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vendredi 2 mars 2018

CLARETIE Jules – Livres Audio !

            CLARETIE Jules – Livres Audio              



CLARETIE, Jules – Le Million

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 10h 30min | Genre : Romans

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On aurait pu rencontrer à la Bourse de Paris, en 1882, Gordon Gecko, alias Michael Douglas…
Extrait : « - Savez-vous, une chose ? Disait Célestin, jouissant de la grimace de douleur de cet homme… Dans tout çà, je représente la morale, tout simplement !… Oui, moi, l’homme de Mazas, comme vous m’avez appelé, mon cher ! Il n’est pas permis de développer les appétits d’une foule comme l’avez fait avec votre Boustifaille ! Tout le monde se jetait là-dessus, grâce à vos annonces, au tam-tam, de vos grosses caisses,, comme des chiens sur la pâtée !… Tout le monde tripotait à la Bourse… De simples particuliers, des amateurs, faisaient plus d’affaires à eux tout seuls que des maisons de coulisses. On a bu plus de champagne à Lyon en un mois qu’on en avait flûté en deux ans ! Des commissionnaires du coin jouaient sur la Boustifaille, et çà montait, çà montait, grâce à vous, diable ! Où serait-on allé ? Je coupe le cou à la spéculation ! Là, net !… »
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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CLARÉTIE, Jules – L’Américaine

Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 7h 54min | Genre : Romans

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Incipit :
« À Madame H.-S. S.
Permettez-moi, madame, de vous envoyer, de Paris à Philadelphie, ce livre où vous rencontrerez plus d’une observation et plus d’un trait qui m’ont été donnés par l’éminent homme d’État, le profond philosophe et le causeur charmant dont vous portez le nom respecté. Je n’ai pas eu la prétention, dans ce roman quasi-parisien, de peindre les mœurs intimes de vos compatriotes. J’ai saisi au passage les Américains que j’ai vus, et je n’ai voulu faire ni un tableau ni une satire de la vie du Nouveau Monde. Ne cherchez pas sous ce titre : L’Américaine, l’étude spéciale d’une race ; cherchez-y ce que vous trouverez, j’espère : un portrait de femme.
Ce que j’ai surtout visé, à vrai dire, dans le roman que je vous envoie, madame, ce n’est pas l’Amérique, c’est le divorce qui, du reste, est d’importation américaine. On divorce avec une facilité prodigieuse chez vous. Nous n’en sommes pas tout à fait là en France, mais nous marchons vite, et il n’est pas mauvais de réagir. Et vous m’approuverez d’autant plus, madame, je le sais, que votre foyer d’Amérique est comme un nid d’affections et de souvenirs, avec l’image chère de celui qui m’a honoré de son amitié.
Recevez, madame, à travers le temps et l’éloignement, l’hommage de mon profond respect. »
Écouter un extrait : Chapitre 01.
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CLARÉTIE, Jules – Catissou

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Nouvelles

Catissou
Jules Clarétie fait raconter à un gendarme les phases d’une enquête qu’il a conduite.
« Avec tout cela le temps passait et l’on ne mettait guère la main sur l’assassin du faubourg Montmailler.
C’est que ce n’était pas commode, il faut tout dire, de savoir qui avait tué le maître maçon. On n’avait pas beaucoup d’indices. C’était une affaire à n’y voir goutte. [...]
Alors voilà Catherine Coussac, — elle s’appelait Catherine, — Catissou, en patois de chez nous, — qui me raconte une histoire… l’histoire du crime… une histoire qui me fit passer, je l’avoue, un petit froid sur la peau. »
Catissou.
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CLARÉTIE, Jules – Un Héros De Roman

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 27min | Genre : Nouvelles

Un héros de roman
Au temps de Louis XIII dans le Limousin… « Ce n’était donc pas la seule beauté de Solignac qui le rendait célèbre, c’était aussi sa bravoure ; Martial Castoret, son écuyer, qui était cependant brave, disait même souvent : « Sa témérité. » [...] Ce temps des guerres était, il est vrai, à demi passé, et le beau Solignac goûtait depuis une longue année au moins le calme bonheur du repos, lorsqu’on l’avait vu partir, un matin à cheval, équipé comme pour un long voyage et suivi de Martial Castoret, les pistolets de guerre dans les fontes. »
Jules Clarétie (1848-1913), auteur de Ruines et fantômes (quelques récits sur notre site) nous raconte dans Un héros de roman les événements qui suivirent le départ inattendu du « beau Solignac » et de son fidèle Martial.
Un héros de roman.
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Le 10 AOÛT 1792 – Deux Illustrations Littéraires

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 20min | Genre : Histoire

Henri-Paul Motte - La Prise des Tuileries, 10 août 1792
L’insurrection, au son de La Marseillaise et ses conséquences sont communément appelées « le 10 août », « journée du 10 août », « prise des Tuileries », « insurrection du 10 août » ou « massacre du 10 août ».
La journée du 10 août 1792 (il y a 222 ans aujourd’hui) est le jour où l’Assemblée législative vote la suspension des pouvoirs du roi Louis XVI, qui va ensuite être emprisonné avec sa famille. Cette révolution est due à l’insurrection des Parisiens, et des divers patriotes volontaires venus de province, très en colère contre les menaces des envahisseurs prussiens. Ils sont également furieux du refus du roi d’accepter de mettre en application les lois votées qui mettaient en place les mesures militaires et politiques permettant de répondre à la situation dramatique de la France.
Nous vous présentons deux versions partisanes qui évoquent des faits assez semblables, mais interprétés très différemment par Jules Clarétie, dans Ruines et fantômes en 1873, et en 1875 par Georges de Cadoudal (neveu du général chouan, Georges Cadoudal guillotiné en 1804) dans l’article Le Dix Août.
Version Clarétie :
« Dans la nuit du 9 août 1792, à minuit, le tocsin sonna. C’était le signal. Paris se soulevait en masse et marchait sur les Tuileries. Il y avait fête aux faubourgs. Au quartier général des Enfants-Rouges, on était joyeux en respirant par avance l’odeur de la poudre. La rue de Lappe, le faubourg Saint-Antoine, le faubourg Saint-Marceau, étaient illuminés. Aux municipalités, la foule était grande. Pâles, mais souriants, les présidents des sections annonçaient au peuple que l’heure était venue de vaincre ou de mourir. [...]
C’est le monde ébloui, c’est la parole de liberté, d’égalité, de fraternité traversant l’espace comme une bouffée d’air pur, c’est la souveraineté nationale reconnue, imposée, c’est l’effarement du passé devant ce présent irrésistible, c’est la France, enfin, notre pauvre et bien-aimée France, c’est la patrie sauvée, affranchie, délivrée, maîtresse d’elle-même, et, par sa grande idée de sacrifice et de dévouement, maîtresse aussi du monde. Vive la France ! »
Version De Cadoudal :
« La Révolution du 10 août n’a pas été l’œuvre du peuple. Elle est le fait d’une minorité infime et abjecte dirigée par un petit groupe de scélérats presque inconnus qui préparent tout dans l’ombre et se cachent au moment de l’action. [...] Dans la nuit du 9 au 10 août, à minuit, le tocsin retentit tout à coup dans les tours des différentes églises de Paris. C’était le signal de l’insurrection. Au tocsin succède le bruit des tambours. On entend à la fois battre la générale et le rappel, le rappel au nom de l’ordre légal, la générale au nom de l’émeute. [...]
Redisons-le avec tristesse, la journée du 10 août n’a pas été seulement la journée des bandits et des cannibales, elle a été la journée des lâches. »
Heureux anniversaire pour les uns, triste pour les autres…
Illustration : Henri-Paul Motte, La Prise des Tuileries, 10 août 1792 (détail).
Jules Clarétie – Le 10 Août 1792.
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CLARÉTIE, Jules – La Cigarette

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 50min | Genre : Nouvelles

La Cigarette
« C’est du temps de la guerre de don Carlos, la dernière, oui, monsieur. Tout ce pays basque, ces environs de Saint Sébastien, ces montagnes de Guipuzcoa, tout cela a senti le sang et la poudre… et pendant des mois, de longs, longs mois. Vous avez dû voir bien des murs noirs et déchiquetés dans la campagne. Oui ? Eh bien c’était des fermes, des maisons, des coins vivants et heureux ; maintenant, c’est des ruines, presque des cimetières. C’est la guerre. »
Le drame de La Cigarette, le papelito offert par le chef carliste Zucarraga au jeune amoureux Juan Araquil, meurtrier par passion et non par idéal patriotique, s’achève tragiquement parce que « c’est la guerre ».
« Ah ! c’est du joli, les guerres civiles ! »
La Cigarette.
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CLARÉTIE, Jules – Ruines Et Fantômes (Sélection)

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Nouvelles

Jacques Bertaux - Prise du Palais des Tuileries (10 août 1792)
La Préface de Ruines et fantômes, recueil dont déjà ont été publiés La Fête mortuaire d’Alexandre DumasLes Cimetières parisiens et Le Dernier Fantôme est un texte mélancolique et nostalgique :
« À mesure qu’il avance dans la vie, l’homme risque fort de heurter du pied contre quelque ruine, et il marche escorté comme d’un essaim de fantômes. Ruines et fantômes ! C’est le bilan des choses humaines : ruines d’illusions, fantômes de souvenirs. Il suffit d’errer ou de penser pour se voir ou plutôt pour se sentir entouré de tout ce qui est mort autour de nous et de tout ce qui est devenu invisible. »
Jules Clarétie nous fait revivre ensuite deux dates célèbres de notre histoire de France :
Le 20 Juin 1792,  « Au 20 juin 1792, la question était nettement posée entre ces deux adversaires irréconciliables : la Révolution et la cour. La Révolution voulait le progrès, la marche en avant, la délivrance suprême. La cour était bien décidée à la réaction. La garde suisse chargeait ses fusils, les gentilhommes fourbissaient leurs épées ou aiguisaient leurs poignards. »
et Le 10 Août 1792, « C’était quelque chose d’inouï et d’irrésistible, une immense menace, le cri puissant d’une nation poussée à bout, le coup de clairon d’un peuple qui s’arme, l’appel de liberté et de délivrance, le hennissement victorieux du coursier trop longtemps dompté qui se relève et secoue ses maîtres, c’était le grand refrain national, la grande chanson de la France victorieuse et libre, c’était la Marseillaise ! »
Écouter un extrait : Préface de Ruines et fantômes.
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CLARÉTIE, Jules – La Fête Mortuaire D’Alexandre Dumas

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 15min | Genre : Histoire

Funérailles d'Alexandre Dumas
Clarétie assista aux obsèques d’Alexandre Dumas. Celui-ci était mort près de Dieppe en 1870, pendant la guerre, et son cercueil fut ramené dans sa ville natale de Villers-Cotterets en mai 1872, date de ce récit. Heureux rapprochement littéraire avec le discours, ici publié, de Jacques Chirac en 2002 sur leTransfert des cendres d’Alexandre Dumas au Panthéon.
Les deux évocations, l’intime et la grandiose, de ces deux inhumations témoignent de la même admiration pour l’illustre écrivain.
« Tout ce qui porte un nom dans les lettres, tout ce qui tient de près ou de loin à l’art du théâtre, tout ce qui garde la reconnaissance des plaisirs éprouvés, des joies causées par le grand conteur ; tous ceux qui ont aimé Alexandre Dumas, c’est-à-dire tous ceux qui l’ont connu, étaient là ! [...] Dumas aura été Dumas jusqu’au lendemain de sa vie, et il semblait que les larmes blanches de son drap mortuaire fussent des pâquerettes. » (La Fête mortuaire d’Alexandre Dumas)
La Fête mortuaire d’Alexandre Dumas.
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Tous nos livres audio gratuits pour Jules Clarétie :


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CLADEL Léon – Livres Audio !

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CLADEL, Léon – Ægipan – Œil Pour Œil

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Nouvelles

Ægipan
Le style de Léon Cladel est souvent un enchantement (huit récits sur le site).
Ægipan relate la rencontre d’un peintre avec la mythologie :
« Qui était-ce ? un satyre ? et sa proie, une nymphe. Y avait-il donc encore des faunes et des dryades en cette contrée, et le vieux Pan existait-il toujours ? Se croyant le jouet de son imagination évoquant malgré lui les êtres dont étaient peuplées les campagnes antiques auxquelles ressemblait en quelque sorte le paysage dont il était environnée l’artiste se frottait les yeux. »
Œil pour œil
La Justice applique vers 1880 les règles religieuses de la Bible Hébraïque : L’Exode, chapitre XXI.
« 22. Si quelqu’un frappe sa femme enceinte et qu’elle accouche d’un enfant mort, mais qu’elle vive, il sera tenu de
payer l’amende et ce que décideront les arbitres
23. Mais si la mort s’ensuit, il rendra vie pour vie.
24. Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, cheveu pour cheveu.
25. Brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure, coup pour coup. »
On peut comprendre l’embarras et l’émotion du jury…
Ægipan.
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CLADEL, Léon – Madame La Générale À La Jambe De Bois

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 15min | Genre : Nouvelles

Madame la Générale à la jambe de bois
Un moment de la guerre de 1870 raconté par Léon Cladel un soir d’Opéra. On jouait Les Huguenots : opéra en 5 actes, paroles de Eugène Scribe, musique de G. Meyerbeer.
On imagine l’émotion qui dut entourer la rencontre de Rochemont et de Madame la Générale à la jambe de bois.
« Des mains pieuses me relevèrent dans la rue au moment où des soldats impitoyables achevaient le massacre de nos bataillons. Si, blessée cruellement, je ne fus point passée par les armes, je le dois à la généreuse étrangère qui me recueillit sous son toit où bientôt on pratiqua sur moi, la mort m’eût été plus douce ! une de ces mutilations dont l’homme qui les subit se trouve comme ennobli, mais qui ravalent à jamais la femme astreinte à souffrir un tel dommage, en faisant d’elle un objet de douloureuse pitié. »
Madame la Générale à la jambe de bois.
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CLADEL, Léon – Quasi-Jeunes – À La Clinique

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 32min | Genre : Nouvelles

François-Nicolas-Augustin Feyen-Perrin - La Leçon d'anatomie de Velpeau à la Charité (1864)
Quasi-jeunes ne peut laisser insensible aucun lecteur. Il faut reconnaitre à Léon Cladel (1834-1892) un grand art de faire partager son émotion.
Comme cette dernière « idylle » entre nonagénaires, À la clinique est extrait de Quelques Sires (voir Irèneet Casque à mèche) et nous présente le fameux chirurgien Alfred Velpeau (1795-1867) qui a donné son nom au pansement, « la bande Velpeau ».
Quasi-jeunes.
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CLADEL, Léon – Chez Ceux Qui Furent – Casque-À-Mèche

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Nouvelles

Chez ceux qui furent
Chez ceux qui furent, de la même veine que Où les miens ont vécu, relate une visite au Cimetière de l’Est parisien et la désolation d’une veuve avec ses deux enfants devant la fosse commune. N’oublions pas que nous sommes en 1877, sous l’occupation prussienne.
Les enfants pleurent devant la tombe de leur père :
« Très pensif, frappé, je suivis longtemps des yeux ces deux énergiques enfants de Paris, qui, comme tant d’autres déshérités, seront hommes dans quelques années, c’est-à-dire bientôt, c’est-à-dire demain… »
Tout autre ton est celui de Casque à mèche, récit humoristique de Léon Cladel qui appartient au recueil Quelques Sires, une quinzaine de portraits ou d’historiettes dont Irène déjà sur le site.
Chez ceux qui furent.
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CLADEL, Léon – Où Les Miens Ont Vécu – Irène

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 40min | Genre : Nouvelles

Leon Cladel
Léon Alpinien Cladel (1834-1892), enfant du Quercy, fut surtout romancier à succès du terroir et peintre de la condition paysanne. Ses deux meilleures œuvres sont celles qu’il cite vers la fin du récit autobiographique Où les miens ont vécu :
« Puis je passai dans une salle voisine assez spacieuse, où nous dînions tous ensemble autrefois, et là, c’est là qu’aux lueurs parcimonieuses d’une lampette à pétrole, tandis qu’à la veillée, maman, brune comme une taupe, me tricotait des bas ou me ravaudait du linge, et que papa, blond comme les blés, se rappelant son vieux métier de bourrelier, raccommodait la barde de quelque mule ou la trézègue d’un joug à bœufs, moi, leur fruit à la fois roux et brun, j’écrivis, avec l’enthousiasme de la jeunesse et certaine confiance en moi que tous mes revers n’ont pas abattue ni même ébranlée, cette tragi-comédie : La Fête votive, et cette églogue : Le Bouscassié. »
Irène est l’histoire d’une déception amoureuse dans le milieu théâtral parisien ; Cladel profite de l’occasion pour l’égratigner:
« On prétend que Paris est la pompe aspirante de toutes les intelligences ; à cela, point ne contredirai ; mais s’il est exact que tous les esprits de France et d’ailleurs y sont invinciblement attirés, accorde-moi que les moutons de Panurge de l’univers en ont fait aussi leur habitacle de prédilection, et ce sont eux, ces routiniers, ces philistins, ces cancres, accourus des quatre points cardinaux, qui depuis longtemps y forment ce qu’on nomme l’Opinion publique. »
Où les miens ont vécu.
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