Olivier Juste – Luze Léonard
Olivier Juste – Luze Léonard : La belle Luze Léonard et son cousin Gérard s’aiment depuis toujours. Ils seraient mariés depuis longtemps, si ce n’est l’opposition du vieux Léonard, le père de Luze, qui ne veut pas d’un rêveur sans « situation » pour sa fille. Et Gérard ne met guère d’empressement à se « ranger ». Arrive Kilian, mercenaire suisse de retour des guerres d’Italie, qui s’établit dans le village. Il fait une cour assidue à Luze …comme à son père, se rend populaire, dépense son argent et ne manque pas de ruse ni de persévérance. Prise entre ces deux amours, Luze, hésite, va de l’un à l’autre. Les « autorités » du village finiront par s’en mêler… sans grande réussite… Au cours de cette Idylle tragique, Juste Olivier nous livre une description intéressante de la vie rurale du pays de Vaud au 16e siècle, basée sur une chronique authentique, avec des épisodes étonnants comme celui de la comtesse Guillemette qui, à 83 ans, décide d’exonérer de la moitié de leur dîme les paysans de toutes les terres dont elle pourra faire le tour, à pied, en une journée.
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Olivier Juste – Rose Souci
Olivier Juste – Rose Souci : Une jeune bergère, vive et spontanée, qui garde ses chèvres à Gryon dans les Alpes vaudoises, un monsieur qui partage son temps entre Lausanne et la montagne et qui va la prendre sous son aile, un jeune homme qui joue du flageolet, mais qui est aussi peintre à ses heures, une directrice de pensionnat à Lausanne : tels sont les personnages attachants du récit d’une rencontre amoureuse ayant pour décor Gryon, où a vécu Juste Olivier, ses sentiers et sa nature idyllique, dans les années 1870.
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Pergaud Louis – Dernières histoires de bêtes, Le miracle de Saint-Hubert
Pergaud Louis – Dernières histoires de bêtes, Le miracle de Saint-Hubert : On connaît surtout Louis Pergaud pour être l’auteur de La Guerre des boutons. Mais cet écrivain franc-comtois a aussi reçu, en 1911, le prix Goncourt pour De Goupil à Margot où il met en scène dans sa région des histoires d’animaux tout en leur prêtant des impressions, des réactions et des souffrances proches des nôtres. Socialiste et antimilitariste, il allait pourtant décéder, en 1915, dans les tranchées de la Grande Guerre. Ces Dernières histoires de bêtes sont parues à titre posthume.
Entre écureuils et geais, la concurrence peut-elle aller jusqu’à un combat en règle ? Le petit peuple rampant et volant qui habite la grande haie de la Combe a ses prédateurs qu’ils soient éperviers, buses et …pie-grièche. Tasson le blaireau est-il vraiment en sécurité dans son terrier ? Quand souffle le vent et tombe la neige on peut entendre les hurlements des maîtres de l’hiver, de retour. Pendant le réveillon les villageois fêtent mais renards et mendiants ont faim… Qui est le plus rusé, les chasseurs et leur chien ou Goupil, le renard ? Quand Roussard le lièvre trouve un truc pour échapper à Lisé le braconnier et son chien Miraut. Nous avons rajouté à ces histoires Le miracle de Saint-Hubert dans laquelle Louis Pergaud réinterprète à sa façon la légende de la conversion de Saint-Hubert.
Huit nouvelles de la forêt, des champs et des villages, parfois tragiques, dans une langue superbe.
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Pergaud Louis – La guerre des boutons
Pergaud Louis – La guerre des boutons : Qui ne connaît pas l’histoire, à défaut d’avoir lu le livre ? Une guerre, oui, mais menée par des enfants. Les uns, dirigés par l’Aztec, appartiennent au village de Velrans de tendance catholique, les autres, sous le commandement de Lebrac, combattent pour la gloire de Longeverne, plutôt laïc. L’enjeu est représenté par les boutons, trophées arrachés à ses ennemis par le général victorieux… Si l’auteur ne porte aucun jugement de valeur sur le tempérament guerrier ni sur les causes du comportement de ces enfants, il n’en dépeint pas moins une réalité : deux villages voisins se livrent une lutte sans merci où l’esprit revanchard, «de clocher» et nationaliste, joue un rôle moteur. En rébellion contre la dureté de l’école, soumis malgré eux à la brutalité de leurs parents, les enfants ne peuvent trouver d’exutoire que dans les délices de la guerre. C’est dans les préparatifs de celle-ci qu’ils font l’apprentissage de la démocratie, c’est en livrant des batailles sanglantes qu’ils affirment leur virilité tout en assouvissant librement les désirs réprimés par la société.
Cet écrivain franc-comtois a reçu, en 1911, le prix Goncourt pour De Goupil à Margot où il met en scène dans sa région des histoires d’animaux tout en leur prêtant des impressions, des réactions et des souffrances proches des nôtres. Socialiste et antimilitariste, il allait pourtant décéder en 1915 dans les tranchées de la Grande Guerre.
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Pergaud Louis – La revanche du corbeau
Pergaud Louis – La revanche du corbeau, nouvelles histoires de bêtes : On connaît surtout Louis Pergaud pour être l’auteur de La Guerre des boutons. Mais cet écrivain franc-comtois a aussi reçu, en 1911, le prix Goncourt pour De Goupil à Margotoù il met en scène dans sa région des histoires d’animaux tout en leur prêtant des impressions, des réactions et des souffrances proches des nôtres. Socialiste et antimilitariste, il allait pourtant décéder en 1915 dans les tranchées de la Grande Guerre.
Édité en 1911, juste avant La Guerre des boutons, La revanche du corbeau, nouvelles histoires de bêtes confirme Louis Pergaud comme auteur des drames du règne animal. Il nous emmène dans un monde où les animaux prennent la parole pour nous raconter comment ils vivent, quelles sont leurs habitudes, mais surtout combien leur vie est dangereuse, comment ils collaborent et luttent pour leur survie. Ses descriptions réalistes, cruelles et très détaillées du monde animal tout proche (blaireau, furet et martres, corbeaux et buses, coquelet, coq et poules) évoquent des ressemblances entre les instincts parfois malfaisants des animaux (la vengeance ou la domination, par exemple) et ceux des hommes. Un zeste d’anthropomorphisme, certes, mais beaucoup de réalisme et de naturalisme dans ces histoires racontées dans une langue magnifique.
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Pestalozzi Johann Heinrich – Léonard et Gertrude
Pestalozzi Johann Heinrich – Léonard et Gertrude : Dans le petit village de Bonnal, Léonard, le maçon, un brave homme pourtant, préfère le cabaret à son travail. Sa femme, Gertrude, et leurs enfants vivent dans la misère. Gertrude prend la résolution de s’adresser au Comte d’Arnheim, dont dépend le village afin de lui exposer ses problèmes. Le comte confie alors un travail à Léonard. Seulement, il n’a pas consulté son bailli, Humel, qui est aussi le cabaretier du village. Humel va s’opposer de toutes forces à cette réalisation qui pourrait lui faire perdre ses clients et son pouvoir.
Ce roman au moralisme prégnant vaut cependant mieux que cela : ses dialogues et des descriptions pleines de vie nous dressent un tableau quasi ethnologique de la vie villageoise en Suisse allemande. L’intrigue fourmille de rebondissements. Pestalozzi qui connut lui-même la ruine et la misère, y glisse ses théories sur l’éducation, inspirées de l’Émile de Rousseau, son maître à penser. Le succès de Léonard et Gertrude dans le monde alémanique changea la vie de Pestalozzi. Il écrivit une première puis une deuxième suite à ce roman y développant davantage ses théories sur l’éducation et la prévention sociale.
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Pujol René – Amédée Pifle, reporter
Pujol René – Amédée Pifle, reporter : Amédée Pifle, jeune homme sorti de l’École des Chartes, se présente sur recommandation à la Gazette gauloise pour être reporter politique. Le directeur l’engage, un peu forcé …mais comme reporter sportif… et il n’y connaît rien ! S’ensuit une série de situations cocasses, de quiproquos, où le jeune reporter se débrouille, mais… L’humour est grinçant. Sous un ton faussement naïf, Pujol (qui se nomme aussi Amédée, est-ce un hasard ?) se moque des milieux sportifs, des politiques et de leurs « arrangements ».
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Pujol René – La résurrection de M. Corme
Pujol René – La résurrection de M. Corme : Il ne saurait le cacher, Jacques a touché le fond. C’est alors que son cousin Charles Corme, à qui il ressemble de manière frappante, lui propose de jouer le rôle de sa doublure… Mais que cache cette proposition ? Charles ne veut rien expliquer sauf que cela peut être dangereux. Les événements vont le prouver et les balles siffleront plus d’une fois aux oreilles de Jacques. Et pourquoi fallait-il qu’il rencontre Lucy ?
Avec ce roman policier, René Pujol nous offre une intrigue compliquée à souhait, un récit enlevé, léger et plein de rebondissements qui se lit fort agréablement.
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Pujol René – Le mystère de la Flèche d’Argent
Pujol René – Le mystère de la Flèche d’Argent : Dans le compartiment d’un train rapide vers Paris, Suzy Nelson ne se doutait pas qu’elle allait assister à la mort d’un homme et protéger, par son silence, un assassin. Enlèvements, chantages, séquestrations, meurtres : Suzy aura bien besoin d’aide. Que cache sa vie, pourtant si mondaine ? Va-t-elle céder à la demande de son cousin Robert La Borde, en qui elle a confiance, et l’épouser même si elle ne l’aime pas ? Qui est ce Jean de Vassal aux activités mystérieuses, voire douteuses ? Et que lui veut son ennemi, si acharné ? Un « Pujol » plus romantique que policier mais, tout de même, une intrigue qui se dévoile peu à peu avec un dénouement inattendu… et attendu !
René Pujol, journaliste et librettiste, écrivain de romans policiers, d’anticipation et d’amour, puis réalisateur de films, nous transporte dans la société des années trente, avec un œil critique et drôle.
Mise à jour au 03.10.2015
Radcliffe Ann – Julia ou les souterrains du château de Mazzini
Radcliffe Ann – Julia ou les souterrains du château de Mazzini : Un sinistre château en ruine dans la région de Naples est l’occasion, pour Ann Radcliffe, de nous narrer l’histoire de Julia et de sa sœur Emilia élevées par leur gouvernante dans ce château, isolé et déjà à moitié abandonné, où revenants et apparitions sinistres troublent leur quotidien. Leur père, le marquis de Mazzini, remarié, mène à Naples une vie de plaisir et de fêtes.
Or le marquis revient au château pour célébrer en grande pompe la majorité de leur frère Ferdinand. Julia, comme Emilia, se retrouvent alors plongées dans le monde de la société galante qu’il a emmenée avec lui. La beauté et la jeunesse de Julia lui valent un succès immédiat et l’intérêt appuyé d’Hyppolyte, un jeune noble dont Maria, la nouvelle femme du marquis, pensait faire la conquête. Dépitée, la marâtre organise le mariage précipité de Julia avec un vieux barbon au caractère acariâtre, le duc de Luovo. Mais Julia obéira-t-elle aux ordres de son père, prêt à la traîner lui-même à l’autel ?
Dès lors le rythme de ce récit, jusqu’alors d’un romantisme quelque peu gothique, s’emballe. Souterrains et poursuites, monastères et brigands, tempêtes et naufrages : les péripéties rocambolesques, les quiproquos et les coïncidences s’accumulent ! Mais comme dans les contes de fées, tout est bien qui finit bien…
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 1)
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 1) : Magiques sont la Gascogne et le Roussillon, sous la plume d’Ann Radcliffe ! On savoure de somptueux paysages à vous donner envie de quitter la grisaille du 20e siècle. Mais rien n’est simple dans les voyages au 16e siècle ! Et qui donc est ce mystérieux Udolphe ? Telle est la question que l’on se pose tout au long de ce premier volume… et ce n’est pas la seule ! Le cadre idyllique de ce début se craquelle et, très vite, des questions sans réponse nous traversent l’esprit, des ombres furtives se glissent dans le texte et la part d’ombre de certains personnages trouble l’idée première que l’on s’en était fait.
1534, les bords de la Garonne… M. et Mme Saint-Aubert ainsi que leur fille Émilie vivent heureux dans leur propriété mais ce bonheur est sans lendemain : Mme Saint-Aubert décède et son mari ne tarde pas à la rejoindre. Émilie est recueillie à Toulouse par Madame Chéron, sa tante et tutrice. Or celle-ci épouse Montini, un noble italien intrigant, et le mariage qu’Émilie espérait avec le jeune Valancourt, dont elle est amoureuse, est annulé. Montini emmène alors la famille dans son château des Apennins, le château d’Udolphe. Mais un mystère règne autour de ce château…
Les Mystères d’Udolphe est le quatrième et le plus populaire des romans de Ann Radcliffe. Roman gothique par excellence, il inspira Jane Austen (Northanger Abbey). Walter Scott, Henry James, Hermann Melville, Dostoïevski ou Julien Gracq s’y réfèrent tour à tour. Nous vous proposons ici, en deux parties, ce roman dans sa version intégrale traduite par Victorine de Chastenay. Dans ce début, Ann Radcliffe nous emmène peu à peu dans un monde quelque peu effrayant où se mêlent châteaux isolés, événements surnaturels, un homme méchant, sombre et intriguant, et, surtout… une héroïne persécutée.
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 2)
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 2) : Le drame est à son comble dans le château d’Udolphe et les exactions du sinistre Montoni n’ont plus de limite après le décès de sa malheureuse épouse. Avec Émilie, retenue prisonnière et entourée des mercenaires de Montoni, nous voyageons dans les forêts des Apennins et les paysages de la Toscane, pour arriver, après une fuite mouvementée et un naufrage, dans un château du Languedoc au bord de la mer et à proximité des Pyrénées. Les drames et déceptions de notre héroïne, le passage chez les brigands de Blanche, son amie, les revenants, les disparitions et les châteaux hantés parsèment le roman jusqu’à sa conclusion … qui ne se réalisera pas sans nouvelles péripéties. Le bonheur ou le malheur se trouveront-ils au bout de la route ? Et pour qui ? … Mais le mystère d’Udolphe sera finalement éclairci !
Les Mystères d’Udolphe est le quatrième et le plus populaire des romans de Ann Radcliffe. Roman gothique par excellence, il inspira Jane Austen (Northanger Abbey). Walter Scott, Henry James, Hermann Melville, Dostoïevski ou Julien Gracq s’y réfèrent tour à tour. Nous vous en proposons ici la deuxième partie dans sa version intégrale traduite par Victorine de Chastenay.