Peinture : François BOUCHER
Œuvres d'inspiration mythologique :
François BOUCHER , peintre et graveur célèbre, né et mort à Paris (1703-1770). Elève de Lemoyne et admirateur de Watteau dont il grava à l'eau-forte des paysages et des têtes d'étude, il obtint en 1723 le grand prix de peinture. Il fut reçu à l'Académie en 1734, avec son tableau Renaud et Armide. Professeur de Mme de Pompadour, il fut nommé directeur de l'Académie en 1765, et la même année remplaça Carle Van Loo comme premier peintre du roi. Il donne alors le ton à l'art. Doué d'une facilité prodigieuse, il multiplie les toiles, décorations, grisailles, tapisseries. Critiquable comme peintre, car il a trop de lacunes du côté de l'invention et de l'observation de la nature, il est au premier rang comme décorateur, et surtout décorateur de boudoir. En lui revit l'esprit de la Régence et le goût des salons de l'époque Pompadour. Il a peint des bergeries, des paysanneries, des allégories, des plafonds, des trumeaux. Un des chefs d’œuvre est la décoration des salles du premier étage de l'hôtel Soubise. On lui a d'ailleurs reproché ses figures nourries de roses et bouffies, l'abus du nu et des culs-nus, l'alanguissement voulu de ses personnages.
Mais ses crayons de couleur, ses académies, sont souvent superbes. Comme graveur, il a aussi de la maîtrise. On lui doit de nombreux tableaux comme la Toilette de Vénus, Diane sortant du bain, le Peintre dans son atelier (Louvre), et une série de sujets de chinoiseries conservées au musée de Besançon. La collection Wallace, à Londres, possède une série superbe de ses grandes compositions décoratives.
Boucher eut un fils peintre, Jules-Nathan, et il maria ses filles à deux peintres, Deshays et Baudoin.
François BOUCHER , peintre et graveur célèbre, né et mort à Paris (1703-1770). Elève de Lemoyne et admirateur de Watteau dont il grava à l'eau-forte des paysages et des têtes d'étude, il obtint en 1723 le grand prix de peinture. Il fut reçu à l'Académie en 1734, avec son tableau Renaud et Armide. Professeur de Mme de Pompadour, il fut nommé directeur de l'Académie en 1765, et la même année remplaça Carle Van Loo comme premier peintre du roi. Il donne alors le ton à l'art. Doué d'une facilité prodigieuse, il multiplie les toiles, décorations, grisailles, tapisseries. Critiquable comme peintre, car il a trop de lacunes du côté de l'invention et de l'observation de la nature, il est au premier rang comme décorateur, et surtout décorateur de boudoir. En lui revit l'esprit de la Régence et le goût des salons de l'époque Pompadour. Il a peint des bergeries, des paysanneries, des allégories, des plafonds, des trumeaux. Un des chefs d’œuvre est la décoration des salles du premier étage de l'hôtel Soubise. On lui a d'ailleurs reproché ses figures nourries de roses et bouffies, l'abus du nu et des culs-nus, l'alanguissement voulu de ses personnages.
Mais ses crayons de couleur, ses académies, sont souvent superbes. Comme graveur, il a aussi de la maîtrise. On lui doit de nombreux tableaux comme la Toilette de Vénus, Diane sortant du bain, le Peintre dans son atelier (Louvre), et une série de sujets de chinoiseries conservées au musée de Besançon. La collection Wallace, à Londres, possède une série superbe de ses grandes compositions décoratives.
Boucher eut un fils peintre, Jules-Nathan, et il maria ses filles à deux peintres, Deshays et Baudoin.
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