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mercredi 21 mars 2018

LONDRES Albert – Livres Audio !

             LONDRES Albert – Livres Audio             


LONDRES, Albert – La Chine En Folie

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h | Genre : Histoire

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« Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s’éveillera le monde entier tremblera ». Napoléon aurait proféré ces mots prophétiques en 1816 à Sainte Hélène. Alain Peyrefitte, plusieurs fois ministre, s’est saisi de cette phrase pour en faire le titre de son livre en 1973 qui explique que « la Chine d’aujourd’hui ne prend son sens que si on la met en perspective avec la Chine d’hier ». Sa thèse principale est que compte-tenu de la taille et la croissance de la population chinoise, elle finira inexorablement par s’imposer au reste du monde dès qu’elle maîtrisera une technologie suffisante.
Trente ans après, nous savons à quoi nous en tenir.
Nous vous faisons connaître aujourd’hui un livre surprenant du grand journaliste reporter Albert Londres (1881-1932), paru neuf ans avant sa mort et relatant des faits qui n’ont pas encore un siècle.
Ce reportage enlevé à fière allure, intitulé La Chine en folie, choses vues est composé de huit chapitres qui se succèdent dans cet ordre : La Chine en folieFantastique histoire de Tsang-Tso-linUne assez curieuse journée à PékinUne conversation inattendueOù il faut huit démarches pour voir clairL’éloge de l’anarchieUne veillée d’armes à la chinoiseUn monstre : Shanghaï.
Albert Londres n’épargne rien. Pas un mot gentil à l’égard des Chinois ! Il a même des entretiens avec un dictateur coupeur de têtes !
« Chine : chaos, éclat de rire devant le droit de l’homme, mises à sac, rançons, viols. Un mobile : l’argent. Un but : l’or. Une adoration : la richesse. »
« Si vous désirez rajeunir, soyez satisfaits : nous retournons à sept siècles en arrière. Le territoire est livré aux grandes compagnies. Nous sommes revenus à l’époque de Du Guesclin, mais Du Guesclin n’apparaît pas !
Vingt et une provinces, vingt et un tyrans Les villages moins malins sont ravagés. Les dames qui ont horreur de l’imprévu dans le plaisir se jettent dans les puits pour échapper au rut déchaîné. (Que les puits sont étroits ! Qu’elles doivent avoir de petits corps !)
Il ouvre une porte, les otages sont alignés.
- Où est ta femme ? Celle-ci ? Parfait.
De son sabre, il la coupe en deux.
Voici ta part, quand tu rapporteras cinquante dollars, tu auras l’autre moitié. »
SI la satire, l’humour noir et l’outrance désinvolte n’étaient répandus, la lecture serait insoutenable mais quelle richesse de documents pour un historien !
Écouter un extrait : Première Partie.

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LONDRES, Albert – L’Homme Qui S’évada (Ou Adieu Cayenne !)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 3h 35min | Genre : Nouvelles

Eugène Dieudonné
Bernède termine sa relation de Bonnot, Garnier et compagnie en indiquant qu’Eugène Dieudonné (pris pour un autre et manifestement innocent) envoyé au bagne de Cayenne s’échappa en 1921, fut retrouvé et réincarcéré… Son texte s’achève ainsi : « Ce n’est que quelques années après, à la suite d’une campagne ardente menée par un de nos confrères de la presse, M. Albert Londres, que Dieudonné, qui n’avait pas cessé d’affirmer son innocence, recouvrait enfin sa liberté. »
Albert Londres (1881-1932) est un de nos premiers journalistes d’enquête ; il fit campagne, dans les colonnes du Petit Parisien, pour la réhabilitation de Dieudonné, membre présumé de « la bande à Bonnot », obtint sa grâce, l’accompagna au Brésil et recueillit toutes ses confidences sur ses évasions et ses souffrances. Ses interviews sont la matière de L’Homme qui s’évada (1928), réédité en 1932 sous le titre de Adieu Cayenne !.
Vous est présenté un des travaux de celui qu’on appelle aujourd’hui un grand reporter. Il est l’auteur de la maxime :
« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Écouter un extrait : Chapitres 01 à 04.

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LONDRES, Albert – Chez Les Fous

Donneuse de voix : Laetitia | Durée : 2h 43min | Genre : Société

Gustave Courbet - Le Désespéré
Dans ce récit, le journaliste Albert Londres fait une mise au point sur les pratiques psychiatriques au début du vingtième siècle. Si certains spécialistes tendent à humaniser et responsabiliser le patient, d’autres sont partisans des internements arbitraires pour une durée indéterminée. Albert Londres nous entraîne dans les asiles de années 20, avec une kyrielle de personnages tantôt comiques, émouvants, tragiques qui espèrent surtout qu’on les soigne.
Écouter un extrait : Chapitre 01.

LONDON Jack – Livres Audio !

                LONDON Jack – Livres Audio              


LONDON, Jack – Un Nez Pour Le Roi

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 18min | Genre : Nouvelles

Un nez pour le roi
Nouvelle de Jack London publiée en 1906, Un nez pour le roi signifie « un nez en échange de la vie d’un roi déchu ».
« À l’aube paisible de la Corée, au temps où par sa tranquillité ce pays méritait vraiment son ancien nom de « Chosen » (choisi) vivait un politicien nommé Yi-Chin-Ho.
Cet homme de talent ne valait pas moins, peut-être, que tous les politiciens du monde : mais à la différence de ses frères des autres nations, Yi-Chin-Ho se morfondait en prison. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Un nez pour le roi.
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LONDON, Jack – Les Quatre Samuel

Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 50min | Genre : Nouvelles

Mer d'Irlande
« Convaincue de la droiture de son attitude, soutenait-elle contre la superstition une opposition ferme et lucide ? Ou bien encore, au fin fond de sa mentalité, était-elle dominée par quelque superstition plus vaste et plus profonde, par une adoration fétichiste, dont l’alpha et l’oméga se résumaient en ce terme magique de : Samuel ? »
Le narrateur va s’appliquer à déchiffrer l’âme étrange de Marguerite Hénan, qui donne obstinément à ses fils le prénom de Samuel et défie ainsi le mauvais sort qui semble s’acharner sur chacun d’entre eux.
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Titre original : Samuel. Première publication en mai 1913, dans la revue The Bookman, puis en recueil dans The Strength of the Strong, chez Macmillan, en mai 1914.
Licence Creative Commons
Les Quatre Samuel.
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LONDON, Jack – L’Homme Sans Nom

Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 13min | Genre : Nouvelles

Operation Chirurgicale
Semper Idem est de ces êtres « oubliés de Dieu », qu’un destin au rire grinçant achemine inexorablement vers une fin d’un burlesque sinistre, digne d’une mauvaise farce de carabin. L’humour noir du récit est accentué par l’attitude du chirurgien, le Docteur Bicknell, dénuée de toute humaine compassion. Il ne se préoccupe que des prouesses qu’il peut accomplir, grâce à sa dextérité dans la pratique de l’art chirurgical, mais pas le moins du monde du sort de ses patients !
Un des premiers textes de Jack London, paru en 1900 dans la revue The Black Cat, avant d’être publié dans le recueil When God Laughs.
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Licence Creative Commons
L’Homme sans nom.
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LONDON, Jack – La Foi Des Hommes

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 54min | Genre : Nouvelles

Mabel pâlit et Dora s’avança vers lui : « Qu’avez-vous, Lawrence ? », demanda-t-elle, en lui posant la main sur l’épaule.
La Foi des hommes, nouvelle de Jack London, suit L’Amour de la vie (1901), publié sur notre site en 2009.
« Lawrence Pentfield et Corry Hutchinson étaient deux chercheurs d’or millionnaires du Klondike de 1898, bien que n’en ayant pas le moins du monde l’apparence ! Vous les eussiez tout aussi bien pris pour des bûcherons du Montana ou des ouvriers du railroad Union-Pacific. »
Ils ne sont pas toujours d’accord et demandent aux dés et aux cartes de décider pour eux.
La conclusion de cette histoire où abondent les malentendus est que les reporters et la presse, en commettant des erreurs de rédaction, peuvent bouleverser une vie d’amis ou d’amoureux.
Traduction : Georges Dupuy (?-1912).
La Foi des hommes.
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LONDON, Jack – Quand Un Homme Se Souvient

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Contes

Quand un homme se souvient
Quand un homme se souvient (1901) est un nouveau récit de Jack London, du temps où en Alaska les chercheurs d’or finissaient parfois tragiquement leurs parties de dés ou de cartes.
« Il battit les cartes, les donna et Uri coupa le valet de pique. Ils abattirent leurs jeux. Uri était sans atouts, alors que Fortuné montrait l’as deuxième. La liberté lui paraissait bien proche, tandis qu’ils comptaient les cinquante pas.
- Si Dieu diffère sa vengeance et que tu m’abattes, les chiens et le reste t’appartiennent.Tu trouveras un acte de vente bien en règle dans ma poche, déclara Uri, se tenant droit devant lui, la poitrine offerte. Fortuné chassa de son esprit la vision du soleil étincelant sur les mers et se prépara à tirer. Il y mit le plus grand soin. Deux fois il abaissa son arme, tandis que la brise du printemps battait les pins. Puis, se ravisant, il mit un genou à terre, empoigna le revolver à deux mains et fit feu. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Quand-un homme se souvient.
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LONDON, Jack – Les Bords Du Sacramento

Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 23min | Genre : Nouvelles

The Banks Of the Sacramento
« Soufflez, ô vents, soufflez, aï, ho !
Vers la Californie, ho !
Car il y a de l’or à boisseaux
Sur les bords du Sacramento. »
Le gamin qui fredonne ce sempiternel refrain, appris de son père, c’est le « petit » Jerry, seul à l’entrée de sa cabane, sur la rive du Sacramento. Son père, le passeur d’eau de la compagnie minière du « Rêve d’Or », dont il garde les installations quasi abandonnées, a dû s’absenter pour régler la succession de son défunt frère.
Afin de venir en aide à un couple de fermiers du voisinage, qui veut à tout prix traverser le fleuve pour se rendre au chevet d’un parent mourant, Jerry se trouve contraint de faire fonctionner le système de nacelles, de tambours et de câbles transbordeurs, malgré l’interdiction. Et ce, en pleine tempête !
Dans ce court récit, écrit de main de maître, London aborde de concert le thème de l’épreuve initiatique, celui de la transgression et celui de la transmission. Ici, le passage de flambeau entre deux générations est traité sur un mode plus positif que dans Une tranche de bifteck, bien qu’il soit souligné et encadré par l’évocation d’une mort récente et d’une autre, imminente.
Traduction : Louis Postif (1887-1942), parue dans Gringoire n°555 du 20 juin 1939.
Titre original : The Banks of the Sacramento, publié en mars 1904 dans The Youth’s Companion.
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Les Bords du Sacramento.
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LONDON, Jack – Le Bénéfice Du Doute (Version 2)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h | Genre : Nouvelles

Le Bénéfice du doute
Le Bénéfice du doute (1910) tient à la fois de l’erreur judiciaire et de la farce.
Scénario : un juge qui avait condamné un innocent se retrouve, comme citoyen accusé, devant le tribunal pour un délit semblable.
Ce conte de Jack London n’est pas une attaque comme on en entend de nos jours et comme nous pourrait le faire croire ce jugement du sociologue héros de l’histoire Carter Watson :
« Tous ces juges et avocaillons, se disait-il, abusant lâchement de leurs fonctions, sont pires, mille fois pires, que les brutes de marins qui, maîtres à leur bord, martyrisent leurs hommes ; ceux-là du moins, doivent se protéger eux-mêmes des effets de leurs sévices. Tandis que tous ces méchants robins se réfugient sous la majesté de la loi ! Ils frappent sans crainte qu’on ne leur rende coup pour coup, parce qu’ils ont pour les défendre les massues des policiers, cogneurs professionnels ! […] »
« Cause singulière, très singulière ! Les dépositions des deux parties sont en flagrante contradiction. Il n’y a pas de témoins en dehors des deux plaignants : chacun d’eux prétend que l’autre a commencé, et les moyens légaux me manquent pour établir où gît la vérité. »
« Une coutume légale veut qu’on consente à tout accusé le bénéfice du doute. Or, il existe ici un doute indiscutable. En conséquence, nous accordons le bénéfice du doute au dit Carter Watson, dont nous ordonnons par le présent arrêt l’élargissement. Le même raisonnement s’applique à Patrick Horan. Il obtient donc le bénéfice du doute et sa mise en liberté. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Le Bénéfice du doute.
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LONDON, Jack – L’Enfant Des Eaux

Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 25min | Genre : Nouvelles

Jack London
Kohokumu, le vieux pêcheur polynésien, est intarissable. Et il n’en démord pas : les histoires qu’il se plaît à colporter ne sont pas des légendes sans fondement, il peut en fournir la preuve ! Il en est ainsi de l’histoire de l’Enfant des Eaux, de l’île de Waiihée. Pour satisfaire les exigences capricieuses du Roi, dont on annonce la visite imminente, accompagné de tout son aréopage, on appelle à la rescousse cet enfant, qui vénère les dieux de la mer et connaît le langage des poissons : parviendra-t-il à pêcher suffisamment de homards pour les royales agapes, au fond de l’eau du lagon infestée de dangereux requins ?
Il s’agit ici de la dernière nouvelle écrite par London.
Au début de l’été, l’écrivain découvre La Psychologie de l’Inconscient, de Jung. « Je me trouve à l’orée d’un monde si nouveau, si terrible, si extraordinaire, que j’ai presque peur de m’y plonger », confie-t-il à sa seconde épouse Charmian. Celle-ci voit dans cette ultime nouvelle une représentation symbolique de la renaissance et du retour à la terre nourricière.
Titre original : The Water Baby
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Licence Creative Commons
L’Enfant des eaux.
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