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mercredi 27 février 2013

Le septième Ciel !

Le septième Ciel 


L'aventure que raconte Jacques Lanzmann a peu de chances de vous arriver; Sauf... si vous êtes joueur, presque flambeur, quelque peu incertain de votre avenir, insomniaque mais à l'écoute du monde, morose, râleur, généreux. Coups durs pour les héros du Septième ciel. Un contrôleur fiscal s'installe chez le premier. La femme du second est en cavale avec un producteur de cinéma grec. Quant au troisième, il a un petit compte à régler avec la nature. Etrange. Moïse leur apparaît en songe et leur parle. Il promet à chacun de la dépanner de sa petite misère terrestre en échange d'une marche à pied in deserto. Mais voilà, il y a loin des champs de course d'Auteuil aux champs de mines du Sinaï et les tables de la Loi ne sont pas du même bois que celles du poker...
Jacques Lanzmann n'a jamais été aussi maître de son sujet, aussi virtuose en humour. Et pour cause : la traversée du désert, il connaît. Hilarant. Dévastateur.




Hôtel Sahara !

Hôtel Sahara

 Au bout de la piste, il y avait Tamgad. Et au bout de Tamgad, l'hôtel Sahara comme une épave en plein désert. C'est là, par 50o à l'ombre, que croupissaient quelques Français du meilleur genre, bouclés sur ordre d'Hassan Toukou, un gendarme local aussi susceptible qu'un chameau. Membres actifs d'une pittoresque organisation humanitaire, le Club des Elus, ils avaient traversé tout le désert pour offrir des ambulances ultra-modernes aux populations nécessiteuses du Tibestar. Le lendemain de leur arrivée, elles s'étaient envolées. Et leurs illusions avec. Aucune de ces bonnes âmes ne pouvait imaginer qu'elles étaient victimes d'un trafic de voitures volées. Encore moins que toute la combine était montée par Milo, le concierge de leur immeuble parisien, un ancien routier passé par Fleury-Mérogis. Mais elles ignoraient aussi que Milo avait un coeur gros comme ça, et une sacrée vengeance à assouvir.
Un roman tendre et cocasse, dans la veine du Lama Bleu et du Septième Ciel, qui nous emmène au coeur de l'Afrique et sur les plateaux du Triangle d'Or.




Le Passager de l'Orage !

Le Passager de l'Orage 

À l’occasion d’une rencontre-débat au café littéraire de Cotteville, la très célèbre auteure de polars Katherin Bets, qui cherche un endroit pour travailler loin de la capitale, tombe sous le charme de Cotte House, une demeure cossue où plus personne ne veut loger car elle a porté malheur à tous ses précédents occupants. Katherin, qui a pour habitude de dicter ses textes à voix haute, embauche alors comme secrétaire particulier Jonathan, un jeune homme à la recherche d’un job d’été à qui elle propose d’emménager pour quelques semaines à Cotte House...




Eden en sursis !

Eden en sursis 

Quelle surprise pour Cléone - capitaine, malgré ses quinze ans, du vaisseau le Quetzal - de découvrir que la météorite qui a déchiré sa voile solaire est en fait une capsule de survie ! À l’intérieur gît un beau jeune homme gravement blessé... Contre toute attente, l’Intelligence Artificielle du Quetzal s’oppose résolument au sauvetage et enjoint Cléone d’abandonner l’inconnu dans l’espace. Car l’IA a reconnu, gravé sur la capsule, le logo de la terrifiante multispatiale DeltaGen... Cléone s’empresse de désobéir à cet ordre cruel. C’est pour elle le début d’une expédition pleine de dangers qui la mènera sur ÉdeN la sauvage, une planète récemment découverte, protégée de toute atteinte à son environnement par son statut « écol », mais qui excite les appétits de la peu scrupuleuse DeltaGen. Et le séduisant jeune homme en péril n’est autre que l’héritier de cet empire capitaliste redouté...




Apocalypse Maya !

Apocalypse Maya


 Maya est une petite planète perdue au fin fond du cosmos, colonisée depuis peu par la société AgroCorp qui y expérimente du maïs génétiquement modifié. Suite à la mort de sa mère, Jové est envoyé sur Maya chez son grand-oncle Trree, un vieil homme d'origine indienne qui a bourlingué sur toutes les planètes colonisables. Trree va confier à Jové le secret de Maya : la planète abrite une forme de vie intelligente, des sortes de serpents à fourrure munis d'un seul oeil cyclopéen, qu'il a baptisés « Suris ». Ils utilisent un langage à base de soupirs, vénèrent le dieu maïs et sont de redoutables guerriers. Il s'avère que les espèces nouvelles de maïs que crée AgroCorp sont mortelles pour les Suris. Afin de les sauver, Jové tente de démontrer aux responsables de la firme que les Suris ne sont pas des animaux.




La tragédie du Batavia !

La tragédie du Batavia 


Un groupe d'îlots désolés dans l'océan Indien. Un fier vaisseau du XVIIème siècle qui se perd sur l'un de ses récifs près des côtes de l'Australie occidentale. La souffrance humaine poussée à son paroxysme et un exploit maritime légendaire. La découverte de l'une des épaves les plus recherchées au monde. Une des plus dramatiques histoires de tous les temps !




La Fille du Templier !

La Fille du Templier 


Aventures, croisades, cours d'amour et héroïnes guerrières constituent les thèmes principaux de ce grand roman épique en terre provençale.
« Aubeline attendit sans respirer l’irruption de l’armée de Barcelone. Elle s’imagina à son père à sa place. Othon dans sa tenue de templier, insensible à la peur, fier de servir le Christ et de mourir pour la gloire de Dieu. Elle n’avait pas encore sa trempe, sa foi. Elle craignait la blessure qui la défigurerait, le coup qui l’amputerait, la lance qui la transpercerait. Je suis la fille du templier ! s’asséna-t-elle mentalement. »
Mai 1146. Chevaliers et templiers sont en terre de Judée aux côtés de Louis VII et Aliénor d’Aquitaine pour la deuxième croisade tandis que sur la Sainte-Baume, Aubeline, fille du templier Othon d’Aups et sa servante Bérarde, à la force colossale, deviennent le bras armé de Bertrane de Signes qui préside la Cour d’Amour (tribunal jugeant tout litige amoureux). Sous sa bannière blanche au Cygne d’or, les femmes de la cour s’opposent à l’ultime bataille entre Catalans et Provençaux. Elles acceptent la trêve et la perte de leurs terres. Mais Hugon des Baux n'admet pas cette ingérence et décide de se venger. Il charge des guerriers de tuer Bertrane, Aubeline ainsi que sa propre mère, Stéphanie des Baux ! Bientôt, Othon d’Aups est de retour, accompagné du chevalier d’Agnis, investi d’une mission sacrée : cacher les extraordinaires trésors découverts sous le Temple de Jérusalem et une partie de l’or amassé depuis la fondation de l’Ordre... Au terme d’un tournoi sanglant, le traître périra. Aubeline, en digne fille de templier, part pour Jérusalem avec Jean d’Agnis.












Les Alliances de Cristal !

Les Alliances de Cristal 


A travers la vie de Matthieu Thuillier, souffleur de verre à Nancy, Les Alliances de cristal sont un hommage rendu à la Lorraine et à son art de vivre. 
« Confortablement installé dans le petit salon, Jacques Belmont venait de prendre son café et entendait bien lire en toute quiétude la Revue lorraine des artistes. Il se réjouissait de ce qu’on parlait de plus en plus de Nancy à propos des œuvres d’art produites par cette ville toujours en quête de beauté. Les expositions se succédaient, tant à Paris qu’en Europe et même en Amérique, où les artistes lorrains étaient représentés. Leur art était apprécié et les récompenses ne manquaient pas. »
A Nancy, Matthieu Thuillier exerce très jeune en tant qu’apprenti dans la verrerie Daum. Peu à peu, il connaît toutes les chaînes de fabrication. Il côtoie les plus grands artistes et artisans d’alors, ceux qui, rassemblés dans l’Ecole de Nancy, sont le fer de lance de l’Art nouveau. 
Au cours de l’Exposition universelle de 1900 à Paris, Matthieu s’éprend de la fille d’un verrier, Emélie, mais c’est auprès de Lucie Kessler qu’il connaît une folle passion. Au lendemain de la Grande Guerre, Matthieu revient travailler chez Daum au service commercial. Sa vie s’achève sur un stupide accident de voiture. Mais si Gallé, Daum et les autres ne sont plus, la passion subsiste. Par la grâce de deux alliances de cristal qu’avait conçues Matthieu, ses héritières vont se retrouver en 1969 dans la cristallerie Daum.














Les Amours de la Grenouille !

Les Amours de la Grenouille 


Après Le Rêve de la Grenouille, rêve tourné vers la Russie des tsars, à la poursuite d’une tante exotique, gouvernante à la cour de Russie, la fillette qui se méfiait de l’autre sexe grandit...
« – Une femme libre est celle qui peut exercer le métier qu'elle a choisi, déclarait-elle. Ce à quoi Fine répondait au tac au tac :
– A condition qu’elle tienne bien son ménage.
Poulette grinçait des dents, haussait les épaules.
– Il n’y a pas que le torchon et la poussière à faire disparaître dans la vie. D’ailleurs, pour ce qui est de la poussière nous y retournerons. En attendant, il est tout de même préférable de faire ce que l’on aime. Faire ce que l’on aime... Elle avait raison, ma Poulette de maman.»
La suite des tribulations initiatiques de la Grenouille : sa passion pour le théâtre, son engagement dans le scoutisme, ses révoltes qui lui font rencontrer d’autres jeunes gens, ses tentatives d'émancipation face à une mère omniprésente, et ce petit cœur qui ne demande qu’à battre s’emballe... C’est l’époque de la guerre d’Algérie et la Grenouille trouve soudain sa voie en écoutant un reportage sur Radio Luxembourg. Plus tard, elle n’écoutera pas les événements, elle sera « dans les événements », au cœur de ceux-ci. Ainsi, elle rêve d'aller jusqu’en URSS pour interviewer Krouchtchev, ainsi fouler le sol cher à sa tante de Russie. 
En attendant vive les célébrations du bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France où un bel amoureux l’attend à la Pépinière, non loin de la place Stanislas à Nancy. La Grenouille veut vivre...

















La Tresse de Jeanne !

La Tresse de Jeanne 


Un beau roman sur l’évocation d’un métier pittoresque, typique du pays de Roscoff : celui des « johnnies », surnom donné par les Anglais aux Bretons venus leur vendre des oignons roses.

« Elle rouvrit les yeux. Le monde qu’elle connaissait si bien était là. Immuable. La mer au pied de la dune herbue. Les reflets turquoise dans les hauts-fonds, les frises vert-de-gris du lichen sur les rochers, collés aux cailloux les bigorneaux, dont l’opercule se soulevait, libérant un tortillon brunâtre, les éclats de mica dans le sable, les figures humaines que prenaient les nuages. L’horizon vide. Si impitoyablement vide. De l’autre côté de la ligne, presque imperceptible entre ciel et mer, cette ligne qui frisait sous le soleil de midi, il y avait son père. L’autre vie de son père, celle qu’elle ne connaîtrait jamais, dont elle ne ferait jamais partie. La colère l’envahit. »
Roscoff vit une communauté importante de « johnnies », ces hommes qui traversent la Manche pour vendre leur production d’oignons roses dont raffolent les Britanniques. Ils portent parfois jusqu’à 150 kilos de tresses d’oignons sur leurs épaules et font du porte à porte pour un salaire de misère. En 1905, le père de Jeanne est de ceux-là. Lorsque en novembre, le bateau à vapeur l’Hilda, avec à son bord des johnnies, sombre au large de Saint-Malo, la vie de la fillette s’écroule. Mais l’année de ses seize ans, elle décide de partir à sa recherche. Pour cela, elle veut reprendre le travail de son père ; or le métier de « johnny » n’a jamais compté de femme dans ses rangs. La jeune fille sacrifie sa longue tresse et s’habille en homme pour mener son enquête qui va la conduire de Roscoff à Saint-Malo, jusqu’aux villages anglais où son père effectuait ses livraisons régulières. Jeanne veut comprendre pourquoi chacun dans son entourage, élude le sujet si douloureux depuis un certain matin de juillet...
* On les affuble du surnom de « johnnies » du fait du grand nombre de Bretons prénommés Jean partis tenter leur chance outre-Manche.