ASSOLLANT Alfred – Livres Audio
ASSOLLANT, Alfred – La Mort De Roland
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 6h 38min | Genre : Romans
La Mort de Roland est une « fantaisie épique » contant les aventures guerrières et amoureuses de Roland de Roncevaux, neveu de Charlemagne.
« – Quoi ! dit-elle, vous allez traverser cent mille Sarrasins, l’épée à la main ?
- Parbleu ! dit Roland d’un air superbe, c’est à eux de trembler. Suivez-moi sans crainte, et que je sois déshonoré comme un traître si je ne vous conduis saine et sauve hors des murs de Saragosse.
En même temps, il sonna trois fois du cor. À ce redoutable appel toute la ville de Saragosse fit silence. On entendit croître l’herbe dans la prairie et la laine sur le dos des moutons… »
- Parbleu ! dit Roland d’un air superbe, c’est à eux de trembler. Suivez-moi sans crainte, et que je sois déshonoré comme un traître si je ne vous conduis saine et sauve hors des murs de Saragosse.
En même temps, il sonna trois fois du cor. À ce redoutable appel toute la ville de Saragosse fit silence. On entendit croître l’herbe dans la prairie et la laine sur le dos des moutons… »
Illustration : Louis-Félix Guesnet, Roland à la bataille de Roncevaux (1885).
ASSOLLANT, Alfred – Mémoires De Gaston Phœbus (Version 2)
Donneur de voix : DanielLuttringer | Durée : 5h 14min | Genre : Romans
Alfred Assollant, parfois écrit Assolant, né à Aubusson (Creuse) le 20 mars 1827 et mort à Paris le 3 mars 1886, est un romancier français, auteur notamment de romans pour la jeunesse.
Ces Mémoires sont celles, fictives, mélancoliques, philosophiques, tragi-comiques, de l’impétueux Gaston Phœbus…
« Mon cher, ami, dit M. Aubaret, si vous n’êtes pas patient comme l’âne, docile comme le chameau, doux comme le mouton, prudent comme le serpent, couvert comme la tortue d’un bouclier d’écaillé, stoïcien comme Épictète, indifférent à la pauvreté comme Diogène, sage comme Platon, pieux comme saint Augustin, robuste des poumons comme saint Christophe, ami des évêques comme Constantin le Grand, soumis à la discipline comme un soldat russe au knout, et savant comme Pic de la Mirandole, vous ne ferez jamais votre chemin dans l’Université, et peut-être n’y resterez-vous pas six mois. »
ASSOLLANT, Alfred – La Chasse Aux Lions
« Lui, c’était Pitou ; moi, c’était Dumanet. Lui ne reculait jamais ; moi j’avançais toujours. À nous deux nous faisions la paire, comme disait le capitaine Chambard, de Montpellier, qui s’y connaissait.
Un jour donc, que nous étions assis tous les deux, Pitou et moi, dans la cantine de la veuve Mouilletrou, du 7e de ligne, pour lors en garnison à Bakhara — pas loin d’Alger, deux cents kilomètres — voilà que je me mets à bâiller comme une huître au fond de la mer.
Pitou, qui roulait sa cigarette entre ses doigts, la pose sur la table et me regarde d’un air étonné.
Vous n’avez jamais vu Pitou étonné ? C’est ça qui vous étonnerait !
D’abord, ça ne lui arrive presque jamais… oui ; mais quand ça lui arrive, il écarte ses dix doigts, qui sont faits comme dix boudins ; il ouvre sa bouche en forme de four de boulanger et ses yeux presque ronds comme la lune dans son plein.
C’est sa manière de laisser entrer les idées. [...] »
ASSOLLANT, Alfred – Mémoires De Gaston Phœbus
« Qu’on n’accuse personne de ma mort… Je vais me brûler la cervelle… Je prie monsieur le commissaire de vouloir bien remettre à M.Louis Véray, rue Pigalle, 12, le paquet ci-joint, qui ne contient ni billets de banque, ni valeurs d’aucune espèce, mais seulement le détail des raisons qui m’obligent à passer dans un monde meilleur… »
Encore un excellent roman d’Alfred Assollant, teinté d’aventures et d’amour, avec dans le ton cette ironie amusée qui fait la signature de ce grand écrivain.
ASSOLLANT, Alfred – Les Amours De Quaterquem
« Ma chère Alice, connaissez-vous ce gentleman ?
- Non, dit-elle.
- Personne ne vous l’a présenté ?
- Personne.
- S’il n’est pas présenté, c’est comme s’il n’existait pas ; s’il n’existe pas, pourquoi l’avez-vous remercié ? »
Alice leva les épaules.
« Et s’il n’existe pas, dit-elle, pourquoi me parlez-vous de lui ? »
- Non, dit-elle.
- Personne ne vous l’a présenté ?
- Personne.
- S’il n’est pas présenté, c’est comme s’il n’existait pas ; s’il n’existe pas, pourquoi l’avez-vous remercié ? »
Alice leva les épaules.
« Et s’il n’existe pas, dit-elle, pourquoi me parlez-vous de lui ? »
ASSOLLANT, Alfred – Aventures Du Capitaine Corcoran (Livre Deuxième)
« Moi, Corcoran, Malouin de naissance, marin de profession, échoué par hasard sur la côte Malabar, je veux rendre la liberté à cent millions d’indiens… »
Corcoran n’est pas décidé à s’en laisser conter. À chaque coup bas des Anglais, il répond par un coup d’éclat ; et si notre héros n’a pas un empire derrière lui, il possède des armes aussi secrètes qu’inattendues…
Corcoran n’est pas décidé à s’en laisser conter. À chaque coup bas des Anglais, il répond par un coup d’éclat ; et si notre héros n’a pas un empire derrière lui, il possède des armes aussi secrètes qu’inattendues…
La première partie des Aventures du Capitaine Corcoran est disponible sur notre site à cette adresse.
ASSOLLANT, Alfred – Aventures Du Capitaine Corcoran (Livre Premier)
Marin et savant à la fois, Corcoran est l’homme tout désigné pour mettre la main sur le premier livre sacré des Hindous.
Mais le maharaja Holkar, qui doit l’aider dans ses recherches, est en fâcheuse posture. Les Anglais menacent, les traîtres sont à l’œuvre…
Corcoran aura-t-il le temps de se consacrer à sa mission ?
Rien n’est moins sûr…
Mais le maharaja Holkar, qui doit l’aider dans ses recherches, est en fâcheuse posture. Les Anglais menacent, les traîtres sont à l’œuvre…
Corcoran aura-t-il le temps de se consacrer à sa mission ?
Rien n’est moins sûr…
ASSOLLANT, Alfred – Claude Et Juliette
Donneur de voix : René Depasse | Durée : 1h 5min | Genre : Nouvelles
« Claude partit comme un trait et courut jusqu’au matin dans les bois de Saint-Cloud et de Ville-d’Avray. Il criait, il chantait, il bondissait, il se livrait à toutes les folies que connaissent les jeunes gens qui ont le bonheur d’aimer. [...] L’amour est le plus puissant des dieux ! Ô resplendissantes étoiles, mondes lointains qui roulez à travers les espaces, parmi les êtres innombrables qui vous habitent, y eut-il jamais un être vivant plus heureux que moi ? Que me manque-t-il aujourd’hui ? Qu’elle m’aime à son tour, que j’enseigne l’amour à cette jeune âme ignorante et vierge ! Y réussirai-je ? »
Ce début est prometteur de bonheur, mais Claude et Juliette (1889) est plus proche d’un drame shakespearien que d’un conte de fées.