MARIVAUX – Livres Audio
MARIVAUX – Le Miroir
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 45min | Genre : Histoire
Avec Le Miroir (1755) Marivaux nous entraîne dans un voyage littéraire qui s’associe au rebondissement de la vieille Querelle des anciens et des modernes à son époque.
Il se promène dans un lieu imaginaire quoique réel. Il voit une femme ou plutôt « une divinité avec une espèce de bandeau, ou de diadème, qui lui ceignait le front, et sur lequel on voyait écrit La Nature.
Ce bandeau était large, élevé, et comme partagé en deux Miroirs éclatants, dans l’un desquels on voyait une représentation inexplicable de l’étendue en général, et de tous ses mystères ; je veux dire des vertus occultes de la matière, de l’espace qu’elle occupe, du ressort qui la meut, de sa divisibilité à l’infini ; en un mot de tous ses attributs dont nous ne connaissons qu’une partie. [...]
Il se promène dans un lieu imaginaire quoique réel. Il voit une femme ou plutôt « une divinité avec une espèce de bandeau, ou de diadème, qui lui ceignait le front, et sur lequel on voyait écrit La Nature.
Ce bandeau était large, élevé, et comme partagé en deux Miroirs éclatants, dans l’un desquels on voyait une représentation inexplicable de l’étendue en général, et de tous ses mystères ; je veux dire des vertus occultes de la matière, de l’espace qu’elle occupe, du ressort qui la meut, de sa divisibilité à l’infini ; en un mot de tous ses attributs dont nous ne connaissons qu’une partie. [...]
L’autre miroir qui n’était séparé du premier que d’une ligne extrêmement déliée, représentait un être encore plus indéfinissable. C’était comme une image de l’âme, ou de la pensée en général ; car j’y vis toutes les façons possibles de penser et de sentir des hommes, avec la subdivision de tous les degrés d’esprit et de sentiment, de vices et de vertus, de courage et de faiblesse, de malice et de bonté, de vanité et de simplicité que nous pouvons avoir. [...] J’y vis, je ne sais comment, tout ce qu’en fait d’ouvrages, l’esprit de l’homme avait jusqu’ici produit ou rêvé ; c’est-à-dire j’y vis depuis le plus mauvais conte de fée, jusqu’aux systèmes anciens et modernes les plus ingénieusement imaginés ; depuis le plus plat écrivain jusqu’à l’auteur des Mondes : c’était y trouver les deux extrémités. »
Nous connaissons bien le Marivaux dramaturge et le Marivaux romancier, mais ce nouveau visage de critique nous étonne parfois. Comme il a la dent dure pour La Pucelle de Chapelain, par exemple ! Mais aussi que de réflexions riches et pertinentes sur la création littéraire lui permet ce miroir !
MARIVAUX – L’Épreuve
Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 1h | Genre : Théâtre
Lucidor, un riche propriétaire, est amoureux de la fille de sa concierge. Il se demande si Angélique l’aime pour lui-même ou pour son argent. Pour être sûr de son cœur, il va la soumettre à une épreuve, assez cruelle.
MARIVAUX – L’École Des Mères
Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 47min | Genre : Théâtre
Marivaux se fit un style si particulier qu’il a eu l’honneur de lui donner son nom. On l’appela « le marivaudage ».
L’École des mères est une comédie romanesque en un acte et en prose de Marivaux créée pour la première fois le 26 juillet 1732 par les Comédiens italiens à l’Hôtel de Bourgogne.
L’École des mères reprend le thème de L’École des femmes, mais l’Angélique de Marivaux est moins naïve que l’Agnès de Molière.
Éraste et Angéline sont amoureux. Mais la mère de la jeune fille préfère la marier au père d’Éraste, Damis, un sexagénaire qui plaît moins à Angélique que le jeune et beau Éraste.
Hélas, à cette époque, ce sont les parents qui décident des mariages de raison, et l’amour a rarement la part belle.
L’École des mères reprend le thème de L’École des femmes, mais l’Angélique de Marivaux est moins naïve que l’Agnès de Molière.
Éraste et Angéline sont amoureux. Mais la mère de la jeune fille préfère la marier au père d’Éraste, Damis, un sexagénaire qui plaît moins à Angélique que le jeune et beau Éraste.
Hélas, à cette époque, ce sont les parents qui décident des mariages de raison, et l’amour a rarement la part belle.
MARIVAUX – L’île Des Esclaves
Donneurs de voix : Projet collectif | Durée : 1h | Genre : Théâtre
Dans cette pièce en un acte, Marivaux prend le ton de la comédie pour faire passer une critique sociale si novatrice pour son temps que Beaumarchais qualifiera la pièce de « petit bijou ». Marivaux y emploie les codes de la Commedia dell’Arte et un monde utopique pour faire réfléchir ses contemporains sur les rapports sociaux et la vanité des « honnêtes gens ».
Iphicrate et Euphrosine, deux Athéniens de la bonne société, font naufrage avec leurs esclaves, Arlequin et Cleanthis, sur une île où des esclaves grecs révoltés se sont réfugiés. Ceux-ci entreprennent de « rééduquer » les maîtres qui tombent entre leurs mains, en les réduisant à leur tour en esclavage.
Iphicrate et Euphrosine, deux Athéniens de la bonne société, font naufrage avec leurs esclaves, Arlequin et Cleanthis, sur une île où des esclaves grecs révoltés se sont réfugiés. Ceux-ci entreprennent de « rééduquer » les maîtres qui tombent entre leurs mains, en les réduisant à leur tour en esclavage.
La pièce fut jouée par les comédiens italiens en 1725 et publiée la même année.
MARIVAUX – La Vie De Marianne (Œuvre Intégrale)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 22h 25min | Genre : Romans
La Vie de Marianne, ou Les Aventures de Madame la comtesse de *** est un roman inachevé de Marivaux. Il se compose de onze parties écrites par Marivaux à partir de 1728, et dont la publication s’échelonne de 1731 jusqu’en 1742. (Wikipédia).
- Parties I et II,
- Partie III,
- Partie IV,
- Partie V,
- Partie VI,
- Partie VII,
- Partie VIII,
- Partie IX,
- Partie X,
- Partie XI.
- Partie III,
- Partie IV,
- Partie V,
- Partie VI,
- Partie VII,
- Partie VIII,
- Partie IX,
- Partie X,
- Partie XI.
> Consulter la version texte de ce livre audio.
MARIVAUX – La Vie De Marianne (Partie XI)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 40min | Genre : Romans
Feuilleton numéro 10 et dernier de La Vie de Marianne :
Élu à l’Académie française en 1742, quelques mois après la parution simultanée, à La Haye, des 9ème, 10ème et 11ème parties, Marivaux abandonne son roman et la suite, pourtant promise à la fin de cette dernière partie ne paraîtra jamais.
« Une cloche, qui appelait alors mon amie la religieuse à ses exercices, l’empêcha d’achever cette histoire, qui m’avait heureusement distraite de mes tristes pensées, qui avait duré plus longtemps qu’elle n’avait cru elle-même, et dont je vous enverrai incessamment la fin, avec la continuation de mes propres aventures. »
Ce roman réaliste écrit avec un esprit dans la tradition du XVIIIème siècle nous fait pénétrer si bien dans le cœur de Marianne, exprime si exactement ses hésitations, ses désirs et ses chagrins qu’on le croirait écrit par une femme !
« Une cloche, qui appelait alors mon amie la religieuse à ses exercices, l’empêcha d’achever cette histoire, qui m’avait heureusement distraite de mes tristes pensées, qui avait duré plus longtemps qu’elle n’avait cru elle-même, et dont je vous enverrai incessamment la fin, avec la continuation de mes propres aventures. »
Ce roman réaliste écrit avec un esprit dans la tradition du XVIIIème siècle nous fait pénétrer si bien dans le cœur de Marianne, exprime si exactement ses hésitations, ses désirs et ses chagrins qu’on le croirait écrit par une femme !
Pour la petite histoire littéraire, sachez que plusieurs suites apocryphes ont été publiées, dont une rédigée par Marie-Jeanne Riccoboni qui continue le roman, mais ne termine pas La Vie de Marianne.
MARIVAUX – La Vie De Marianne (Partie X)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 55min | Genre : Romans
Feuilleton numéro 9 de La Vie de Marianne :
Suite très romanesque, parfois mélodramatique (reconnaissance du fils Dursan, par exemple) de la vie de la religieuse Tervire faisant ses confidences à Marianne, où s’agitent des personnages peu recommandables corrompus par des histoires d’héritage. En fait, une existence assez voisine de celle de Marianne…
« Les mauvaises intentions de cette mère ne se terminèrent pas à me disputer, s’il était possible, le tiers du bien qui m’appartenait ; elle résolut encore de m’écarter de chez elle, dans l’espérance que son fils, en cessant de me voir, cesserait aussi de m’aimer avec tant de tendresse, et ne serait plus si difficile à amener à ce qu’elle voulait. »
MARIVAUX – La Vie De Marianne (Partie IX)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 2h 30min | Genre : Romans
Feuilleton numéro 8 de La Vie de Marianne :
Précisions indispensables : à la fin de la huitième partie, Marianne répond à Madame de Miran : « Quoi ! vous faire religieuse ! s’écria-t-elle. Oui, lui répondis-je, ma vie est sujette à trop d’événements ; cela me fait peur. L’infidélité de Valville m’a dégoûtée du monde. La Providence m’a fourni de quoi me mettre à l’abri de tous les malheurs qui m’y attendent peut-être (je parlais de mon contrat) ; du moins je vivrais ici en repos, et n’y serais à charge à personne. » Mais la neuvième partie commence l’histoire d’une religieuse sans lien (sauf l’anti-Tartuffes) avec la vie de Marianne, et, comme le roman est inachevé, nous ne saurons jamais si le titre de « comtesse » a été restitué à Marianne grâce à une reconnaissance ou à la suite d’un mariage. C’est donc le récit de la vie d’une religieuse, fille de Monsieur de Tervire et de Madame de Tresle, qui sera relaté par Marianne dans les trois parties finales.
À suivre…