Les Reines noires : Didon, Salomé et la reine de Saba
Elles vivent dans un pays où la lumière est reine, elles savent que l’amour brûle toutes limites et elles semblent toujours, quoique très présentes, être ailleurs – happées par le songe, l’invisible, l’absolu. Ce sont des femmes à la peau sombre, au corps cuivré, des femmes solaires et mystérieuses qui s’appellent Didon, Salomé, ou la Reine de Saba.
Qu’elles vivent sous le ciel de Carthage, de Palestine ou d’Arabie heureuse, et en des siècles différents, ces trois femmes ont de nombreux points communs : elles sont conquérantes, insolentes, passionnées, préférant toujours la beauté et l’excès au devoir et aux normes humaines, et aux menues tristesses la grande jubilation. Aussi font-elles peur : elles dérangent, transgressent, subvertissent. Elles sont toutes trois des initiatrices telles qu’il en existait dans les plus anciennes traditions : à ce titre, elles sont reines, incarnant une féminité oubliée de nos jours.
Du monologue déchirant de Didon, abandonnée par le lâche Énée, aux incantations de la flamboyante Salomé, repoussée par le prophète Jean, puis au dialogue d’amour entre le roi Salomon et la reine de Saba tout au long d’une nuit unique, d’une nuit de pleine lune, l’écriture est volontairement lyrique et poétique : défi à la prose quotidienne et aux histoires profanes, approche d’un mystère qui a pris corps de femme.
Elles vivent dans un pays où la lumière est reine, elles savent que l’amour brûle toutes limites et elles semblent toujours, quoique très présentes, être ailleurs – happées par le songe, l’invisible, l’absolu. Ce sont des femmes à la peau sombre, au corps cuivré, des femmes solaires et mystérieuses qui s’appellent Didon, Salomé, ou la Reine de Saba.
Qu’elles vivent sous le ciel de Carthage, de Palestine ou d’Arabie heureuse, et en des siècles différents, ces trois femmes ont de nombreux points communs : elles sont conquérantes, insolentes, passionnées, préférant toujours la beauté et l’excès au devoir et aux normes humaines, et aux menues tristesses la grande jubilation. Aussi font-elles peur : elles dérangent, transgressent, subvertissent. Elles sont toutes trois des initiatrices telles qu’il en existait dans les plus anciennes traditions : à ce titre, elles sont reines, incarnant une féminité oubliée de nos jours.
Du monologue déchirant de Didon, abandonnée par le lâche Énée, aux incantations de la flamboyante Salomé, repoussée par le prophète Jean, puis au dialogue d’amour entre le roi Salomon et la reine de Saba tout au long d’une nuit unique, d’une nuit de pleine lune, l’écriture est volontairement lyrique et poétique : défi à la prose quotidienne et aux histoires profanes, approche d’un mystère qui a pris corps de femme.
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