KIPLING Rudyard – Livres Audio
KIPLING, Rudyard – Quiquern
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 54min | Genre : Contes
Ce conte « inuit » » a été publié dans la Revue des deux mondes en juin 1899.
« Il était allé, dès le matin, à l’aube, aux trous de phoques, à huit milles de là, et venait de rentrer avec trois gros animaux. À mi-chemin du couloir ou tunnel de neige, long et bas, qui conduisait à la porte intérieure de la maison, on pouvait entendre un concert de jappements et d’aboiements : c’étaient les chiens d’attelage de son traîneau qui, après la besogne du jour se disputaient les places chaudes. Lorsque les aboiements devinrent trop forts, Kotuko roula nonchalamment à bas du banc de repos, et il ramassa un fouet formé dune souple poignée de baleines longues de dix-huit pouces et d’une courroie de vingt-cinq pieds lourdement tressée. II plongea dans le couloir, où le vacarme devint tel qu’on eût dit que les chiens le dévoraient tout vivant ; mais ce n’était rien de plus que leur bénédicité coutumier avant les repas. »
Traduction : Louis Fabulet (1862-1933) et Robert d’Humières(1868-1915).
KIPLING, Rudyard – Mulvaney, Incarnation De Krishna
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 30min | Genre : Contes
Le narrateur de Au hasard de la vie de Kipling est un jeune journaliste britannique pour un journal en Inde. Il n’est jamais identifié par son nom. Comme Kipling, il se targue d’une connaissance approfondie de l’armée britannique.
« Au temps jadis, et dans un pays très lointain, il y avait trois hommes qui s’aimaient l’un l’autre à tel point que ni homme ni femme ne parvenait à les séparer. Ils n’étaient en aucune façon distingués, et on ne pouvait les recevoir même sur le paillasson extérieur à la porte des gens comme il faut, car ils se trouvaient être simples soldats dans l’armée de Sa Majesté. [...] Leur destin les envoya faire leur service dans l’Inde, laquelle n’est pas un pays doré, encore que les poètes l’aient chanté autrement. [...] Il y avait d’abord Mulvaney, doyen de la bande, un vieux de la vieille, balafré, qui avait servi dans divers régiments depuis les Bermudes jusqu’à Halifax, homme turbulent, plein de ressources, et dans ses heures de vertu, soldat inégalable. »
Écoutez Mulvaney, incarnation de Krishna et prenez un billet de loterie pour gagner le palanquin.
Traduction : Théo Varlet (1878-1938).
Illustration : Mulvaney, incarnation de Krishna (1898).
KIPLING, Rudyard – Par Le Feu – Naboth – Rue Du Puits Qui Gazouille
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Nouvelles
Depuis 2008, Le Retour d’Imray, extrait des Hasards de la vie (1891) de Rudyard Kipling a le bonheur d’avoir été téléchargé 17000 fois. Nous revenons à cet ouvrage avec trois nouveaux récits exotiques que nous vous laissons découvrir.
Par le feu
« Le gendarme consigna dans son Journal la substance de l’affaire, réduite à ses éléments, car le gouvernement du Pendjab n’encourage pas les fioritures romanesques. »
« Le gendarme consigna dans son Journal la substance de l’affaire, réduite à ses éléments, car le gouvernement du Pendjab n’encourage pas les fioritures romanesques. »
Naboth
« Naboth est parti à cette heure, et sa cabane restituée à la terre originaire avec des bonbons en guise de sel pour montrer que le lieu est maudit. J’ai fait bâtir un kiosque d’été pour dominer le bout du jardin, et c’est sur ma frontière comme un fort d’où je garde mon empire. »
« Naboth est parti à cette heure, et sa cabane restituée à la terre originaire avec des bonbons en guise de sel pour montrer que le lieu est maudit. J’ai fait bâtir un kiosque d’été pour dominer le bout du jardin, et c’est sur ma frontière comme un fort d’où je garde mon empire. »
Rue du puits qui gazouille
« Avant de partir je fis de mon mieux pour mettre le feu au carré, mais l’herbe était trop verte. Quelque beau jour d’été néanmoins, si le vent est favorable, une torche de vieux journaux et une boîte d’allumettes éclairciront le mystère du Puits-qui-gazouille. »
« Avant de partir je fis de mon mieux pour mettre le feu au carré, mais l’herbe était trop verte. Quelque beau jour d’été néanmoins, si le vent est favorable, une torche de vieux journaux et une boîte d’allumettes éclairciront le mystère du Puits-qui-gazouille. »
Traduction : Théo Varlet (1878-1938).
Illustration : Vieux mendiant de Lucknow vers 1880.
KIPLING, Rudyard – Le Livre De La Jungle
Le Livre de la jungle (The Jungle Book) est un recueil de nouvelles écrit par Rudyard Kipling lors d’un séjour de quatre années dans le Vermont, aux États-Unis. Kipling avait auparavant vécu pendant plus de six ans en Inde, d’où est puisée l’inspiration de la majorité de ses nouvelles. Le Livre de la jungleest son ouvrage le plus célèbre.
L’une des applications concrètes de ce récit peut être directement trouvée dans le scoutisme. En effet, les histoires racontées sont des fables qui utilisent les animaux de façon anthropomorphe afin de délivrer une morale. Le Livre de la jungle constitue alors un cadre imaginaire, un guide et une référence, pour le louvetisme, branche du scoutisme réservée aux enfants âgés de 8 à 12 ans. Les enfants, appelés louveteaux, sont encadrés par des animateurs empruntant souvent le nom d’un des personnages du livre : Akela, le chef du clan de Seeonee, le Solitaire ; Bagheera, la panthère noire qui enseigne à Mowgli l’art de la chasse ; Baloo, l’ours qui enseigne la loi de la jungle aux louveteaux, etc. Le groupe forme alors une meute. Cet imaginaire fut adopté dès l’époque de Baden-Powell pour les louveteaux.
(Wikipédia)
(Wikipédia)
Qui ne connaît Mowgli, Akéla, Baloo et Shere Khan ?
Quel enfant de 7 à 10 ans ne connaît pas la loi de la jungle, et cette histoire d’un petit garçon sachant à peine marcher, perdu dans la jungle, puis recueilli par une famille de loups, élevé par eux, obéissant à la loi de la jungle ?
Quel enfant de 7 à 10 ans ne connaît pas la loi de la jungle, et cette histoire d’un petit garçon sachant à peine marcher, perdu dans la jungle, puis recueilli par une famille de loups, élevé par eux, obéissant à la loi de la jungle ?
Ce très célèbre roman a inspiré plusieurs films, le plus célèbre a été réalisé par Walt Disney et il est projeté régulièrement dans les salles, des animations à la télévision, une comédie musicale, une bande dessinée
Traduction : Louis Fabulet (1862-1933) et Robert d’Humières (1868-1915).
KIPLING, Rudyard – La Noire Et La Blanche
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 27min | Genre : Nouvelles
En 1891, en Birmanie, au temps de la Loi de la Reine(Victoria), cette histoire d’amour de Kipling La Noire et la blanche (ou, si l’on préfère « La Birmane et l’Anglaise ») est racontée en détails et le lecteur se demande longtemps avec curiosité et anxiété comment elle se terminera.
Ce récit est extrait du recueil Life’s Handicaps où figurent déjà Le Retour d’Imray, L’Homélie de l’émir et La Cité de l’épouvantable nuit.
Ce récit est extrait du recueil Life’s Handicaps où figurent déjà Le Retour d’Imray, L’Homélie de l’émir et La Cité de l’épouvantable nuit.
« En outre, il y avait dans le pays une coutume qui autorisait un homme blanc à prendre pour lui une femme des Filles de Heth contre juste paiement. Ce genre de mariage n’avait guère beaucoup plus d’efficacité que la cérémonie du nikhah chez les mahométans, mais la femme était très agréable. »
Traduction : Théo Varlet (1878-1938).
Illustration : Colesworthy Grant, Portrait de Ameegalay, Taline Lady (1855).
KIPLING, Rudyard – L’Homélie De L’émir – La Cité De L’épouvantable Nuit
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 30min | Genre : Nouvelles
Au hasard de la vie, recueil de 15 récits de 1891 (Le Retour d’Imray, sur le site depuis novembre 2008) est présenté ainsi par Kipling :
« Ces histoires ont été recueillies en tous lieux, et je les tiens de toutes sortes de gens, des prêtres de la Chubara, d’Ala Yar le graveur et de Jiwun Singh le charpentier, de gens sans nom à bord des bateaux et des trains autour du monde, de femmes filant devant leurs demeures au crépuscule, d’officiers et de gentlemen à cette heure morts et enterrés… »
L’Homélie de l’émir se passe à Kaboul, en Afghanistan :
« Pour l’Afghan, ni la vie, ni la propriété, ni la loi, ni la parenté ne sont sacrées quand ses propres passions le poussent à se révolter. Il est voleur par instinct, meurtrier par hérédité et par éducation, et franchement et bestialement immoral pour les trois raisons. »
La Cité de l’épouvantable nuit est Lahore, centre islamique important, prise par les Britanniques en 1849 et devenue Pakistanaise en 1947 :
« De chaque côté de la route gisaient des cadavres déposés sur des lits dans les attitudes les plus variées – cent soixante-dix corps d’hommes. Les uns tout encapuchonnés de blanc et la bouche couverte ; d’autres nus et noirs comme de l’ébène dans la vive lumière ; et un – qui gisait la face par en dessus et la mâchoire pendante, à l’écart des autres – blanc d’argent et gris de cendre. « Un lépreux endormi ; et le reste, des coolies fatigués, serviteurs, petits boutiquiers et cochers de la station de voitures toute proche. » »
Le style de Kipling, dans la description des horreurs, rappelle celui de Zola. À un moment il s’exclame : « Quelle illustration pour un Gustave Doré ! Quelle description pour un Zola ! »
Traduction : Théo Varlet (1878-1938).
KIPLING, Rudyard – Amour-Des-Femmes
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 20min | Genre : Nouvelles
Ce conte de Rudyard Kipling paru en 1893 est intitulé Amour-des-femmes qui est le surnom donné à Larry :
« C’était Larry… Larry Tighe… Et c’était un grand gars, un fort gars, un beau gars, et tout ça pèse son poids avec quelques femmes ; mais, à les prendre en masse, pas avec toutes. Pourtant, c’était à toutes que Larry s’en prenait – à toutes – car il pouvait mettre le grappin sur n’importe quelle femme entre celles qui foulent la terre verte de Dieu, et il le savait. »
L’histoire de ce soldat qui mourra désabusé et que tout dégoûte, nous est longuement racontée, à l’occasion d’un procès se déroulant selon la loi indienne, par Térence Mulvaney devenu un de ses plus chers amis.
Le récit est réaliste et le ton souvent gouailleur et pas toujours académique :
Le récit est réaliste et le ton souvent gouailleur et pas toujours académique :
« Il fait demi-tour, raide comme une baguette de fusil, et se met à me damner du haut en bas et à me traiter de singe malappris à gueule d’Irlandais. Si c’avait été au quartier, je le dégringolais sur place ; un point, c’est tout ; mais c’était devant l’ennemi… »
Traduction : Louis Fabulet (1862-1933) et Robert d’Humières (1868-1915).
KIPLING, Rudyard – L’Étrange Chevauchée De Morrowbie Jukes
Donneuse de voix : Saperlipopette | Durée : 52min | Genre : Nouvelles
« Il n’y a, comme disent les prestidigitateurs, aucune supercherie dans ce conte. Jukes tomba par hasard sur ce village dont tout le monde connaît l’existence, quoiqu’il soit le seul Anglais à y avoir pénétré. »
Traduction : Louis Fabulet (1862-1933) et Robert d’Humières (1868-1915).
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