Journal d'un instituteur de campagne
Sans cette blessure reçue dans le djebel algérien, Yvon Collin aurait poursuivi sa carrière militaire. Une vocation chassant l'autre, il se laisse recruter par l'Éducation nationale et le voici instituteur dans un village perdu du fin fond de la Champagne. Le maire l'a prévenu, aucun de ses prédécesseurs n'y a tenu plus de six mois. Le soldat devenu hussard de la République s'attache pourtant très vite à cette humble communauté rurale, à ces paysans conviviaux et serviables, à la bruyante troupe de ces enfants rudes auxquels il doit tout apprendre pour faire d'eux, plus tard, des femmes et des hommes libres.
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