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mercredi 23 décembre 2015

Existence de civilisations préhistoriques évoluées !

17 découvertes suggérant l’existence de civilisations préhistoriques évoluées




L’univers est plein de mystères qui défient notre connaissance actuelle. Dans « Au-delà de la science », Epoch Times collecte des histoires sur ces étranges phénomènes afin de stimuler l’imagination et envisager des possibilités auxquelles on n’osait rêver. Sont-elles vraies ? À vous de décider.

Selon la vision conventionnelle de l’histoire, les humains ont commencé à parcourir notre Terre dans leur forme actuelle il y a environ 200.000 ans. Des civilisations avancées sont apparues il y a plusieurs milliers d’années. 


C’est en grande partie à l’aube des temps modernes au moment de la révolution industrielle que l’ingéniosité mécanique a commencé à se développer, il y a quelques centaines d’années.

OoPart (Out of place artifact – artefact intemporel) est un terme appliqué à des dizaines d’objets préhistoriques trouvés dans divers endroits à travers le monde, semblant montrer un niveau d’avancée technologique inadaptée à l’époque à laquelle ils ont été créés.

Beaucoup de scientifiques tentent de les expliquer en les justifiant par des phénomènes naturels. D’autres disent que ces explications occultent les preuves de l’existence de civilisations préhistoriques ayant des connaissances technologiques de pointe qui ont été perdues à travers les âges que pour être redécouvertes dans les temps modernes.

Nous allons nous intéresser à un échantillon de ces « ooparts » en retournant à leurs origines à des millions d’années jusqu’à quelques centaines d’années avant notre ère ; mais tout semble indiquer qu’ils étaient bien en avance sur leur temps.

Nous ne prétendons pas que tous ces ooparts sont la preuve définitive de l’existence de civilisations préhistoriques avancées, mais nous allons tenter plutôt de donner un bref aperçu de ce que sont ou sont supposés être ces artefacts. Cela ne constitue pas une liste exhaustive de tous les ooparts, mais c’est un échantillonnage important.


17. Des batteries vieilles de 2000 ans ?


Sur la droite une illustration d’un artefact de batterie découvert à Bagdad. (Ironie / Wikimedia Commons) Le cadre : Carte de la zone entourant l’actuelle Bagdad, en Irak. (Cmcderm1 / iStock / Thinkstock)

Des jarres d’argile avec des bouchons d’asphalte et des barres de fer datant d’il y a environ 2000 ans avaient la capacité de générer de l’électricité. Ces anciennes « batteries » ont été trouvées par l’archéologue allemand Wilhelm Konig en 1938 juste à l’extérieur de Bagdad, en Irak.

« Les batteries ont toujours suscité de l’intérêt », a déclaré le Dr Paul Craddock, un expert en métallurgie au British Museum, à la BBC en 2003. 


« Ils sont une édition unique. Pour autant que nous en savons, personne d’autre n’a rien trouvé de ce genre. Ce sont des choses bizarres ; ils sont l’une des énigmes de l’histoire de la vie ».

16. Une ancienne ampoule électrique en Égypte ?


Un objet ressemblant à une ampoule semble gravé dans une crypte sous le temple d’Hathor en Égypte. (Lasse Jensen / Wikimedia Commons)

Un relief sous le Temple d’Hathor à Dendérah en Égypte, dépeint des personnages debout autour d’un objet de grande lumière, comme une ampoule. 


Erich von Däniken qui a écrit « Le char des Dieux » a créé un modèle de l’ampoule dans son laboratoire qui a fonctionné et donc l’émission donnait une lumière violacée inquiétante.

15. La Grande Muraille du Texas


Une photo de la « muraille » trouvée à Rockwall au Texas. (Domaine publique)

En 1852, dans ce qui est maintenant connu comme le Rockwall au Texas, des agriculteurs qui creusaient un puits ont découvert ce qui semblait être un mur de roche ancienne. 


Estimé à quelque 200 000 à 400 000 ans d’âge, certains disent qu’il s’agit d’une formation naturelle tandis que d’autres disent qu’il s’agit clairement de l’oeuvre humaine.

Le Dr John Geissman à l’Université du Texas à Dallas a testé les roches dans le cadre d’un documentaire pour History Channel. Il a constaté qu’elles étaient toutes magnétisés de la même manière, ce qui suggère qu’elles ont été formées en même temps et n’ont pas été déplacées d’un autre site. 

Cependant certains n’ont pas été convaincus par ce test unique pour une émission de télévision et ont demandé d’autres études.

Le géologue James Shelton et l’architecte formé à Harvard John Lindsey ont noté des éléments qui semblent appartenir à la conception architecturale, comme des arcades, des portails avec linteau, et des ouvertures carrées qui ressemblent à des fenêtres.


14. Un réacteur nucléaire vieux de 1,8 milliards d’années ?


Le site du réacteur nucléaire d’Oklo, en République du Gabon. (NASA)

En 1972, une société française importait du minerai d’uranium de Oklo, en République du Gabon en Afrique. Il ont découvert que l’uranium avait déjà été utilisé. 


Ils ont trouvé que le site d’origine avait été un gigantesque réacteur nucléaire qui aurait apparemment fonctionné il y a 1,8 milliards d’années et aurait été en service pendant environ 500 000 ans.

Le Dr Glenn T. Seaborg, ancien directeur de la Commission de l’énergie atomique des États-Unis et lauréat du prix Nobel de Physique pour son travail dans la synthèse des éléments lourds, a expliqué pourquoi il estimait qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel et qu’il s’agissait bien d’une réacteur construit par l’homme.

Pour que l’uranium se mettent à « brûler », il faut une réaction nucléaire contrôlée et des conditions très précises sont nécessaires.

L’eau doit être extrêmement pure par exemple. Beaucoup plus pure que celle qui existe naturellement dans le monde entier. L’élément U-235 est nécessaire pour que la fission nucléaire se produise. 

Il est l’un des isotopes qui se trouve naturellement dans l’uranium. Plusieurs spécialistes en ingénierie nucléaire ont dit qu’ils pensaient que l’uranium présent à Oklo ne pouvait pas être assez riche en U-235 pour qu’une réaction puisse avoir eu lieue naturellement.

13. Des cartes marines réalisées avant que l’Antarctique ne soit recouvert de glace ?


Une partie de la carte de Piri Reis de 1513. (Domaine publique)

Une carte créée par l’amiral et cartographe turc Piri Reis en 1513 en reprenant des éléments de différentes cartes antérieures. Elle est censée représenter l’Antarctique à une époque où il n’était pas encore recouvert de glace.

Une masse est représentée au bout de la côte méridionale de l’Amérique du Sud. Le capitaine Lorenzo W. Burroughs, capitaine de l’US Air Force dans la section cartographie, a écrit une lettre au Dr Charles Hapgood en 1961 disant que cette masse semble montrer précisément la côte de l’Antarctique qui est sous la glace.

Le Dr Hapgood (1904-1982) fut l’un des premiers à suggérer publiquement que la carte de Piri Reis dépeignait l’Antarctique au cours d’une époque préhistorique. 


C’était un historien diplômé de Harvard dont les théories sur les changements géologiques lui ont valu l’admiration d’Albert Einstein. 

Il a émis l’hypothèse que des parties de continents s’étaient déplacées, expliquant pourquoi l’Antarctique est représenté comme étant connecté à l’Amérique du Sud.

Des études modernes réfutent la théorie de Hapgood avançant qu’un tel changement a pu avoir lieu il y a des milliers d’années, mais ils montrent que cela aurait pu arriver il y a des millions d’années.

12. Un détecteur de tremblement de terre vieux de 2 000 ans


Une réplique d’un ancien sismoscope chinois de la dynastie des Han de l’Est (25-220 après JC), et son inventeur, Zhang Heng. (Wikimedia Commons)

En 132 après JC, Zhang Heng a créé le premier sismographe du monde. Comment il fonctionne exactement cela reste un mystère, mais il a été construit avec une précision comparable à celle des instruments modernes.

En 138 après JC, l’érudit a réussi à relever correctement qu’un tremblement de terre avait eu lieu à environ 500 km à l’ouest de Luoyang, la capitale de l’époque. 


Personne n’avait senti le tremblement de terre à Luoyang et son avertissement a été rejeté jusqu’à un messager arrive quelques jours plus tard, demandant l’aide.

11. Des tuyaux de plomberie vieux de 150 000 ans ?


La photo d’un tuyau, et d’une vue sur le lac Qinghai en Chine, près duquel des mystérieux tuyaux en fer ont été trouvés. (NASA, l’image de tuyaux via Shutterstock)

Des caves près du Mont Baigong en Chine contiennent des tuyaux menant à un lac voisin. Ils ont été datés par l’Institut de géologie de Beijing à il y a environ 150 000 ans, selon Brian Dunning de Skeptoid.com.

L’agence de média géré par l’État, Xinhua a rapporté que les tuyaux avaient été analysés dans une fonderie locale et que 8 % de la matière n’était pas identifiable. 


Zheng Jiandong, chercheur en géologie de l’Administration sismique de Chine a déclaré au journal d’État le Quotidien du Peuple, en 2007, que certains des tuyaux avaient été mesurés avec de haute teneur en radioactivité.

Zheng Jiandong a tenté d’expliquer qu’un magma riche en fer a pu remonter des profondeurs de la Terre, poussant le fer dans les fissures pour se solidifier ensuite en des tubes. 

Mais il a admis, qu’« il y a en effet quelque chose de mystérieux au sujet de ces tuyaux. » Il a cité la radioactivité comme un exemple des qualités étranges de ces tuyaux.

10. Le mécanisme d’Anticythère


Le mécanisme d’Anticythère est un dispositif mécanique vieux de 2000 ans utilisé pour calculer les positions du soleil, de la lune, des planètes et même des dates des Jeux Olympiques antiques. (Wikimedia Commons)

Le mécanisme d’Anticythère, souvent désigné comme un ancien « ordinateur », a été construit par les Grecs vers 150 avant JC. Il était en mesure de calculer les changements astronomiques avec une grande précision.

« S’il n’avait pas été découvert … personne n’aurait pu croire qu’un tel mécanisme existait car il est très sophistiqué », a déclaré le mathématicien Tony Freeth dans un documentaire de NOVA sur le mécanisme. 


Mathias Buttet, directeur de la recherche et du développement pour l’horloger Hublot, a déclaré dans une vidéo diffusée par le Ministère de la Culture et du tourisme de la République hellénique, que « ce mécanisme d’Anticythère inclut des fonctionnalités ingénieuses qui n’ont pas été découvertes par l’horlogerie moderne. »

9. Une mèche de forage trouvée dans le charbon


Une plaque de charbon (Kkymek / iStock) et l’image d’une mèche de perceuse (Konstik / iStock ; édité par Epoch Times)

John Buchanan a présenté un objet mystérieux lors d’une réunion de la Société des Antiquaires de l’Écosse, le 13 décembre 1852. 


Une mèche de forage avait été trouvée encapsulée dans une plaque de charbon d’environ 56 cm d’épaisseur, enterrée dans un lit d’argile mélangé avec des rochers, d’environ 2m d’épaisseur.

Le charbon terrestre a été formé il y a des centaines de millions d’années. La Société des Antiquaires a conclu que l’instrument était à un niveau avancé de technologique moderne. 

Mais elle a conclu également que « l’instrument de fer pouvait être la partie d’un foret cassé pendant d’anciennes recherches sur le charbon ».

Le rapport détaillé de Buchanan n’indiquait aucun signe que le charbon qui entourait l’instrument avait été percé par un forage.

8. Des sphères vieilles de 2,8 milliards d’années ?


En haut à gauche, en bas à droite, les sphères de Klerksdorp qui ont été trouvées dans des dépôts de pyrophyllite près d’Ottosdal en Afrique du Sud (Crédit : Robert Huggett).En haut à droite, en bas à gauche : des sphères similaires connues comme les billes Moqui de Navajo Sandstone dans le sud de l’Utah. (Crédit : Paul Heinrich)

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Les sphères, avec de fines rainures en faisant le tour, trouvées dans des mines sud-africaines ont été décrites par certains comme ayant été formées naturellement de manière minérale. D’autres avancent qu’elles ont été façonnées par la main humaine dans la préhistoire.

« Les globes, qui ont une structure fibreuse à l’intérieur et d’une coquille autour, sont très durs et ne peuvent être rayés, même par l’acier », a déclaré Roelf Marx, conservateur du musée de Klerksdorp en Afrique du Sud, selon le livre de Michael Cremo « Archéologie interdite : l’histoire cachée de la race humaine ». 


Selon Roelf Marx les sphères sont vieilles d’environ 2,8 milliards d’années.

Si elles sont d’origine minérale, on ne sait pas exactement comment elles se sont formées.


7. Le pilier de fer de Delhi


Une inscription datant d’environ 400 après JC faite par le roi Candragupta II sur le pilier de fer de Delhi. (Vénus Upadhayaya / Epoch Times)

Ce pilier de fer est âgé d’au moins 1 500 ans, mais pourrait être plus âgé. Après des siècles passés il n’a pas rouillé et possède une pureté étonnante. 


Il est en effet constitué de 99,72 % de fer, selon le professeur A.P. Gupta, chef du Département des Sciences Appliquées et Sciences Humaines de l’Institut de Technologie et Management en Inde.

Aujourd’hui, le fer forgé est réalisé avec une pureté de 99,8 %, mais il contient du manganèse et du soufre, deux ingrédients absents dans le pilier.

Il a été forgé il y a au moins « 400 ans avant que la plus grande fonderie connue du monde ait pu le produire », a écrit John Rowlett dans « Une étude des artisans des civilisations anciennes et médiévales montrant l’influence de leur savoir-faire sur nos méthodes actuelles de commerce ».

6. L’épée Viking Ulfberht


Une épée Ulfberht exposée au Germanisches Nationalmuseum à Nuremberg en Allemagne. (Martin Kraft / Wikimedia Commons)

Lorsque les archéologues ont trouvé l’épée Viking Ulfberht, datant de 800 à 1000 après JC, ils ont été stupéfaits. 

Ils ne comprenaient pas comment la technologie pour faire une telle épée aurait été possible avant la Révolution industrielle 800 ans plus tard.

Sa teneur en carbone est trois fois plus élevée que les autres épées de son temps et les impuretés ont été retirées à un tel degré que le minerai de fer doit avoir été chauffé à au moins 1700 degrés Celsius.

Avec un grand effort et beaucoup de précision, Richard Furrer, un forgeron du Wisconsin a essayé de forger une épée de la qualité de Ulfberht en utilisant les technologies disponibles au Moyen Âge. 

Il a dit que c’était la chose la plus compliquée qu’il avait eu à faire, et il a du utiliser finalement des méthodes qui n’étaient pas connues par les gens de l’époque.


5. Un marteau vieux de 100 millions d’années ?


Réplique du marteau trouvé à London au Texas tel que présenté dans une diapositive par le Dr. Doug Newton de l’Association Trinity Creation Studies. (Capture d’écran/You Tube)

Un marteau a été trouvé à London, au Texas en 1934, enfermé dans une pierre qui s’était formée autour de lui. La roche enserrant le marteau a été mesurée comme étant âgée de plus de 100 millions d’années.

Glen J. Kuban, sceptique quant aux conclusions d’un marteau ayant existé il y a des millions d’années, a déclaré que la pierre pouvait contenir des matières qui sont vieilles de plus de 100 millions d’années, mais que cela ne signifiait pas que la roche formée autour du marteau datait d’il y a si longtemps.

Certains calcaire se sont formés autour des objets connus pour être du 20e siècle, car des concrétions peuvent se former assez rapidement, a t-il remarqué.

Les concrétions sont des masses de matières minérales durcies. 

Carl Baugh, qui est en possession de l’artefact, a souligné que le manche en bois était devenu du charbon (la preuve de son grand âge) et que le métal dont il était fait avait une composition étrange.

Les critiques ont appelé à davantage de tests indépendants pour vérifier ces affirmations, mais jusqu’à présent, rien de tel n’a été effectué.

4. Un chantier de taille de pierre préhistorique ?


Une photo d’une formation de roche calcaire. (Shutterstock)

Des ouvriers dans une carrière de pierre près d’Aix-en-Provence, en France, ont découvert au 18e siècle des outils coincés dans une couche de calcaire à 15m sous terre.

La découverte a été enregistré dans l’American Journal of Science et des Arts de 1820 par T.D. Porter, qui a traduit l’étude « Minéralogie » du Comte de Bournon.

Les instruments en bois s’étaient transformés en agate, une pierre dure. T.D.Porter a écrit : « tout tend à prouver que ce travail a été exécuté à l’endroit où les traces sont apparues. La présence de l’homme a alors précédé la formation de cette pierre. Très vraisemblablement l’homme d’alors était déjà arrivé à un tel degré de civilisation que les arts étaient connus de lui, et qu’il forgeait la pierre et en créait des colonnes ».

Comme indiqué dans le cas décrit précédemment, le calcaire est connu pour se former relativement rapidement autour des outils modernes.


3. Un pont vieux d’un million d’année ?


Pont d’Adam, également connu sous le nom de Pont de Rama, ou Ram Setu, est situé entre l’Inde et le Sri Lanka. (NASA)

Selon une ancienne légende indienne, le Roi Rama a construit un pont entre l’Inde et le Sri Lanka, il y a plus d’un million d’années. 


Un tel pont aurait été découvert à partir d’images satellites, mais beaucoup disent qu’il s’agit d’une formation naturelle.

Le Dr Badrinarayanan, ancien directeur de la Commission géologique en l’Inde, a étudié des échantillons de prélèvement du pont. 


Il a été intrigué par l’apparition de blocs apparaissant au dessus de la couche de sable marin, et a supposé que les blocs avaient du être placés artificiellement là.

Aucune explication naturelle particulière n’a été trouvée par les géologues. La datation a été sujette à controverse, car certaines parties du pont (recouvertes de corail) ne pouvaient pas donner une image fidèle de l’âge de la structure du pont.


2. Une bougie d’allumage vieille de 500 000 ans ?


Radiographies de la bougie d’allumage dans une formation minérale

En 1961, trois personnes étaient sur la recherche de pierre de géodes pour leur boutique de cadeaux à Olancha en Californie. 


Ils ont alors trouvé ce qui semblait être une bougie d’allumage enfermée dans une géode. Virginia Maxey, l’une des trois découvreurs, a déclaré à l’époque qu’un géologue avait examiné les fossiles autour de l’appareil et avait daté l’ensemble à plus de 500 000 ans.

Le géologue n’a jamais été nommé, et les coordonnées actuelles de l’artefact sont inconnues. Les détracteurs de cette découverte, Pierre Stromberg et Paul V. 


Heinrich, sont seulement en possession des radiographies et du croquis d’un artiste de l’artefact. Ils pensent que cela était bien une bougie d’allumage moderne enfermée rapidement dans une concrétion rocheuse plutôt que la formation d’une géode.

Mais, Stromberg et Heinrich ont dit qu’« il y a peu de preuves indiquant que les découvreurs originaux aient voulu faire une farce ».

1. Un mur préhistorique près des Bahamas ?


Des pierres immergées au large des côtes des Bahamas seraient selon certains un mur fait par l’homme datant d’il y a plus de 10 000 ans (Shutterstock)

Un mur avec des larges blocs de roche a été trouvé au large des côtes des Bahamas en 1968.

L’archéologue William Donato a effectué plusieurs plongées afin d’enquêter sur le mur et a émis l’hypothèse qu’il s’agit d’une structure artificielle datant d’il y a quelque 12 000 à 19 000 ans construits pour protéger une population préhistorique, des vagues.

Il a trouvé qu’il s’agissait d’une structure à plusieurs niveaux, y compris des pierres de soutien qui semblent avait été placées par mains d’homme. Il a aussi trouvé ce qu’il croit être des pierres d’ancrage avec des trous pour des cordes.

Le Dr Eugene Shinn, un géologue à la retraite qui a travaillé pour l’US Geological Survey, a dit que les échantillons de roches prélevés montraient une formation en eau profonde.

Si tous les échantillons de roche montrent une formation en eau profonde, cela prouverait que la roche s’est formée là où elle est et n’a pas été transportée par l’homme à son emplacement actuel.

Ses résultats d’analyse d’échantillons ont prouvés par la suite qu’il s’agissait d’une formation naturelle. Mais dans une étude antérieure, il a déclaré que seulement 25 % de ses échantillons venaient d’une formation naturelle en profondeur.

Le Dr Greg Little, un psychologue qui a été intéressé par cette structure, a confronté le Dr Eugene Shinn à propos de cette divergence de résultats et Shinn a admis qu’il n’avait pas vraiment pris son étude au sérieux : « je me suis un peu emporté pour faire une bonne histoire ».













L’incroyable cité d'Ur !

L’incroyable cité d'Ur pourrait être l'égal de Gizeh et de ses pyramides…


L'excavation de l'antique cité d'Ur pourrait en faire l'égal des pyramides !
La cité sumérienne d'Ur, où le patriarche Abraham naquit selon la Bible, pourrait devenir aussi célèbre que le site de pyramides de Gizeh en Egypte si une volonté politique existait, assurent les responsables irakiens et étrangers travaillant sur le site. A peine 20% de la cité, située près de Nassiriya, dans le sud l'Irak, ont été découverts lors de fouilles réalisées aux 19e et 20e siècles par des archéologues britanniques et américains.
"Quand les fouilles reprendront, des tonnes d'antiquités seront mis au jour et rempliront les salles de musée. Ce site deviendra peut-être plus important que le site de Gizeh" où se trouvent les pyramides de Khéops, Képhren et Mykérinos ainsi que LE SPHINX, s'enthousiasme Dhaif Mouhssin, responsable de la protection du site.
"Certains archéologues estiment qu'il faudra plus de trente ans pour faire sortir de terre la cité", ajoute l'homme en arpentant son territoire.
Le royaume d'Ur, fondé il y a plus de 4.500 ans, repose enseveli sous un grand tertre balayé par les vents au sommet duquel trône le majestueux Zigourat, une construction de briques à degrés dédiée à la déesse sumérienne de la lune, Nana.
Ur fut l'un des premiers centre de civilisation, établi sur les rives fertiles de l'Euphrate, où pour la première fois dans l'histoire de l'Humanité une écriture sous la forme de symboles cunéiformes a été utilisée.
C'est sous le règne du roi Ur-Nammu (environ 2112-2095 avant notre ère), un guerrier accompli et fondateur de la troisième dynastie de Sumer, que la cité a atteint son apogée pour s'étendre jusqu'à l'Iran. L'économie, la culture, l'art et la poésie ont fleuri. Le royaume était régi par une réelle administration et un code de lois.
"Il est certain que beaucoup plus de matériel reste à découvrir",ASSURE Steve Tinney, professeur d'assyriologie à l'Université de Pennsylvanie (Etats-Unis), à l'origine des premières fouilles scientifiques menées avec le British Museum entre 1922 et 1934.
Il espère que des textes seront découverts pour mieux comprendre la culture et la religion polythéiste sumériennes. "Nous ne possédons pas de littérature sur Ur-Nammu et ses successeurs, sur les rituels et les prières", dit-il, joint par téléphone.
Le site d'Ur pourrait s'avérer unique s'il est confirmé qu'il recèle ce qui pourrait être, selon Dhaif Mouhssin, la demeure du patriarche Abraham, le père des trois religions monothéistes.
"On pense que c'est là qu'il résida car lors des fouilles de 1922, on a retrouvé son nom inscrit sur une pierre", explique-t-il devant un édifice de 27 pièces reconstruit sur ordre de Saddam Hussein en prévision d'une visite en 1999 de Jean Paul II, qui n'a jamais eu lieu.
Protégée par une fragile barrière et quelques gardes, Ur risque toutefois de rester une cité perdue dans un pays encore secoué par la violence et plus préoccupé par sa reconstruction que par l'archéologie.
"Il reste beaucoup à faire et un effort doit être consenti de concert avec le gouvernement central si le pays entend tirer profit de son énorme potentiel et devenir une Mecque du tourisme", estime Anna Prouse, une diplomate italienne responsable de l'Equipe de reconstruction régionale (PRT) dans la province de Zi Qar.
Outre Ur, la province possède 47 sites "d'une grande valeur archéologique", poursuit-elle.
Les autorités provinciales n'ont pas le budget pour entamer des fouilles titanesques et "se concentrent sur l'électricité, les systèmes d'égouts, les écoles, les routes, l'eau potable plutôt que l'archéologie", dit-elle.
Quant au gouvernement irakien, il n'a pas fait preuve jusqu'ici de volonté pour planifier des fouilles, même si des équipes d'archéologues ont recommencé depuis 2005 à travailler, insiste Mme Prouse.
le cimetière royal d'Ur…

Le cimetière royal d’Ur, daté du XXVIe siècle av. J.-C., contient plus de 1 800 tombes, dont 16 tombes royales, construites en pierre ou en brique et voûtées en encorbellement, recelant de grandes quantités d’objets : vases et coupes d’or et d’argent, poignards d’or à pommeau d’argent ou lapis-lazuli, lyres décorées de têtes de taureau, statuette du « bélier pris dans le buisson » en bois plaqué d’or et de lapis-lazuli, l’étendard d'Ur en nacre sur fond de lapis-lazuli, diadème de feuilles d’or, boucles d’oreilles en or massif, collier d’or, de lapis, et de cornaline de la reine Pû-abi, perruque du roi Meskalamdug, façonnée dans une seule feuille d’or ciselée.
L’incroyable cité d'Ur pourrait être l'égal de Gizeh et de ses pyramides…

À Ur, le personnel du roi l’accompagne dans l’au-delà : 59 hommes, 19 femmes et deux chariots à 6 bœufs dans la tombe appelée « chambre du roi », 2 personnes dans le caveau de la reine Pû-abi et 10 femmes, 5 soldats et un char attelé de 2 bœufs dans le corridor d’accès, 68 femmes et 6 hommes dans le « grand puits de la mort ».
Il ne s’agit pas d’exécutions, mais plutôt de suicides collectifs, les individus tenant généralement une petite coupe qui a sans doute contenu le poison qu’ils s’étaient administré eux-mêmes.
C’est sur le corps des êtres humains que les animaux ont été ensuite sacrifiés. Ce rite d’accompagnement est pour le moment unique en Mésopotamie. Les rois Meskalamdug et Akalamdug, un de ses successeurs, sont inconnus des listes royales.
L’étendard d'Ur est une œuvre sumérienne retrouvée dans le cimetière royal. Cet artéfact archéologique dont la fonction est inconnue date probablement du XXVIIe siècle av. J.-C. Découvert par l'archéologue britannique Leonard Woolley dans les années 1920, l'étendard d'Ur est actuellement exposé au British Museum de Londres.

L'étendard d'Ur est un coffre de bois de 27 cm de haut et 48 de long, ajusté d'une mosaïque de nacre et de calcaire rouge, sur fond de lapis-lazuli. Il est actuellement dans un état restauré, les effets du temps au cours de plusieurs millénaires ayant dégradé le bois et le bitume servant de colle à la mosaïque.
Sa fonction originale n'est pas clairement connue. Leonard Woolley suggère qu'il était transporté sur une hampe, porté comme étendard. On a également supposé que c'était la caisse de résonance d'un instrument musical.
L'étendard comporte quatre côtés : deux plus importants de forme rectangulaire, désignés sous le nom de « face de la Guerre » et « face de la Paix » selon l'analyse donnée par les scènes qui y sont représentées ; les extrémités de forme trapézoïdale, et moins bien conservées, mettent en scène des animaux et des humains.
Chacun de ces quatre côtés comporte trois registres horizontaux, qui se lisent de bas en haut et de gauche à droite, sauf pour les deux registres supérieurs où les personnages convergent vers le roi (au centre sur la face de la Guerre et à gauche sur la face de la Paix).

Le casque de Meskalamdug…


La mystérieuse Ziggourat…


L’immortel comte de Saint-Germain !

L’immortel comte de Saint-Germain



C’est un trait curieux du caractère humain que de considérer les étrangers et l’inconnu comme un danger. Ce trait rend l’homme soupçonneux et inquiet en face de tout nouveau venu qui ne se conforme pas au mode de penser et aux règles de conduite établis.

Lorsque le comte de Saint-Germain, parut en Angleterre, en 1745, il ne fut pas surprenant qu’un honorable Anglais conformiste comme l’était Horace Walpole, ait donné de lui le portrait suivant : « Il chante et joue du violon à merveille, il compose, il est fou et déraisonne. »Certaines encyclopédies vont plus loin encore dans leur jugement sur ce personnage mystérieux et le traitent, simplement, « d’aventurier ». Mais il y a un abîme entre l’épithète dont on affuble un homme et l’étude objective de sa vie et de sa nature. La plupart des commentaires défavorables sur Saint-Germain ont des sources politiques.

Pour la police française, il fut un espion prussien. D’autres services secrets européens le soupçonnèrent d’être à la solde de la Russie ou des jacobites anglais. Toutefois, ainsi que l’écrivit Lord Holdernesse à Mitchell, l’ambassadeur d’Angleterre en Prusse : « Son interrogatoire ne fit apparaître aucune preuve matérielle. »

Voltaire, l’un des plus grands esprits qui aient illustré le brillant XVIIIe siècle, avait une opinion définitive sur le comte de Saint-Germain : « C’est un homme qui sait tout », disait-il.

Dans les Mémoires de mon temps qu’écrivit le prince Karl Von Hesse-Kassel, grand ami et disciple de Saint-Germain, il estime que le comte est « l’un des plus grands philosophes qui aient jamais existé ». [1]

Le comte Johann Karl Phillip Cobenzl (1712-1770), ambassadeur d’Autriche à Bruxelles, avait aussi une très haute opinion de Saint-Germain : « Il sait tout, disait-il et il montre une droiture et une bonté d’âme qui forcent l’admiration. » [2]
Notre incursion dans la vie de Saint-Germain aborde ses réalisations scientifiques, c’était un maître des sciences anciennes dont nous pouvons discerner les traces dans l’histoire et la légende.

Ce fut le maréchal de Belle-Isle qui présenta le comte de Saint-Germain à Mme de Pompadour et à Louis XV en 1749. Le roi s’ennuyait ; la marquise vit en cet étranger un moyen de le distraire. Le comte eut, sur l’alchimie, la science et autres sujets, plusieurs longs entretiens avec le roi et sa favorite.

Stéphanie-Félicité, comtesse de Genlis (1746-1830), pédagogue qui écrivit plus de 80 volumes et reçut une pension de Napoléon I, disait dans ses Mémoires (Paris, 1825),que Saint-Germain « était fort instruit en physique et grand chimiste ». « Mon père », ajoutait-elle, « très qualifié pour en juger, était sur ce point un grand admirateur de ses capacités. » [3]

Saint-Germain, le grand alchimiste


Sans aucun doute, le comte de Saint-Germain n’était pas seulement bon chimiste, mais aussi parfait alchimiste. On lit dans le London Chronicle du 3 juin 1760 : « En toute justice nous pouvons dire que cet homme doit être considéré comme un étranger inconnu mais inoffensif, il a des ressources dont la provenance est inexplicable mais qui lui permettent de mener grand train. Venant d’Allemagne, il parvint en France avec la réputation éclatante d’un alchimiste qui possède la poudre secrète et, de ce fait, la médecine universelle. On murmura que l’étranger pouvait faire de l’or. Le pied sur lequel il vit paraît confirmer cette rumeur. »

La collection de diamants et de pierres précieuses du comte augmentait encore sa réputation d’alchimiste. Le baron Charles-Henri de Gleichen, diplomate danois en France, publia dans Mercure étranger, Paris (1813), le récit des rencontres qu’il eut avec Saint-Germain. Au cours de l’une d’elles « il me montra », dit-il, « une quantité de gemmes et surtout des diamants de couleur, d’une grandeur et d’une perfection extraordinaires. Je crus voir les trésors d’Aladin, possesseur de la lampe merveilleuse ». [4]

De nombreux épisodes attestent l’habileté de Saint-Germain dans la transmutation des métaux. Lorsque le marquis de Valbelle lui rendit visite dans son laboratoire, l’alchimiste lui demanda une pièce d’argent de six francs. Après l’avoir enduite d’une substance noirâtre, il la soumit au feu ; quelques minutes plus tard, le comte retira la pièce du four et quand elle fut refroidie, elle n’était plus en argent, mais en or fin. [5]


Casanova relate une expérience semblable dans ses Mémoires : « Le comte me demanda si j’avais sur moi quelque monnaie. Je pris plusieurs pièces et les mis sur la table. Il se leva et sans me dire ce qu’il allait faire, prit un charbon ardent, le posa sur une plaque de métal et plaça une pièce de douze sols sur le charbon après avoir posé sur la monnaie un grain de poudre noire. Le comte alors souffla dessus et en deux minutes elle parut incandescente. “ Attendez, me dit-il, laissez-la refroidir. ” Elle refroidit presque instantanément. “ Prenez-la, elle est à vous ”, dit l’alchimiste. Je pris la pièce de monnaie et vis qu’elle était changée en or. » [6]

Casanova resta toutefois quelque peu sceptique sur cette transmutation, mais l’histoire est de celles qui méritent l’attention. Le comte de Cobenzl fut aussi témoin, chez Saint-Germain, de « la transmutation d’un morceau de fer en un métal aussi beau que l’or et au moins aussi propre aux travaux d’orfèvrerie ».

Lorsqu’un chapelain de la cour de Versailles demanda soupçonneusement à Saint-Germain s’il ne s’adonnait pas à la magie noire, celui-ci répliqua que son laboratoire ne comportait rien de surnaturel et qu’il était lui-même un chercheur sérieux dont les découvertes étaient déjà utiles à l’humanité.
Si la pierre philosophale servit à l’alchimiste à fabriquer de l’or et des diamants, elle lui permit aussi de confectionner une eau de Jouvence.

De nombreux écrits, issus de personnes ayant connu Saint-Germain, indiquent qu’il possédait un élixir dont il fit présent à certains, en de rares occasions.

Dans une lettre à Frédéric le Grand, Voltaire fait une allusion significative à la longévité du comte : « Il aura probablement, écrit-il, l’honneur de voir Votre Majesté au cours des cinquante prochaines années. »

L’examen des documents contemporains, lettres, mémoires, articles de presse, permettra peut-être de tirer une conclusion sur le pouvoir qu’eut Saint-Germain de conserver vigueur et jeunesse au-delà des limites assignées à l’homme.

Notre premier témoin, le baron de Gleichen (1735-1807) rapporte dans ses Mémoires qu’il a entendu « Rameau et une vieille parente d'un ambassadeur de France à Venise, attester avoir connu M. de Saint-Germain en 1710, quand il avait l’apparence d’un homme de cinquante ans ». Jean-Philippe Rameau (1683-1764) est le célèbre compositeur d’opéras et de ballets. [7]


De leur côté, le maréchal de Belle-Isle et Mme du Hausset décrivent deux scènes qui soulignent de façon typique l’intérêt que Saint-Germain avait suscité chez Mme de Pompadour par sa réputation de perpétuelle jeunesse. [8]

« — Vous prétendez donc avoir fabriqué un élixir de Jouvence ? dit la favorite.

— Ah ! madame, répond le comte, toutes les femmes désirent l’élixir de jeunesse et tous les hommes convoitent la pierre philosophale ; les unes, la beauté éternelle, les autres, l’éternelle fortune.

— Quel âge avez-vous ?

— Quatre-vingt-cinq ans, peut-être !

— Vous ne m’abuserez pas, monsieur de Saint-Germain, j’en saurai davantage sur vos prétentions, s’exclama la marquise. J’ai déjà démasqué maints imposteurs et charlatans.

— L’homme qui est devant vous est votre égal, madame, risposta fièrement Saint-Germain. Avec votre permission, souffrez que je me retire. »

L’âge de l’alchimiste fut une nouvelle fois discuté en 1758 et Mme du Hausset consigna le débat mot pour mot : 

« — Vous ne nous dites toujours pas votre âge, remarque la Pompadour, et vous vous donnez pour fort vieux. La comtesse de Gergy, qui était ambassadrice à Venise il y a cinquante ans, je crois, dit vous y avoir connu tel que vous êtes aujourd’hui.

— Il est vrai, Madame, que j’ai connu Mme de Gergy il y a bien longtemps.

— Mais suivant ce qu’elle dit, vous auriez plus de cent ans à présent !

— Ce n’est pas impossible, dit le comte en riant, mais je conviens qu’il est possible que cette dame, que je respecte, radote.

— Elle dit que vous lui avez donné un élixir aux effets merveilleux, elle prétend qu’elle a longtemps paru n’avoir que 24 ans. Pourquoi n’en donneriez-vous pas au roi ? questionna la marquise.

— Ah ! madame, s’écria-t-il avec une sorte d’effroi, que je m’avise de donner au roi une drogue inconnue ! Il faudrait que je fusse fou ! »

Refusant de donner son élixir à Louis XV, Saint-Germain n’en prépara pas moins des crèmes de beauté très efficaces dont la Pompadour fut enchantée.

Chronologie, selon les sources de l'époque

Les réminiscences de Rameau et de Mme de Gergy placent notre alchimiste à Venise en 1710. A cette date, il paraît avoir environ cinquante ans. Il était donc né vers 1660 et en 1758, comme le disait la marquise, il frisait la centaine.


De 1737 à 1742, Saint-Germain est l’hôte très honoré du shah de Perse.

En 1745, l’auteur anglais Horace Walpole écrit à Mann résidant à Florence : « L’autre jour fut saisi un curieux homme qui vit sous le nom de comte de Saint-Germain. Il est à Londres depuis deux ans. »
Le prince Ferdinand Lobkowitz reçoit le comte à Vienne sous son toit au cours des années 1745-1746.
En 1749 il arrive à Paris sur l’invitation du maréchal de Belle-Isle qui, nous l’avons vu, l’introduit à la cour de Versailles.

En 1750, l’éditeur Walsh, de Londres, publie la musique pour violon composée par Saint-Germain, ce qui nous fournit encore une date précise pour établir la biographie du personnage. [9]
En 1756, le général Robert Clive, fondateur de la colonie britannique des Indes, rencontre Saint-Germain dans ce lointain pays.

Le London Chronicle, en 1760, publie un article qui montre l’intérêt que l’éternelle jeunesse du comte avait fait naître en Angleterre : « Personne », y est-il dit, « ne peut plus douter de ce qui parut tout d’abord une chimère ; il était réputé avoir, indépendamment de son autre grand secret, un remède pour tous les maux et même les infirmités par lesquelles le temps triomphe de l’organisme humain. »

Le comte réside à Saint-Pétersbourg en 1762 et prend part au coup d’Etat qui place la Grande Catherine sur le trône de Russie. A la fin de la même année, et en 1763, il est à Chambord, plongé dans ses expériences chimiques et alchimiques.

Sa trace est retrouvée à Berlin, en 1768, et l’année suivante, son passage est signalé en Italie, en Corse et à Tunis.

En 1770, il est l’hôte du comte Orlov lorsque la flotte russe est au mouillage à Livourne (Italie). Saint-Germain porte alors l’uniforme de général russe et les frères Orlov ont toujours parlé du rôle important qu’il joua dans la révolution de palais dont la Grande Catherine fut la bénéficiaire.

Durant les années 70, le comte séjourne en Allemagne où il participe aux activités des francs-maçons et rose-croix avec son protecteur, ami et disciple, le prince Karl de Hesse-Kassel.

Les registres de l’église d’Eckernfôrde, en Allemagne, renferment le procès-verbal suivant : « Décédé le 27 février, enterré le 2 mars 1784, celui qui se donnait le nom de comte de Saint-Germain et Weldon, sur lequel on n’a pas d’autres renseignements, a été inhumé dans l’église de notre ville. »

Le document paroissial qui ne dit pas où le comte était né n’indique pas davantage la véritable identité du « soi-disant comte de Saint-Germain ». Mais si nous nous référons à Rameau et à la comtesse de Gergy, il aurait eu 124 ans au moment de son décès !

Toutefois, un an après cette mort officiellement enregistrée, nous trouvons le mystérieux personnage participant à une réunion maçonnique ! Le Freimauer Brüderschaft in Frankreich insère cette notice : « Parmi les francs-maçons invités à la grande conférence de Wilhelmsbad le 15 février 1785, nous trouvons Saint-Germain et Saint-Martin parmi beaucoup d’autres. » [10]

La comtesse de Genlis, déjà cité plus haut, consigne un fait extravagant dans ses Mémoires — elle aurait rencontré le comte à Vienne en 1821 !

Peu après cette date, le comte de Châlons, ambassadeur de France à Venise, prétend également avoir tenu une conversation avec l’immortel Saint-Germain sur la place Saint-Marc.

Si, dans cette même Venise et d’après le témoignage de Mme de Gergy, le comte paraissait avoir la cinquantaine en 1710, nous pouvons calculer qu’en 1821 il aurait eu 161 ans !

Le grand âge et l’extrême verdeur du comte de Saint-Germain sont une réalité qui ne peut s’expliquer sans admettre l’hypothèse de la pierre philosophale. Le grand Voltaire aurait-il eu raison qui disait de l’alchimiste : « C’est un homme qui ne meurt jamais » ? [11]

La Très Sainte Trinosophie


L’unique manuscrit qui nous soit parvenu du comte de Saint-Germain est la Très Sainte Trinosophie dont l’original est à la bibliothèque de Troyes.

Le document renferme des illustrations symboliques et un texte hermétique. La section 5 contient quelques axiomes étranges : « La vélocité avec laquelle nous parcourions les espaces aériens ne peut être comparée à rien qu’à elle-même. En un instant j’eus perdu de vue les plaines au-dessous de moi. La terre me semblait un vague nuage. J’avais été emporté à une effroyable hauteur. Je roulai très longtemps à travers l’immensité. Je vis les globes tourner autour de moi et les terres graviter à mes pieds. » [12]

Sans trop d’imagination, le passage suggère un long vol spatial au cours duquel la Terre devient minuscule, ainsi qu’elle le parut aux équipages d’Apollo. Mais Saint-Germain dut aller plus loin que la Lune car il semble avoir atteint les planètes.

Transmutation, prolongement de la vie, voyage spatial, conquête du temps sont les frontières de la science et l’on peut admettre que le comte de Saint-Germain avait accès à la fontaine secrète du savoir.

Notes :

[2] Graf Philipp Cobenzl und seine Memoiren (1885) : Cet homme parut à Bruxelles sous le nom de comte de Surmont [...], pp. 84-85.
[3] Mémoires de Madame de Genlis: en un volume, Firmin Didot Frères, 1857, p. 26.
[5] Souvenirs sur Marie Antoinette... et sur la cour de Versailles, Volume 1, Étienne Léon Lamothe-Langon, 1836, p. 297.
[6] Mémoires du Vénitien J. Casanova de Seingalt, Volume 12, Giacomo Casanova, 1828. p.68.
[7] Souvenirs de Charles-Henri, baron de Gleichen, L. Techener fils, 1868, p. 126.
[9] Sonatas for two violins with a bass for the harpsicord or violoncello, Saint-Germain (Le Comte de), [J. Walsh] (London), 1750.
[10] Freimaurer Brüderschaft in Frankreich, Latomia, Vol. ii., p. 9.


Bibliographie :
Andrew P. Tomas, We are not the first - riddles of ancient science. G.P. Putnam's, 1971.
La Revue hebdomadaire, tome VIII, 1934.
La Très sainte trinosophie. Édition intégrale, Paris, Denoël, 1971.
Franz Graeffer. Kleine Wiener Memoiren, Wien, 1846.
Horace Walpole, Letters to Sir Horace Mann. London, 1833.