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dimanche 13 novembre 2016

Talleyrand, le diable diplomate (1754 - 1838) !

Talleyrand, le diable diplomate (1754 - 1838) 

Un évêque au service de la Révolution




Homme d’esprit, amoureux des plaisirs et du beau sexe, le prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord incarne l'art de vivre aristocratique au siècle des Lumières.
Personnage cynique et corrompu, doué d'une intelligence supérieure, c’est aussi le meilleur diplomate qu'a jamais eu la France !
Il a trahi tous les régimes qu'il a servis, mais jamais les intérêts supérieurs de l'État.
Évêque agnostique, il soutient la Révolution sans état d'âme, installe Bonaparte au pouvoir, complote contre l’Empereur qui refuse d'écouter ses conseils de modération, et vouera le reste de sa vie à replacer la France au cœur de l'échiquier européen.
Signes particuliers : un pied-bot, d’où son surnom de « diable boiteux », et une mauvaise réputation, à tort et à raison.

Un libertin éclairé

Premier-né de la grande famille aristocratique des Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice grandit dans la société raffinée de l'Ancien Régime. « Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1789 n’a pas connu le plaisir de vivre », confiera sur le tard Talleyrand à François Guizot.
Empêché d'entrer dans la carrière militaire à cause d'une malformation du pied, il est réorienté vers l'Église bien que n'ayant pas de vocation religieuse.
Charles Maurice entre à 16 ans à Saint-Sulpice. Le plus souple et le plus mondain des séminaires de l'époque lui apprend « le bon ton, les bonnes manières et le bon maintien » ; ce savoir-vivre lui restera toujours. 
Il se distrait dans la bibliothèque en lisant avec avidité VoltaireMontesquieuDiderotet d’Alembert. Il se console aussi avec les femmes et goûte les plaisirs raffinés des salons.
Ordonné prêtre à 24 ans,  l'« abbé de Périgord », comme on l'appelle alors, devient agent général du clergé de France. Il s’initie aux mécanismes de la finance et découvre l’importance des biens de l’Église. En 1788, à 34 ans, le voilà enfin nommé évêque d’Autun par le roi.
La Fête de la Fédération au Champ de Mars, 14 juillet 1790, gravure de Isidore Stanislas Helman, BnF, Paris.

Un sens politique aigu

Le ciel s'assombrit. Confronté au déficit abyssal des finances publiques, le roi se résout à convoquer les états généraux afin de voter de nouveaux impôts. Talleyrand, élu député du clergé d’Autun, entre en politique. Le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé, il rallie le tiers état. 
Sous l'Assemblée nationale constituante (1789-1791), il fait partie du camp majoritaire des royalistes constitutionnels, comme son ami Mirabeau sitôt promu grand homme du moment.
Talleyrand n’est pas aussi bon orateur que son ami mais il a l’art de la formule. « Les droits des hommes étaient méconnus, insultés depuis des siècles ; ils ont été rétablis pour l’humanité entière, » déclare-t-il dans une Adresse solennelle aux Français, lue le 11 février 1790 à la tribune, à l'occasion de son accession à la présidence de l'Assemblée.
Fort de son excellente connaissance des biens de l'Église, du fait de ses fonctions antérieures, l'évêque d'Autun suggère à l'Assemblée de les nationaliser. C'est chose faite le 10 octobre 1789. Mais quid du clergé et de ses institutions sociales ? Mirabeau suggère que l'État lui-même les prenne en charge. 12 juillet 1790, il obtient le vote de la « Constitution civile du clergé ».
14 juillet 1790 : on retrouve Talleyrand en vedette à la Fête de la Fédération dont il a eu l’idée. Elle marque le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Il célèbre la messe en tant qu’évêque d’Autun. 
Mais l'entente nationale va se briser sur la question religieuse. Le pape refuse d'agréer les évêques élus par le peuple. En représailles, la Constituante exige des membres du clergé un serment de fidélité « à la nation, à la loi, au roi », dans les huit jours et sous peine de prison.
La moitié des curés s’y refusent, de même que tous les évêques, sauf quatre. Parmi ces quatre-là figurent Loménie de Brienne qui n’est toujours pas croyant en Dieu, et Talleyrand, qui ne l’est guère plus. La guerre religieuse va durer dix ans, jusqu’au Concordat, qui sera habilement négocié par... Talleyrand, ministre de Bonaparte.

Talleyrand rompt avec la Révolution

En janvier 1791, Talleyrand démissionne de sa charge d’évêque. Les événements se précipitent. La monarchie est renversée le 10 août 1792. Talleyrand, qui fait l'objet d'un décret d'accusation, part pour l'Angleterre puis de là aux États-Unis.
9-10 thermidor An II (27-28 juillet 1794) ! La chute de Robespierre le convainc de revenir au bercail. Le 16 juillet 1797, à l’occasion d’un remaniement, le voilà ministre des Relations extérieures. Il se montre avant tout soucieux de l'équilibre européen et hostile aux conquêtes.
Le nouveau ministre entre en correspondance avec Bonaparte, l’homme dont on parle, général en chef à 26 ans, qui s’est illustré dans la campagne d’Italie.

Talleyrand et Napoléon : une séduction réciproque

Première rencontre des deux hommes, 6 décembre 1797. Bonaparte ne pourra bientôt plus se passer de Talleyrand, lui demandant son avis sur tout et tous : incroyable addiction de la part de ce leader-né ! Talleyrand lance l’idée d’une campagne d’Égypte pour contrer l’Angleterre en lui barrant la route des Indes. Doublement habile, il flatte le rêve oriental de Bonaparte tout en le détournant d’un projet fou, attaquer l’ennemi par la Manche ! Pour le Directoire, c’est aussi un moyen d’éloigner le trop populaire général.
La campagne d’Égypte se révèle un piège, mais le général s’arrange pour revenir en vainqueur à Paris, avec un seul but : conquérir le pouvoir. Talleyrand a compris que ce personnage exceptionnel va marquer l’Histoire. Il va l’y aider, pressentant le bénéfice considérable qu’il peut en tirer.
Première mission de confiance : organiser le coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799) qui met fin au régime du Directoire et préparer le Consulat avec une Constitution sur mesure, donnant tout pouvoir au Premier Consul.
22 novembre 1799, le voilà à nouveau ministre des Relations extérieures.

Pas d’État sans religion !

Sur un point, un seul, les deux hommes s’entendent miraculeusement : la politique religieuse. Dénués de sens moral en politique, ils croient dur comme fer à l’importance morale de la religion pour le peuple.
Madame Grand alias Catherine Noele Worlée, amante puis épouse de Talleyrand (1802), Elisabeth Vigée-Lebrun, 1783, Metropolitan Museum of Art, New York.Le Premier Consul contacte le nouveau pape, élu en mars 1800. Pie VII entend réunifier l’Église de France divisée en deux clergés. Talleyrand est là pour les rapprocher.
Parenthèse personnelle : relevé de l’excommunication et rendu à l’état laïc, Talleyrand peut épouser sa maîtresse, madame Grand.
Le Concordat est enfin signé (15 juillet 1801). Le pape reconnaît la République et renonce aux biens enlevés au clergé sous la Révolution.
De son côté, « le Gouvernement de la République française reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de la plus grande majorité des Français ».

Le duo devient duel

Les deux hommes ne tardent pas à se diviser sur le traité de paix d’Amiens (25 mars 1802), Bonaparte reprochant à l'Angleterre de n'en pas respecter les clauses. 
Talleyrand, lucide, voit venir le pire : « Cette paix n’avait pas encore reçu sa complète exécution, qu’il jetait déjà les semences de nouvelles guerres qui devaient, après avoir accablé l’Europe et la France, le conduire lui-même à sa ruine. »
Dans les mois qui suivent, les attentats royalistes se multiplent contre Bonaparte, au point que Paris est en état de siège : « L’air est plein de poignards ! » dit Fouché, ministre de la Police. Comme Talleyrand, il conseille de faire un exemple en arrêtant le « dernier Condé », même si le jeune duc n’est pas impliqué dans les complots.
Et Bonaparte décide de l’assassinat du duc d’Enghien. Cette exécution sommaire émeut la France, indigne l’Europe et toutes les têtes couronnées se ligueront contre l’empereur – là est « la faute ». Mais les royalistes se rallieront majoritairement à Napoléon. En cela, il a bien joué et Talleyrand l’a bien conseillé. Une action qui leur sera pourtant éternellement reprochée (...).


LES FEMMES DANS L’ARMÉE DE LIBÉRATION !

LES FEMMES DANS L’ARMÉE DE LIBÉRATION


CONTEXTE HISTORIQUE
Les « Merlinettes » 

Dans le cadre de l’organisation des troupes françaises libres, le général d’armée Giraud, commandant en chef des forces terrestres et aériennes en Afrique du Nord, et le colonel Merlin, commandant des transmissions en Afrique du Nord, créent le corps féminin des transmissions (C.F.T.) le 22 novembre 1942. 150 femmes sont engagées, pour pallier au déficit de personnel masculin. Formées aux spécialités de radio, de téléphoniste, de télétypiste, et de radio/secrétaire d’analyse, ces premières femmes « soldats » de l’armée de terre, sont vite appelées les « Merlinettes » en référence au colonel Merlin. 

En 1944, le nombre de ces combattantes atteint environ 2400 (2000 pour l’Armée de Terre, 400 pour l’Armée de l’Air), dont la majorité participe à la campagne d’Italie avec les forces françaises du général Juin. Après la reprise de Naples, de Rome, de Monte Cassino et de Sienne, elles sont également présentes lors du débarquement à Tarente le 9 août 1944, prélude au celui effectué en Provence, qui débute le 15 août 1944. Plusieurs « Merlinettes » sont ainsi présentes lors de l’arrivée des troupes à Saint-Tropez le 16 août, comme le montre le cliché Personnel féminin de l’Armée de Terre pris le jour même, et ici étudié. 

Prise par les services de l’Armée Alliée, cette photographie remplit avant tout une mission d’archivage documentaire, et elle n’est pas spécialement destinée à la diffusion auprès du public civil. Elle n’en possède pas moins une forte valeur symbolique, susceptible de marquer les consciences et les représentations.
ANALYSE DES IMAGES
Des femmes soldats 

Personnel féminin de l’Armée de Terre semble avoir été prise par et pour des services anglophones de l’Armée de Libération. En effet, un texte imprimé en bas de l’image légende celle-ci en anglais, précisant la date et le nature de la scène : french WACS [pour Wire and Cable Service, c’est-à-dire les transmissions] assembling on the beach after landing at Saint-Tropez : « femmes du corps des transmission se regroupant sur la plage après le débarquement à Saint-Tropez ». Une indication manuscrite désigne aussi par son nom l’une de ces soldats. 

La photographie représente un groupe d’une vingtaine de « Merlinettes » sur la plage de sable. Si l’on aperçoit d’autres soldats au second plan, le cliché est nettement centré sur les combattantes, dont le groupe assez compact occupe presque tout l’espace. Vêtues d’uniformes, casquées, disposant d’un équipement conséquent mais sans armes, les femmes sont tout juste réunies au complet. Elles semblent attendre de nouveaux ordres. Les visages sont à la fois fatigués, déterminés et concentrés, même si une ou deux d’entre elles prennent le temps de fixer le photographe.
INTERPRÉTATION
Une guerre au nouveau(x) visage(s) 

Si la représentation ici proposée n’est pas à proprement parler nouvelle, puisque d’autres femmes de l’armée ont déjà participé aux opérations, ce document est tout de même assez moderne. A la « nouveauté » incarnée par l’avancée des troupes alliées sur des terres jusque là occupée par les nazis (nouveaux uniformes, nouveaux équipements par rapport à ceux des allemands, et évolution des positions respectives), la scène ajoute évidemment l’image de corps et de visages différents de ceux, masculins, traditionnellement associés aux combats. 

En dépit de son caractère relativement inédit et inhabituel, Personnel féminin de l’Armée de Terre montre bien des soldats « normaux », participant à part entière au débarquement. Elément comme un autre du déploiement (elles se regroupent et attendent de se mettre en mouvement dans le cadre d’une organisation d’ensemble), l’unité des « Merlinettes » ne semble pas devoir être ici traitée de manière spécifique. Si ces dernières ne possèdent pas d’armes, cela n’est pas dû au fait qu’elles soient des femmes, mais par ce qu’elles appartiennent au corps des transmissions. Et comme les autres soldats, elles sont fixées sur leur mission et sur la suite des manœuvres. 

Répondant à des impératifs militaires, le rassemblement effectué suggère néanmoins un groupe, un esprit de corps et une solidarité entre ces femmes qui ont choisi de lutter aux côtés des hommes.


VICHY ET LES « HÉROS DE L’HISTOIRE DE FRANCE » : BOURNAZEL !

VICHY ET LES « HÉROS DE L’HISTOIRE DE FRANCE » : BOURNAZEL


CONTEXTE HISTORIQUE
1943 et la série d’affiches célébrant les « Héros de l’Histoire de France » 

Placée sous la responsabilité du Secrétariat général à l’Information, la diffusion d’affiches est, avec la radio, l’un des principaux moyens de propagande utilisés par le régime de Vichy. Destinée à promouvoir sa politique et ses actions, cette imagerie largement diffusée entend façonner les consciences et les représentations. 

Si certaines campagnes sont fortement suggérées par l’occupant nazi, le gouvernement jouit aussi d’une relative indépendance, réalisant et placardant (sous contrôle) ses propres messages. Par son thème et par le choix des personnalités mises à l’honneur, la série « Héros de l’Histoire de France », lancée durant l’année 1943 et dont est extraite « de Bournazel (1898-1933) » éditée en novembre, semble bien être une entreprise franco-française. 

En s’appropriant la figure de ces illustres personnages et les valeurs qu’ils symbolisent, le régime exalte la grandeur et la fierté nationales – dont il se veut aussi le garant au présent et le promoteur à l’avenir.
ANALYSE DES IMAGES
La figure du héros 

Cette lithographie coloriée représente Henri de Bournazel alors qu’il lance une offensive dans le désert. Le jeune militaire porte sa tenue d’officier du 8e régiment des spahis marocains (veste rouge et pantalon bleu). Enveloppé dans une cape blanche, il se détache nettement sur un ciel sans nuages. Cravache en main, il a délaissé sa monture pour mener ses troupes à pied. Très stylisé, le visage jeune, fin et déterminé exprime le courage, ainsi qu’une certaine assurance exaltée de la conquête. 

Au second plan, les troupes qui composent cette unité de cavalerie coloniale recrutée parmi les « indigènes » (voir leur type et uniformes caractéristiques) donnent la charge à cheval, fusil à la main. 

Très lumineuse et assez colorée, l’image suggère à la fois l’exotisme (le désert, qui semble infini) et un mouvement impossible à arrêter.
INTERPRÉTATION
Un culte patriotique étonnant 

Modèle du jeune officier intrépide et invincible, Henri de Bournazel fait l’objet d’un culte patriotique dès le milieu des années 1930. Surnommé « l’Homme Rouge » ou le « Cavalier Rouge » (du fait de son uniforme), il se signale par des faits d’armes exceptionnels lors de plusieurs batailles au Maroc (comme celle d’El Mers en mai 1923 et celle du djebel Saghro en 1933, où il trouve la mort). 

Contrairement à la plupart des héros mis à l’honneur par cette série d’affiches de propagande (Jeanne d’Arc ou Bayard, par exemple), de Bournazel est une figure « historique » assez récente et encore très populaire. Le régime de Vichy se contente donc de récupérer à son compte une légende encore vive. 

Par sa symbolique et son dynamisme, l’image promeut l’idée d’une France courageuse, victorieuse et conquérante, dont le pouvoir veut justement rappeler l’existence en ces temps de défaite et d’humiliation. La jeunesse du héros renvoie quant à elle à l’avenir, à la relève, au redressement porté par les générations futures, justement formées et exaltées par Vichy. 

Mais la figure choisie ici étonne quand on sait que les colonies d’Afrique du Nord et presque tout l’empire sont progressivement passés sous contrôle allié à partir de l’été 1943 et que le Comité de Libération nationale siège à Alger. Avec cette affiche, le régime tente de réaffirmer l’appartenance pleine et entière de l’Afrique du Nord à la France de Vichy (à l’exclusion de la « France libre »).




La Cellule 158 – La Misère - Livres Audio !

                   La Cellule 158 – La Misère                 

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 29min | Genre : Nouvelles

Théophile Alexandre Steinlen - Dans la vie
Deux histoires tristes sur la prison et la pauvreté sobrement écrites par deux auteurs méconnus distants d’un siècle.
La Cellule 158 (1924) (ou les derniers jours d’un condamné) par le Belge Jean Tousseul (1890-1944) dont la vie fut très pénible (santé et argent).
« Il avait tué au cours d’une rixe un soir de « pardon ». Il avait bu, et dans la mêlée, terrassé sous le nombre, il avait donné si mal son coup de couteau que l’homme en mourut. Lorsqu’il y songeait, six mois après, il en était encore hébété, comme d’un cataclysme qui avait partagé sa vie, bien que la cellule l’eût transformé : le passé seul restait clair jusqu’à ce geste. Mais la détention préventive pendant laquelle le petit cordonnier vécut en attendant une peine sans fin, la mort de sa mère – morte de honte, lui avait-on dit -, l’anonymat où on le tenait ici, les chansons du village qu’il fredonnait en battant la semelle, la partie de cartes du samedi avec le chantre, un pensionné de l’État et l’échevin, le ge­nièvre du pays, les couchers de soleil derrière la drève, le souvenir brûlant d’une amante perdue, les mensonges injurieux de l’avocat de la victime et surtout le geôlier de la troisième section qui le frappait chaque semaine, tout cela avait fait de Nicolas Planquet un être servile et sournois dont la main et les yeux resteraient froids à jamais. »
La Misère (1841) d’Andréas (alias Gabriel Roux, 18?-18?).
« Pauvre mère ! Elle était avant comme beaucoup d’autres femmes, ni plus ni moins malheureuse. Un jour seulement elle s’effraya de la destinée qui l’attendait. La misère s’était assise, pour n’en plus bouger, sur le seuil de sa porte, au cinquième étage. La misère a-t-elle une expression ? Si elle devient l’indigence même, on s’habitue sur-le-champ à la confondre avec le néant. Madame Angel est mère de quatre enfants ; son mari mourut l’an dernier, pris dans l’engrenage d’une machine à vapeur, victime de l’industrie, dans l’atelier où il travaillait pour vivre au jour le jour. L’atelier ne fut pas fermé ; on dit, entre voisins, qu’un ouvrier était mort et qu’il laissait une femme et des enfants ; l’émotion s’arrêta là. La veuve recueillit l’héritage du travailleur : beaucoup de larmes, sans pain, elle lutte contre la misère ; elle est beaucoup plus morte que son mari. »
La Cellule 158.
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La Misère.
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