Sierra Madre - Party
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vendredi 26 octobre 2018
mercredi 24 octobre 2018
Les scientifiques ont accidentellement créé une batterie qui pourrait durer éternellement !
Les scientifiques ont accidentellement créé une batterie qui pourrait durer éternellement
Une percée majeure dans la technologie des batteries, et par accident ! Les scientifiques ont découvert un nouveau type de batterie qui pourrait améliorer presque tous les gadgets que vous possédez.
Des chercheurs de l’université de Californie prétendent avoir créé une batterie sans fin.
Contrairement à la technologie actuelle de la batterie, les scientifiques affirment que la nouvelle batterie peut être chargée et rechargée des centaines de milliers de fois sans jamais perdre de performance.
Cela signifie que la durée de vie de la batterie de votre smartphone préféré, tablette ou ordinateur portable, ne s’épuiserait pas au fil du temps.
Incroyablement, la découverte a été faite par accident par Mya Le Thai, une candidate au doctorat à l’université.
Son équipe testait des nanofils – un matériau qui est plusieurs milliers de fois plus mince qu’un cheveu humain. Parce que ce fil est si fragile, il se rompt habituellement après un certain nombre de cycles de charge.
Cependant, durant l’un des tests, la technologie fragile a été enduite dans un type de gel qui l’a rendu plus robuste et plus durable.
En parlant des conclusions, Richard Penner, président du département de chimie, a déclaré : “Mya effectuait divers tests et elle a enduit tout cela avec une couche de gel très mince et a commencé à faire des cycles. Elle a découvert que juste en utilisant ce gel, elle pouvait faire des cycles des centaines de milliers de fois sans perdre aucune capacité. C’est fou ! Parce que ces choses meurent généralement de façon dramatique après 5000, 6000 ou 7000 cycles au maximum.”
La nouvelle batterie a été testé plus de 200.000 fois et l’équipe n’a signalé aucune perte de puissance.
“L’électrode enrobée conserve sa forme beaucoup mieux, ce qui en fait une option plus fiable”, a déclaré Mya Le Thai.
“Cette recherche prouve qu’une électrode de batterie à base de nanofils peut avoir une longue durée de vie et que nous pouvons faire de ce genre de batteries une réalité.”
Les téléphones, tablettes et ordinateurs portables pourraient obtenir une bien meilleure performance, et cette percée pourrait également aider les batteries dans les appareils, les voitures et même les vaisseaux spatiaux à durer éternellement.
Source : Daily Express
Une manière originale de faire du feu… avec un citron !
Une manière originale de faire du feu… avec un citron
Si vous regardez des émissions comme Koh Lanta ou The Island, vous connaissez l’importance de savoir faire du feu. On a beau avoir facilement accès au feu dans nos sociétés modernes, faire le feu par soi-même n’est pas une mince affaire et pourtant, l’homme s’y entraîne depuis des centaines de milliers d’années !
Aujourd’hui, nous allons vous donner une astuce insolite pour faire du feu avec un simple citron. Cette expérience connue sous le nom de pile à citron ne va pas manquer de vous étonner. Et puis il est toujours réconfortant de savoir que si vous êtes bloqué en forêt sans briquet ou sans allumettes, mais que comme par hasard vous avez du citron et des fils dénudés dans votre sac à dos, vous pourrez faire du feu ! Avec l’oxydoréduction, vous serez sauvé.
Aujourd’hui, nous allons vous donner une astuce insolite pour faire du feu avec un simple citron. Cette expérience connue sous le nom de pile à citron ne va pas manquer de vous étonner. Et puis il est toujours réconfortant de savoir que si vous êtes bloqué en forêt sans briquet ou sans allumettes, mais que comme par hasard vous avez du citron et des fils dénudés dans votre sac à dos, vous pourrez faire du feu ! Avec l’oxydoréduction, vous serez sauvé.
Ce qu’il faut :
- Un citron
- Des pointes de zinc (x6)
- Des attaches parisiennes en cuivre (x6)
- Un fil fait d’un métal conducteur
Les étapes :
1) Travaillez le citron à la main pour le ramollir et l’assouplir légèrement.
2) Plantez les attaches parisiennes en cuivre dans le citron à intervalle régulier. Il faut qu’il y ait une petite distance d’environ 1 cm entre chaque attache.
3) Faites de même avec les pointes de zinc de l’autre côté.
4) Mettez en contact les deux extrémités en diagonale avec les fils. Il restera une attache parisienne libre et de même pour les pointes de zinc.
5) Attachez un morceau de fil à l’attache parisienne libre et de même pour la pointe de zinc. Mettez le feu à du papier ou autre.
Le résultat :
La vidéo explicative :
Source : SciencePost
Le mystère d’une chèvre née avec un visage humain !
Le mystère d’une chèvre née avec un visage humain
Un agriculteur choqué a partagé des photos d’une créature très étrange, certaines personnes ont prétendu que c’est une chimère, la fusion mythique d’une chèvre et d’un humain.
L’événement s’est produit au village de Felda dans le sud de la Malaisie, et la créature a été découverte par Ibrahim Basir.
La chose n’a pas vécu longtemps après sa naissance et sa carcasse a maintenant été remise au Département des services vétérinaires.
Les villageois on proposé de l’argent à M. Basir, 63 ans, pour récupérer le corps, mais à la place, il a décidé de le remettre aux experts pour leur permettre de mener une enquête sur cette étrange créature.
Ibrahim a déclaré aux médias locaux qu’il a d’abord été choqué quand il a découvert que l’une de ses chèvres avait donné naissance à un petit qui avait les caractéristiques d’un bébé humain.
Il a dit qu’il a été informé plus tôt par un de ses ouvriers agricoles, Jamaluddin Abdul Samad, 50 ans, que certaines parties de la chèvre ressemblait à un bébé humain.
Il a dit : “Quand je suis allé vérifier, j’ai été choqué mais fasciné également, le visage, le nez, les jambes courtes et même son corps semblaient être ceux d’un bébé humain, alors que la fourrure brune claire qui recouvrait tout son corps ressemblait à celle d’une chèvre.”
Il a ajouté que malgré les caractéristiques, la créature n’avait pas de cordon ombilical.
Il a ajouté que malgré les caractéristiques, la créature n’avait pas de cordon ombilical.
Ibrahim a dit qu’il croyait que la créature a pu être piétinée par sa mère, et a ajouté : “Nous avons gardé la carcasse dans une boîte en polystyrène remplie de cubes de glace avant de l’emmener au service vétérinaire du quartier vers midi hier.”
Source : Mirror.co.uk
Un chasseur de trésor trouve la plus grande pépite d’or du Royaume-Uni !
Un chasseur de trésor trouve la plus grande pépite d’or du Royaume-Uni
Vincent Thurkettle, 60 ans, a été stupéfait de voir l’incroyable pépite d’or de 97.12g qui brillait dans une crevasse sur le lit de la mer au large des côtes d’Anglesey.
Elle est presque deux fois plus lourde que la deuxième plus grande pépite du Royaume-Uni, qui a été trouvée à Cornwall il y a plus de 200 ans en 1808 et pesait 59g.
La pépite est censée faire partie d’un trésor de 150 millions d’euros qui a été perdu avec l’épave du Royal Charter quand il a fait naufrage lors d’un ouragan en 1859.
Les chasseurs de trésors ont passé 150 ans à essayer de trouver des traces de l’or perdu et Vincent a passé sept étés à récurer le rivage avant d’être récompensé pour ses efforts.
Il a passé environ six semaines chaque été à la recherche de poussière d’or avec une équipe de sa famille et des amis, et il a découvert la pépite quand il faisait de la plongée peu profonde à quelques mètres de la rive.
“J’étais absolument stupéfait quand j’ai vu la pépite. Le soleil brillait sur la pépite et parce qu’elle était sous l’eau, la luminosité était amplifiée, elle avait l’air énorme”, a-t-il dit.
“J’étais absolument stupéfait quand j’ai vu la pépite. Le soleil brillait sur la pépite et parce qu’elle était sous l’eau, la luminosité était amplifiée, elle avait l’air énorme”, a-t-il dit.
“Je pensais trouver seulement de la poussière d’or, donc je ne pouvais pas le croire quand j’ai réalisé que c’était une énorme pépite, ce fut un moment magique. Ma première pensée était que je n’avais jamais vu des pépites comme cela dans un musée. Je ne voulais pas la toucher au début, juste pour savourer le moment extraordinaire et graver dans ma mémoire la façon dont elle avait l’air magnifique. Elle était coincée dans une crevasse et comme elle était là où la nature l’avait caché, la pépite m’a rappelé un œuf de Fabergé. Quand je l’ai ramassé, elle était étonnamment lourde.”
Vincent a fait la découverte extraordinaire en 2012, mais a gardé le secret jusqu’à aujourd’hui, alors que la zone a été fouillée pour trouver plus d’or.
Elle a été trouvée à environ cinq mètres sous l’eau et à environ 40 mètres de la célèbre épave du Royal Charter, qui a coulé juste au nord du village de Moelfre sur la côte nord-est de Anglesey le 26 octobre 1859.
Le navire portait de l’or depuis l’Australie et environ 450 personnes sont probablement mortes dans la catastrophe.
Lorsque Vincent a fait la découverte, les tempêtes avaient déplacé environ deux mètres de sable qui recouvrait normalement le site, ce qui a exposé des parties du lit de la mer qui étaient cachées pendant des décennies.
Il a ajouté : “J’ai passé 39 ans à fouiller et j’ai manipulé beaucoup de pépites d’or, mais je ne pensais pas en trouver une si grande moi-même.”
Comme la pépite a été trouvée près d’un naufrage, Vincent a dû aviser le Receveur d’épaves et la pièce est maintenant la propriété de la Couronne.
Elle est conservée dans un endroit sûr jusqu’à ce qu’elle finisse en exposition dans un musée.
Il croit que la pépite pourrait rapporter jusqu’à 60 000 euros en raison de son extrême rareté et le fait qu’elle a été découverte à proximité d’une épave importante.
Il a ajouté : “Ça m’a brisé le cœur de me séparer de la pépite, mais je pense qu’il est important qu’elle se retrouve dans un musée pour que tout le monde puisse la voir.”
“Je m’étais attaché à cette pépite. D’autres trésors que j’ai trouvé avant incluent des quartz avec de l’or, mais ce fut un gros morceau d’or avec des morceaux de quartz. Cela prouve que si vous sortez de la campagne britannique, vous pouvez toujours faire des découvertes spectaculaires.”
La deuxième plus grande pépite de la Grande-Bretagne était la pépite Carnon trouvée à Cornwall en 1808 et pesant 59g. La pépite Rutherford, qui a été trouvée en Ecosse en 1869, arrive en troisième position avec 57.9g.
D’autres découvertes récentes de pépite d’or comprennent une masse de 18g en Dumfriesshire, Ecosse, une trouvaille de 37.7g sur une plage à Westward Ho! dans le Devon en Angleterre, et un morceau de 20g sur Whitesands Beach dans le Pembrokeshire, au Pays de Galles.
Source : Daily Express
mardi 23 octobre 2018
Polyphème, le plus célèbre des cyclopes dans la mythologie grecque !
Polyphème le plus célèbre des cyclopes dans la mythologie grecque
Polyphème, dont le nom signifie » abondance de chants et de légendes » était un Cyclope très célèbre dans la mythologie grecque. Il était le fils du dieu Poséidon et Thoosa et était le plus connu des Cyclopes.
Les cyclopes étaient une ancienne race de géants qui n’avaient qu’un seul œil au centre du front. Ils étaient décrits comme des bâtisseurs, des forgerons et des artisans.
Polyphème est une créature intrigante, mais en même temps horrible, il a été mentionnée dans l’Odyssée d’Homère qui a probablement été composée vers la fin du 8ème siècle avant Jésus-Christ.
Le poème grec classique décrit le héros grec Odysseus (ou Ulysse, comme il était connu dans les mythes romains) et son long voyage de retour à Ithaque après la chute de Troie.
Pendant 10 ans, Odysseus a voyagé dans des pays lointains et a rencontré des personnages et des créatures remarquables. Son voyage l’a mené à travers les îles Ioniennes et le Péloponnèse et aussi loin que l’Égypte, l’Afrique du Nord et la Méditerranée occidentale, car le dieu de la mer mécontent Poseidon, lui interdit d’atteindre sa maison.
Dans l’épopée d’Homère, nous apprenons comment Odysseus a rencontré Polyphème à son retour de Troie. Le héros grec et ses hommes sont tombés sur une grotte et ont décidé d’y entrer. À l’intérieur de la grotte, ils ont mangé et se sont reposés jusqu’à ce qu’ils s’endorment.
Quand Polyphème est retourné dans sa grotte, il a trouvé des intrus et est devenu furieux. Odysseus et ses amis n’ont pas pu s’échapper parce que le géant avait fait rouler une énorme pierre contre l’entrée de la grotte pour boucher l’entrée. Les Cyclopes, furieux ont attrapé deux des hommes et les ont mangés. Le lendemain matin, le géant quitta la grotte pour faire paître ses moutons. Quand le géant est revenu le soir, il a mangé deux autres hommes captifs.
Odysseus a offert à Polyphème du vin fort et non dilué qui lui avait été donné plus tôt durant son voyage. Avant de s’évanouir, le géant a demandé le nom d’Odysseus et on lui a dit que le nom du héros grec était « Personne ».
Pendant que Polyphème dormait, le héros grec a pris un pieu en bois dans le feu et l’a enfoncé dans l’œil du géant, le rendant aveugle. Polyphème a crié à l’aide et les autres Cyclopes de l’île sont arrivés en courant. Ils lui ont demandé qui lui avait fait cela et le géant a répondu « Personne ». En entendant cela, les autres Cyclopes sont tous rentrés chez eux en riant. Ils pensaient que Polyphème était affligé par la puissance divine et recommandaient la prière comme réponse.
Le matin, le Cyclope aveugle laisse paître les moutons. De sa main, il a vérifié leur dos pour s’assurer que les hommes ne s’échappaient pas. Cependant, Odysseus et ses hommes s’étaient attachés en dessous des animaux et avaient réussi à s’en sortir.
Quand Odysseus était à bord de son navire, il s’est vanté d’avoir révélé son vrai nom. Cela s’est avéré imprudent parce que le géant borgne Polyphème a prié son père, le dieu de la mer Poséidon, pour se venger. Poséidon était en colère à propos de ce qui était arrivé à son fils. Poséidon persécuta Odysseus en mer, jetant d’énormes rochers vers le navire, dont il échappa de justesse.
L’histoire de Polyphème est devenue une des œuvres préférées des poètes et sculpteurs classiques, inspirant une pièce d’Euripide (« Le Cyclope ») et apparaissant dans l’Énade de la Vierge.
Elle a également été popularisée par Ovide dans ses Métamorphoses, mais là l’histoire a une fin différente. Ovide a écrit que Polyphème et Galatée se sont mariés, de leur progéniture sont nés un certain nombre de races « sauvages », y compris les Celtes, les Gaulois et les Illyriens
Les mythes et légendes anciens sur les Cyclopes ne sont pas rares. Par exemple, les archives grecques mentionnent les Arimaspians, une tribu de cavaliers de taille humaine normale mais avec un seul œil, situé au milieu de leur front.
La malédiction de Jacques de Molay : Le dernier grand maître des Templiers !
La malédiction de Jacques de Molay : Le dernier grand maître des Templiers
Après avoir été torturé et humilié, avec d’autres Chevaliers de l’Ordre du Temple, le 18 mars 1314, Jacques de Molay, le dernier Grand Maître des Templiers, fut brûlé sur un échafaud.
Jacques de Molay organisa avec succès un certain nombre d’expéditions entre 1293 et 1305 contre les musulmans et réussit à entrer à Jérusalem en 1298, battant le sultan d’Egypte, Malej Nacer, en 1299 près de la ville d’Emesa.
En 1300, De Molay organisa une incursion à Alexandrie et s’apprêtait à récupérer la ville de Tartus, sur la côte syrienne, mais fut finalement vaincue.
Le 13 octobre 1307, au petit matin, les sergents et les hommes d’armes du roi de France Philippe IV « le Bel » procèdent à l’arrestation en masse des Templiers. Le coup de filet a été secrètement mis au point un mois plus tôt lors d’un conseil restreint tenu à Pontoise avec la complicité du pape Clément V, et Beltran de Goth . Aux premières accusations (blasphème, sodomie, hérésie, fornication, etc.), l’inquisiteur Guillaume de Paris, en charge des interrogatoires, n’aura pas grand-chose à ajouter. Par contre, au fil des mois, les crimes gagneront en précision.
Dans le texte rédigé par Nogaret, on peut ainsi lire : « Cette engeance immonde a délaissé la source d’eau vive, et remplace sa gloire par le Veau et sacrifie aux idoles ». Une accusation vague qui se cristallisera, au fil des réquisitoires, en un culte voué à une « tête » à l’allure changeante et occasionnellement gratifiée d’un nom : Le Baphomet.
Molay a reconnu et déclaré, sous la torture, les charges qui lui avaient été imposées ; mais il s’est rétracté par la suite.
Cela l’a conduit à sa mort puisqu’il a finalement été brûlé sur un échafaud devant la cathédrale Notre-Dame, où il s’est rétracté une fois de plus, en public de toutes les accusations qu’il avait été forcé d’admettre.
Avant de mourir, fier de la loyauté envers la France avec laquelle lui et ses hommes avaient triomphé dans toute mission qui leur avait été confiée, et conscient que le roi de France avait conspiré pour détruire les Templiers, il jeta une malédiction sur tous ceux qui étaient impliqués dans la trahison.
Avant de mourir, Jacques de Molay proclame l’innocence de l’Ordre et, selon la légende, maudit les coupables de la conspiration :
« Dieu sait qui est dans l’erreur et a péché. Le malheur arrivera bientôt à ceux qui nous ont condamnés à tort ; Dieu vengera notre mort. Ne vous y trompez pas, tous ceux qui sont contre nous souffriront à cause de nous. Je vous supplie de tourner mon visage vers la Vierge Marie, dont est né notre Seigneur Christ. » (Geoffroi de Paris)
Certains disent que sa malédiction s’est réalisée car le Pape Clément est mort seulement un mois plus tard, et le Roi Philippe est mort dans un accident de chasse avant la fin de l’année.
L’Ordre du Temple est né en 1129 et s’est rapidement imposé comme l’une des organisations les plus prestigieuses de la chrétienté médiévale.
Kahina : la reine guerrière des Berbères !
Kahina : la reine guerrière des Berbères
Une légende de l’époque, une histoire sur l’Algérie et la persistance de l’invasion des guerriers de l’islam venus d’Arabie…
Kahina, sa lutte armée contre l’invasion islamique arabe.
Fabuleuse épopée, que celle de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle, à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord ! Kahina, qui signifie prêtresse, de son vrai nom Dihya ou Damya en tifinagh, est une reine guerrière berbère des Aurès qui s’opposa à l’expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle, et donna sa vie pour tenter de sauver l’indépendance de son pays.
La reine guerrière berbère qui résista aux envahisseurs arabo-musulmans.
Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabo-musulmanes conquérantes arrivaient aux portes de l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va basculer dans l’empire grandissant du monde musulman.
C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahina, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Son véritable prénom est Dehya ou Dhya Tadlut, qui signifie en berbère, la « Belle gazelle ».
Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.
Orgueilleuse, intransigeante, fière de ses victoires, la Kahina ne vivait plus que pour sa tribu. Mais cette femme admirable, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et venir à bout des éternelles rivalités tribales. Dès lors, elle prédira son propre destin et, vaincue par la trahison, elle accomplira un dernier baroud d’honneur dans lequel tomberont ses meilleurs compagnons, avant qu’elle-même y laisse la vie.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche.
Carte montrant l’expansion omeyyade arabe (islamique) tout au long des VIIe et VIIIe siècles de notre ère. Dans le vert foncé est représenté l’étendue de l’Islam jusqu’à la mort de Mohammed (622-632 ) ; dans le vert intermédiaire est représenté les conquêtes du califat de Rashidun (632-661 ) ; et dans le vert le plus clair est représenté les conquêtes du califat omeyyade entre 661-750 .
C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens qu’un conférencier algérien a retracé avec émotion, amour et passion pour sa terre, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur, la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.
Entre l’antique Thevest romaine appelée à présent Tebessa, et l’agglomération de Bir El Ater, se trouve un puits appelé « Bir el Kahina » (le puits de la Kahina), en référence ou en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. À Baghaï, actuellement petit village à une vingtaine de kilomètres de Khenchela, les habitants désignent certaines ruines anciennes comme étant les ruines du « palais de la Kahina ».
Le nom de la rivière Meskian, où Kahina remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, ainsi que celui du village de Meskiana qu’elle arrose, viendraient des mots berbères Mis n Kahina qui signifie « les fils de Kahina ». Certains berbères chaouis des Aurès disent qu’ils ont le «nez de la Kahina», légèrement busqué.
La bataille des chameaux
Sa première bataille a lieu à Meskiana. De nuit, Kahena dissimule son armée dans la montagne pour prendre en embuscade les troupes ennemies, et remporte une victoire fracassante qui sera ensuite appelée « bataille des chameaux » (les Berbères ayant tiré leurs flèches entre les jambes de leurs chameaux). La seconde bataille a lieu à Tabarqa en 695. Suite à ces victoires, Kahena règne sur l’Ifriqiya (royaume d’Afrique du Nord comprenant la Tunisie,l’est de l’Algérie, l’ouest de la Libye) pendant cinq ans.
Alors que les Omeyyades contre-attaquent, Kahena s’aliène une partie de son peuple en pratiquant une politique de la terre brûlée pour que les territoires conquis par l’ennemi ne lui profitent pas.
Trente ans avant la victoire de Charles Martel à Poitiers, la dernière bataille de la Kahina !
En 702, à Tabarqa, après plusieurs années de combats, Dihya s’engagea dans sa dernière bataille. La défaite de ses troupes fut en partie due à la trahison d’un jeune Arabe que la reine avait épargné et adopté selon la coutume de l’anaïa (protection) en vigueur chez les anciens Berbères.
Voyant que tout était perdu, Dyhia envoya ses deux fils se rendre à l’envahisseur. Elle-même continua de combattre mais, trahie, fut faite prisonnière puis décapitée dans les environs d’El-Djem, et sa tête remise au calife. Sa disparition permit la reprise de la progression des armées arabes vers l’ouest du Maghreb et vers l’Europe. C’est exactement trente ans plus tard, que le 25 octobre 732 à Poitiers, Charles Martel et son armée mirent un terme aux incursions arabo-musulmanes qui furent contraintes de refluer vers l’Espagne.
Le personnage historique de Dihya la Kahena est devenu de nos jours un symbole, tout comme Massinissa, Jugurtha, et Saint Augustin. La tradition orale des Chaouis ne donne pas beaucoup de précisions sur tout le parcours historique de la Kahina ni même sur sa tribu des Dejrawa. Mais « la Belle Gazelle » reste la reine de cœur des Chaouïas. Source
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