ARNIM Von Achim – Livres Audio
ARNIM, Achim (Von) – Contes Bizarres
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 8h 24min | Genre : Contes
« Ce qui caractérise surtout Achim d’Arnim, c’est son entière bonne foi, sa profonde conviction ; il raconte ses hallucinations comme des faits certains : aucun sourire moqueur ne vient vous mettre en garde, et les choses les plus incroyables sont dites d’un style simple, souvent enfantin et presque puéril ; il n’a pas la manie si commune aux Français d’expliquer son fantastique par quelque supercherie ou quelque tour de passe-passe : chez lui, le spectre est bien un spectre, et non pas un drap au bout d’une perche. Sa terreur n’est pas machinée, et ses apparitions rentrent dans les ténèbres sans avoir dit leur secret ; il sait les mystères de la tombe aussi bien qu’un fossoyeur, et la nuit, quand la lune est large à l’horizon, assis sur un monument funéraire, il passe sa lugubre revue de spectres avec le sang-froid d’un général d’année ; il loue celui-ci sur sa bonne tenue, et recommande à l’autre de ne pas laisser ainsi traîner son linceul ; il les connaît tous, et dit à chacun un petit mot amical. »
Ainsi Théophile Gautier fils introduit-il sa traduction, publiée en 1856, de ces trois Contes bizarres d’Achim von Arnim…
- Isabelle d’Égypte, premier amour de Charles-Quint,
- Marie Melück-Blainville,
- Les Héritiers du Majorat.
- Marie Melück-Blainville,
- Les Héritiers du Majorat.
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ARNIM, Achim (Von) – Les Héritiers Du Majorat
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 45min | Genre : Contes
Il manquait aux Contes bizarres le troisième : Les Héritiers du Majorat, récit fantastique où abondent des figures mythiques, l’ange de la mort, Lilith, la vieille Vasthi sorte de divinité hindoue… Vous vous croyez en pleine réalité et brusquement des trépasses vous frôlent et vous demandent de ne pas avoir peur. Mademoiselle Esther est-elle bien vivante ? Quels sont ces spectres qu’elle reçoit, qui parlent par sa bouche dans toutes les langues et discutent avec le double de l’héritier du majorat qui les contemple de sa fenêtre ? Arnim présente les hallucinations comme des faits réels, dans le plus simple des styles…
« À ces mots une main froide saisit celle de l’héritier du Majorat. Il tremblait de se voir entrer en personne ; il se sentait extrait de lui-même, et vidé comme un gant qu’on retire. »
Bons frissons !
Traduction : Théophile Gautier fils, (1836-1904).
ARNIM, Achim (Von) – Marie Melück-Blainville
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 15min | Genre : Nouvelles
Voici, après Isabelle d’Égypte, le deuxième Conte bizarre, traduit par le fils de Théophile Gautier, de Karl Joachim Friedrich Ludwig von Arnim (1781-1831). Un peu d’occultisme, là aussi, et surtout la sinistre évocation des violences de la Révolution Française à l’égard de la noblesse, vues par un écrivain romantique allemand.
« Deux mois après, dans la cathédrale de Marseille, devant une foule immense, elle fut baptisée avec solennité sous les noms de Melück Marie Blainville ; le premier, venant de son origine arabe ; le second, de la sainte Mère de Dieu, à laquelle elle devait se recommander chaque jour ; le troisième était celui de son confesseur, qui lui avait prodigué tous les soins spirituels. »
Traduction : Théophile Gautier fils, (1836-1904).
ARNIM, Achim (Von) – Isabelle D’Égypte, Premier Amour De Charles-Quint
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 5h 24min | Genre : Contes
Achim von Arnim (1781-1831), assez peu connu en France, était un romancier, chroniqueur, dramaturge et poète romantique allemand. Il s’est complu dans des récits légendaires : repaires de brigands, spectres, mandragore, revenant, golem… mais sans prendre ses évocations au sérieux.
L’action se passe au début du XVIème siècle, en Flandre. La jeune Isabelle, fille du duc Michel, le chef légendaire – pendu – des tsiganes, rencontre le futur Charles Quint – qui tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille, qu’il prend pour une apparition. On est parfois dérouté… avec de tels personnages. « Cette étrange compagnie, composée d’une vieille sorcière, d’un mort qui se conduisait comme s’il était vivant, d’une jeune beauté en terre glaise, et d’un jeune homme taillé dans une racine, tout cela en bonne intelligence, se livrait à d’importantes réflexions sur le bonheur. »
Le traducteur de ce Conte bizarre est un des fils de Théophile Gautier qui devait avoir le goût du fantastique dans ses gènes (Théophile Gautier fils, (1836-1904)).