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mardi 27 février 2018

BLOY Léon – Livres Audio !

                   BLOY Léon – Livres Audio                 



BLOY, Léon – Les Captifs De Longjumeau (Version 2)

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 10min | Genre : Nouvelles

Les Captifs de Longjumeau
Les Captifs de Longjumeau font partie du recueil Histoires désobligeantes paru en 1894.
« Voilà quinze ans que nous manquons tous les trains et toutes les voitures publiques, quoi que nous fassions. C’est infiniment idiot, c’est d’un ridicule atroce, mais je commence à croire que le mal est sans remède. C’est une espèce de fatalité cocasse dont nous sommes les victimes. Rien n’y fait. Il nous est arrivé de nous lever à trois heures du matin ou même de passer la nuit sans sommeil pour ne pas manquer le train de huit heures, par exemple. Eh ! bien, mon cher, le feu prenait dans la cheminée au dernier moment, j’attrapais une entorse à moitié chemin, la robe de Juliette était accrochée par quelque broussaille, nous nous endormions sur le canapé de la salle d’attente, sans que ni l’arrivée du train ni les clameurs de l’employé nous réveillassent à temps, etc., etc. La dernière fois, j’avais oublié mon porte-monnaie. »
Les Captifs de Longjumeau.
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BLOY, Léon – Le Désespéré

Donneuse de voix : Pomme | Durée : 13h 51min | Genre : Romans

Léon Bloy, par Félix Vallotton
Premier roman de Léon Bloy, largement autobiographique.
Caïn Marchenoir, paria parmi les hommes, lance le plus violent des anathèmes contre ses contemporains, dans une langue savante et colorée !
Il est un catholique intransigeant révolté par le silence de Dieu et la vaine attente de la rédemption.
Le livre, qui ne connut aucun succès à sa publication, se révèle aujourd’hui être le chef-d’œuvre d’un auteur souvent cité, peu à peu redécouvert, et qui a forgé un style qui compte parmi les plus surprenants de la langue française.
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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BLOY, Léon – Exégèse De Lieux Communs (Deuxième Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 33min | Genre : Nouvelles

Gavarni - Aux avaricieux les coups de chapeau. Aux menteux, aux voleux les coups de chapeau. Et le petit monde ?... mal mené !... vu que pauvreté n'est pas vice (1840)
Quelques lieux communs permettant à Léon Bloy de clamer sa haine du Bourgeois. C’en devient amusant, tellement c’est systématique.
« Le Bourgeois n’oserait pas dire : « Je ne suis pas un homme de génie ». Comment ose-t-il dire : « Je ne suis pas un saint ? » Les deux choses doivent lui être également odieuses, puisqu’elles sont d’ordre absolu. Il est certain, cependant, que le soupçon de sainteté a quelque chose de plus lancinant pour l’amour-propre, de plus difficile à supporter. L’homme de génie, en effet, a des chances pour n’être pas indiscutablement et irréparablement un idiot ; le saint n’en a pas. C’est connu.
Mais il faut se rappeler que la langue du Bourgeois, étant exclusive de l’Absolu, doit fourmiller de surprises, de contradictions dans les termes, de non-sens, d’incohérences et de coq-à-l’âne, au milieu desquels il se débrouille très bien, paraît-il, mais qui doivent ahurir un étranger. Moi-même, qui m’efforce de jeter un peu de lumière dans ce gâchis, j’avoue que bien souvent je m’y perds et que je tombe, par l’effet de cette recherche, dans une espèce de coma dont mes amis sont alarmés. » (Je ne suis pas un Saint)
C’est le ton de ces onze nouveaux textes extraits d’Exégèse des lieux communs(1902).
Écouter un extrait : Être comme il faut.
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BLOY, Léon – Exégèse Des Lieux Communs (Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Essais

Tous les chemins mènent à Rome
Léon Bloy (1846-1917) a recensé 193 lieux communs et commente chacun à sa manière. Voici un premier choix de Exégèse des lieux communs, avec, pour dénominateur « commun », « la haine de l’affreux Bourgeois » !
Dieu n’en demande pas tant – Le mieux est l’ennemi du bien – On n’est pas parfait – Il faut manger pour vivre – Les affaires sont les affaires – La médecine est un sacerdoce – Je suis comme Saint Thomas – Chercher midi à quatorze heures – L’excès en tout est un défaut – La parole est d’argent mais le silence est d’or
Pour vous donner le ton général, voici un onzième lieu commun :
« Tous les chemins mènent à Rome
Argument invincible en faveur de la rotondité de notre planète. S’il y avait un chemin qui ne menât pas à Rome je crois bien qu’il aurait la préférence, car enfin, Rome, c’est le Pape, n’est-ce pas ? Seulement il n’y en a point. Tous les chemins imaginables sont aiguillés sur Rome. Impossible d’échapper à ce terminus.Par bonheur, on n’est pas forcé d’aller jusqu’au bout. Il y a la ressource de s’arrêter à un embranchement et d’enfiler un autre chemin qui mènera,lui aussi, à Rome, infailliblement, mais en passant par les Îles de la Société ou le Cap Nord, ce qui éloignera le danger. On pourra même voyager ainsi toute la vie et quadriller circulairement la planète autour du Pape immobile, sans inconvénient.
J’offre ce conseil aux touristes du meuble et de la charpente qui voudront se donner un peu d’agrément avec leurs épouses, dans la saison morte. »
Illustration : Tous les chemins mènent à Rome (domaine public).
Écouter un extrait : Préface.
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BLOY, Léon – La Femme Pauvre

Donneur de voix : Ricou | Durée : 11h 40min | Genre : Romans

Toulouse-Lautrec - À Montrouge, Rosa la Rouge
Dans ce roman, Bloy se montre défenseur de thèmes qui l’ont poursuivi toute sa vie : lutte courageuse contre une pauvreté injuste qui dégénère peu à peu en misère noire, lutte sans merci contre les « fabricants de misère », lutte désespérée pour relever une société tout entière dénuée d’idéal et s’embourbant inexorablement, aux yeux de l’auteur, dans la misère morale, celle qui vaut la peine d’être prise en pitié.
Le style de l’auteur n’a d’égal que lui-même : passant tour à tour de « vomissements » rugueux qu’on croirait sans pardon à des envolées mystiques d’une beauté pure. Parfois d’une violence inouïe, au vocabulaire fleuri et haut en couleur, se repaissant de toutes les injustices qu’il dénonce avec feu, il sait se montrer tout à coup d’une tendresse immense et d’une compassion sans borne pour les situations déchirantes que traversent ses héros, et qu’il a subies lui-même, pour une bonne part, dans sa vie pauvre et trop tôt frappée par le deuil d’un petit être cher…
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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BLOY, Léon – Histoires Désobligeantes (Œuvre Intégrale)

Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 7h 15min | Genre : Nouvelles

histoires-desobligeantes
« Je le confesse, il n’est pas en mon pouvoir de me tenir tranquille. Quand je ne massacre pas, il faut que je désoblige. C’est mon destin. J’ai le fanatisme de l’ingratitude. N’étant pas aveugle, je vois clairement que tout le monde est très bon, que, depuis les lys de pureté jusqu’aux plus notables ruffians, c’est à qui m’aimera le plus tendrement et me le prouvera par les sacrifices les plus méritoires. Je ne finirais pas si je vous racontais les petits soins, les attentions délicates, les déclarations enflammées dont je suis le constant objet, pour ne rien dire de plusieurs immolations héroïques indignement et abominablement payées par mes plus noires manigances. Que voulez-vous ? Je suis un enragé volontaire. » (Préface)
Trente-deux Histoires désobligeantes, trente-deux récits au comique déstabilisant, à la fois cruels et compatissants, parfois fantastiques ou surnaturels, toujours touchants :
La Tisane (Version 1Version 2),
Le Vieux de la maison,
La Religion de Monsieur Pleur (Version 1Version 2),
Le Parloir des tarentules,
Projet d’oraison funèbre,
Les Captifs de Longjumeau (Version 1Version 2),
Une idée médiocre,
Deux Fantômes,
Terrible Châtiment d’un dentiste,
Le Réveil d’Alain Chartier,
Le Frôleur compatissant,
Le Passé du Monsieur,
Tout ce que tu voudras !,
La Dernière Cuite,
La Fin de don Juan,
Une martyre,
Le Soupçon,
Le Téléphone de Calypso,
Une recrue,
Sacrilège raté,
Le torchon brûle !,
La Taie d’argent,
Un homme bien nourri,
La Fève,
Propos digestifs,
L’Appel du gouffre,
Le Cabinet de lecture,
On n’est pas parfait,
Soyons raisonnables !,
Jocaste sur le trottoir,
La Plus Belle Trouvaille de Caïn,
L’Ami des bêtes.

Consulter la version texte de ce livre audio.
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BLOY, Léon – Histoires Désobligeantes (Sélection 6)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 10min | Genre : Nouvelles

Louis Dewis - Vieux Mendant, pour « La Taie d'argent »
Cette sixième et dernière sélection (10 titres) complète le recueil des 32 Histoires désobligeantes. Nouvelles denses, poétiques, drôles parfois, révoltées, antibourgeoises, déstabilisantes, anticléricales et aussi mystiques, explorant tristement les bas-fonds ou décrivant avec humour des personnages.
Léon Bloy écrit  : « La Taie d’argent est celui de mes contes que je préfère. » On peut ne pas être d’accord avec lui, mais on ne peut qu’admirer la force du style dans cette histoire comique de quiproquo, Le Réveil d’Alain Chartier :
« Et, presque aussitôt, les deux bras de cette femme sans délai se nouèrent autour de son cou, pendant qu’un baiser de vie ou de mort lui mangeait l’âme. Ah ! Le vorace et fauve baiser que c’était là ! Le jeune homme avait tout prévu, excepté ce baiser fougueux, inapaisable, éternel ; ce baiser odorant et capiteux où passaient les parfums féroces des Fleurs du Mal, les volatils détraquants de la Venaison et les exécrables poivres du Désir ; ce baiser qui avait des griffes comme un aigle et qui allait à la chasse comme un lion ; qui entrait en lui de même façon qu’une épée de feu ; qui lui mettait dans les oreilles toutes les sonnailles des béliers ou des capricornes des montagnes ; cet épouvantable baiser d’opium, de folie furieuse, d’abrutissement et d’extase ! »
Écouter un extrait : Une recrue.
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BLOY, Léon – La Religion De Monsieur Pleur (Version 2)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 20min | Genre : Nouvelles

Monsieur Pleur
« L’aspect de ce vieillard fécondait la vermine. Le fumier de son âme était tellement sur ses mains et sur son visage qu’il n’eût pas été possible d’imaginer un contact plus effrayant. Quand il allait par les rues, les ruisseaux les plus fangeux, tremblant de refléter son image, paraissaient avoir l’intention de remonter vers leur source.
Sa fortune, qu’on disait colossale et que les bons juges n’évaluaient qu’en pleurant d’extase, devait être cachée dans de furieux endroits, car nul n’osait hasarder une ferme conjecture sur les placements financiers de ce cauchemar.
Il se disait seulement que, diverses fois, on entrevit sa main de cadavre dans certaines manigances d’argent qui avaient abouti à des débâcles sublimes dont quelques éleveurs de grenouilles le supposaient artisan. »
Illustration : Sulpice Guillaume-Chevalier, dit Paul Gavarni (1804-1866), L’Avare.
La Religion de Monsieur Pleur.
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Tous nos livres audio gratuits pour Léon Bloy :


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BLASCO IBÁÑEZ Vicente – Livres Audio !

      BLASCO IBÁÑEZ  Vicente – Livres Audio    



BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Arènes Sanglantes

Donneuse de voix : Cocotte | Durée : 8h 36min | Genre : Romans

Sangre y arena
Vicente Blasco Ibáñez, né le 29 janvier 1867 à Valence (Espagne) et mort à Menton le 28 janvier 1928, est un écrivain, journaliste et homme politique espagnol. Il est considéré comme un des plus grands romanciers de langue espagnole.
Plusieurs titres sont dans la bibliothèque de Littérature Audio : La ParedLes Quatre Fils d’ÈveCompasiónLa Cencerrada et Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse.
Arènes sanglantes (Sangre y arena) est un de ses romans les plus connus. Trois films ont été tirés de cette histoire, en 1922 (Rudolf Valentino), en 1941 (Tyrone Power) et en 1989 (Christopher Rydell).
Le rêve de tous les jeunes Espagnols est de revêtir un jour le costume de lumière, devenir torero, devenir célèbre, gagner beaucoup d’argent. Juan Gallardo, fils d’une veuve pauvre, est placé comme apprenti chez un cordonnier. Mais le gamin ne rêve que de taureaux et s’échappe pour aller « toréer » dans les villages.
À vingt ans, il reçoit l’alternative, devient riche et célèbre et épouse son amie d’enfance, Carmen. Son audace, son mépris du danger, lui apportent la gloire. Il rencontre une noble dame, Doña Sol, en devient éperdument amoureux, alors qu’il n’est, pour elle, qu’un agréable et éphémère divertissement. Et le drame va se jouer.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Les Quatre Cavaliers De L’Apocalypse

Donneur de voix : André Rannou | Durée : 8h 53min | Genre : Romans

Albert Dürer - Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse
Ce roman, publié en 1916, nous offre un magnifique portrait des premiers mois de la Première Guerre mondiale. Il nous montre une France héroïque tenant vaillamment tête à une Allemagne cruelle et arrogante. Le récit, très bien mené, nous introduit dans le Paris quelque peu décadent de l’immédiat avant-guerre, avant de nous plonger au cœur du conflit lui-même, dont la pièce de résistance est la Bataille de la Marne. Celle-ci débute le 6 septembre 1914, et l’un des protagonistes y assiste bien malgré lui.
Les protagonistes appartiennent à une famille argentine de souche franco-allemande déchirée par la guerre. Marcel Desnoyers, émigré en Argentine pour échapper à la guerre franco-prussienne de 1870, est rentré à Paris en 1910, fortune faite, avec son épouse argentine Luisa et toute sa famille, tandis que Karl Hartrott, citoyen allemand marié à Héléna, la sœur de Luisa, est lui retourné en Allemagne avec les siens. Les rencontres entre cousins, dont chacun ne jure que par son pays, à la veille du conflit ou au cours de la guerre, ne pourront qu’être orageuses à souhait.
Le titre du roman est emprunté au chapitre 6 du dernier Livre de la Bible,L’Apocalypse de Saint Jean. La conflagration, désormais imminente, déclare un des personnages, ne pourra que déclencher les quatre fléaux présentés par saint Jean sous les traits de quatre cavaliers et de leurs montures, qui symbolisent la Peste, la Guerre, la Famine et la Mort. Ils sont brillamment dépeints dans la gravure d’Albert Dürer (voir illustration ci-contre).
L’auteur espagnol Vicente Blasco Ibáñez (1867-1928), est surtout connu pour ses romans réalistes et régionalistes, tels Cañas y barro (Boue et roseaux) et La Barraca (Terres maudites), dont l’action se déroule dans la région de Valencia, et pour ses romans qui traitent de la Guerre de 14-18. Républicain, il s’exila en France en 1923 pour échapper à la dictature militaire de Miguel Primo de Rivera et mourut à Menton cinq ans plus tard.
Vincente Minnelli a réalisé en 1962 une brillante adaptation cinématographique du roman, avec Glenn Ford, Ingrid Thulin et Charles Boyer dans les principaux rôles, mais il situe l’action au début de la Deuxième Guerre mondiale.
Traducteur : Georges Hérelle (1848-1935).
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BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Le Second Mariage Du Père Sento – La Cencerrada

Donneuse de voix : Cocotte & Durée : 1h 50min | Genre :Contes

Antonio Fillol Granell - La Novia
« Les habitants de Benismulin furent stupéfaits de la nouvelle.
Le père Sento se mariait, lui, un des notables du village, le plus important contribuable du district. Et la fiancée, c’était la belle Marieta, fille d’un charretier, ayant pour toute dot sa frimousse brune, son sourire aux gracieuses fossettes, ses immenses yeux noirs, qui semblaient dormir sous les longues paupières, entre deux torsades de cheveux, drus et brillants, qui lui couvraient les tempes.
Plus d’une semaine, cette nouvelle mit en émoi la tranquille bourgade, qui, dans son vaste horizon de vignes et d’oliviers, dressait ses toits sombres, ses murs d’une blancheur éblouissante, son campanile au bonnet de tuiles vertes et sa haute tour mauresque carrée et rouge, dont la couronne de créneaux, rompus ou ébréchés, se détachait sur le bleu du ciel. »
Traduction : Félix Ménétrier (1866-1922).
Illustration : Antonio Fillol Granell (1870-1930), La Novia.
NB : Le titre español La Cencerrada, qu’on pourrait traduire par charivari, fait référence au tapage qu’on avait coutume de faire, avec des sonnailles (cencerros), des cornes et autres objets, afin de troubler la première nuit des deuxièmes noces d’un veuf.
Écouter un extrait : Le Second Mariage du père Sento.
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BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Un Gentilhomme – Compasión

Donneuse de voix : Cocotte &  | Durée : 39min | Genre : Contes

Vicente Blasco Ibanez - Un gentilhomme
« À dix heures du soir, le comte de Sagreda arriva à son cercle, boulevard des Capucines. Les garçons accourus s’empressèrent de lui prendre sa canne, son huit-reflets, sa somptueuse fourrure, qui, en quittant ses épaules, laissa voir le plastron d’une blancheur immaculée, le gardénia fixé à la boutonnière, l’impeccable uniforme, blanc et noir, d’un luxe discret, du gentleman qui vient de dîner.
La nouvelle de sa ruine avait circulé déjà. Il avait fastueusement gaspillé sa fortune, qui, quinze ans auparavant, avait fait sensation à Paris, et maintenant était épuisée. [...] »
Traduction : F. Ménétrier (1867-1928).
Un gentilhomme.
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BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Les Quatre Fils D’Ève

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 12min | Genre : Contes

Hans Baldung Grien - Adam et Ève (1511)
« Je fais des romans, assurait Blasco Ibáñez, parce que cela est chez moi un besoin. Si j’étais né dans un pays sauvage, sans livres, sans littérature, je suis certain que je marcherais pendant des jours pour raconter à une autre personne les histoires qu’il me serait arrivé d’imaginer dans ma solitude et pour entendre les siennes en retour. »
Cette fois, il imagine Dieu rendant visite à Adam et à Ève chassés du Paradis terrestre et distribuant à quatre de leur centaine d’enfants les pouvoirs absolus qui rendront l’humanité malheureuse.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
Les Quatre Fils d’Ève.
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BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Le Mur – La Pared

Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 21min | Genre : V.O.

Joaquin Sorolla - Retrato de Vicente Blasco Ibanyez
Le recueil Contes espagnols d’amour et de mort, dont est extrait ce petit conte proposé ici en version originale et en français, rassemble, selon F. Ménétrier, quelques unes des « plus belles histoires qui commencèrent à le faire remarquer dans sa patrie, alors que Blasco Ibáñez était, avant tout, le député de Valence et l’un des plus fameux agitateurs républicains de l’Espagne.
Ces contes de jeunesse ont pour décor la campagne valencienne, la huerta magnifique, paradis de fleurs et d’orangers, ou bien les rues ou les faubourgs de la ville, cité toujours à moitié arabe, ou encore les plages voisines où pullulent le pêcheur héroïque et le contrebandier hardi.
[...] Blasco Ibáñez est toujours le poète incomparable, l’écrivain de génie dont l’un de ses plus clairvoyants admirateurs a dit qu’il ne saurait être comparé comme conteur qu’à notre grand Maupassant. »
Traduction : F. Ménétrier (1867-1928).
Illustration : Joaquin Sorolla, Retrato de Vicente Blasco Ibáñez (Source).
Licence Creative Commons
La Pared.
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