Du code Da Vinci aux véritables secrets de Leornado da Vinci
Par définition ce qui est ésotérique est voilé, caché. Les anciens étaient détenteurs d’un savoir mystérieux qui résultait de leurs observations des lois naturelles. Ce savoir, en partie perdu aujourd’hui, était regroupé au sein de trois grandes sciences : l’Astrologie, la Théurgie (ou magie divine, la magie blanche) et l’Hermétisme ou Alchimie.
Ces sciences, pour survivre -notamment aux bûchers de l’Inquisition- furent contraintes de se dissimuler. Durant plusieurs millénaires, un courant souterrain, invisible, doubla celui de la culture officielle, demeurant masqué au plus grand nombre et accessible aux « initiables », c’est-à-dire aux curieux et assoiffés sincères de connaissance. Les artistes initiés du passé utilisèrent tous les supports artistiques à leur disposition afin de préserver leur culture, s’exprimant par voie de rébus et de charades.
À une époque d’analphabétisme, ce mode d’expression, ancêtre de la bande dessinée, avait le mérite d’être compris des gens du peuple. Leonardo da Vinci fut l’un de ces peintres initiés et toute son oeuvre témoigne qu’il fut dépositaire des théories alchimiques et de leur mise en pratique.
Le code da Vinci
En quelques semaines, un roman américain s’est hissé au rang de best-seller en France. Son titre : Da Vinci code. L’engouement du public, à défaut d’être justifié, peut se comprendre par suite de la recette utilisée par son auteur Dan Brown.
De quoi s’agit-il ? D’un thriller concocté selon une recette éprouvée, à défaut d’être sérieuse. Choisissez un personnage historique très connu, ajoutez un soupçon de mystère, une bluette sentimentale, sans grand intérêt, un nuage d’ésotérisme plus ou moins frelaté, mais cautionné par le statut de l’auteur qui est professeur, mixez le tout et servez chaud !
Cela donne une potion indigeste qui, par les vertus de la baguette magique des médias, va se transformer en un pactole. Il n’y aurait pas grand mal, la littérature en ayant vu bien d’autres, si ce roman ne reprenait à son compte -sans jamais en citer les auteurs- les affabulations d’un essai écrit par trois auteurs britanniques, il y a de cela une vingtaine d’années : « L’Énigme sacrée » de Michaël Baigent- Richard Leigh et Henry Lincoln.
Dans ce livre, émergeait un scoop historico-religieux visant à accréditer la thèse d’une descendance mérovingienne, issue des amours de Jésus et de Marie-Madeleine, qui constituerait le grand secret de Rennes-le-Château. Il est vrai que les auteurs s’appuient sur quelques lignes tirées de l’évangile de Philippe et de l’évangile de Marie.
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