BLASCO IBÁÑEZ Vicente – Livres Audio
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Arènes Sanglantes
Vicente Blasco Ibáñez, né le 29 janvier 1867 à Valence (Espagne) et mort à Menton le 28 janvier 1928, est un écrivain, journaliste et homme politique espagnol. Il est considéré comme un des plus grands romanciers de langue espagnole.
Plusieurs titres sont dans la bibliothèque de Littérature Audio : La Pared, Les Quatre Fils d’Ève, Compasión, La Cencerrada et Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse.
Arènes sanglantes (Sangre y arena) est un de ses romans les plus connus. Trois films ont été tirés de cette histoire, en 1922 (Rudolf Valentino), en 1941 (Tyrone Power) et en 1989 (Christopher Rydell).
Le rêve de tous les jeunes Espagnols est de revêtir un jour le costume de lumière, devenir torero, devenir célèbre, gagner beaucoup d’argent. Juan Gallardo, fils d’une veuve pauvre, est placé comme apprenti chez un cordonnier. Mais le gamin ne rêve que de taureaux et s’échappe pour aller « toréer » dans les villages.
À vingt ans, il reçoit l’alternative, devient riche et célèbre et épouse son amie d’enfance, Carmen. Son audace, son mépris du danger, lui apportent la gloire. Il rencontre une noble dame, Doña Sol, en devient éperdument amoureux, alors qu’il n’est, pour elle, qu’un agréable et éphémère divertissement. Et le drame va se jouer.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Les Quatre Cavaliers De L’Apocalypse
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 8h 53min | Genre : Romans
Ce roman, publié en 1916, nous offre un magnifique portrait des premiers mois de la Première Guerre mondiale. Il nous montre une France héroïque tenant vaillamment tête à une Allemagne cruelle et arrogante. Le récit, très bien mené, nous introduit dans le Paris quelque peu décadent de l’immédiat avant-guerre, avant de nous plonger au cœur du conflit lui-même, dont la pièce de résistance est la Bataille de la Marne. Celle-ci débute le 6 septembre 1914, et l’un des protagonistes y assiste bien malgré lui.
Les protagonistes appartiennent à une famille argentine de souche franco-allemande déchirée par la guerre. Marcel Desnoyers, émigré en Argentine pour échapper à la guerre franco-prussienne de 1870, est rentré à Paris en 1910, fortune faite, avec son épouse argentine Luisa et toute sa famille, tandis que Karl Hartrott, citoyen allemand marié à Héléna, la sœur de Luisa, est lui retourné en Allemagne avec les siens. Les rencontres entre cousins, dont chacun ne jure que par son pays, à la veille du conflit ou au cours de la guerre, ne pourront qu’être orageuses à souhait.
Le titre du roman est emprunté au chapitre 6 du dernier Livre de la Bible,L’Apocalypse de Saint Jean. La conflagration, désormais imminente, déclare un des personnages, ne pourra que déclencher les quatre fléaux présentés par saint Jean sous les traits de quatre cavaliers et de leurs montures, qui symbolisent la Peste, la Guerre, la Famine et la Mort. Ils sont brillamment dépeints dans la gravure d’Albert Dürer (voir illustration ci-contre).
L’auteur espagnol Vicente Blasco Ibáñez (1867-1928), est surtout connu pour ses romans réalistes et régionalistes, tels Cañas y barro (Boue et roseaux) et La Barraca (Terres maudites), dont l’action se déroule dans la région de Valencia, et pour ses romans qui traitent de la Guerre de 14-18. Républicain, il s’exila en France en 1923 pour échapper à la dictature militaire de Miguel Primo de Rivera et mourut à Menton cinq ans plus tard.
Vincente Minnelli a réalisé en 1962 une brillante adaptation cinématographique du roman, avec Glenn Ford, Ingrid Thulin et Charles Boyer dans les principaux rôles, mais il situe l’action au début de la Deuxième Guerre mondiale.
Les protagonistes appartiennent à une famille argentine de souche franco-allemande déchirée par la guerre. Marcel Desnoyers, émigré en Argentine pour échapper à la guerre franco-prussienne de 1870, est rentré à Paris en 1910, fortune faite, avec son épouse argentine Luisa et toute sa famille, tandis que Karl Hartrott, citoyen allemand marié à Héléna, la sœur de Luisa, est lui retourné en Allemagne avec les siens. Les rencontres entre cousins, dont chacun ne jure que par son pays, à la veille du conflit ou au cours de la guerre, ne pourront qu’être orageuses à souhait.
Le titre du roman est emprunté au chapitre 6 du dernier Livre de la Bible,L’Apocalypse de Saint Jean. La conflagration, désormais imminente, déclare un des personnages, ne pourra que déclencher les quatre fléaux présentés par saint Jean sous les traits de quatre cavaliers et de leurs montures, qui symbolisent la Peste, la Guerre, la Famine et la Mort. Ils sont brillamment dépeints dans la gravure d’Albert Dürer (voir illustration ci-contre).
L’auteur espagnol Vicente Blasco Ibáñez (1867-1928), est surtout connu pour ses romans réalistes et régionalistes, tels Cañas y barro (Boue et roseaux) et La Barraca (Terres maudites), dont l’action se déroule dans la région de Valencia, et pour ses romans qui traitent de la Guerre de 14-18. Républicain, il s’exila en France en 1923 pour échapper à la dictature militaire de Miguel Primo de Rivera et mourut à Menton cinq ans plus tard.
Vincente Minnelli a réalisé en 1962 une brillante adaptation cinématographique du roman, avec Glenn Ford, Ingrid Thulin et Charles Boyer dans les principaux rôles, mais il situe l’action au début de la Deuxième Guerre mondiale.
Traducteur : Georges Hérelle (1848-1935).
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Le Second Mariage Du Père Sento – La Cencerrada
« Les habitants de Benismulin furent stupéfaits de la nouvelle.
Le père Sento se mariait, lui, un des notables du village, le plus important contribuable du district. Et la fiancée, c’était la belle Marieta, fille d’un charretier, ayant pour toute dot sa frimousse brune, son sourire aux gracieuses fossettes, ses immenses yeux noirs, qui semblaient dormir sous les longues paupières, entre deux torsades de cheveux, drus et brillants, qui lui couvraient les tempes.
Plus d’une semaine, cette nouvelle mit en émoi la tranquille bourgade, qui, dans son vaste horizon de vignes et d’oliviers, dressait ses toits sombres, ses murs d’une blancheur éblouissante, son campanile au bonnet de tuiles vertes et sa haute tour mauresque carrée et rouge, dont la couronne de créneaux, rompus ou ébréchés, se détachait sur le bleu du ciel. »
Le père Sento se mariait, lui, un des notables du village, le plus important contribuable du district. Et la fiancée, c’était la belle Marieta, fille d’un charretier, ayant pour toute dot sa frimousse brune, son sourire aux gracieuses fossettes, ses immenses yeux noirs, qui semblaient dormir sous les longues paupières, entre deux torsades de cheveux, drus et brillants, qui lui couvraient les tempes.
Plus d’une semaine, cette nouvelle mit en émoi la tranquille bourgade, qui, dans son vaste horizon de vignes et d’oliviers, dressait ses toits sombres, ses murs d’une blancheur éblouissante, son campanile au bonnet de tuiles vertes et sa haute tour mauresque carrée et rouge, dont la couronne de créneaux, rompus ou ébréchés, se détachait sur le bleu du ciel. »
Traduction : Félix Ménétrier (1866-1922).
Illustration : Antonio Fillol Granell (1870-1930), La Novia.
NB : Le titre español La Cencerrada, qu’on pourrait traduire par charivari, fait référence au tapage qu’on avait coutume de faire, avec des sonnailles (cencerros), des cornes et autres objets, afin de troubler la première nuit des deuxièmes noces d’un veuf.
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Un Gentilhomme – Compasión
« À dix heures du soir, le comte de Sagreda arriva à son cercle, boulevard des Capucines. Les garçons accourus s’empressèrent de lui prendre sa canne, son huit-reflets, sa somptueuse fourrure, qui, en quittant ses épaules, laissa voir le plastron d’une blancheur immaculée, le gardénia fixé à la boutonnière, l’impeccable uniforme, blanc et noir, d’un luxe discret, du gentleman qui vient de dîner.
La nouvelle de sa ruine avait circulé déjà. Il avait fastueusement gaspillé sa fortune, qui, quinze ans auparavant, avait fait sensation à Paris, et maintenant était épuisée. [...] »
La nouvelle de sa ruine avait circulé déjà. Il avait fastueusement gaspillé sa fortune, qui, quinze ans auparavant, avait fait sensation à Paris, et maintenant était épuisée. [...] »
Traduction : F. Ménétrier (1867-1928).
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Les Quatre Fils D’Ève
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 12min | Genre : Contes
« Je fais des romans, assurait Blasco Ibáñez, parce que cela est chez moi un besoin. Si j’étais né dans un pays sauvage, sans livres, sans littérature, je suis certain que je marcherais pendant des jours pour raconter à une autre personne les histoires qu’il me serait arrivé d’imaginer dans ma solitude et pour entendre les siennes en retour. »
Cette fois, il imagine Dieu rendant visite à Adam et à Ève chassés du Paradis terrestre et distribuant à quatre de leur centaine d’enfants les pouvoirs absolus qui rendront l’humanité malheureuse.
Traduction : Georges Hérelle (1848-1935).
BLASCO IBÁÑEZ, Vicente – Le Mur – La Pared
Donneuse de voix : Christine Sétrin | Durée : 21min | Genre : V.O.
Le recueil Contes espagnols d’amour et de mort, dont est extrait ce petit conte proposé ici en version originale et en français, rassemble, selon F. Ménétrier, quelques unes des « plus belles histoires qui commencèrent à le faire remarquer dans sa patrie, alors que Blasco Ibáñez était, avant tout, le député de Valence et l’un des plus fameux agitateurs républicains de l’Espagne.
Ces contes de jeunesse ont pour décor la campagne valencienne, la huerta magnifique, paradis de fleurs et d’orangers, ou bien les rues ou les faubourgs de la ville, cité toujours à moitié arabe, ou encore les plages voisines où pullulent le pêcheur héroïque et le contrebandier hardi.
[...] Blasco Ibáñez est toujours le poète incomparable, l’écrivain de génie dont l’un de ses plus clairvoyants admirateurs a dit qu’il ne saurait être comparé comme conteur qu’à notre grand Maupassant. »
Ces contes de jeunesse ont pour décor la campagne valencienne, la huerta magnifique, paradis de fleurs et d’orangers, ou bien les rues ou les faubourgs de la ville, cité toujours à moitié arabe, ou encore les plages voisines où pullulent le pêcheur héroïque et le contrebandier hardi.
[...] Blasco Ibáñez est toujours le poète incomparable, l’écrivain de génie dont l’un de ses plus clairvoyants admirateurs a dit qu’il ne saurait être comparé comme conteur qu’à notre grand Maupassant. »
Traduction : F. Ménétrier (1867-1928).
Illustration : Joaquin Sorolla, Retrato de Vicente Blasco Ibáñez (Source).