Ô Lazaret
Dans la vallée, la vie suit son cours sans grands débordements, long fleuve tranquille aux eaux imperturbables. Soudainement, comme tomberait une météorite sur la soupe du bonheur champêtre, de nouveaux venus font irruption et dressent le camp. Peu à peu, granges, clôtures, pâtures, cultures et communs couvrent les pentes de cette bucolique Arcadie. Et bientôt se détache sur la Colline à Lambert qui domine la contrée la silhouette massive d’une curieuse bâtisse. A l’entrée, une pancarte avec une simple inscription : Lazaret. Les talents littéraires de celui dont le nom « ne ressemble à rien ni personne », situent Herdé quelque part entre le savant fou et le chef cuisiner visionnaire : il pioche ses ingrédients dans toutes les époques, dans tous les registres, dans toutes les langues et dans tous les styles, les mélange au shaker (et pas à la cuiller) et nous sert le résultat sur un plateau d’argent. On a alors l’impression de goûter à la substantifique moelle de la société contemporaine, et même si le mélange est parfois acide, on en devient vide friand.
Dans la vallée, la vie suit son cours sans grands débordements, long fleuve tranquille aux eaux imperturbables. Soudainement, comme tomberait une météorite sur la soupe du bonheur champêtre, de nouveaux venus font irruption et dressent le camp. Peu à peu, granges, clôtures, pâtures, cultures et communs couvrent les pentes de cette bucolique Arcadie. Et bientôt se détache sur la Colline à Lambert qui domine la contrée la silhouette massive d’une curieuse bâtisse. A l’entrée, une pancarte avec une simple inscription : Lazaret. Les talents littéraires de celui dont le nom « ne ressemble à rien ni personne », situent Herdé quelque part entre le savant fou et le chef cuisiner visionnaire : il pioche ses ingrédients dans toutes les époques, dans tous les registres, dans toutes les langues et dans tous les styles, les mélange au shaker (et pas à la cuiller) et nous sert le résultat sur un plateau d’argent. On a alors l’impression de goûter à la substantifique moelle de la société contemporaine, et même si le mélange est parfois acide, on en devient vide friand.
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