COLLINS Wilkie – Livres Audio
COLLINS, Wilkie – C’était Écrit
Le père d’Iris souhaite voir sa fille épouser un jeune homme riche, sérieux et profondément épris. Mais, si elle a énormément d’amitié fraternelle pour Hugues Montjoie, elle aime un autre homme, Lord Harry, beau jeune homme dans toute la force de l’âge et de l’intelligence, à la belle prestance, au sourire séduisant et amoureux d’Iris, lui aussi. Malheureusement, c’est un être extravagant, en rébellion contre toutes les lois, à la vie dissolue, appelé « le bandit irlandais ». Mais, comme dit Victor Hugo, « on voit des biches qui remplacent leurs beaux cerfs par des sangliers ». Alors qu’Iris a renoncé, à contrecœur, à ce mariage, son chemin va de nouveau croiser celui de Lord Harry.
Traduction : Hephell (18?-1894?).
Illustration : Gustav Klimt, Love (1895).
COLLINS, Wilkie – La Piste Du Crime
Dans le train qui l’emmène en voyage de noces à Ramsgate, Valéria Woodville pense aux semaines qui ont précédé son mariage : sa rencontre avec Eustache, ses rapides fiançailles avec lui, l’inquiétude de son oncle pour ce projet de mariage faute d’informations sérieuses sur la situation personnelle d’Eustache, l’opposition de la mère d’Eustache à ce projet. Installés à Ramsgate, Valéria et Eustache rencontrent par hasard la mère de celui-ci. Quand il présente Valéria à sa mère, celle-ci se tourne alors vers lui avec mépris et indignation et lui déclare plaindre sa jeune épouse. Valéria va découvrir qu’Eustache ne lui a pas tout dit sur sa vie d’avant leur mariage. Elle n’aura de cesse de découvrir le secret qui entache le passé de son mari… (Source : Ebookslibresetgratuits.com)
Traduction : Camille de Cendrey (1825-1904).
Illustration : Jean-Baptiste Camille Corot, La Dame en bleu (1874).
COLLINS, Wilkie – Sans Nom
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 31h | Genre : Romans
Nul doute que Wilkie Collins n’ait donné avec Sans nom l’un de ses plus intraitables chefs-d’œuvre : celui en tout cas qui privera le mieux de sommeil le lecteur assez téméraire pour s’y plonger, pour s’y perdre. De tous ses romans, celui que préférait Dickens… C’est aussi le plus noir : portrait et itinéraire d’une femme dépossédée de toutes ses espérances (et même de son identité) à la suite d’un complot fomenté par des gens du meilleur monde. Elle se battra, se salira les mains, fera le terrible apprentissage de la liberté… et nous tiendra en haleine huit cents pages durant au fil d’une intrigue qui ne nous épargne rien. Prétexte, pour l’auteur, à décorseter la bonne société victorienne avec un sadisme tout hitchcockien.
Extrait :
« Existe-t-il donc, dans tout être humain, au-dessous de ce caractère extérieur et visible, empreint et façonné par les influences sociales qui nous entourent, une disposition intérieure, invisible, qui fait partie intégrante de nous-mêmes, que l’éducation peut modifier indirectement, mais qu’il faut désespérer de changer ? La philosophie qui conteste ceci et nous déclare nés avec des dispositions semblables à des feuillets de papier blanc, n’est-elle pas la même qui méconnaît la différence irrémédiable de nos visages, et qui, n’ayant jamais comparé deux enfants nouveau-nés, ignore à quel point échappent déjà, par d’irrésistibles instincts, à la volonté de leurs mères ou de leurs nourrices ? Existe-t-il, variant à l’infini selon chaque individu, des forces innées qui nous poussent, tous tant que nous sommes, vers le Bien ou vers le Mal ? forces cachées à des profondeurs où ne sauraient atteindre ni les encouragements purement humains, ni la contrainte humaine, Bien caché, Mal caché, tous deux également à la merci de l’occasion qui les libère, de la tentation qui les provoque ? De leur étroit cachot, le hasard des circonstances garde-t-il toujours la clef ? Et n’est-il pas ici bas de surveillance attentive qui nous puisse révéler à temps l’existence de ces forces prisonnières en nous-mêmes, et auxquelles cette clef peut donner issue ? »
« Existe-t-il donc, dans tout être humain, au-dessous de ce caractère extérieur et visible, empreint et façonné par les influences sociales qui nous entourent, une disposition intérieure, invisible, qui fait partie intégrante de nous-mêmes, que l’éducation peut modifier indirectement, mais qu’il faut désespérer de changer ? La philosophie qui conteste ceci et nous déclare nés avec des dispositions semblables à des feuillets de papier blanc, n’est-elle pas la même qui méconnaît la différence irrémédiable de nos visages, et qui, n’ayant jamais comparé deux enfants nouveau-nés, ignore à quel point échappent déjà, par d’irrésistibles instincts, à la volonté de leurs mères ou de leurs nourrices ? Existe-t-il, variant à l’infini selon chaque individu, des forces innées qui nous poussent, tous tant que nous sommes, vers le Bien ou vers le Mal ? forces cachées à des profondeurs où ne sauraient atteindre ni les encouragements purement humains, ni la contrainte humaine, Bien caché, Mal caché, tous deux également à la merci de l’occasion qui les libère, de la tentation qui les provoque ? De leur étroit cachot, le hasard des circonstances garde-t-il toujours la clef ? Et n’est-il pas ici bas de surveillance attentive qui nous puisse révéler à temps l’existence de ces forces prisonnières en nous-mêmes, et auxquelles cette clef peut donner issue ? »
Traduction : Paul-Emile Daurand-Forgues (1813-1883).
COLLINS, Wilkie – Le Secret
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 16h 26min | Genre : Romans
En cette nuit d’été du 23 août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d’été des Treverton n’est que silence et ténèbres.
En effet, le manoir tout entier est suspendu aux battements de cœur de la maîtresse de maison, qui ne tarde pas à rendre son dernier souffle, laissant derrière elle un époux accablé, une fille en pleurs, mais aussi un certain nombre de questions.
Que contient donc cette mystérieuse lettre, confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre avant de mourir ? Quel terrible secret Sarah Leeson préfère-t-elle, avant de disparaître, dissimuler dans la demeure familiale, s’opposant ainsi à la dernière volonté de la défunte ?
Un secret en tout cas suffisamment destructeur pour que, des années plus tard, la domestique sorte de son silence afin d’empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance, au risque d’y perdre son âme…
En effet, le manoir tout entier est suspendu aux battements de cœur de la maîtresse de maison, qui ne tarde pas à rendre son dernier souffle, laissant derrière elle un époux accablé, une fille en pleurs, mais aussi un certain nombre de questions.
Que contient donc cette mystérieuse lettre, confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre avant de mourir ? Quel terrible secret Sarah Leeson préfère-t-elle, avant de disparaître, dissimuler dans la demeure familiale, s’opposant ainsi à la dernière volonté de la défunte ?
Un secret en tout cas suffisamment destructeur pour que, des années plus tard, la domestique sorte de son silence afin d’empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance, au risque d’y perdre son âme…
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).
COLLINS, Wilkie – La Pierre De Lune
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 19h 37min | Genre : Romans
Qui a volé la Pierre de Lune, ce magnifique diamant rapporté des Indes, qui disparaît alors même qu’il vient d’être offert à Rachel Verinder le soir de son de dix-huitième anniversaire ? Est-ce une jeune servante, au passé douteux, un des invités à la fête, ou Rachel elle-même, dont le comportement étrange éveille les soupçons du Sergent Cuff, de la police de Londres ? Et que penser des trois Indiens qui rôdent autour du domaine et semblent aussi intéressés par ce diamant ? La découverte du coupable, après bien des rebondissements, déjouera tous les pronostics et surprendra l’intéressé lui-même.
Paru en 1868, soit neuf ans après La Femme en Blanc, l’autre grand succès de Wilkie Collins, La Pierre de Lune est lui aussi un « roman à sensation » ou à suspense, qui passe pour avoir en outre créé un genre littéraire nouveau. En effet, le poète et critique T.S. Eliot le considère comme de « le plus long et le meilleur des romans policiers modernes », jugement confirmé par une maîtresse du genre, Dorothy L. Sayers. Le roman partage avec La Femme en Blanc une structure originale, dans la mesure où chaque portion de l’intrigue est relatée par un protagoniste différent, qui peut intervenir plusieurs fois.
Force est de reconnaître que la traduction de Marguerite de Vaudreuil, qui n’est pas sans mérite, a beaucoup vieilli. Sous sa plume un « anniversaire » est un « jour de naissance ». L’accumulation des passés simples (« Que fîtes-vous quand vous m’aperçûtes ? ») et des imparfaits du subjonctif (« De quelque côté que nous tournassions les yeux… ») peuvent agacer ou prêter à sourire.
Il reste que ce roman est un des chefs-d’œuvre de la littérature d’Outre-Manche et un livre qui se lit bien.
Force est de reconnaître que la traduction de Marguerite de Vaudreuil, qui n’est pas sans mérite, a beaucoup vieilli. Sous sa plume un « anniversaire » est un « jour de naissance ». L’accumulation des passés simples (« Que fîtes-vous quand vous m’aperçûtes ? ») et des imparfaits du subjonctif (« De quelque côté que nous tournassions les yeux… ») peuvent agacer ou prêter à sourire.
Il reste que ce roman est un des chefs-d’œuvre de la littérature d’Outre-Manche et un livre qui se lit bien.
Traducteur : Marguerite de Vaudreuil, Comtesse Gédéon de Clermont-Tonnerre (1824-1881).
COLLINS, Wilkie – Baisers Furtifs, Conte De Noël Anglais
William Wilkie Collins (8 janvier 1824-23 septembre 1889) est un écrivain britannique de l’époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens. Très populaire de son vivant, il est l’auteur de 27 romans, plus de 50 nouvelles, au moins 15 pièces de théâtre et plus de 100 essais.
Ses romans les plus connus sont Mad Monkton, La Femme en Blanc, L’Abîme, L’Hôtel hanté présents sur le site. Mais il a également écrit un conte de Noël, Baisers furtifs, qui met en scène une belle jeune fille, son amoureux, et le méchant, bien entendu…
Traduction anonyme (1872).
COLLINS, Wilkie – Mad Monkton
Donneur de voix : Vincent de l’Épine | Durée : 3h 5min | Genre : Romans
« Alfred Monkton baissa tout à coup la voix d’un air mystérieux.
- Je crois à la prophétie, parce que Stephen Monkton lui-même se tient là, debout au moment où je parle , et me confirme dans cette croyance…
- Je crois à la prophétie, parce que Stephen Monkton lui-même se tient là, debout au moment où je parle , et me confirme dans cette croyance…
Etait-ce l’horreur solennelle qui se peignait sur son visage, au moment où il se tourna vers moi ?
Etait-ce que n’ayant jamais cru aux bruits répandus sur sa folie, je me voyais tout à coup forcé de me rendre à cette effrayante conviction ? – Véritablement, je ne saurais le dire : mais, tandis qu’il parlait, je sentais mon sang se figer dans mes veines […], et j’avais conscience que je n’aurais jamais osé tourner la tête pour regarder ce qu’il me montrait ainsi derrière mon épaule. »
Etait-ce que n’ayant jamais cru aux bruits répandus sur sa folie, je me voyais tout à coup forcé de me rendre à cette effrayante conviction ? – Véritablement, je ne saurais le dire : mais, tandis qu’il parlait, je sentais mon sang se figer dans mes veines […], et j’avais conscience que je n’aurais jamais osé tourner la tête pour regarder ce qu’il me montrait ainsi derrière mon épaule. »
Mad Monkton constitue l’une des rares incursions de Wilkie Collins dans le fantastique. Il met au service de ce genre son sens de l’intrigue et du détail ; il en résulte un fantastique subtil et délicieusement victorien.
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).
Illustration : Portrait d’un gentleman, artiste inconnu (1809).
COLLINS, Wilkie – La Femme En Blanc
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 29h 22min | Genre : Romans
La Femme en blanc, roman à sensation (« sensation novel ») ou à suspense, dont le succès ne s’est jamais démenti depuis sa parution en 1860, conte l’histoire très romantique d’un bel amour contrarié, qui tient à la fois du « thriller » – le mot n’avait pas encore été inventé – et de l’intrigue policière.
Walter Hartright, jeune professeur de dessin, tombe amoureux d’une de ses élèves, la jolie Laura Fairlie, hélas déjà promise par son père à Sir Percival Glyde, qu’elle déteste et qui l’épouse dans le seul but de lui extorquer sa fortune. Il y parviendra, du reste, avec l’aide de son ami italien, le Comte Fosco, et par le biais d’une sombre machination fondée sur la ressemblance physique étonnante entre deux jeunes femmes : Laura, la malheureuse épouse, et Anne Catherick, la mystérieuse « femme en blanc » rencontrée naguère en pleine nuit et sur une route déserte, par le héros, alors qu’elle venait de s’échapper d’un asile d’aliénés, où elle affirmait avoir été frauduleusement incarcérée. C’est la scène la plus célèbre du roman.
Après bien des épreuves et d’innombrables péripéties et rebondissements – parfois mortels -, les efforts conjugués de Walter Hartright et Marian Halcombe, maîtresse femme toute dévouée à sa demi-soeur Laura, auront-ils finalement raison de la scélératesse et de la turpitude des deux « méchants », Percival et Fosco ? C’est ce combat sans merci et longtemps indécis, qui fait l’objet de la troisième et dernière « époque » du roman.
Après bien des épreuves et d’innombrables péripéties et rebondissements – parfois mortels -, les efforts conjugués de Walter Hartright et Marian Halcombe, maîtresse femme toute dévouée à sa demi-soeur Laura, auront-ils finalement raison de la scélératesse et de la turpitude des deux « méchants », Percival et Fosco ? C’est ce combat sans merci et longtemps indécis, qui fait l’objet de la troisième et dernière « époque » du roman.
On raconte que Gladstone (1809-1898), chef de file du parti libéral et quatre fois premier ministre, renonça inopinément à une soirée au théâtre prévue de longue date, afin de pouvoir achever la lecture du roman et connaître la fin de cette passionnante histoire !
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).