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mardi 27 mars 2018

MIRBEAU Octave – Livres Audio !

              MIRBEAU Octave – Livres Audio           


MIRBEAU, Octave – Gavinard

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 14min | Genre : Nouvelles

Gavinard
L’immorale nouvelle Gavinard est parue dans le magazine La Lecture en 1896.
«« Je vais grandement vous étonner, monsieur… Je suis votre fils… »
S’il avait eu quelque peu de lettres, Alexandre de Gavinard eût pu se rappeler ce qui advint à La Fontaine, en des circonstances analogues, et dire comme lui : « Enchanté de vous voir, monsieur, donnez vous la peine de vous asseoir ». Il se contenta de se renverser sur son fauteuil, de croiser les mains sur son ventre, qu’il avait très gros.
« Continuez », fit-il doucement. »
Gavinard.
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MIRBEAU, Octave – Des Artistes (Saison 1)

Donneur de voix : Christian Dousset | Durée : 3h 39min | Genre : Arts

Claude Monet - Les Coquelicots à Argenteuil
« Un peintre qui n’a été qu’un peintre ne sera jamais que la moitié d’un artiste ». (21/03/1885)
On connaît les œuvres littéraires et théâtrales d’Octave Mirbeau, mais ses engagements esthétiques nous montrent un critique à la plume particulièrement sans complaisance. Des artistesréunit les articles publiés dans différents journaux et consacrés aux peintres et sculpteurs. Si son admiration pour Claude Monet ou Auguste Rodin s’exprime avec chaleur, il n’en est pas moins impitoyable à l’égard de ceux qu’il considère comme des sclérosés de la tradition ou des coureurs de médailles.
Cette « saison 1 » rassemble les critiques parues du 7 février 1885 au 31 mars 1891 et répond à une suggestion de lecture.
Licence Creative Commons
Écouter un extrait : Aquarellistes français.

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MIRBEAU, Octave – La Femme Du Peintre

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 9min | Genre : Nouvelles

La-Femme du peintre.gif
La nouvelle La Femme du peintre est paru dans le magazine illustré La Vie littéraire en 1898.
Le début : « Vers le soir, la malade eut une dernière convulsion, poussa un dernier râle, mourut. Et longtemps, devant le pâle cadavre qui se refroidissait, le mari, l’éminent peintre Barnez, demeura anéanti, ne comprenant pas, ne pouvant croire que la mort fût venue, comme ça, si vite, lui ravir sa femme ! En trois jours emportée ! En trois jours, elle si belle, si vivante, d’une chair si glorieuse, d’un dessin si pur, si correct, si Renaissance ! En trois jours, elle qui posait avec de si admirables, si académiques mouvements, pour les impératrices byzantines, pour les courtisanes, les nymphes, les saintes ! Elle qui lui avait valu une première médaille pour sa Mort d’Agrippine ! En trois jours ! Il n’y avait pas une semaine qu’elle était là, couchée sur la table à modèle, parmi des soies jaunes et des coussins écarlates, posant pour une Cléopâtre, avec laquelle il eût certainement remporté la médaille d’honneur, conquis un siège à l’Institut, peut-être ! »
La Femme du peintre.
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MIRBEAU, Octave – Le Dernier Voyage – Vers Le Bonheur

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 29min | Genre : Nouvelles

Honoré Daumier - Le Compartiment de troisième classe (1862)
Deux nouvelles de Mirbeau, « l’irrécupérable » (selon Jean Paul Sartre) qui osait dire :
« Il n’y a pas de pires ignorants, de pires imbéciles, de pires réactionnaires, par conséquent de plus dangereuses bêtes que ce qu’on appelle les hommes d’esprit. »
Le Dernier Voyage
« Est-ce une mort subite ? ou bien est-ce un crime ? se demandaient, près de moi deux voyageurs.
- C’est un crime ! proférai-je… Un meurtre… Un vrai meurtre… Je le sais… »
Vers le bonheur, ou Comment une lune rose peut faire cesser une lune de miel.
Le Dernier Voyage.
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MIRBEAU, Octave – La Villa Hantée – Le Numéro 24

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 32min | Genre : Nouvelles

La Villa hantée
Octave Mirbeau s’amuse en nous présentant La Villa hantée :
« Toutes les nuits, il y vient un fantôme… Oh ! ce n’est pas un fantôme à tête de mort, à corps de squelette, et qui traîne des suaires, des ferrailles, des lueurs de lune, par les couloirs, sur le coup de minuit… Non… C’est un fantôme comme on n’en voit pas souvent, même en rêve, un adorable et merveilleux fantôme, à tête et à corps de femme, dont la chevelure rousse, les yeux bleus, la chair irradiante sous la transparence des batistes parfumées, feraient damner un saint… Ce fantôme a ceci de particulier qu’il connaît tous les secrets de l’amour et qu’il en invente, et qu’il est discret, discret… Il vient quand on veut… il s’en va de même…
Personne n’en sait rien… ni vu, ni connu. »
Ne manquez pas les dernières lignes de Le Numéro 24 très surprenantes.
Illustration : La Villa hantée (1899).
La Villa hantée.
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MIRBEAU, Octave – Victor Hugo – Amour ! Amour !

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 31min | Genre : Histoire

L'Apothéose de Victor Hugo au Théâtre français
Octave Mirbeau avait souvent la dent dure. Mais dans son article Victor Hugo, rédigé deux jours après la mort du Poète, foisonnent les éloges sans la moindre réserve.
Avec Victor Hugo, « le théâtre, le roman, le poème, qui s’étaient faits coterie, redeviennent foule. Le clavier du génie humain reprend toutes ses notes méprisées et brisées. Et de bas en haut, du grotesque au sublime, le monument s’élève, semblable à la cathédrale gothique, dont la forêt de piliers et de colonnettes abrite tout un monde chimérique et réel, angélique et démoniaque, dans l’ enchevêtrement des feuillages de pierre. »
En revanche, on retrouve dans Amour ! Amour ! (chapitre de Les Écrivains) la plume critique et sans concession du dégoûté de la littérature « amoureuse » vingt ans plus tard.
« Alors que la science s’efforce de désembroussailler les sources de la vie de toutes les erreurs métaphysiques qui les cachent, mornes ronces, à notre raison ; alors qu’elle conquiert des mondes inexplorés, qu’elle interroge l’infini de l’espace et l’éternité de la matière ; alors qu’elle va cherchant, au fond des mers primitives, la matière primordiale d’où nous sortons, et qu’elle suit son lent développement à travers les millions d’années et les millions de formes, jusqu’à son évolution la plus parfaite, l’homme ; la littérature, elle, en est encore à vagir de pauvres chansons sur deux ou trois sentiments artificiels et conventionnels, qui devraient cependant être bien épuisés, depuis le temps qu’ils servent à nous amuser – car il paraît qu’ils nous amusent. »
Victor Hugo.
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MIRBEAU, Octave – Le Polonais – Le Tambour – La Fée Dum-Dum

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Nouvelles

La Fée Dum-Dum
Trois contes d’Octave Mirbeau.
Le Polonais (le début) :
« La maison où demeure le Polonais est, sur la route, près de la forêt, pour ainsi dire, enclavée dans la forêt ; une cahute indiciblement misérable, dont les murs en torchis s’écaillent, dont le toit de chaume, çà et là crevé, s’effondre, montrant les lattes pourries. »
Le Tambour (le début) :
« Saint Latuin était – et il est toujours, j’aime à le croire – le patron vénéré de notre paroisse. Premier évêque de Normandie, au premier siècle de l’ère chrétienne, il avait chassé du pays percheron, à coups de crosse, les druides, sacrificateurs de sang humain. On raconte, dans des livres très anciens, que son ombre, seule, guérissait les malades et ressuscitait les morts. »
La Fée Dum-Dum (la fin) :
« Nous sommes, mon cher monsieur, des sauvages pires que les anthropophages de l’Australie, puisque, ayant conscience de notre sauvagerie, nous y persistons. Et puisque c’est par la guerre, c’est-à-dire par le vol, le pillage et le massacre, que nous entendons gouverner, commercer, régler nos différends, venger notre honneur !… eh bien ! nous n’avons qu’à supporter les inconvénients de cet état de brutalité où nous voulons nous maintenir quand même !… Allez-vous demander au tigre de mettre des gants à ses griffes lorsqu’il déchire sa proie ! Non, non !… Pas d’hypocrisie !… Nous sommes des brutes, agissons en brutes. Nous ne sommes pas près, encore, de voir se lever, sur nous, l’aube blanche de la civilisation et le rayonnant soleil de l’amour humain. »
Écouter un extrait : Le Polonais.

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MIRBEAU, Octave – Divagations Sur Le Meurtre – En Écoutant La Rue – L’École De L’assassinat

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 30min | Genre : Nouvelles

Honoré Daumier - L'Omnibus
En sept ans Octave Mirbeau a gardé la même opinion sur le comportement de l’homme.
Divagations sur le meurtre (Le Journal, 1896)
« La joie, la vraie et puissante joie du meurtre est en lui… Et moi-même !… »
En écoutant la rue (L’Écho de Paris, 1893)
« Je suis persuadé qu’il existe dans la nature une force mystérieuse pour nous, une force que nous ne connaissons pas encore – car,  que connaissons-nous ?  -, une force qui n’est peut-être, après tout, que la Vie, et contre laquelle, à de certains moments d’excessive épouvante, se brise le génie destructeur de l’homme… La Vie aime la Mort, elle a besoin de la Mort, comme la terre de fumier, puisque c’est de la Mort qu’elle tire chaque jour, à toute heure, son renouveau de jeunesse et ses énergies de fécondité. Mais elle est plus forte que la Mort. Elle la dirige, la maintient, la contient dans un équilibre constant et dans une parfaite harmonie. »
L’École de l’assassinat (Le Figaro, 1889)
« Le besoin de tuer naît chez l’homme avec le besoin de manger et se confond avec lui. Ce besoin instinctif, qui est la base, le moteur de tous les organismes vivants, l’éducation le développe au lieu de le réfréner ; les religions le sanctifient au lieu de le maudire ; tout se coalise pour en faire le pivot sur lequel tourne la société. Dès que l’homme s’éveille à la conscience. »
Écouter un extrait : Divagations sur le meurtre.

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Tous nos livres audio gratuits pour Octave Mirbeau :


MICHELET Jules – Livres Audio !

             MICHELET Jules – Livres Audio            


MICHELET, Jules – Notre France (Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 25min | Genre : Histoire

Mont Saint-Michel
Jules Michelet écrivait : « Je voudrais que dans tout ouvrage d’éducation circulât une chaude idée de la patrie ».
Dans Notre France, sa géographie, son histoire(1866), il exploite cette idée.
« Vous voulez un exemple du merveilleux secours que la géographie peut prêter à l’histoire, lisez Notre France qui par sa forme narrative et descriptive, attrayante dans le détail et dans l’ensemble, pourra être mise au nombre des livres récréatifs qui instruisent le lecteur en l’amusant. Personne ne se plaindra, j’en suis sûre, de trouver dans celui-ci des paysages vrais, de l’histoire réelle, des héros qui ont vécu, dont les noms sont bons à retenir, car ce sont nos saints, les saints de la patrie ! » (Préface posthume de 1916 signée de Madame Jules Michelet)
La France à vol d’oiseau est le deuxième chapitre:
« Il ne suffit donc pas de tracer la forme géographique des provinces, il y a nécessité de les étudier aussi historiquement selon leurs associations politiques, c’est-à-dire en longitude, du Nord au Midi, devoir comment l’histoire a violé la géographie. [...] Et d’abord, contemplons l’ensemble de la France, pour la voir se diviser d’elle-même. [...] On l’a dit, Paris, Rouen, le Havre, sont une même ville dont la Seine est la grande rue. Éloignez-vous au midi de cette rue magnifique, où les châteaux touchent aux châteaux, les villages-aux villages ; passez de la Seine-Inférieure au Calvados, et du Calvados à la Manche, quelles que soient la richesse et la fertilité de la contrée, les villes diminuent de nombre, les cultures aussi ; les pâturages augmentent. Le pays est sérieux ; il va devenir triste et sauvage. Aux châteaux altiers de la Normandie vont succéder les bas manoirs bretons. »
L’Île de France – Paris – Patrie clôt le livre :
« Mais il ne faut pas prendre la France pièce à pièce, il faut l’embrasser dans son ensemble. C’est justement parce que la centralisation est puissante, la vie commune, forte et énergique, que la vie locale est faible. Je dirai même que c’est là la beauté de notre pays. Il n’a pas cette tête de l’Angleterre monstrueusement forte d’industrie, de richesse ; mais il n’a pas non plus le désert de la Haute-Écosse, le cancer de l’Irlande. Vous n’y trouvez pas, comme en Allemagne et en Italie, vingt centres de science et d’art ; il n’en a qu’un, un de vie sociale. L’Angleterre est un empire, l’Allemagne un pays, une race ; la France est une personne. »
La France à vol d’oiseau.
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MICHELET, Jules – Histoire De La Révolution Française (Introduction, Livres 01 À 04)

Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 20h20 | Genre : Histoire

Jules Michelet
« Je rentre en moi. J’interroge sur mon enseignement, sur mon histoire, son tout-puissant interprète, l’esprit de la Révolution.
Lui il sait, et les autres n’ont pas su. Il contient leur secret, à tous les temps antérieurs. En lui seulement la France eut conscience d’elle même. Dans tout moment de défaillance où nous semblons nous oublier, c’est là que nous devons nous chercher, nous ressaisir. Là se garde toujours pour nous le profond mystère de vie, l’inextinguible étincelle.
La révolution est en nous, dans nos âmes ; au-dehors, elle n’a point de monument. Vivant esprit de la France, où te saisirai-je si ce n’est en moi? [...] »
Écouter un extrait : Chapitre 00.

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LA PRISE DE LA BASTILLE – Deux Illustrations Littéraires

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 7min | Genre : Histoire

Bastille
Le même évènement « vu » par un témoin de 29 ans, Chateaubriand, et relaté dans les Mémoires d’Outre-Tombe, puis glorifié par Michelet (Histoire de la Révolution Française) un demi-siècle plus tard. Un témoignage et une célébration de deux grands auteurs romantiques ; la vérité historique et le retentissement symbolique…
François-René de Chateaubriand – La Prise de la Bastille.
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MICHELET, Jules – Jeanne D’Arc

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 3h 40min | Genre : Histoire

Jules-Eugène Lenepveu - Jeanne d'Arc
Ces quelques pages de l’Histoire de France, publiées en 1841, par Jules Michelet, écrivain républicain et libre penseur, sont une biographie très documentée de Jeanne d’Arc (1412-1432), « sainte laïque », fille et héroïne du peuple, oubliée par le Roi Charles VII et martyrisée par l’Église.
« Souvenons-nous toujours, Français, que la patrie chez nous est née du cœur d’une femme, de sa tendresse et des larmes, du sang qu’elle a donné pour nous. »
Cette vision de Jeanne d’Arc est une parmi beaucoup d’autres : sorcière maléfique pour Shakespeare, personnage burlesque pour Voltaire, résistante patriotique pour Bernard Shaw, elle est l’incarnation du peuple français pour Michelet.
Ajoutons que cette « Patronne de la France », canonisée en 1897, a été, depuis la Révolution de 1789 jusqu’à nos jours, l’objet de près de 800 biographies, de plusieurs pièces de théâtre et d’une quarantaine de films. Le site Internet Archive nous offre la possiblité de regarder deux de ces adaptations : celle réalisée en 1900 par Georges Méliès et surtout le grand classique de Carl Theodor Dreyer, La Passion de Jeanne d’Arc (1928).
Écouter un extrait : 01. Enfance et vocation de Jeanne.

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MICHELET, Jules – Bible De L’humanité

Donneur de voix : Guy Marcy | Durée : 12h 3min | Genre : Philosophie

Prométhée
De « l’aurore du monde », l’Inde védique, à la Perse du « travail héroïque », à l’Égypte d’Isis et d’Horus, en passant par la Grèce de Thémis, d’Hercule et de Prométhée, jusqu’à l’« écrasement » du sombre Moyen Âge, Michelet déroule, dans sa Bible de l’humanité, la geste somptueuse des hommes et des dieux. Si l’historien a très justement perdu beaucoup de son crédit, le Poète demeure ; le Michel-Ange de l’Histoire. Si l’on veut savoir ce que fut le lyrisme romantique, avec ses espérances, ses doutes, toujours actuels, mais féconds, lisons, écoutons Michelet.
En espérant qu’elle sera grandement partagée, je dédie cette lecture à Françoise et à François.
Écouter un extrait : Préface.

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MICHELET, Jules – Traductions De Martin Luther

Donneur de voix : Iamnot | Durée : 15min | Genre : Histoire

Jules Michelet
Ces textes sont des traductions de Martin Luther, alors inédites en 1832. Ils sont éclairants sur l’environnement du grand réformateur allemand qui dut lutter contre les foudres du souverain pontife de Rome et de ses soutiens en Allemagne en 1517.
« Luther n’est guère connu en France que par la caricature qu’en a donnée Bossuet dans ses Variations. On ne se le représente que comme un gros moine, qui boit toujours de la bière et ne parle que du diable. Au moment où l’on nous promet une nouvelle tragédie de Luther, il peut être curieux de comparer la fable et l’histoire. Les morceaux qu’on va lire sont les premiers actes de la Réforme, traduits littéralement par M. Michelet, chef de la section historique aux archives du royaume, qui nous promet incessamment les Mémoiresde Luther. Le réformateur expose ici lui-même l’origine et l’occasion des luttes qu’il a eu à soutenir. »
Traductions de Martin Luther.
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LA NUIT DU 4, Évoquée Par Michelet Et Hugo

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 9min | Genre : Histoire

La nuit du 4 août
Seule « la nuit du 4 » relie ces deux textes littéraires politiques.
La Nuit du 4 août 1789 – anniversaire aujourd’hui -, l’Assemblée nationale constituante connut une nuit célèbre qui finit par l’abolition des droits seigneuriaux dans l’espoir de rétablir le calme. Ainsi disparurent juridiquement en une nuit ce que la mobilisation populaire avait déjà complètement sapé. Dans son Histoire de la Révolution Française, Jules Michelet consacre plusieurs pages dont voici de courts extraits. « Elle emportait, cette nuit, l’immense et pénible songe des mille ans de moyen-âge. L’aube, qui commença bientôt, était celle de la liberté. Depuis cette merveilleuse nuit, plus de classes, des Français ; plus de provinces, une France ! «
Souvenir de la nuit du 4 de Victor Hugo est un poème célèbre des Châtiments au ton intime, touchant, pathétique pour décrire la pauvreté, la simplicité de la victime indirecte du coup d’État de Napoléon III. Le 4 décembre 1851, le poète avait été témoin de la mort d’un jeune enfant, suite aux débordements de l’armée impériale :
« L’enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand’mère était là qui pleurait. »
La Nuit du 4 août (court extrait, J. Michelet).
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