LERMINA Jules – Livres Audio
LERMINA, Jules – Course-Vol
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 28min | Genre : Nouvelles
Voisin de Barabi-Bibari, Course-vol est un récit « icarien » de Jules Lermina.
« J’ai décuplé la vitesse humaine ! M’aidant de mes pieds dont la pointe est armée d’une pique de fer, sorte d’ongle, je ne cours plus, je bondis de mètres en mètres, par une faible détente du jarret. Aussi je franchis un obstacle de trois ou quatre mètres avec une légèreté d’oiseau, tandis que mes ailes, formant parachute amortissent la chute. »
Illustration : Course-vol (1890).
LERMINA, Jules – Barabi-Bibari
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 22min | Genre : Nouvelles
Les premières lignes de Barabi-Bibari de Jules Lermina :
« J’ai réussi. C’était fort simple d’ailleurs. Mon but était celui-ci commettre un crime, en profiter et rester impuni. Programme clair et que j’ai rempli de tous points.
Il faut que je vous conte cela. Sans fausse modestie, je crois avoir déployé quelque ingéniosité. »
Il faut que je vous conte cela. Sans fausse modestie, je crois avoir déployé quelque ingéniosité. »
excitent la curiosité de tout lecteur des Nouvelles Histoires incroyables publiées en 1888.
Illustration : Barabi-Bibari (1899).
LERMINA, Jules – Histoires Incroyables (Œuvre Intégrale)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 11h 20min | Genre : Nouvelles
« [...] Je les connaissais en partie, ces Histoiresentraînantes, et elles m’avaient hanté plus d’une fois comme la Smarra de Nodier. J’avais même cru sincèrement qu’elles étaient écrites par un Yankee, lorsque Lermina les signait de son pseudonyme de William Cobb. Mais Lermina connaît l’Amérique ; il y a vécu, je crois, et il s’est imprégné de l’esprit même, subtil et puissant, de Poë. Ses magistrales études d’après le maître américain ne sont pourtant ni des copies ni des pastiches. Jamais je ne trouvai, au contraire, plus d’invention que dans ce livre. Lisez Les Fous, La Chambre d’hôtel, La Peur, Le Testament. Ou plutôt lisez toutes ces Histoires incroyables. Dans un temps où l’imagination semble proscrite du roman, Lermina a ce don merveilleux de l’invention. Il plaît, il amuse, il entraîne ; ici – comme l’hypernaturel même – il fascine. » (Jules Clarétie)
Suivez le conseil de Jules Clarétie et écoutez toutes les Histoires incroyables sur Littérature audio.com :
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LERMINA, Jules – Les Fous
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 15min | Genre : Nouvelles
Les Fous, présenté comme une introspection, complète la série des six Histoires incroyables que Jules Clarétie a préfacées : « Jules Lermina trépane le crâne et regarde agir le cerveau ; et il y voit des spectacles mille fois plus étranges que les fantômes ridicules, blancs dans le noir, mille fois plus effrayants que les goules pâles ou les vampires verdâtres du bon Nodier… Quoi qu’il en soit, on placera certainement ces pages au meilleur rang de la bibliothèque des conteurs, entre les visions romantiques d’Hoffmann et les conceptions poétiquement scientifiques d’Edgar Allan Poë. »
« Mais pourquoi me croient-ils fou ? Je n’en sais réellement rien. J’y songe. Peut-être suis-je vraiment fou pour eux. Pour les intelligences qui se sont arrêtées à la moyenne du développement, ceux-là sont fous dont les sens ont atteint une hyperacuité qui les étonne. Je suis au-dessus du niveau commun : donc pour eux je suis fou. »
LERMINA, Jules – Le Clou
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 30min | Genre : Nouvelles
Cette cinquième Histoire incroyable de Lermina, Le Clou, est la reconstitution d’un crime maquillé en accident, sans intervention policière. Deux constatations orientent les recherches :
« Chez quelques personnes privilégiées – et c’est de celles-là qu’il faut ici parler – les sentiments sympathiques ou antipathiques se développent, non pas en raison de la nature même de celui qui les éprouve, mais au contraire en raison de la nature de celui qui les inspire. »
« Il y a des hommes dont le regard sonne faux. Mais ici, comme pour tous les autres sens, il y a, de la part de l’observateur, sensibilité plus ou moins exquise de l’organe d’examen. Mes yeux, à moi, sont doués de cette sensibilité ; une note fausse en peinture, en art, me cause une véritable douleur comme celle qui déchire l’oreille à l’audition d’une discordance musicale… et notamment, le regard d’un autre homme, alors qu’il sonne faux, me frappe au premier coup d’œil, me fatigue ou me blesse. »
« Chez quelques personnes privilégiées – et c’est de celles-là qu’il faut ici parler – les sentiments sympathiques ou antipathiques se développent, non pas en raison de la nature même de celui qui les éprouve, mais au contraire en raison de la nature de celui qui les inspire. »
« Il y a des hommes dont le regard sonne faux. Mais ici, comme pour tous les autres sens, il y a, de la part de l’observateur, sensibilité plus ou moins exquise de l’organe d’examen. Mes yeux, à moi, sont doués de cette sensibilité ; une note fausse en peinture, en art, me cause une véritable douleur comme celle qui déchire l’oreille à l’audition d’une discordance musicale… et notamment, le regard d’un autre homme, alors qu’il sonne faux, me frappe au premier coup d’œil, me fatigue ou me blesse. »
N’hésitez pas à observer en détail les deux illustrations (reproduites ci-contre) nécessaires à la compréhension du dénouement : le feuillet déchiré, le clou à crochet.
LERMINA, Jules – Le Testament
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 45min | Genre : Nouvelles
Le Testament est la dernière des Histoires incroyables de Jules Lermina (1885) et peut-être la plus horrible. C’est le récit d’une vengeance analysée minutieusement par son auteur qui exploite toute la haine qu’il ressent pour son meilleur « ami » ; le lecteur (ou l’auditeur), comme ses cinq héritiers, est épouvanté par la cruauté des confidences dont le richissime assassin, qui vient de mourir, a inondé son testament…
« Ma tête est calme, mon cerveau est froid. Je suis apte à commencer l’œuvre de vengeance. Sois tranquille, ô souvenir, dès aujourd’hui tu ne me quitteras plus.
Allons, je me suis convaincu que cette mort doit être effroyable. Il s’agit de commencer l’étude. Par quoi ? par le sujet d’abord… Il est évident que je dois avant toutes choses savoir s’il est apte à souffrir, et jusqu’à quel degré il peut supporter la souffrance… Bourreau d’un homme, je ne puis commettre cette imprudence de l’étendre sur le chevalet avant de m’être assuré de la puissance de sa force de résistance… »
Allons, je me suis convaincu que cette mort doit être effroyable. Il s’agit de commencer l’étude. Par quoi ? par le sujet d’abord… Il est évident que je dois avant toutes choses savoir s’il est apte à souffrir, et jusqu’à quel degré il peut supporter la souffrance… Bourreau d’un homme, je ne puis commettre cette imprudence de l’étendre sur le chevalet avant de m’être assuré de la puissance de sa force de résistance… »
Âmes sensibles, s’abstenir (de la fin surtout)…
LERMINA, Jules – La Chambre D’hôtel
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 20min | Genre : Nouvelles
Jules Lermina, dans cette nouvelle des Histoires incroyables, nous fait assister à un procès en Cours d’assises en sa compagnie. La première partie du récit est un compte-rendu minutieux de la séance du tribunal qui se clôt par le verdict de la condamnation de l’assassin.
Dans la deuxième partie, le narrateur et son ami arrivent subtilement à prouver « l’erreur judiciaire » et La Chambre d’hôtel se termine par la révision du procès et l’acquittement du condamné.
Exemple de dialogue :
« Sur une circonstance qui ne présente le plus souvent aucun intérêt sérieux, vous bâtissez tout un système de déductions, et votre décision répond, non pas à l’ensemble des faits véritables, mais à la suite d’idées qu’un simple détail a éveillées en vous…
« – Il est cependant des cas où l’évidence est telle que ce serait une folie que de se refuser à la constater.
– L’évidence prétendue est la source même de toutes les erreurs. »
« Sur une circonstance qui ne présente le plus souvent aucun intérêt sérieux, vous bâtissez tout un système de déductions, et votre décision répond, non pas à l’ensemble des faits véritables, mais à la suite d’idées qu’un simple détail a éveillées en vous…
« – Il est cependant des cas où l’évidence est telle que ce serait une folie que de se refuser à la constater.
– L’évidence prétendue est la source même de toutes les erreurs. »
Ces affirmations me piquaient au vif. J’en sentais la justesse, mais ne voulais point m’y rendre. »
LERMINA, Jules – L’Effrayante Aventure
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 6h 50min | Genre : Romans
L’Effrayante Aventure se situe au début du vingtième siècle. La découverte, le matin, d’un corps, au pied de l’Obélisque à Paris, pose un problème à la police : qui est-il et comment est-il arrivé là ? Un policier britannique, de passage à Paris, reconnaît la victime… mais cette dernière a été vue quelques heures auparavant à Londres. Comment cela est-il possible ?
À cette énigme policière succède une deuxième partie qui est un roman de science-fiction, (où nous faisons connaissance avec les propriétés du vrillium) suivi du spectacle « effrayant » de Paris avant la création de l’homme.
À cette énigme policière succède une deuxième partie qui est un roman de science-fiction, (où nous faisons connaissance avec les propriétés du vrillium) suivi du spectacle « effrayant » de Paris avant la création de l’homme.
L’imagination débordante de Lermina, la multiplicité des catastrophes, le style vivant (cf. les descriptions des monstres) et la personnalité des héros Bobby, Labergère et sir Ethel rendent ce roman très attrayant. Et vous entendrez même monsieur Lépine (1846-1933) en personne, préfet de police de la Seine, inventeur de la brigade criminelle et du Concours Lépine.
Le mot de la fin de l’histoire : « Et ainsi se termina l’aventure la plus fantastique, la plus étonnante — et la plus navrante à la fois — de la première moitié du XXe siècle. Il se trouva même des gens pour dire que ce n’était pas arrivé. »
Le mot de la fin de l’histoire : « Et ainsi se termina l’aventure la plus fantastique, la plus étonnante — et la plus navrante à la fois — de la première moitié du XXe siècle. Il se trouva même des gens pour dire que ce n’était pas arrivé. »