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mercredi 27 février 2013

La Fille du Templier !

La Fille du Templier 


Aventures, croisades, cours d'amour et héroïnes guerrières constituent les thèmes principaux de ce grand roman épique en terre provençale.
« Aubeline attendit sans respirer l’irruption de l’armée de Barcelone. Elle s’imagina à son père à sa place. Othon dans sa tenue de templier, insensible à la peur, fier de servir le Christ et de mourir pour la gloire de Dieu. Elle n’avait pas encore sa trempe, sa foi. Elle craignait la blessure qui la défigurerait, le coup qui l’amputerait, la lance qui la transpercerait. Je suis la fille du templier ! s’asséna-t-elle mentalement. »
Mai 1146. Chevaliers et templiers sont en terre de Judée aux côtés de Louis VII et Aliénor d’Aquitaine pour la deuxième croisade tandis que sur la Sainte-Baume, Aubeline, fille du templier Othon d’Aups et sa servante Bérarde, à la force colossale, deviennent le bras armé de Bertrane de Signes qui préside la Cour d’Amour (tribunal jugeant tout litige amoureux). Sous sa bannière blanche au Cygne d’or, les femmes de la cour s’opposent à l’ultime bataille entre Catalans et Provençaux. Elles acceptent la trêve et la perte de leurs terres. Mais Hugon des Baux n'admet pas cette ingérence et décide de se venger. Il charge des guerriers de tuer Bertrane, Aubeline ainsi que sa propre mère, Stéphanie des Baux ! Bientôt, Othon d’Aups est de retour, accompagné du chevalier d’Agnis, investi d’une mission sacrée : cacher les extraordinaires trésors découverts sous le Temple de Jérusalem et une partie de l’or amassé depuis la fondation de l’Ordre... Au terme d’un tournoi sanglant, le traître périra. Aubeline, en digne fille de templier, part pour Jérusalem avec Jean d’Agnis.












Les Alliances de Cristal !

Les Alliances de Cristal 


A travers la vie de Matthieu Thuillier, souffleur de verre à Nancy, Les Alliances de cristal sont un hommage rendu à la Lorraine et à son art de vivre. 
« Confortablement installé dans le petit salon, Jacques Belmont venait de prendre son café et entendait bien lire en toute quiétude la Revue lorraine des artistes. Il se réjouissait de ce qu’on parlait de plus en plus de Nancy à propos des œuvres d’art produites par cette ville toujours en quête de beauté. Les expositions se succédaient, tant à Paris qu’en Europe et même en Amérique, où les artistes lorrains étaient représentés. Leur art était apprécié et les récompenses ne manquaient pas. »
A Nancy, Matthieu Thuillier exerce très jeune en tant qu’apprenti dans la verrerie Daum. Peu à peu, il connaît toutes les chaînes de fabrication. Il côtoie les plus grands artistes et artisans d’alors, ceux qui, rassemblés dans l’Ecole de Nancy, sont le fer de lance de l’Art nouveau. 
Au cours de l’Exposition universelle de 1900 à Paris, Matthieu s’éprend de la fille d’un verrier, Emélie, mais c’est auprès de Lucie Kessler qu’il connaît une folle passion. Au lendemain de la Grande Guerre, Matthieu revient travailler chez Daum au service commercial. Sa vie s’achève sur un stupide accident de voiture. Mais si Gallé, Daum et les autres ne sont plus, la passion subsiste. Par la grâce de deux alliances de cristal qu’avait conçues Matthieu, ses héritières vont se retrouver en 1969 dans la cristallerie Daum.














Les Amours de la Grenouille !

Les Amours de la Grenouille 


Après Le Rêve de la Grenouille, rêve tourné vers la Russie des tsars, à la poursuite d’une tante exotique, gouvernante à la cour de Russie, la fillette qui se méfiait de l’autre sexe grandit...
« – Une femme libre est celle qui peut exercer le métier qu'elle a choisi, déclarait-elle. Ce à quoi Fine répondait au tac au tac :
– A condition qu’elle tienne bien son ménage.
Poulette grinçait des dents, haussait les épaules.
– Il n’y a pas que le torchon et la poussière à faire disparaître dans la vie. D’ailleurs, pour ce qui est de la poussière nous y retournerons. En attendant, il est tout de même préférable de faire ce que l’on aime. Faire ce que l’on aime... Elle avait raison, ma Poulette de maman.»
La suite des tribulations initiatiques de la Grenouille : sa passion pour le théâtre, son engagement dans le scoutisme, ses révoltes qui lui font rencontrer d’autres jeunes gens, ses tentatives d'émancipation face à une mère omniprésente, et ce petit cœur qui ne demande qu’à battre s’emballe... C’est l’époque de la guerre d’Algérie et la Grenouille trouve soudain sa voie en écoutant un reportage sur Radio Luxembourg. Plus tard, elle n’écoutera pas les événements, elle sera « dans les événements », au cœur de ceux-ci. Ainsi, elle rêve d'aller jusqu’en URSS pour interviewer Krouchtchev, ainsi fouler le sol cher à sa tante de Russie. 
En attendant vive les célébrations du bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France où un bel amoureux l’attend à la Pépinière, non loin de la place Stanislas à Nancy. La Grenouille veut vivre...

















La Tresse de Jeanne !

La Tresse de Jeanne 


Un beau roman sur l’évocation d’un métier pittoresque, typique du pays de Roscoff : celui des « johnnies », surnom donné par les Anglais aux Bretons venus leur vendre des oignons roses.

« Elle rouvrit les yeux. Le monde qu’elle connaissait si bien était là. Immuable. La mer au pied de la dune herbue. Les reflets turquoise dans les hauts-fonds, les frises vert-de-gris du lichen sur les rochers, collés aux cailloux les bigorneaux, dont l’opercule se soulevait, libérant un tortillon brunâtre, les éclats de mica dans le sable, les figures humaines que prenaient les nuages. L’horizon vide. Si impitoyablement vide. De l’autre côté de la ligne, presque imperceptible entre ciel et mer, cette ligne qui frisait sous le soleil de midi, il y avait son père. L’autre vie de son père, celle qu’elle ne connaîtrait jamais, dont elle ne ferait jamais partie. La colère l’envahit. »
Roscoff vit une communauté importante de « johnnies », ces hommes qui traversent la Manche pour vendre leur production d’oignons roses dont raffolent les Britanniques. Ils portent parfois jusqu’à 150 kilos de tresses d’oignons sur leurs épaules et font du porte à porte pour un salaire de misère. En 1905, le père de Jeanne est de ceux-là. Lorsque en novembre, le bateau à vapeur l’Hilda, avec à son bord des johnnies, sombre au large de Saint-Malo, la vie de la fillette s’écroule. Mais l’année de ses seize ans, elle décide de partir à sa recherche. Pour cela, elle veut reprendre le travail de son père ; or le métier de « johnny » n’a jamais compté de femme dans ses rangs. La jeune fille sacrifie sa longue tresse et s’habille en homme pour mener son enquête qui va la conduire de Roscoff à Saint-Malo, jusqu’aux villages anglais où son père effectuait ses livraisons régulières. Jeanne veut comprendre pourquoi chacun dans son entourage, élude le sujet si douloureux depuis un certain matin de juillet...
* On les affuble du surnom de « johnnies » du fait du grand nombre de Bretons prénommés Jean partis tenter leur chance outre-Manche.













Brumes de sang !

Brumes de sang 


En 1914, des crimes en série mettent en émoi un village bourguignon à l’heure de la mobilisation générale. Des crimes marqués par une étrange plaie...
em« Laurencin hésita. N’allait-il pas commettre une erreur fatale en évoquant la mort suspecte du curé ? Comme lui-même l’avait suggéré, tout cela ne devait-il pas demeurer confidentiel ? Ses préventions s’envolèrent en croisant le regard limpide d’Isabelle. Il pouvait lui faire confiance. Et puis cela le soulagerait un peu de partager son secret. »
3 août 1914. Alors que le garde champêtre annonce la déclaration de guerre de l’Allemagne, la servante du curé fend la foule pour annoncer, hors d’haleine : « Monsieur le curé est mort ! » Mignard, robuste comme un chêne, mort ? Ahurissement et incrédulité du petit groupe autour du maire. Or, le spectacle du curé gisant au pied de l’autel ne laisse pas de place au doute : les yeux grands ouverts du trépassé sont marqués par l’épouvante ; le défunt a perdu tout son sang... L’autopsie du cadavre pratiquée par le docteur Laurencin révèle une étrange morsure, qui serait celle d’un humain. Pour la séduisante Isabelle Devin, institutrice, cette plaie serait l’œuvre d’un vampire. Elle en fait part à Laurencin, complètement déboussolé. La mort du maire, dans les mêmes étranges circonstances, précipite la venue de la police. Commence alors l’enquête du très parisien et très présomptueux Monchicourt, ex-agent des Brigades du Tigre. Lequel va chercher une explication rationnelle à ce fait divers et tomber sous le charme de l’énigmatique Isabelle...













Bals, petits bals !

Bals, petits bals 


Le bal, véritable « institution française », est le fil conducteur de ce roman qui évoque sur cinq décennies le parcours sentimental et initiatique de deux sœurs.
"Camille ne s’en veut pas de ce moment d’abandon dans ces bras inconnus, reconnaît volontiers y avoir pris du plaisir. Mais elle ne serait pas allée plus loin. Cet intermède de trouble agréable n’a pas effacé ce vague à l’âme qu’elle traîne ces temps-ci. Elle apprécie l’élégance de l’homme qui n’a rien tenté, il a sans doute ses raisons, ou alors il a deviné les siennes.
Est-ce le moment pour elle d’une découverte ? De LA découverte ? Elle se sent à la fois attirée, et pas encore prête. Y a-t-il ou non un rapport direct entre ce malaise bizarre et les évènements ? La guerre d’Algérie, la situation de Juliette et de toutes ces filles et ces femmes dans l’attente de ceux qu’elles aiment ?
Ou bien est-il vraiment si difficile de grandir, tout simplement ? De devenir une femme ? "
Dans les années 50, deux sœurs, Camille et Juliette, fraîches jeunes filles, fréquentent assidûment les petits bals de campagne. 
Dans les années 70-80, femmes épanouies, elles se montrent au bras de leur mari dans des bals dits de société ou de charité. 
Dans les années 2000, femmes vieillissantes, mais femmes toujours, elles courent les thés dansants. 
Autour d’elles, les mœurs et les mentalités évoluent et le monde change qu’elles traversent en actrices et témoins, avec leur vécu riche de peines et de petits bonheurs.












La Folie d'Albert !

La Folie d'Albert 


Fin des années 1950, dans la région du Velay.
Une famille disloquée à la suite de la mort du père, riche fermier.
Le fils, qui, seul, rumine sa vengeance...
« Neige de l’Avent dure longtemps, dit le proverbe. Certes... Mais chez nous, passé le premier de l’an, quand la neige commence à tomber, c’est en général très fort et pour un bout de temps. Ce premier mardi de janvier 1959, Albert Carrot aurait dû s’en souvenir en attelant le Gris au tombereau pour aller débarder quelques pins abattus en bonne lune, l’avant-veille de Noël, sur le replat de la Virolette. Il aurait dû se douter, en passant le collier au cou du grand percheron, que ces quelques flocons qui tombaient sans conviction d’un ciel de granit poli, voletaient autour de lui, et fondaient dans le poil de l’animal encore chaud de l’écurie, annonçaient la tempête. Et si les flocons n’avaient pas suffi à l’alerter, le bruit mat, comme étouffé, qu’émirent les longues chaînes qu’il jeta au fond du tombereau aurait dû le faire. C’est sûr, Albert aurait mieux fait de rester chez lui, ce jour-là. »
Au village de Tournac, les Carrot, fermiers et propriétaires terriens de père en fils depuis des générations, dépositaires d’un grand savoir-faire et de fortes valeurs familiales, sont des hommes à craindre et à respecter. 
Lors d’une violente tempête, en janvier 1959, Albert Carrot meurt, tombé d’une falaise, le crâne fracassé. C’est la stupéfaction, la fin d’un cycle et le deuil pour Germaine, l’épouse digne, en charge dorénavant d’un vaste domaine « de très loin le plus gros et le plus riche de Tournac, et probablement du canton», pour Claude, frère cadet d’Albert, l’éternel second, et surtout pour Albert fils, l’héritier de vingt ans. 
Dès lors, dans la ferme où pourtant les travaux des champs, l’entretien des bêtes régulent la vie mieux qu’une horloge, se joue un implacable huis-clos régenté par l’esprit troublé du jeune Albert qui, du soupçon au délire, cède à un terrible besoin de vengeance...
Depuis la mort du père...
Depuis le mariage en secondes noces de son oncle et de sa mère...
Depuis le retour de la jolie cousine de Lyon...












Les Carnets de guerre de Victorien Mars !

          Les Carnets de guerre de Victorien Mars             


 « Cette histoire commence comme ça. On est tous les cinq dans cette tranchée qui n'est pas la nôtre. Trois agenouillés au sol et deux debout. J'ai un pistolet sur la tempe. De l'autre côté du pistolet, il y a un soldat français. Et j'attends qu'il tire. »Verdun, avril 1916. En première ligne, l'épouvante des tranchées : un gouffre de peur, de faim, de froid. Mais pas seulement. Non loin de l'ennemi déclaré, un autre, plus sournois, sévit. Un adjudant qui se repaît de la souffrance de ses hommes. Un bourreau que la guerre, enfin, autorise à tuer.Dans ce roman atypique et dérangeant, Maxence Fermine explore cette « mise entre parenthèses de la vie » qu'impose la guerre. Mais plus que l'horreur du conflit, c'est, sous un angle humain, l'enfer psychologique et les sentiments extrêmes suscités par la crainte de la mort qu'il met en abyme avec un incontestable talent.




Les Villes du silence !

Les Villes du silence 


Le testament du dernier des Étrusques
250 av. J.-C. Aulus Laristal a trouvé refuge dans le port de Spina, dernière parcelle de souveraineté étrusque sur la mer Adriatique. De Tarquinia, la ville de son enfance, et des grandes cités de la ligue étrusque, les Romains n’ont laissé que des ruines. Issu d’une puissante famille, Aulus ne peut se résoudre à voir sombrer la brillante civilisation dont il est héritier. 
Quand les incursions gauloises s’ajoutent à la menace romaine, Aulus dirige avec succès les opérations militaires et reprend espoir. Mais d’autres malheurs accablent Spina, frappé par une inondation catastrophique et une épidémie meurtrière. 
Aulus doit alors affronter le plus terrible fléau de son peuple martyr : la résignation, alors que parmi les esclaves la révolte gronde...





mardi 26 février 2013

Chasses à l'homme - Prix du Quai des Orfèvres 2009 !

 Chasses à l'homme - Prix du Quai des Orfèvres 2009 


En plat du jour, le bœuf-carottes peut se consommer très relevé : pimenté, avec une madone des sleepings...
peu ragoûtant, sous le scalpel du légiste...
indigeste, assaisonné aux pruneaux de gros calibre...saignant, cuisiné par les polices concur-rentes...
Mais gare aux plats du jour qui se mangent froids, comme la vengeance!
Laissons-nous entraîner dans cette traque... noire!
Orfèvre en matière d’enquêtes, l’auteur n’épargne au lecteur ni les angoisses du métier ni les risques à payer. A ce prix... élevé, les bons sentiments de la police donnent la meilleure des littératures policières.