la Reine vous y autorise. Souviens-toi à quel point une alliance avec elle est capitale dans ce travail. Ne l’oublie jamais. »

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Le secret de l’île sans hommes

Ses paroles saintes sont gravées dans mon coeur. J’entretins aussitôt Jason de cette étape nécessaire. Lui qui avait prévu un vol sans escale jusqu’à l’Oural, il a mis de l’eau dans son retsina.Le croiseur Argos se posera donc chez la Reine des Amazones. Mais nous n’allons pas nous jeter dans la gueule des louves sans garantie de succès. Nous sommes convenus d’une stratégie simple, mais imparable.
Quand notre croiseur Argos s’est rapproché du sol terrestre, les Amazones ont été surprises par une série de bombes incendiaires. Argos possède une batterie d’armes aussi variées que radicales. Il y a là toute la panoplie qu’on appelle l’arsenal des dieux, livrées aux mains expertes des jumeaux Castor et Pollux.
En une minute, l’astroport de la Reine Hippolyte est en cendres; dans la minute qui suit, le magasin général, le pôle industriel et le centre de télécoms ne sont que ruines fumantes. Trois minutes ont suffit pour réduire à l’impuissance la Reine et toutes ses Amazones. Elles sont à notre merci, elles se pressent en foule sur nos pas, et nos vigoureux Argonautes se font un plaisir d’en donner à toutes ces chiennes en chaleur. 
Pour être des Amazones dressées à massacrer le mâle, elles n’en sont pas moins des femelles en manque. Sur des fesses tendues, des seins dardés, des verges vengeresses, le vin d’orge coule à flot, à bouche-que-veux-tu, et le reste. L’orgie est si farouche que je crains pour la santé des hommes, sous ces goules sans nombre. Vaincre par les armes pour être vaincu par l’amour ? Pas question ! Avec Orphée et quelques autres, je n’ai pas pris part à ces agapes. Il faut savoir raison garder dans la tempête.
Toute la nuit j’ai veillé sur Argos dont les abords étaient sécurisés par trois guerriers mitrailleurs, tandis qu’Orphée et Iphiclus aidaient les Argonautes à s’extraire des grappes de louves. Aucun de nous n’y est allé de main morte. Ces harpies en cohorte appellent la manière forte.

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Au matin, tous les hommes ont regagné le bord. Vers midi, Hippolyte se présente. Elle vient offrir à Jason la clé de la ville avec celle de son coeur. Il refuse les deux net. Son destin l’appelle ailleurs. A ces mots durs, la reine se jette à ses pieds. Elle supplie son vainqueur d’épargner les Amazones et de ne pas transformer sa province en bain de sang. Jason n’en fera rien si Hippolyte l’aide à retrouver La Toison d’Or. » (source)
Héraklès est modeste, il minimise son rôle. Mais il avait vu juste. Le plan d’Hippolyte était inspiré par Vénus. Les Argonautes ont engrossé un maximum d’Amazones pour repeupler la colonie. Ensuite, trop épuisés par les étreintes, ils auraient dû se laisser prendre, pour que les Amazones les grillent au barbecue, selon leur tradition de mantes religieuses.
Sans l’efficacité d’Hercule et d’Orphée, l’expédition s’arrêtait ici. Le croiseur Argos ne quittait plus cette terre maudite, faute d’Argonautes. Et Jason lui-même aurait grillé avec les autres. Héraklès n’en tire pas orgueil, il remercie Héra de l’avoir si bien conseillé, et s’endort dans les flancs d’acier d’Argos, loin de Vénus et de ses sortilèges. Et les Argonautes du passé deviennent les astronautes du futur.

Carnac et Karnak !

                                        

Il est des noms de lieux qui se ressemblent, sans qu’on s’en étonne outre mesure. En plus des noms, si les lieux se ressemblent aussi, on se pose des questions. 
 
Carnac en Bretagne et Karnak en Egypte font partie de la première catégorie : leur nom se ressemblent si bien qu’ils n’en font qu’un. Mais tout le monde vous dira que les lieux sont bien différents.
 
Il est vrai que le rude soleil d’Egypte est loin du crachin breton. Pourtant, le saviez-vous ? on trouve des palmiers en Bretagne, tout pareils à ceux d’Egypte. Et la ressemblance ne s’arrête pas là. Voyons ce qu’en dit Wikipédia :

Le complexe religieux de Karnak —abusivement appelé temple de Karnak ou tout simplement Karnak— comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui la ville de Louxor, en Égypte, sur la rive droite du Nil. 
Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier au Moyen Empire à l’époque ptolémaïque, s’étend sur plus de deux km². Composé de trois enceintes, il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité
 
 
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Sur le même mode chiant-mais-vrai, j’ai pondu ce pastiche :  Le complexe religieux de Carnac —abusivement appelé alignements mégalithiques de Carnac ou tout simplement Carnac— comprend un vaste ensemble de menhirs, de cromlechs, d’allées couvertes et de dolmens situés à Carnac, dans le Morbihan, en Bretagne. 
 
Le complexe de Carnac, reconstruit et développé pendant plus de 4 000 ans par les grands druides successifs, s’étend sur plus de huit km². Composé de quatre alignements principaux comptant plus de mille menhirs et autres édifices religieux, il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité.
 
 
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Je puis certifier que tous les mots du pastiche sont exacts, et nous renvoient à une évidence. Si Karnak était la première et la plus vaste université sacrée d’Egypte, Carnac fut la première et la plus vaste université druidique de Bretagne.
 
Peut-on y voir un hasard ? Non, puisqu’il n’existe pas. Il faut y voir une filiation.
 
Le Musée du Louvre lui aussi ouvre des succursales en France et dans le monde, car son autorité artistique a fait de lui une marque, un label de goût et d’excellence. 
 
Je crois que l’université druidique de Carnac en Bretagne pré-celtique fut longtemps la seule source d’éducation dans l’Europe redevenue sauvage
 
Les jeunes gens fortunés venaient de toute l’Europe y étudier les préceptes, les théorèmes, les lois, la marche des astres, le chant sacré, la transe, et autres doctes sapiences de la Vieille Religion.
 
N’en soyez pas surpris, il s’est passé exactement la même chose, longtemps après, en Egypte. A l’époque pré-celtique, des druides et des savants de l’actuelle Bretagne sont allés ouvrir une succursale en Egypte actuelle, et cette succursale, au fil du temps, est devenue la plus célèbre université antique, Karnak, qui a conservé le nom de l’université fondatrice : Carnac.
 
Et Carnac, justement ? Pourquoi l’a-t-on oubliée ? Le Celte était une langue déjà antique dans l’Antiquité. Issu en droite ligne de la langue divine des Hyperboréens, la langue celtique originelle a été longtemps considérée comme sacrée, la langue initiatique par excellence.
 
Pour supporter cette qualité, le Celte devait rester langue orale. Dans la conception sacrée en effet, l’écrit est vil, il souille le pouvoir sonore de la parole, le timbre et la couleur de la voix.
 
 
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Les druides, comme les oulémas, usaient toujours du par-coeur et faisaient apprendre des milliers de vers magiques et de formules scientifiques à leurs élèves. Qui, à leur tour, devaient s’engager à ne point écrire un mot de cette éducation. Ou pour mieux dire, de cette initiation. Tel est la pratique du secret.
 
Puisque le Celte ne s’écrivait pas, nous avons oublié cette langue, son vocabulaire, sa grammaire, son accent. Nous n’avons plus que le breton pour nous guider. D’autre part, nous ne possédons aucun document précis et détaillé sur la vie et les moeurs des Celtes et de leurs druides.
 
La seule source celtique vient d’Irlande, c’est le corpus légendaire de LughCuchulainn et leurs pairs, une épopée passionnante mais trop courte… Sinon il faut se diriger vers Rome et son plus fameux général, Jules César, qui a conté par le menu ses campagnes militaires pour annexer les Gaules à l’Empire Romain.
 
Seulement César n’est pas objectif. Il rabaisse ses ennemis Gaulois, il en fait des bêtes féroces sans religion, des guerriers repoussants et barbares, et dépeint leurs druides comme de tristes sires pratiquant sans pitié ni mesure toutes sortes de sacrifices, y compris le sacrifice humain.
 
Amusant de voir César s’indigner d’une pratique si courante chez lui à Rome ! Les victimes des fauves ou des gladiateurs dans les arènes, est-ce en Bretagne que ça se passait ? Je crois que non.
 
Bref, nous n’avons comme source détaillée que le journal de campagne d’un général arriviste et politique, plein d’ambitions impériales, qui tenait à donner au Sénat tous les gages de son héroïsme et du bien-fondé de sa guerre de conquête.
 
Car les sénateurs romains, comme tous les êtres cultivés du bassin méditerranéen, savaient très bien à quoi s’en tenir sur la Celtie, ses universités, ses druides, son raffinement, sa mode, son orfèvrerie, sa ferronnerie, son art martial et ses chants magiques.
 
 
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La plupart d’entre eux avaient fait leurs études à Carnac et à Karnak, ils avaient pu apprécier le savoir et la noblesse des druides. Pour eux, les massacres de Jules César avaient quelque chose de choquant, un sacrilège. D’où le dénigrement et les mensonges du général sans scrupule. 
 
En l’absence de documentation fiable, il nous reste les noms de lieux, les pierres polies par le temps, et les rêves qui les animent.