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dimanche 7 août 2016
Bethsabée au bain, 1680, Giuseppe Bartolomeo Chiari !
Bethsabée au bain, 1680, Giuseppe Bartolomeo Chiari
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lundi 1 août 2016
Cinéma - Humphrey BOGART 25/12/1899 - 14/01/1957 !
Humphrey BOGART
Humphrey DeForest Bogart (né le 25 décembre 1899 à New York et décédé le 14 janvier 1957 à Los Angeles) est un acteur américain.
Surnommé « Bogey » ou « Bogie » par son public, il demeure aujourd’hui l'un des mythes les plus incontestables de l’histoire du cinéma. En 1951, il fut lauréat de l’oscar du meilleur acteur pour son rôle dans L'Odyssée de l'African Queen / La Reine africaine (1951). En 1999, il a été classé Greatest Male Star of All Time (littéralement Plus grande star masculine de tous les temps) par le American Film Institute. De plus, Casablanca (1942), dans lequel il joue le rôle principal, est régulièrement cité parmi les cinq meilleurs films de l'histoire du cinéma.
Il est aussi particulièrement connu pour sa liaison avec Lauren BACALL, avec laquelle il tournera plusieurs films, dont Le Grand sommeil (1946).
Biographie
Naissance et enfance
Humphrey DeForest Bogart naît le 25 décembre 1899 à New York. Son père, le Dr. Belmont DeForest Bogart, est un chirurgien expérimenté de confession presbytérienne et de tendance républicaine. Sa mère, Maud Humphrey, est une dessinatrice pour magazines de confession épiscopalienne et de tendance tory. Humphrey Bogart a été élevé épiscopalien ; il est principalement d’origine néerlandaise et britannique, mais a également du sang espagnol. Il a notamment pour ancêtre le roi Édouard III d'Angleterre et son épouse Philippa de Hainaut, ce qui fait de lui un descendant de nombreux monarques médiévaux. Il a deux sœurs cadettes, Frances, née en 1901, et Catherine Elizabeth, née en 1903. Il est aussi cousin au septième degré de Diana Spencer.
Issus d’un milieu aisé, les Bogart vivent dans un appartement de l’Upper West Side, et possèdent un cottage au bord du lac Canandaigua, non loin du lac Ontario. Alors que Belmont Bogart se drogue à la morphine, son épouse Maud est alcoolique ; tous deux se battent continuellement. Ainsi, Humphrey Bogart est principalement élevé par une nourrice irlandaise.
Éducation et débuts
Humphrey Bogart fréquente d’abord la Trinity School de New York, puis la Phillips Academy de Andover. Très tôt, son père l’encourage à devenir médecin. Belmont et Maud Humphrey souhaitent que leur fils entre à Université Yale, mais il est exclu de la Phillips Academy à cause de problèmes disciplinaires, et préfère rejoindre la Navy. Pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé à la lèvre, ce qui lui laissera sa fameuse cicatrice.
Il commence à jouer sur une scène de Brooklyn en 1921, sans jamais avoir pris de leçon de comédie. Entre 1925 et 1935, il apparaît dans vingt-et-une productions de Broadway. Il est alors choisi pour jouer dans La Forêt pétrifiée au théâtre, rôle qu’il reprendra au cinéma et qui le rendra célèbre.
Mariages et enfants
Humphrey Bogart se marie avec Helen Menken le 20 mai 1926 à New York, et en divorce le 18 novembre 1927. Il épouse en secondes noces Mary Philips le 3 avril 1928 à Hartford, mais tous deux divorcent le 21 juin 1937. Puis, il se marie avec Mayo Methot le 21 août 1938 à Los Angeles, et en divorce le 10 mai 1945. Enfin, il épouse Lauren Bacall le 21 mai 1945 à Cleveland. Ce fut son unique mariage heureux. Ils restèrent mariés jusqu'au décès de Bogart et eurent deux enfants : Stephen Humphrey Bogart, né le 6 janvier 1949, est devenu écrivain - auteur notamment d'un livre sur son père - , et Leslie Howard Bogart, née le 23 août 1952, est devenue infirmière.
Maladie et décès
Humphrey Bogart tombe malade au milieu des années 1950. Atteint d’un cancer de l’œsophage, il refuse de consulter un médecin avant janvier 1956, mais il est déjà trop tard. Il décède le 14 janvier 1957 à Hollywood. Ses funérailles ont lieu à la All Saints Episcopal Church. Ses cendres sont enterrées au Forest Lawn Memorial Park, à Glendale. Sur la tombe est écrite une phrase célèbre de son premier film avec Lauren Bacall : « If you want anything, just whistle ». Son ami John HUSTON prononça son éloge funèbre en ces termes : « Il avait reçu le plus beau de tous les dons, le talent. Le monde entier l'a reconnu, la vie lui a donné tout ce dont il rêvait et même plus ; nous ne devons pas être désolés pour lui mais plutôt pour nous qui l'avons perdu. Il est irremplaçable. Il n'y aura jamais personne comme lui... ». Il possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, au 6322 Hollywood Boulevard. L'acteur britannique Michael Caine dit avoir choisi son pseudonyme après avoir vu la performance d'acteur de Bogart dans le film "The Caine mutiny" (en France : Ouragan sur le Caine (1954)).
Carrière
Humphrey Bogart incarne certainement l'un des mythes les plus durables qu'ait engendrés le cinéma en ce sens qu'à sa mort en 1957, tout le monde eut le sentiment réel de perdre un ami intime, des plus irremplaçables. « Bogie » comme l'appela toute une génération, était ce vétéran solide (13 ans de Broadway, 22 ans d'Hollywood) dont le physique fripé, hâve et caverneux, le sourire de carnassier, plaisait aux jeunes filles, et dont le franc-parler terrifiait toute l'industrie du film. « Après huit verres de whisky, je suis en pleine possession de mes facultés » avouait-il. « Ce que je pense des sports ? Il m'est arrivé de jouer au football chez John Huston, avec un pamplemousse. Il était deux heures du matin et nous étions fins saouls ». En outre, ses positions morales, courageuses et insolentes, faisaient de lui la conscience d'Hollywood, notamment en 1947 par son soutien controversé aux Dix d'Hollywood.
Il incarna avec Lauren Bacall le couple le plus exemplaire et le plus magnifique que le cinéma ait créé sans pouvoir le détruire par la suite.
L'image de Bogart reste mythique. Elle est liée à son allure, étroitement sanglé dans son imperméable, ses orbites sombres creusant, sous le feutre mou du détective privé, son visage plus ou moins plissé, son rictus de dérision perpétuelle et son geste machinal pour se tirer le lobe de l'oreille, cette image désormais règne au-delà de l'existence de son propre créateur. Son jeu était toujours naturel. Sa brusquerie, son insolence bou
geonnante cachaient un cœur et une vraie philosophie. Depuis sa mort, son image ne cesse de grandir.
Humphrey BOGART a joué dans :
Cinéma - Francis BLANCHE 21/07/1921 - 06/07/1974 !
Francis BLANCHE
Né à Paris XI et décédé à Paris XV d'une crise cardiaque, il repose à Eze (Alpes Maritimes)
Fils du comédien Louis Blanche, Francis Jean Blanche aborde le spectacle par l’écriture, il est le parolier de Charles Trénet et de la troupe des Branquignols - composée entre autres de Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan et Michel Serrault. Poussé par son ami Charles Trénet, Francis Blanche fait ses débuts au cinéma en 1942 dans Frédérica de Jean Boyer. Mais c’est surtout sur les ondes que Francis Blanche se fait un nom, dès 1945 il se lance dans les feuilletons radiophoniques (Signé Furax) avec son compère Pierre Dac. En 1948, il est de retour sur grand écran dans L'Assassin est à l'écoute qu’il coécrit avec le metteur en scène Raoul André et dans lequel il tient son propre rôle. Parallèlement, il écrit et joue de nombreux sketches avec Pierre Dac, notamment le "Parti d’en rire", le parti de tous ceux qui n’ont pas pris de parti et "Le Sâr Rabindranath Duval", une parodie des numéros de music-hall de divination. En 1951, les deux hommes se donnent la réplique sur grand écran dans Une fille à croquer, une parodie du chaperon rouge, écrite par Francis Blanche et réalisée par son ami Raoul André.
Ses premiers pas à l'écran
Frédérica Frédérica
1942
L'Assassin est à l'écoute L'Assassin est à l'écoute
1948
Tire au flanc Tire au flanc
1950
Ils ont vingt ans Ils ont vingt ans
1950
Le comédien apparait en 1953 dans le film policier Minuit... Quai de Bercy aux côtés de Erich Von Stroheim et Madeleine Robinson avant de retourner à la comédie avec Faites-moi confiance de Gilles Grangier, avec lequel il coécrit le scénario. L’année suivante il reprend son rôle du ténor Garibaldo Trouchet dans l’adaptation au cinéma de la pièce des Branquignols, Ah ! les belles bacchantes. Le film, emmené par Louis de Funès, Robert Dhéry ou encore Colette Brosset, est un succès. En 1958 il fait la rencontre de Darry Cowl sur le tournage du film de Carlo Rim, Le Petit prof. Poursuivant les sketches avec Pierre Dac et les feuilletons et canulars radiophoniques, Francis Blanche connaît, au début des années 60, des déboires avec le fisc qui l’obligent à accepter toutes sortes de rôles. Il forme alors un duo avec Darry Cowl, qui pour sa part est accro au jeu. De 1958 à 1970, les deux hommes tourneront ensemble à 24 reprises dans des films aux titres divertissants : A pied, à cheval et en spoutnik, L' Abominable homme des douanes, Poussez pas Grand-Père dans les Cactus, Les Malabars sont au parfum,… Par provocation, les réalisateurs lui offrent des rôles d’inspecteurs des impôts : dans Erotissimo de Gérard Pirès en 1968 et dans L' Etalon de Jean-Pierre Mocky. Il prête ses traits, en 1967, à Monsieur Adolphe, le client de Catherine Deneuve dans Belle de Jour de Luis Buñuel.
Mais le trublion sait aussi se faire plus sérieux, il incarne un provincial mesquin dans La Jument verte de Claude Autant-Lara (1959), crève l’écran en officier de la Gestapo dans Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque (1959), tient le rôle d’un procureur dans Le Septieme Juré de Georges Lautner (1962) ou joue un collabo dans Le Repas des fauves de Christian-Jaque (1964). Fidèle, il tourne à 3 reprises sous la direction de Christian-Jaque (Babette s'en va-t’en guerre, La Tulipe noire, Le repas des fauves), se retrouve sept fois derrière la caméra de Georges Lautner, qui lui offre ses rôles les plus forts et les plus marquants. De l’oncle Absalon dans Des pissenlits par la racine à Gédéon dans La Grande Sauterelle en passant par les cultissimes Tontons flingueurs et Les Barbouzes. Il collabore à 9 reprises avec son ami Raoul André avec lequel il coécrit les scénarios de ses longs métrages. Le jeune Jean-Pierre Mocky est séduit par ce comédien et lui écrit entre 1960 et 1974 des rôles sur mesure dans 9 de ses films, parmi lesquels : Un Drôle de paroissien (1962), Les Vierges (1963), La Grande lessive (1968) ou encore Un Linceul n'a pas de poches (1974). Marco Ferreri lui demande en 1971, d’écrire les dialogues du sulfureux La Grande bouffe, mais décide de les modifier complétement lors du tournage, en incitant les comédiens à improviser leurs dialogues. Le 6 juillet 1974, alors qu’il vient tout juste de terminer le tournage du film de Jean-Pierre Mocky, Un Linceul n'a pas de poches, Francis Blanche décède à Paris, d’une crise cardiaque.
Francis BLANCHE a joué dans :
Francis BLANCHE a contribué au scénario :
1962 - Tartarin de Tarascon | |
1953 - Faites-moi confiance | |
1950 - Une Fille à croquer / Le Petit Chaperon rouge | |
1948 - L'Assassin est à l'écoute |
Francis BLANCHE a contribué au scénario de certains épisodes :
Francis BLANCHE a réalisé :
1962 - Tartarin de Tarascon |
Francis BLANCHE a composé une musique ou bande son pour :
1954 - Ah ! Les belles bacchantes | |
1953 - Faites-moi confiance |
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