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vendredi 25 janvier 2013

E.Vigee Lebrun (1778) - Hébé !

Elisabeth Vigee Lebrun (1778) - Hébé  !


Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. 
Ce sera la protection de Marie-Antoinette, traduite par un ordre de Louis XVI qui lui permet d’être reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Pierre, premier peintre du roi. 
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, Élisabeth quitte la capitale avec sa fille et cent louis, laissant derrière elle son époux qui l'encourage à partir, ses peintures et sa fortune. Elle dira plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. » 
L’artiste part en exil à Rome, Vienne, Londres, et surtout à Saint-Pétersbourg, où elle fera un séjour de plusieurs années favorisée par des commandes de la haute société russe. 









Antoine-Jean GROS - les pestiferés de Jaffa (1804) !

Antoine-Jean GROS - les pestiferés de Jaffa (1804)   


Le tableau représente Napoléon pendant une scène qui a eu lieu à Jaffa, en 1799, pendant laquelle il motive ses troupes et où il s'approche et touche des malades d'une épidémie de peste qui sévit dans l'armée . 
Au moment où Napoléon Bonaparte devient empereur, cet épisode évoque la tradition de guérison thaumaturgique des écrouelles par les rois de France, qui recevaient et touchaient des scrofuleux afin de les guérir. 
La réalité semble assez loin de cette image mythique : le 23 avril 1799, pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre, Bonaparte suggère à Desgenettes, médecin en chef de l'expédition, d'administrer de l'opium aux malades, c'est-à-dire de les euthanasier. Desgenettes refuse. Le 27 mai de la même année, Bonaparte rend une deuxième visite aux pestiférés de Jaffa.




Anne-Louis GIRODET (1767-1824) - L'enterrement d'Atala !




L'œuvre de Girodet se situe à la charnière des deux grands courants artistiques du xixe siècle. La recherche de la beauté idéale selon les canons classiques du peintre l'inscrit dans la lignée des peintres néoclassiques davidiens, alors même que, par une forte volonté d'innovation, il imprègne ses peintures d'une grâce et d'une poésie singulière, en harmonie avec l'air du temps de son époque, qui préfigure le romantisme. 
Anne-Louis Girodet de Roucy, plus connu sous son nom d'artiste Girodet-Trioson, ou plus simplement Girodet, est un peintre français né à Montargis le 5 janvier 1767, mort à Paris le 9 décembre 1824. 
À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré, des scènes de genre, dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il a bousculé les codes de la sensualité et les a appliqué à des scènes religieuses. 











Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780-1867) - Napoléon sur le Trône impérial !

Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780-1867) - Napoléon sur le Trône impérial  


En 1806, Ingres découvre à Rome Raphaël et le Quattrocento, qui marquent définitivement son style. Ces années de travail sont les plus fécondes avec les nus, parmi lesquels La Baigneuse, les paysages, les dessins, les portraits et les compositions historiques. 
Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français néo-classique du xixe siècle. 
Il est en pleine possession de son art. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome. 
Son influence se ressent dans la peinture académique et jusque chez les impressionnistes Auguste Renoir et Edgar Degas.




Jean-Louis MEISSONIER (1815-1891) - Les joueurs de cartes !

Jean-Louis MEISSONIER (1815-1891) - Les joueurs de cartes  


Il appartient au courant artistique académique, dit « pompier ». Il fut considéré de son vivant comme un maître comparable aux plus grands génies. La critique vantait dans ses œuvres l’harmonie de l’ordonnance, la justesse de la composition, de même que le charme de la couleur. Connu pour ses scènes de genre militaires napoléoniennes (réalisées sous le Second Empire), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs. Ses peintures sont sans doute les plus chères qui se soient vendues au xixe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-t-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque. 
Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 18142. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas. 
Jean-Louis-Ernest Meissonier, né à Lyon le 21 février 1815 et mort à Paris le 21 janvier 1891, est un artiste-peintre et sculpteur français, spécialisé dans le peinture historique militaire. Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement de réalisme historique qui apparaît dans les arts plastiques sous le Second Empire. 














Le Palais des ombres !

Le Palais des ombres  


Depuis quelque temps, il se passe des choses étranges au palais des Papes d’Avignon. Les employés, sujets à des hallucinations, perçoivent des présences sombres et inquiétantes. Désemparée face à cette situation pour le moins troublante, la directrice des lieux, Tatiana Sharpova, décide de faire appel au détective privé Richard Chambers, un ancien flic sans histoire coulant des jours calmes et paisibles. Sa vie en sera bouleversée : aidé par un vieux chaman gitan qui l’initie à sa magie, il va devoir affronter des forces démoniaques et les anéantir avant qu’elles ne le détruisent. Meurtres mystérieux, rituels magiques, menaces diaboliques, ce roman mêle habilement fantastique et policier, action et sorcellerie, avec pour toile de fond la cité des Papes et son palais au passé tumultueux et sanglant.





Les Trois amies et le maître apprenti !

Les Trois amies et le maître apprenti  


« Le deuxième prit une dague et sa rapière puis attaqua. Flavien para et attaqua à son tour. Il agrippa sa dague et se battit, lui aussi, à deux armes. Son adversaire lui fi t un double couronné que Flavien para, avant de pousser l’homme contre un arbre en lui faisant lâcher la rapière. Il continua en lui transperçant le coeur et lui enfonçant la lame de sa dague sous le cou ». Dans un grand fracas d’épées s’entrechoquant, Masque de Fer signe un roman de cape et d’épée détonnant. D’intrigues en cabales dans les coulisses du pouvoir, de combats épiques en péripéties haletantes, aucun répit n’est accordé à Flavien de Versailles, jeune héros sans peurs, assoiffé de justice et à l’honneur irréprochable. Au détour d’un chemin, au coin d’une rue, sur la mer ou à cheval, l’aventure n’est jamais loin.







Itinéraire d'un soldat !

Itinéraire d'un soldat  


« Un jour où Michel était chargé avec deux parachutistes de récupérer les poubelles des différentes positions françaises avec un véhicule benne flambant neuf arrivé de France quelques jours auparavant, je l’ai vu allongé sur le dos, sur son lit de camp, l’air bizarre, les yeux grands ouverts après cette mission. Il venait de lui arriver un pépin et il le revivait. Voir Michel sur son lit à revivre et revivre la scène les yeux grands ouverts était très solennel. Il venait d’en prendre un coup mais il savait pouvoir compter sur nous pour refaire surface. Cet incident nous prouvait qu’à tout moment, nous pouvions être pris à partie et nous obligeait à redoubler de vigilance à chacune de nos sorties ». Marc Vitry ouvre son coeur dans une autobiographie tout en sincérité. Entre voyages, rencontres, difficultés, joies et déceptions, il revient sur son parcours professionnel et sentimental, offrant une vision à la fois authentique et pertinente du monde militaire. Ouvrage complet, Itinéraire d’un soldat constitue autant un témoignage qu’un biais pour l’auteur de clore un chapitre important de sa vie et de regarder l’avenir avec sérénité.













Bichette et la guerre !

Bichette et la guerre  


Claudie, surnommée Bichette, a 9 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Dans la campagne, près de Cherbourg, la fillette subit ce spectacle d’apocalypse, perds sa mère et doit se séparer de son père. Entre innocence et détermination, l’écolière va participer à sa façon à la Résistance qui s’organise dans son entourage. Son adolescence va ainsi être marquée par cette guerre et l’affolement qui gagne la population. Heureusement, avec la Libération, viendront les signes du bonheur. Bichette et la Guerre est le récit d’une histoire vécue, celle d’une petite fille qui grandit pendant la guerre, dans une atmosphère de panique générale. Néanmoins, ce sont l’audace et le courage de Claudie qui sont mis en avant, à travers son périple dans une France affaiblie et dévastée.





La Femme au rasoir !

La Femme au rasoir  


Septembre 2004. Alan Davignon a accepté de partir en Afghanistan en tant que reporter pour couvrir les premières élections libres. Sa femme, Claire, ne supporte pas cette décision prise à la légère. Débute alors l’aventure d’un homme dans un pays où les massacres continuent de faire rage. Propulsé sur la scène médiatique pour une photo de femme prise au hasard dans le feu de l’action, Alan ouvre soudain les yeux sur la société où l’image dicte sa loi : sa photographie alimente la presse du monde entier, mais que reste-t-il de la détresse de cette Afghane en deuil, qu’un journaliste surnommera « la femme au rasoir ». L’histoire d’un photographe, d’un père loin de sa famille, en plein désert afghan. L’histoire d’une femme, en proie à la douleur, prête à tout pour mettre fin à ses souffrances. L’histoire d’une rencontre et d’une photo qui, entre succès et coups bas, auront des conséquences inattendues. Jean-Claude Vian signe une analyse brillante des médias et de la réalité du monde. Mêlant fiction et actualité, récit et carnet de voyage, La Femme au rasoir est un roman alarmant, mais surtout profondément altruiste.