LONDON Jack – Livres Audio
LONDON, Jack – Un Nez Pour Le Roi
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 18min | Genre : Nouvelles
Nouvelle de Jack London publiée en 1906, Un nez pour le roi signifie « un nez en échange de la vie d’un roi déchu ».
« À l’aube paisible de la Corée, au temps où par sa tranquillité ce pays méritait vraiment son ancien nom de « Chosen » (choisi) vivait un politicien nommé Yi-Chin-Ho.
Cet homme de talent ne valait pas moins, peut-être, que tous les politiciens du monde : mais à la différence de ses frères des autres nations, Yi-Chin-Ho se morfondait en prison. »
Cet homme de talent ne valait pas moins, peut-être, que tous les politiciens du monde : mais à la différence de ses frères des autres nations, Yi-Chin-Ho se morfondait en prison. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Illustration : Joseph de La Nézière, Gojong, roi de la dynastie Josen (1903).
LONDON, Jack – Les Quatre Samuel
Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 50min | Genre : Nouvelles
« Convaincue de la droiture de son attitude, soutenait-elle contre la superstition une opposition ferme et lucide ? Ou bien encore, au fin fond de sa mentalité, était-elle dominée par quelque superstition plus vaste et plus profonde, par une adoration fétichiste, dont l’alpha et l’oméga se résumaient en ce terme magique de : Samuel ? »
Le narrateur va s’appliquer à déchiffrer l’âme étrange de Marguerite Hénan, qui donne obstinément à ses fils le prénom de Samuel et défie ainsi le mauvais sort qui semble s’acharner sur chacun d’entre eux.
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Titre original : Samuel. Première publication en mai 1913, dans la revue The Bookman, puis en recueil dans The Strength of the Strong, chez Macmillan, en mai 1914.
Titre original : Samuel. Première publication en mai 1913, dans la revue The Bookman, puis en recueil dans The Strength of the Strong, chez Macmillan, en mai 1914.
LONDON, Jack – L’Homme Sans Nom
Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 13min | Genre : Nouvelles
Semper Idem est de ces êtres « oubliés de Dieu », qu’un destin au rire grinçant achemine inexorablement vers une fin d’un burlesque sinistre, digne d’une mauvaise farce de carabin. L’humour noir du récit est accentué par l’attitude du chirurgien, le Docteur Bicknell, dénuée de toute humaine compassion. Il ne se préoccupe que des prouesses qu’il peut accomplir, grâce à sa dextérité dans la pratique de l’art chirurgical, mais pas le moins du monde du sort de ses patients !
Un des premiers textes de Jack London, paru en 1900 dans la revue The Black Cat, avant d’être publié dans le recueil When God Laughs.
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
LONDON, Jack – La Foi Des Hommes
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 54min | Genre : Nouvelles
La Foi des hommes, nouvelle de Jack London, suit L’Amour de la vie (1901), publié sur notre site en 2009.
« Lawrence Pentfield et Corry Hutchinson étaient deux chercheurs d’or millionnaires du Klondike de 1898, bien que n’en ayant pas le moins du monde l’apparence ! Vous les eussiez tout aussi bien pris pour des bûcherons du Montana ou des ouvriers du railroad Union-Pacific. »
Ils ne sont pas toujours d’accord et demandent aux dés et aux cartes de décider pour eux.
Ils ne sont pas toujours d’accord et demandent aux dés et aux cartes de décider pour eux.
La conclusion de cette histoire où abondent les malentendus est que les reporters et la presse, en commettant des erreurs de rédaction, peuvent bouleverser une vie d’amis ou d’amoureux.
Traduction : Georges Dupuy (?-1912).
LONDON, Jack – Quand Un Homme Se Souvient
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 35min | Genre : Contes
Quand un homme se souvient (1901) est un nouveau récit de Jack London, du temps où en Alaska les chercheurs d’or finissaient parfois tragiquement leurs parties de dés ou de cartes.
« Il battit les cartes, les donna et Uri coupa le valet de pique. Ils abattirent leurs jeux. Uri était sans atouts, alors que Fortuné montrait l’as deuxième. La liberté lui paraissait bien proche, tandis qu’ils comptaient les cinquante pas.
- Si Dieu diffère sa vengeance et que tu m’abattes, les chiens et le reste t’appartiennent.Tu trouveras un acte de vente bien en règle dans ma poche, déclara Uri, se tenant droit devant lui, la poitrine offerte. Fortuné chassa de son esprit la vision du soleil étincelant sur les mers et se prépara à tirer. Il y mit le plus grand soin. Deux fois il abaissa son arme, tandis que la brise du printemps battait les pins. Puis, se ravisant, il mit un genou à terre, empoigna le revolver à deux mains et fit feu. »
- Si Dieu diffère sa vengeance et que tu m’abattes, les chiens et le reste t’appartiennent.Tu trouveras un acte de vente bien en règle dans ma poche, déclara Uri, se tenant droit devant lui, la poitrine offerte. Fortuné chassa de son esprit la vision du soleil étincelant sur les mers et se prépara à tirer. Il y mit le plus grand soin. Deux fois il abaissa son arme, tandis que la brise du printemps battait les pins. Puis, se ravisant, il mit un genou à terre, empoigna le revolver à deux mains et fit feu. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Illustration : Dîner de mineurs du Klondike, vers 1898.
LONDON, Jack – Les Bords Du Sacramento
Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 23min | Genre : Nouvelles
« Soufflez, ô vents, soufflez, aï, ho !
Vers la Californie, ho !
Car il y a de l’or à boisseaux
Sur les bords du Sacramento. »
Vers la Californie, ho !
Car il y a de l’or à boisseaux
Sur les bords du Sacramento. »
Le gamin qui fredonne ce sempiternel refrain, appris de son père, c’est le « petit » Jerry, seul à l’entrée de sa cabane, sur la rive du Sacramento. Son père, le passeur d’eau de la compagnie minière du « Rêve d’Or », dont il garde les installations quasi abandonnées, a dû s’absenter pour régler la succession de son défunt frère.
Afin de venir en aide à un couple de fermiers du voisinage, qui veut à tout prix traverser le fleuve pour se rendre au chevet d’un parent mourant, Jerry se trouve contraint de faire fonctionner le système de nacelles, de tambours et de câbles transbordeurs, malgré l’interdiction. Et ce, en pleine tempête !
Afin de venir en aide à un couple de fermiers du voisinage, qui veut à tout prix traverser le fleuve pour se rendre au chevet d’un parent mourant, Jerry se trouve contraint de faire fonctionner le système de nacelles, de tambours et de câbles transbordeurs, malgré l’interdiction. Et ce, en pleine tempête !
Dans ce court récit, écrit de main de maître, London aborde de concert le thème de l’épreuve initiatique, celui de la transgression et celui de la transmission. Ici, le passage de flambeau entre deux générations est traité sur un mode plus positif que dans Une tranche de bifteck, bien qu’il soit souligné et encadré par l’évocation d’une mort récente et d’une autre, imminente.
Traduction : Louis Postif (1887-1942), parue dans Gringoire n°555 du 20 juin 1939.
Titre original : The Banks of the Sacramento, publié en mars 1904 dans The Youth’s Companion.
Titre original : The Banks of the Sacramento, publié en mars 1904 dans The Youth’s Companion.
LONDON, Jack – Le Bénéfice Du Doute (Version 2)
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h | Genre : Nouvelles
Le Bénéfice du doute (1910) tient à la fois de l’erreur judiciaire et de la farce.
Scénario : un juge qui avait condamné un innocent se retrouve, comme citoyen accusé, devant le tribunal pour un délit semblable.
Ce conte de Jack London n’est pas une attaque comme on en entend de nos jours et comme nous pourrait le faire croire ce jugement du sociologue héros de l’histoire Carter Watson :
« Tous ces juges et avocaillons, se disait-il, abusant lâchement de leurs fonctions, sont pires, mille fois pires, que les brutes de marins qui, maîtres à leur bord, martyrisent leurs hommes ; ceux-là du moins, doivent se protéger eux-mêmes des effets de leurs sévices. Tandis que tous ces méchants robins se réfugient sous la majesté de la loi ! Ils frappent sans crainte qu’on ne leur rende coup pour coup, parce qu’ils ont pour les défendre les massues des policiers, cogneurs professionnels ! […] »
« Cause singulière, très singulière ! Les dépositions des deux parties sont en flagrante contradiction. Il n’y a pas de témoins en dehors des deux plaignants : chacun d’eux prétend que l’autre a commencé, et les moyens légaux me manquent pour établir où gît la vérité. »
« Une coutume légale veut qu’on consente à tout accusé le bénéfice du doute. Or, il existe ici un doute indiscutable. En conséquence, nous accordons le bénéfice du doute au dit Carter Watson, dont nous ordonnons par le présent arrêt l’élargissement. Le même raisonnement s’applique à Patrick Horan. Il obtient donc le bénéfice du doute et sa mise en liberté. »
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
LONDON, Jack – L’Enfant Des Eaux
Donneur de voix : Alain Degandt | Durée : 25min | Genre : Nouvelles
Kohokumu, le vieux pêcheur polynésien, est intarissable. Et il n’en démord pas : les histoires qu’il se plaît à colporter ne sont pas des légendes sans fondement, il peut en fournir la preuve ! Il en est ainsi de l’histoire de l’Enfant des Eaux, de l’île de Waiihée. Pour satisfaire les exigences capricieuses du Roi, dont on annonce la visite imminente, accompagné de tout son aréopage, on appelle à la rescousse cet enfant, qui vénère les dieux de la mer et connaît le langage des poissons : parviendra-t-il à pêcher suffisamment de homards pour les royales agapes, au fond de l’eau du lagon infestée de dangereux requins ?
Il s’agit ici de la dernière nouvelle écrite par London.
Il s’agit ici de la dernière nouvelle écrite par London.
Au début de l’été, l’écrivain découvre La Psychologie de l’Inconscient, de Jung. « Je me trouve à l’orée d’un monde si nouveau, si terrible, si extraordinaire, que j’ai presque peur de m’y plonger », confie-t-il à sa seconde épouse Charmian. Celle-ci voit dans cette ultime nouvelle une représentation symbolique de la renaissance et du retour à la terre nourricière.
Titre original : The Water Baby
Traduction : Louis Postif (1887-1942).
Traduction : Louis Postif (1887-1942).